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Le monde va changer radicalement, c’est sûr, mais dans quel sens ?

mardi 5 mai 2020, par Karob, Robert Paris

édito de La Voix des Travailleurs

Le monde va changer radicalement, c’est sûr, mais dans quel sens ?

Le ministre français Le Drian (1), optimiste pour l’avenir des classes possédantes, pronostique qu’à l’issue de la pandémie (toujours prompts à vendre la peau de l’ours, ces ministres, et à tuer un virus qu’ils n’ont même pas vu venir) le monde ne changera pas et qu’il va rester fondamentalement pareil à l’ancien monde, en pire… Mais d’autres ministres du même gouvernement ne font apparemment pas les mêmes pronostics… Notamment pour dire qu’il y aura moins d’emplois et qu’il faudra travailler plus dur… Ou encore pour casser les anciens droits sociaux, aides sociales, codes sociaux, niveaux sociaux, tout ce qui était social dans cette société, à commencer par les services publics de santé, en continuant par tous les autres services publics, le seul qui est développé massivement étant le service des fonds publics pour l’économie, traduisez le fond sans fin pour les capitalistes. Et, là encore, des ministres montent au créneau pour dire que le fond d’aide aux capitalistes (ils ne l’appellent pas tout à fait comme cela, hypocrisie sociale oblige) est sans limite… Par contre, les salariés et chômeurs qui sont dans la misère touchent des nèfles, les petits patrons ruinés reçoivent des encouragements verbaux, les auto-entrepreneurs pris à la gorge n’ont rien à espérer de l’Etat, tous les petits sont frappés et pas soutenus. Les salariés des petits patrons sont particulièrement frappés, ainsi que les précaires, les chômeurs, tous ceux qui vivaient durement déjà dans la période précédente.

Mentir pour les gouvernants, c’est d’abord faire croire que l’on a ("on" c’est-à-dire l’Etat et les classes dirigeantes) la maîtrise de ce qui se passe non seulement en termes de pandémie mais aussi d’effondrement économique, social et politique ET C’EST FAUX ! Il ne suffit pas de mettre des couleurs rouges, vertes ou orange pour démontrer que l’on maîtrise quoique ce soit à part la communication médiatique !!! Il ne suffit pas d’autoriser ou d’interdire l’activité dans telle ou telle région ou tel ou tel type d’activité, pour montrer que l’effondrement économique est maîtrisé ou le sera !!! En fait, les gouvernants n’ont nullement les moyens d’empêcher l’effondrement et ne peuvent que tromper les peuples au plan social et politique, notamment en détournant leur attention des vraies raisons d’effondrement, qui ne sont pas la pandémie...

Oui, n’en déplaise aux gouvernants menteurs, le monde de demain ne sera certainement pas celui d’hier, ou le même avec des petites réformettes nationales ou internationales. On ne peut pas réparer un ressort cassé et ce qui est certain, c’est que depuis 2007, le capitalisme n’a plus aucun ressort, le dynamisme de son fonctionnement n’est plus là. Ce n’est nullement la pandémie de Covid-19 qui l’a tué ! Elle n’a fait que camoufler cet effondrement, lui donner une fausse cause ! Elle permet aux gouvernants de cacher les sommes fabuleuses, dont ils ne disposent pas du tout en réalité, distribuées aux capitalistes derrière des fausses « aides économiques face à la pandémie ».

Alors que les aides aux capitalistes pleuvent, malgré les propos tenus sur le volontariat pour envoyer ses enfants à l’école, l’État l’impose aux parents, sous peine de perdre leurs droits au chômage partiel et leur emploi. C’est imposer aux travailleurs de mettre en jeu leur vie et celle de leurs familles pour que le Grand Capital puisse continuer, pandémie ou pas, à profiter du Travail !

L’enjeu dans la situation présente n’est pas dans le confinement ou le déconfinement, masque ou pas masque, test ou pas test, ou dans telles ou telles mesures gouvernementales mais de qui décide et pour les intérêts de qui ? Ceux de la classe capitaliste ou de la population travailleuse ?

Dès maintenant, il est clair que tous les travailleurs et tous les milieux populaires seront frappés. Alors qu’aux USA, les milliardaires profitent déjà de la chute économique pour réaliser des profits fabuleux grâce aux cadeaux financiers de l’Etat et des banques centrales, le chômage a connu dans ce pays une hausse historique écrasant tous les records précédents et la misère monte en flèche !!! Qu’il y ait ou pas confinement dépend des différents Etats américains, mais que la misère frappe n’en dépend pas ! Et ce qui se passe aux Etats-Unis ne fait qu’anticiper ce qui va se passer dans le monde. C’est un effondrement mondial qui nous arrive et le tsunami des licenciements et de la misère est général, dépassant les frontières et se moquant des « politiques nationales ».

Dans ces conditions, critiquer les seules politiques des gouvernants face à la pandémie, c’est passer à côté du problème. C’est ce que font majoritairement « les opinions publiques », les partis, les syndicats et les média, ainsi que tous ceux qui ne veulent surtout pas s’attaquer à la racine du mal qui est en train de frapper toute la population du monde, et tout particulièrement tous ceux qui ne vivent que de leur travail ! La faute à Macron, la faute à Trump, la faute à Bolsonaro, la faute à qui ? S’ils n’ont pas agi pour lutter contre la pandémie, ce n’est ni parce qu’ils sont menteurs, ni parce qu’ils sont bêtes, ni parce qu’ils sont mal conseillés, ni parce qu’ils sont mal intentionnés, c’est parce que le développement de la pandémie les arrange bien : il couvre un effondrement déjà inévitable du capitalisme en 2019 et il justifie ainsi les sacrifices que les gouvernants vont devoir imposer aux peuples ! Et les réformistes de tous poils, même quand ils se prétendent défenseurs des travailleurs, tiennent surtout à ne pas dire que cet effondrement du capitalisme est inévitable, que c’est sa fin historique, qu’aucune réforme n’est plus possible, oh non, ils ne veulent surtout pas dire cela les syndicats, associations et partis réformistes, ainsi que tous ceux qui sont attachés à eux… Car la fin de toute réforme, c’est aussi la fin des réformistes, ainsi attachés au système presque autant que les capitalistes eux-mêmes. Si le navire va par le fond, ils tiennent à nous attacher à nos cabines qu’ils prétendent urgent de repeindre !

Si la chute actuelle n’est pas soignable, c’est parce que ce n’est pas une maladie, pas une erreur, pas une mauvaise politique, pas un défaut à traiter qui la provoque, c’est au contraire le plus grand succès qui la cause. Comme l’expliquait Karl Marx, le plus grand analyste du fonctionnement du système capitaliste, « Le capitalisme ne sera jamais aussi fragile que lorsqu’il aura atteint son sommet ». Cela signifie que, comme les arbres, le capital ne peut pas monter au ciel. Il y a une limite à la croissance apparemment illimitée du grand capital et cette limite est d’autant plus vite atteinte que les gouvernants ont mené des politiques volontaristes pour faire croitre le grand capital. Et ils l’ont fait pendant des années avec des aides folles aux capitalistes !

Eh bien, dans les années 2000, ce sommet a été atteint et, si le grand capital a continué à croître, ce n’est plus en se fondant essentiellement sur la création de richesses réelles, appelé par Marx « la plus-value extraite du travail humain », mais par la spéculation financière aidée des banques centrales et des caisses publiques. C’est pour cela que tout cet édifice de cavalerie financière s’est effondré en 2007, à nouveau replâtré en 2008 par une aide massive et folle des banques centrales et des Etats mettant en place une perfusion permanente et un rachat régulier de titres pourris par les institutions centrales. Puis, en 2019, la perfusion mondiale a explosé ! Avant qu’apparaisse, miraculeusement pourrait-on dire ou avec une petite aide d’un laboratoire spécialisé, le fameux Covid-19, bouc émissaire de tout l’effondrement mais pas sa cause réelle…

Si bien qu’aujourd’hui, tous les gouvernants du monde non seulement affirment que les sacrifices sont causés par une maladie dite naturelle mais aussi que ces sacrifices devront être acceptés au nom de la lutte contre la pandémie !!! Et ils affirment que le peuple travailleur doit accepter confinement comme déconfinement, c’est-à-dire de perdre son emploi et son revenu en plus de sa liberté, pour les uns, et de devoir travailler au risque de sa vie, pour les autres ! Et ces fameux ministres capitalistes affirment que ceux qui mourront au travail ne seront pas morts de maladie professionnelle et que ceux qui refuseront d’aller travailler seront licenciables, le droit de retrait disent-ils ne s’appliquant pas à la circonstance, car c’est eux qui décident du droit et du non-droit ! Ils affirment qu’en période de confinement, il n’y a plus vraiment de lois, plus vraiment de justice, plus vraiment de démocratie, plus vraiment de lois sociales, etc. La pandémie a bon dos pour justifier ce qui était déjà leurs objectifs avant elle. Mais les gouvernants ne font là qu’assumer ce qui est nécessaire aux classes possédantes, à savoir le moins d’un pourcent de la planète qui détient la quasi-totalité des richesses du monde et la totalité absolue du pouvoir !

Les politiques de nationalisations capitalistes, d’aides nationales et le retour des frontières nationales, mènent au national-socialisme. Eh bien, nous voyons partout que la gouvernance capitaliste décide de lever le voile léger de la démocratie, de réprimer durement, mais aussi de faire appel à des bandes supplétives ou de les laisser tenir les rues au nom de leur "lutte contre le confinement" aux USA et au Brésil. Des militants fascistes américains armés manifestent ainsi "contre le confinement" dans le Capitole du Michigan...
Partout dans le monde une extrême droite fasciste surfe sur l’anticonfinement ! Dans bien des pays les gouvernants retournent la peur de la pandémie en peur des migrants et en violences contre eux...

Plus fondamentalement, le grand capital ne veut pas seulement ruiner les travailleurs et les démunis, dont les chômeurs, il veut ruiner la petite bourgeoisie pour aider la grande et ainsi il prépare la petite bourgeoisie aux choix violents comme dans l’Allemagne des années trente.
N’oublions pas que la principale faute du prolétariat allemand a été de ne pas prendre la tête des couches ruinées et non prolétaires de la population, la laissant aux mains des nazis, soi-disant anticapitalistes et "socialistes" au sens ultra-nationaliste. En diffusant massivement le nationalisme économique et répressif, tous les gouvernants pavent la voie du fascisme.

Aux États-Unis, des rassemblements réclament réouverture du pays et redémarrage de l’économie. À leur origine, une minorité d’extrême droite qui sait se faire entendre. En Allemagne aussi, l’extrême droite joue sur l’anticonfinement pour développer sa démagogie... Les fascistes anti-confinement ont été un peu réprimés par la police mais cela ne fait qu’augmenter leur succès et les auréoler de gloire...
Faire semblant que la lutte des peuples passe par une "lutte contre le confinement" est une démagogie de bas étage dans laquelle l’extrême gauche n’est parfois pas loin de tomber. Ils ne luttent ainsi nullement de manière claire contre le grand capital qui veut lui aussi d’un déconfinement pour "relancer l’économie" !!!

Travailler sous menace de mort, on en voit des exemples partout dans le monde. Ainsi, depuis le début du développement de la pandémie, les usines du Maroc n’ont pas cessé de fonctionner et les travailleurs y sont massivement tombés malades et nombre d’entre eux sont mourants ! Et ce n’est qu’un exemple. Les USA, l’Inde ou la Chine montrent des exemples tout aussi désastreux. L’Europe commence à faire ce qu’ils appellent « déconfiner » et qu’on devrait appeler « envoyer les travailleurs se faire exploiter à mort » puisqu’il s’agit de sacrifier leur santé au profit capitaliste. Et cela n’empêchera même pas le capitalisme de chuter car la véritable raison de cette chute n’est pas dans quelques fermetures d’usines, dans la fin des voyages en avion et du tourisme, ni dans la chute des activités due au confinement. L’effondrement capitaliste a commencé avant tout cela avec la chute de rentabilité du capital de la mi 2019 et la chute boursière qui l’a suivie, avant qu’on entende même parler de pandémie !

Alors que faire si tout cela est inexorable, pour ne pas dire fatal ? Eh bien, d’abord, il ne faut pas nous refuser à examiner la réalité en face. Ce n’est pas en mettant la tête dans le sable et en proclamant que le capitalisme s’en sortira toujours qu’on va comprendre quel mal nous frappe et comment le combattre. C’est le meilleur moyen de se jeter dans les fausses solutions comme le patriotisme économique, le souverainisme, le fascisme, la recherche d’un pouvoir fort et dictatorial, et aussi les efforts pour « sauver l’économie nationale » et autres balivernes…

Nous devons décider nous-mêmes de ce qu’il faut faire, ce qui suppose de nous informer entre nous, de nous lier, de tout vérifier nous-mêmes et de prendre ensuite les décisions nécessaires. Cela signifie que des comités formés d’enseignants et de parents doivent décider dans les écoles, que des comités formés de personnels de santé, du médecin à l’aide soignante doivent décider dans les hôpitaux, que des comités formés de salariés du commerce et des consommateurs dans le commerce, que des comités des personnels des transports et des usagers, tous ces comités prennent les décisions, prennent la direction des opérations dans tous les domaines, en fait prennent le pouvoir réel et d’abord se donnent à eux-mêmes le droit de décider, le droit d’imposer, le droit de refuser la décision aux bureaucrates et aux gouvernants au service des classes possédantes, et le refusent en particulier aux possesseurs de capitaux. Salariés, chômeurs, jeunes, femmes, tous ceux qui n’exploitent personne et sont frappés ou menacés par la crise ont place dans ces comités révolutionnaires qu’il va être nécessaire de former !

Et ne mentons pas ou ne nous cachons pas la réalité : sans une telle révolution sociale, l’avenir que nous préparent les classes possédantes est noir, très noir, au point même que personne n’est capable de le décrire, mais en tout cas la marche arrière ne s’arrêtera pas à un capitalisme un peu empiré… Socialisme ou barbarie, l’alternative est immédiate et ne peut pas être retardée.

(1) « Ma crainte, c’est que le monde d’après ressemble furieusement au monde d’avant, mais en pire », a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian…
Ce n’est pas une crainte, c’est un souhait mal camouflé… Apparemment mais pas réellement en contradiction avec Le Drian, Macron déclarait que « le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant ». « Le président considère qu’il faut réfléchir à des changements de paradigme, notamment en matière économique, analyse la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. On perçoit que cette crise révèle des dysfonctionnements, notamment sur nos chaînes de production. » L’exécutif aurait notamment été interloqué par la part prise par la Chine dans certaines filières. « Nous avons un enjeu de souveraineté », dit-on à l’Elysée. Il s’agit donc seulement de présenter le patriotisme économique et le souverainisme comme une alternative à la mondialisation à grande échelle. « Il faudra réfléchir, c’est une conviction profonde que j’ai depuis longtemps, à refaire venir dans notre continent européen, et singulièrement en France, une production de ce qui nous paraît être essentiel pour la vie de la nation », a estimé le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin. Eh oui, le nationalisme économique est présenté comme une solution à l’effondrement actuel. Bizarre, pour des gens qui prétendent que la crise est due au coronavirus, on ne voit pas en quoi le nationalisme soigne d’une pandémie !!!

Messages

  • Si la chute actuelle n’est pas soignable, c’est parce que ce n’est pas une maladie, pas une erreur, pas une mauvaise politique, pas un défaut à traiter qui la provoque, c’est au contraire le plus grand succès qui la cause. Comme l’expliquait Karl Marx, le plus grand analyste du fonctionnement du système capitaliste, « Le capitalisme ne sera jamais aussi fragile que lorsqu’il aura atteint son sommet »
    Et il a été dépassé en 2008 ce sommet, provoquant la plus grande panique de tous les temps dans le monde capitaliste. Ainsi, la plus grande crise systémique de tous les temps a été stoppée par le plus grand renflouement financier de tous les temps. La crise fatale a été retardée mais au final n’a fait que permettre aux carnassiers et aux vautours de finir le travail : ronger jusqu’au os le cadavre capitaliste.
    Les capitaines d’industrie font très bien semblants quand ils tentent de faire croire que la pandémie+le confinement ont provoqué la chute économique, l’arrêt de la production et ses difficultés à repartir.
    Ces patrons et les syndicats font tenter de nous faire gober que 2 mois d’arrêt de l"économie (et encore pas entièrement) en 230ans de propriété privé des moyens de production et de domination de la bourgeoisie capitaliste, a fait coulé le navire ?
    C’est un peu vite oublié le niveau d’endettement collosal de ses multinationales et de toute l’économie pour 1 bonne raison : depuis 2008 , l’économie n’a fonctionné que sous perfusion de liquidité des banques centrales.
    Les profits boursiers ont grimpé aussi vite que les actions , mais aussi vite que les licenciements et fermeture d’usines , le chomage, la précarité, la surexploitation, l’uberisation des salariés.

  • La vraie question est :

    Souhaitons-nous savoir le sens de ce qui se prépare et décider ce que sera la perspective d’avenir, ou nous enfouir la tête dans le sable pour éviter de penser au pire et subir en silence ce que d’autres décideront pour nous ?

    Si nous voulons savoir, il faut être clair :

    Pas un jour de plus d’avenir pour les peuples au sein du capitalisme, organisons-nous pour bâtir un monde nouveau, pas seulement pour revendiquer auprès de ce monde mort...

  • On avait remarqué que tous les scientifiques liés à la découverte et à la publicité sur l’apparition du Covid-19 avaient été éliminés en Chine et maintenant on apprend qu’un chercheur sino-américain spécialisé dans l’étude du Covid-19 qui allait publier une étude qu’il disait déterminante a été criblé de balles. La policie a commencé par dire qu’il s’était suicidé (criblé de balles) puis que c’était une querelle de voisinage, ou encore un peu de mauvaise concurrence et son groupe de recherche a prétendu qu’il ne fallait pas s’inquiéter car sa recherche serait poursuivie !!!

    Oh oh, il y a des choses à cacher dans le Covid-19 !!

    dans le genre bizarre :

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/etats-unis-un-chercheur-sur-le-coronavirus-d-origine-chinoise-tue-20200507

    https://www.valeursactuelles.com/societe/coronavirus-un-chercheur-americain-assassine-alors-quil-avait-fait-des-decouvertes-119087

  • Le gouvernement diffuse un nouveau message sur les masques : portez un masque si la distance d’un mètre ne peut pas être respectée !!!

    C’est un message encore différent des précédents et tout aussi crétin !!Il ne suffit ni de masque ni de distance pour empêcher les covid d’être portés par l’air d’un métro, d’une pièce ou d’un supremarché. Dès qu’il y a des personnes qui ont circulé dans la pièce ou l’espace, en particulier s’il est confiné ou s’il y a une clim.

    Aucun masque n’est totalement étanche et ne l’est durablement. Mais tout masque est une petite protection et réduit les risques.

    Tant que la pandémie circule, aucune précaution n’est suffisante et il suffit d’un contact pour attraper car ce virus a de grandes capacités de propagation et de multiplication, à l’évidence.

    Inutile donc de se dépêcher de reprendre la vie normale car on va alors à coup sûr relancer la pandémie.

    Rien ne prouve que les gouvernants souhaitent réellement la combattre car ils peuvent calculer qu’elle va détourner les peuples de la révolution sociale et les affaiblir durablement face à l’effondrement du capitalisme et leur donne des justifications pour mettre ne place un état d’urgence aggravé, inutile pour battre le virus mais bien utile pour écraser le peuple travailleur !

  • La production mondiale continue de chuter, le commerce mondial de chuter et les bourses de chuter malgré les injections massives de liquidités sur les marchés !!!

  • Après des décennies de distributions de profits ne correspondant pas aux valeurs-travail réellement produites, le redressement est inévitable, brutal et massif, même freiné par de nouvelles introductions massives d’argent public. Les bourses ne se redressent que momentanément pour réaliser de nouveaux profits spéculatifs.

    « Là où le travail n’a pas créé de nouvelle valeur, Rockfeller lui-même ne peut rien tirer. »

    Léon Trotsky, « Le marxisme et notre époque »

    Source

  • « Près de la moitié de la main-d’œuvre mondiale risque de perdre ses moyens de subsistance » déclare l’OIT : lire ici

    Mais il n’y a aucune raison que cela ne suscite pas une révolution sociale ! Préparons-la...

  • L’histoire nous montre que la peur des puissants à l’égard d’une révolte, voire d’une révolution, menée par et pour les classes subalternes est la cause de tous les grands bains de sang de l’histoire humaine...

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