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Le programme de l’intersyndicale c’est la défaite des travailleurs !

mardi 18 avril 2023, par Alex, Waraa

Le programme de l’intersyndicale c’est la défaite des travailleurs ! Le programme des travailleurs, c’est leur dictature pour renverser celle de la bourgeoisie !

Une défaite de l’intersyndicale repeinte en victoire

L’intersyndicale a déclenché le 10 janvier, et envoyé dans le mur sans surprise le mouvement contre la réforme des retraites.

Rien à part des pertes de salaire pour les plus "combattifs" ! C’est ce que les travailleurs qui ont répondu aux appels de l’intersyndicale ont obtenu. Mais assiste-t-on à une défaite de la classe ouvrière dans la lutte des classes ? Non, car ces processions pacifiques qui ont pour but de "faire pression" sur le Parlement ou la Présidence de la République, sur les pouvoirs publics, avaient été dénoncées avant 1914 par les syndicalistes révolutionnaires de la CGT comme le contraire le l’action directe, c’est-à-dire d’une lutte de classe authentique de la classe ouvrière contre les pouvoirs politiques et économiques de la classe bourgeoise.

Or c’est à ce type d’action, le prototype de l’action indirecte, que l’intersyndicale a convié les travailleurs. C’est en grande partie surtout l’appareil syndical qui semble avoir répondu, le nombre de manifestants entre 1 et 2 millions correspondant en tout cas à peu près au nombre de salariés syndiqués en France.

L’intersyndicale dénonce ce qu’elle appelle (à juste titre d’ailleurs) l’arrogance, le mépris de classe, le refus d’écouter la voix des travailleurs du Président Macron. Mais les travailleurs conscients, les militants révolutionnaires ajoutent tout de suite : ce refus de les écouter, ce mépris des travailleurs, les bureaucraties syndicales le partagent avec Macron, ce dernier ayant le mérite de la franchise, les premières ajoutant l’hypocrisie !

« Ce cinéma était grossier et inutile ! » s’indigne N. Arthaud le 17 avril. N. Arthaud dénonce-t-elle Le cinéma grossier de l’intersyndicale ? Non, seulement celui de Macron :

Ce cinéma était grossier et inutile, car Macron n’est plus le seul à décider sur cette affaire des retraites : des millions de travailleurs se sont exprimés et battus contre cette attaque et ils n’ont aucune raison, eux, de tourner la page.

Ce n’est pas parce qu’une loi est promulguée qu’elle n’est plus à contester ! Et puisque la mobilisation pose problème à Macron, eh bien, il faut continuer et ajouter nos revendications sur l’augmentation et l’indexation des salaires ! (...) Alors, au cours de ces trois mois, nous avons réappris à discuter, à nous organiser et à riposter. Nous avons exercé notre force de travailleurs. À cette force, il faut ajouter toujours plus de conscience pour se fixer le seul objectif qui vaille : le renversement de tout l’ordre social bourgeois.

Pas une ligne de critique de l’intersyndicale. Alors qu’en 1968, LO et la LCR (l’ancêtre du NPA) dénonçaient les bureaucraties syndicales, ces organisations ont demandé leur place à la "mangeoire" et font l’apologie de ces bureaucraties.

"Ce cinéma était grossier et inutile !" a-t-on envie de répondre à l’intersyndicale et à ses complices déguisés en révolutionnaires .

Car le premier but de l’intersyndicale est seulement de défendre la place des bureaucraties syndicales dans les institutions para-gouvernementales pour qu’elle aie sa part du gâteau fabriqué sur le dos des travailleurs, par l’exploitation capitaliste quotidienne. Le second but de l’intersyndicale est de redonner crédit à la gauche (PS, PC, LFI) pour les élections à venir. Ces partis de gauche ouvriront en échange grandes les portes d’accès à la "mangeoire"

Une autre mission des bureaucraties syndicales est de détruire la confiance de la classe ouvrière en ses propres forces. Car on aurait assisté à une grande lutte de classe, et obtenu aucun résultat ! La classe ouvrière serait donc une classe faible, incapable d’influencer, encore moins de prendre le pouvoir. Les pseudo-révolutionnaires (LO, NA), participent à ce mensonge, en présentant ce mouvement de l’intersyndicale comme un grand épisode de la lutte des classes, pour justifier leur soutien sans critique à ce mouvement, alors qu’il n’atteint même pas le niveau du "mouvement" analogue lancé le 10 janvier 1966, qui avait permis au PC et au PS de lancer Mitterrand.

C’est l’apologie de l’intersyndicale que LO et le NPA font sous la forme de compliments à "la force" que la classe ouvrière aurait démontré .... par sa défaite.

Besancenot, avec sa formule :« Macron a perdu, mais nous n’avons pas encore gagné », est digne du stalinien Thorez qui en 1936 déclara : « il faut savoir terminer ne grève, lorsqu’on a obtenu satisfaction des revendications ».

Dictature de la bourgeoisie contre dictature du prolétariat

Le dernier acte de la comédie syndicale est de prétendre avoir obtenu une victoire politique sur Macron (d’où la colère contre la promulgation expresse de la loi, qui va raccourcir le spectacle) , qui devra bien sûr se transformer en vote pour la gauche.

Dans son communiqué du 15 avril, le NPA écrit par exemple, dans un quasi-appel à voter Mélenchon :

Commettant sa forfaiture en plein coeur de la nuit, Macron évacue aussi la proposition des forces politiques de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) de soumettre la loi à une délibération de l’assemblée nationale, comme cela a été réclamé hier soir. Preuve que les institutions de la Vème République sont taillées sur mesure pour les politiques autoritaires qui accompagnent la mise en place des reculs sociaux, et qu’une véritable démocratie, où les exploitéEs et les oppriméEs prennent leurs affaires en main, passe par la rupture avec ces institutions.

Alors qu’à la dictature de la bourgeoise les révolutionnaires opposent depuis Marx la dictature du prolétariat, le NPA, comme toute l’extrême-gauche, abandonne ce terme, et donne une caricature de politisation d’un mouvement, en dénonçant personnellement Macron, voire réclamant sa démission.

Le fait que ces dénonciations de Macron restent très modérées, est illustré par le fait que les pseudo-révolutionnaires, comme l’intersyndicale, présentent le mouvement actuel (comme tous les mouvements), comme inédit, au lieu de rappeler aux travailleurs les acquis politiques de mouvements précédents.

Démission d’un roi, d’un président et changement de régime

Démission de De Gaulle

La dernière démission d’un président est celle de De Gaulle en 1969. « 10 ans ça suffit ! » fut un des slogans de la grande manifestation du 13 mai 68 anti-De Gaulle, qui fut suivi d’effet un an plus tard. Lors du cinquantième anniversaire de cette manifestation des journalistes de Radio France rappelaient :« C’est l’une des journées les plus marquantes des événements de mai 1968. Le 13 mai, les ouvriers, les étudiants et les enseignants défilent ensemble dans les rues de Paris pour la première fois depuis le début du mouvement. La date n’est pas choisie au hasard pour cette manifestation unitaire : ce jour-là, la France commémore les dix ans du retour au pouvoir de Charles de Gaulle.(...) Le nombre de grévistes explique en partie l’importante participation. "Les taux de grévistes sont impressionnants et exceptionnels. Dans les secteurs nationalisés et parapublics, ils ne sont pas inférieurs à 45 % et atteignant souvent 60 % à la SNCF voire 80 % à EDF-GDF. Dans le public, ils sont tout aussi élevés : 60 % dans les PTT, 75% parmi les employés de la sécurité sociale et jusqu’à 80 % dans l’enseignement »

Les organisations d’extrême gauche, des syndicalistes, qui se réclament de "la rue", voire de Mai 68, n’évoquent pas cet épisode, alors que le 7 mai prochain, le slogan anti-Macron "6 ans ça suffit !" viendrait à point nommé. Est-ce parce que les taux de grévistes du mouvement actuel sont comparativement très bas, ce qui montre que le mouvement actuel n’a rien à voir avec celui de mai 68 ?

Le fait que les organisations politiques et syndicales de gauche et pseudo-révolutionnaires ne font que préparer les élections est illustré par le fait que ces organisations se placent dans un électoralisme pur et simple. Le seul précédent évoqué est en effet celui du mouvement anti-CPE. Cette référence est claire : les organisations ne cherchent pas à renverser un président de la république, mais à obtenir son intervention !

Démission de Doumergue

Du vivant de Trotsky ses partisans du Parti ouvrier internationaliste (POI) ne négligèrent pas cette question de la démission éventuelle d’un gouvernement comme mot d’ordre apparaissant dans le cadre d’une série de manifestations.

Cette question se posa à partir de l’émeute fascisante du 6 février 1934, lorsque le régime parlementaire de la III-ème république laissa la place à des gouvernements par décrets-lois, transition bonapartiste vers les plein pouvoir à Pétain, protectorat de l’Allemagne nazie.

L’historien A. Zévaès décrit le changement de régime qu’incarnait Doumergue mis au pouvoir le 6 février 34, un modèle pour Macron, comme tout chef de gouvernement bourgeois issu de la gauche incarnant une transition vers l’extrême-droite bonapartiste :

le Doumergue président du conseil de 1934 n’est plus le président de la République aimable et débonnaire de 1924 ; il ne sourit plus, il est devenu amer, irritable à l’excès. Il a cessé également d’être le radical-socialiste presque socialisant que l’on avait connu député du Gard ou ministre dans le cabinet Combes ; il est maintenant nationaliste, sympathisant au fascisme, il donne fréquemment audience au chef de la ligue factieuse des Croix de feu.

Il obtient facilement de la Chambre des députés des pleins-pouvoirs qui lui permettent d’agir par décrets. Plus de 150 décrets-lois sont ainsi élaborés, qui, sous prétexte d’équilibre budgétaire, abordent toutes les matières, remanient les Codes, bouleversent les procédures, diminuent les traitements des fonctionnaires, augmentent les impôts. IL fait entrevoir une dissolution de la Chambre.

Pour le POI, P. Naville décrivait d’abord ce qu’est un gouvernement bourgeois réellement discrédité :

Le gouvernement Doumergue est usé. Les groupements bourgeois ne lui donnent plus guère d’espérance. Même les timides radicaux déclarent qu’ils en ont assez. Et sur la droite se dessine déjà une formation de combat, avec Tardieu et Reynaud. A la place de la déflation, elle s’oriente sur l’inflation, moyen plus commode pour avilir les salaires et pour exproprier considérablement les couches moyennes. Et bien entendu, un renforcement de l’appareil étatique, militaire et policier.

L’intersyndicale, la gauche et les pseudo-révolutionnaires pérorent sur « l’isolement » de Macron, mais le font sans aucune analyse de l’état des relations de Macron avec ces « groupements bourgeois », et « l’appareil étatique, militaire et policier. » Car on ne constate bien entendu aucun isolement de Macron de ce point de vue. Il n’y a certes rien de nouveau dans ce constat qu’un président d’une république bourgeoise gouverne au profit de la grande bourgeoisie avec l’aide de la matraque de l’appareil d’Etat ! Faire croire que Macron est différent, la "majorité" s’étant exprimé dans les manifestations, c’est non pas critiquer ce régime, mais en faire l’apologie, l’objectif étant de faire voter pour un nouveau gouvernement de gauche, qui respectera la démocratie !

Si Macron en avril 2023 était vraiment usé comme l’était Doumergue en août 1934, il faudrait reprendre le programme de Naville :

Nous l’avons dit depuis plusieurs semaines : pour renverser le gouvernement Doumergue, il faut préparer, organiser la grève générale. cela nous a déjà valu les honneurs d’une attaque infâme de l’Humanité. Mais ce qui pour nus compte beaucoup plus, c’est de savoir que ce mot d’ordre correspond non seulement aux besoins mais à la volonté réelle des grandes masses en mouvement. Nous en avons divers indices.

Le NPA de Besancenot qui se donne des airs révolutionnaires en évoquant, aux côtés de LFI, un changement de régime, était déjà visé par P. Naville :

Il se trouve qu’au sein même de cette bourgeoisie, des courants liés à des couches petite-bourgeoises ont senti la nécessité d’apporter une solution nouvelle. D’où l’idée de la « Constituante » soulevée par des députés radicaux. Comme de juste, le Populaire et l’Humanité, prenant cette proposition pour une plaisanterie, s’en tirent par une pirouette, au lieu d’opposer aux utopies bourgeoises et petites bourgeoises des solutions précises, claires, susceptibles de rassembler autour du prolétariat révolutionnaires toutes les masses laborieuses encore attachées aux conceptions démocratiques.

Nous ne proposons pas de doubler le moulin à paroles du Palais-Bourbon d’un autre moulin à paroles, pendant que la bourgeoisie ferait exécuter ses ordres et ses volontés par un gouvernement à poigne. Aux masses qui ont encore confiance dans la démocratie, rappelons-leur non pas la démocratie de la Troisième République, née sur les cadavres de la Commune de Paris, mais la démocratie la plus large, du temps où la petite-bourgeoisie des villes, les ouvriers et les paysans balayaient magistralement la monarchie et la féodalité, celle de la Convention.

Les travailleurs doivent imposer l’abolition de la Présidence de la République et du Sénat, et la substitution au parlement croupion d’une assemblée unique concentrant le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif dont les députés seraient élus sur la base d’assemblées locales constamment révocables par leurs mandants et recevraient, pendant le temps de leur mandat, le traitement d’un ouvrier qualifié.

Le fait que le NPA et LO, soi-disant révolutionnaires, « proposant de doubler le moulin à paroles du Palais-Bourbon d’un autre moulin à paroles, », se traduit par le fait que derrière quelques paroles, ces organisations n’ont à aucun moment donné dans le mouvement mis au programme ces « assemblées locales », de type soviet, qui sont bien plus que de simples AGs.

C’est seulement au moyen de ces assemblées de type soviet que les révolutionnaires peuvent estimer la profondeur d’une mouvement, pas des AGs pures appendices d’une l’intersyndicale, donc "moulin à paroles", comme celles auxquelles se limite le mouvement contre la réforme des retraites.

L’extrême-gauche gauche réformiste ou pseudo-révolutionnaire (LFI, LO, NPA) remet peu en cause l’institution bourgeoise au sommet de l’Etat bourgeois qu’est la présidence de la République, sans reprendre le mot-d’ordre de son abolition, et se rallient entièrement à cette institution bourgeoise qu’est l’intersyndicale, dont les communiqués et appels non réellement discutés par la base AG sont les 49-3 du mouvement ouvrier.

Fondamentalement, ils ne veulent surtout pas que la colère des travailleurs contre Macron se transforme en haine contre l’Etat capitaliste, ce qui serait pourtant le seul moyen de réellement gêner Macron et même de le faire chuter…

Les réformistes politiques et syndicaux essaient de faire croire que Macron serait un monstre, y compris par rapport à ses collègues des autres pays, une espèce tout à fait particulière de chef d’Etat et que c’est ce qui expliquerait les échecs de leurs prétendues mobilisations qui sont des coups d’épée dans l’eau car ces appareils sont trop liés à l’Etat, notamment trop dépendants financièrement, pour le combattre radicalement. En fait, le monde capitaliste déliquescent pullule de dictateurs qui s’attaquent aux droits sociaux et qui font face à des révoltes et à des révolutions sociales. Macron n’est qu’un parmi bien d’autres, tout à fait typique de la situation du capitalisme mondial qui exclut désormais toute forme de réformisme.

Les syndicats se polarisent d’autant plus contre Macron qu’ils veulent faire oublier qu’ils l’ont fait élire sous prétexte de barrer la route à Le Pen.

Le fait que cette politique "républicaine" est celle qui ouvre la voie au fascisme d’Etat (avec ou sans le RN, qui n’est qu’un parti bourgeois parmi d’autres) fut illustré par le Front populaire PC-PS-CGT en 1936.

En janvier 1935 P. Naville dénonçait cette passivité du "Front populaire" face ces questions politique. Car ce sont finalement des fractions de partis bourgeois qui renversèrent Doumergue le 8 novembre 1934, non les travailleurs comme le suggérait Naville :

Le ministère Flandin a interrompu le ministère Doumergue. Doumergue représentait l’équipe du 6 février, s’appuyant sur les Ligues fascistes, en opérant sur le Parlement le chantage à la dissolution. Il n’osa pas le dissoudre, s’éclipsa devant la résistance du Sénat, sans que le Front populaire ait esquissé le moindre geste pour l’abattre.

En octobre 1934, avant que Doumergue démissionne, un « Pacte d’unité d’action » avait été signé le 27 juillet par le PS et le PC. C’est à ce moment, lorsque le renversement par les travailleurs du gouvernement Doumergue par une grève générale politique était à l’ordre de jour, que le PC proposa (sur les ordres de Staline) d’élargir ce Pacte d’unité d’action en un « Rassemblement populaire » puis un « Front populaire » (termes employés par Thorez et Cachin pour la première fois dans un discours le 10 octobre, puis un article de l’Humanité le 22), ouvert au Parti radical, le pilier de la Troisième République. Le PC fit ses offres gouvernementales à ce parti. Thorez déclara dans un Congrès à Nantes :

Nous sommes prêts à nous engager de toutes nos forces dans cette action et à soutenir ces revendications avec une telle force qu’elles pourront aboutir même sur le terrain parlementaire.

Ces offres de Thorez étaient une première pour le PC à l’époque, alors que les offres récentes de Roussel à Cazeneuve ne surprennent personne.

Le PS par son groupe parlementaire fit en 1934 ce même type d’offre dès la chute de Doumergue :

Si devant le péril couru par les libertés publiques et les libertés ouvrières, devant les ravages de plus en plus douloureux exercés par le chômage et la détresse paysanne, des républicains, sentant à leur tour le caractère exceptionnel des circonstances, se déterminent à opposer à la violence fasciste la force républicaine, et constituent un gouvernement de combat pour la sauvegarde ds libertés démocratiques et contre la crise, elle déclare ne poser d’avance aucune limite au concours que leur apporterait le parti.

Au moment où le capitalisme s’effondre, où les gouvernement bourgeois s’engagent dans la voie du fascisme, la gauche leur offre ses services au lieu de renverser le capitalisme et ses gouvernements !
C’est là toute la politique de l’intersyndicale et du PC-LFI. Cette politique des réformistes est cautionnée par l’extrême gauche : le NPA lui donnant un petit crédit radical en s’y ralliant ouvertement, reniant son passé, et Lutte ouvrière en gardant une phraséologie révolutionnaire qui ne fait que discréditer les idées révolutionnaires et toute politique autonome de la classe ouvrière, amenant les travailleurs à la conclusion que leur seule planche de salut est la gauche réformiste.

Alors que la pseudo-démocratie bourgeoise, face à la marche vers la guerre, des krachs bancaires symptômes et facteurs de la fin du capitalisme, ne peut que disparaitre, se transformant de plus en plus ouvertement en dictature guerrière et anti-ouvrière de la bourgeoisie, c’est la dictature du prolétariat à l’échelle internationale qui est au programme. S’opposer aux bureaucraties syndicales et à ses serviteurs de l’extrême-gauche afin de faire vivre de véritables AGs, y défendre cette perspective, est le seul début de politique révolutionnaire dans le mouvement contre la réforme des retraites.

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