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La Terre : vers la glaciation ou vers le réchauffement global ?

mardi 17 septembre 2019, par Robert Paris

Est-il exact que le climat de la Terre peut basculer aussi bien vers la glaciation que vers le réchauffement ?

C’est l’un ou l’autre de manière diamétralement opposée, ou bien, dialectiquement, les deux ?!!!

Tout d’abord, il convient de remarquer que le passé des très anciens climats de la Terre répond déjà à la question : à plusieurs reprises, la Terre a basculé brutalement dans un sens ou dans l’autre. Il y a eu des périodes où la Terre était extrêmement froide et d’autres où elle était extrêmement chaude. Nous n’avons aucune raison de penser que le climat tempéré actuel soit éternel et même de nombreuses raisons de penser que nous approchons d’un moment où le climat terrestre peut basculer. Par contre, est fausse la conception selon laquelle il y aurait un seul sens possible pour un tel basculement et que ce sens serait d’abord déterminé par l’activité humaine. Les transformations précédentes ont été brutales, d’une importance considérable, mais elles se sont produites bien avant l’apparition de l’homme sur Terre et donc sans aucune intervention de sa part. Les climats changent brutalement sans qu’il y ait besoin d’aucune intervention extérieure. Ils changent parce que le climat peut rester durablement sans changement mais il n’est pas stable pour autant. Jamais le climat de la Terre n’a été stable. La raison en est qu’il existe simultanément des tendances allant vers le réchauffement et d’autres vers le refroidissement.

Le climat est en effet fondé sur des phénomènes physiques non linéaires, agissant avec changement d’échelle, obéissant à des lois du type « chaos déterministe », c’est-à-dire avec une « sensibilité aux conditions initiales », et sautant d’un état à un autre. Les phénomènes en question sont contradictoires, ce qui signifie qu’une cause peut entraîner un effet dans un sens ou dans le sens contraire. Par exemple, des nuages, des volcans, des poussières, des mouvements tectoniques peuvent contribuer au réchauffement comme au refroidissement suivant la manière dont ils se comportent et suivant leurs types particuliers. Il y a des réactions en chaîne qui peuvent entraîner des effets bien supérieurs aux causes qui les ont engendrées. Il y a des rétroactions positives et d’autres négatives, ce qui signifie qu’un phénomène allant dans un sens peut entraîner une réaction allant complètement à l’inverse.

Le « chaos déterministe » implique également que l’on ne peut pas déterminer par avance le type d’évolution que l’on peut prédire, ni le moment auquel elle se produira. Bien sûr, tout cela semble contradictoire avec ce que nous entendons tous les jours et qui nous prédit que nous allons vivre bientôt des années de réchauffement global de manière inéluctable et que c’est essentiellement dû à l’activité humaine. Eh bien, c’est pourtant les considérations précédentes qui sont issues de la science du climat et pas les prédictions du GIEC qui n’est pas, contrairement aux affirmations inverses, une organisation dirigée par des scientifiques mais un organisme dit « intergouvernemental » donc politique et pas scientifique. Les scientifiques n’y sont que conseillers. Ils n’y sont pas nommés par les organismes scientifiques de leurs pays mais par les gouvernants, en fonction de leur position politique sur le climat. Aucun climatologue sceptique sur le réchauffement anthropique global ne peut être nommé au GIEC, même s’il est un climatologue reconnu de son pays.

Mais passons sur le discours officiel sur le réchauffement et revenons aux faits, indépendants des hommes et de leur société, qui causent les changements climatiques brutaux de la Terre :

1°) Le changement principal est un changement important et brutal du soleil lui-même, le niveau des tâches solaires, notamment, subissant des changements radicaux et brutaux, l’émission d’énergie de notre astre peut changer fortement et, comme c’est le facteur essentiel de réchauffement de la Terre, cela peut avoir des conséquences dans le sens du réchauffement comme du refroidissement de notre planète.

2°) Les modifications de la trajectoire de la Terre autour du Soleil peuvent également profondément et radicalement changer le climat. Ces modifications sont déterminées par trois mouvements de rotation décrits par trois paramètres. Il a été démontré que ces trois paramètres décrivent des mouvements déterministes mais entraînent des changements brutaux. Ils peuvent se contredire ou s’additionner. Ils peuvent produire des réchauffements comme des refroidissements, c’est-à-dire modifier dans un sens ou dans l’autre notre proximité du Soleil et modifier l’inclinaison des rayons solaires et donc la quantité d’énergie reçue par unité de surface. Mais ils peuvent aussi modifier les emplacements des zones froides et des zones chauds, des pôles et de l’équateur. L’un des effets les plus importants implique le fait que les pôles se situent ou pas dans une zone contenant des continents, c’est-à-dire des terres émergées. La différence considérable de comportement du pôle nord et du pôle sud provient de l’existence du continent Antarctique (pôle sud).

3°) Les modifications de la Terre du fait de la tectonique des plaques. Cette fois, ce n’est plus du tout le Soleil qui est déterminant mais la source de chaleur provient du noyau chaud de la Terre. Les mouvements des plaques modifient disposition des continents, des montagnes, volcans, des pôles, des courants marins et on en passe… Ils changent complètement le climat de la Terre.

4°) Les modifications de la Terre sous l’action du climat. Là encore, il s’agit de changements cruciaux pour le climat, avec la formation de l’oxygène terrestre, avec le plancton marin puis les plantes et arbres, avec la rétention de l’eau par le vivant, avec la rétention aussi du gaz carbonique, etc…

5°) Les modifications des grands cycles géophysiques de la Terre (cycles de l’oxygène, du carbone, de l’eau, de la vie, etc.). Pour l’essentiel, ces cycles sont indépendants de l’action des hommes, même si, ces derniers temps, on a beaucoup insisté sur le fait que l’activité humaine augmentait considérablement les gaz à effet de serre atmosphériques. Un des plus importants cycles de la Terre est totalement indépendant des hommes, c’est celui de l’émergence de nouvelles roches et de la destruction par érosion ou par enfouissement dans le manteau des anciennes. En effet, les roches qui sont en surface changent sans cesse lentement, se forment puis sont détruites et disparaissent.

6°) Les changements des pôles. Si les actualités nous parlent sans cesse de la glace des pôles, si elle fond ou si elle s’étend, ils parlent bien plus de la glace d’Arctique (pôle nord) que de celle de l’Antarctique (pôle sud). Pourtant, cette dernière est beaucoup plus importante puisqu’elle repose sur un continent. Les déplacements de la Terre ont modifié la place des pôles par rapport à notre planète. La Terre a toujours eu deux pôles, même s’ils n’ont pas toujours été en glace, mais il n’y a pas toujours eu de continent sous ces pôles. Les pôles n’ont pas cessé de varier en taille, en température, en structure, etc. Ils ne dépendent pas seulement de la température terrestre, mais des courants marins, des météorologies locales, du Soleil, des mouvements de la Terre, etc. Il convient de remarquer que, lorsque les pôles se réchauffent, c’est généralement aux dépens des régions voisines (comme Canada, USA, Australie, Chili, Nouvelle Zélande, etc.) et cela ne signifie pas nécessairement une hausse globale de la température terrestre.

7°) Les changements des grands courants marins sont un facteur essentiel du climat terrestre, lui-même lié à la modification des continents, des mers et des océans, à la salinité des mers et océans. Ils sont déterminants pour de nombreux mécanismes du climat comme pour la vie marine. Ici encore, quasiment aucun effet anthropique !

8°) Les changements des pôles magnétiques. Ils sont liés au Soleil et au noyau de la Terre. Cette fois, l’homme n’a strictement aucun rôle. Les pôles magnétiques déterminent l’arrivée sur Terre des particules chargées issues du Soleil.

9°) Un grand changement est particulièrement déterminant pour la Terre, c’est celui du noyau terrestre. On sait peu de choses sur lui mais on sait qu’il a considérablement changé au cours de l’histoire de notre planète, modifiant notablement le rayon de la Terre et sa température. La Terre ne s’est ainsi pas contentée de se refroidir au fur et à mesure que l’on s’éloignait de sa formation en même temps que la formation du système solaire. Il y a eu des phases de réchauffement dues à l’accroissement de l’énergie émise par le noyau de la Terre. On sait aussi que des planètes qui avaient eu un noyau actif et chaud, avec des manifestations en surface : volcans et tremblements de terre notamment, ont ensuite eu un noyau froid et inactif. L’activité principale du noyau de la Terre est radioactive. Les noyaux atomiques les plus lourds, instables et émetteurs de radioactivité, qui se sont agglomérés au centre de la planète, y produisent une énergie qui, du fait de la pression énorme de la matière des couches externes de la Terre, ne peut pas en sortir aisément et se disperser. Ces noyaux ne se déstabilisent pas tous avec la même période et le noyau de la Terre connaît ainsi des phases plus ou moins chaudes. Les phases chaudes entraînent des émanations de chaleur en surface, sous de multiples formes, beaucoup plus importantes et notamment un réchauffement considérable des mers et océans dû au volcanisme sous-marin. Continents et mers sont davantage réchauffés que l’atmosphère et les glaciers fondent par en-dessous : voilà bien des manifestations que les phases de réchauffement proviennent du noyau beaucoup plus que de l’effet de serre atmosphérique. Les changements de l’état du noyau sont déterminants dans l’évolution de l’écorce terrestre et cela sur bien des points : modifications des mers et des continents, modifications de la tectonique des plaques, du volcanisme et des tremblements de terre, modifications des courants marins, de leur cours et de leur température, et, bien entendu, modifications de la vie sur Terre.

Tous les facteurs précédemment exposés ne mènent pas inéluctablement ni à un réchauffement, ni à un refroidissement, mais sont, au contraire, fondateurs à la fois des deux et toute l’histoire climatologique de la planète en est la démonstration. Bien sûr, les défenseurs de l’idée d’un réchauffement anthropique défendent la théorie selon laquelle l’activité humaine excessive aurait détruit le « système climatique » naturel. Mais, tout d’abord, ce mécanisme naturel a permis des réchauffements excessifs suivis de refroidissements excessifs, dans toute l’histoire des climats terrestres, et cela sans aucune activité humaine et sans même une présence du Vivant !!!

Ensuite, en ce qui concerne cet ancien passé de la Terre, personne ne peut prédire exactement le passé à partir de modèles mathématiques et informatiques et il est donc hasardeux de prétendre que ces modèles permettraient de prédire l’avenir. Quand on énonce les différentes lois de la matière qui président aux propriétés énoncées précédemment, on doit reconnaître que ces lois, fondées sur des rétroactions contradictoires, peuvent aussi bien mener à des hausses exponentielles dans un sens ou dans l’autre comme se compenser mutuellement. Et ces lois ne sont pas prédictives.

La climatologie n’est pas plus prédictive que la plupart des sciences physique, chimiques, biologiques, évolutives, humaines ou sociales. Est-ce que quelqu’un est capable de prédire comment et en combien de morceaux un vase va être brisé ? Est-ce que quelqu’un est capable de prédire en quel point un nuage va lancer un foudroiement ? Est-ce que quelqu’un est capable de prédire à quel instant un équilibre instable va se détruire ? Est-ce que quelqu’un est capable de prédire quelle nouvelle espèce vivante va apparaitre et où ? Est-ce que quelqu’un est capable de prédire où un nouveau volcan va apparaître et un nouveau tremblement de terre se manifester violemment ?

Contrairement à ce qui est affirmé tous les jours dans les médias, personne ne peut prédire si les pôles glaciaires vont fondre ou se développer massivement dans les quelques milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers et millions d’années à venir… Et on n’en sait pas plus sur les dizaines et centaines d’années à venir.

Ce n’est pas seulement parce que nos modèles de climat ne seraient pas au point. C’est vrai mais ce n’est nullement l’essentiel. C’est parce que l’essentiel des lois physiques ne prédisent pas l’avenir, vu qu’elles sont « sensibles aux conditions initiales ». La raison de fond en est le caractère profondément dynamique des lois en question qui se fondent, à tous les niveaux et à toutes les échelles de l’espace, du temps et de la matière, sur des contradictions profondément imbriquées les unes dans les autres : contradictions des pôles et de l’équateur, des anticyclones et des dépressions, des courants marins chauds et froids, des jours et des nuits, des nuages qui réchauffent et des nuages qui refroidissent, des volcans qui réchauffent et des volcans qui refroidissent, des fronts chauds et des fronts froids, des montées et des baisses de pression, des rétroactions positives et négatives, etc. Ces contradictions amènent des différences faibles à s’accentuer dans un sens comme dans l’autre, et des divergences minimes à devenir des divergences considérables. Les fonctions sont donc sensibles à de toutes petites différences dans chacun des paramètres. Un phénomène déterministe et sensible aux conditions initiales et faisant appel à au moins trois paramètres devient dès lors chaotique.

Bien sûr, vous continuez à vous souvenir que des climatologues continuent de prédire une hausse continue des températures du fait de la hausse du CO² atmosphérique. Mais ils oublient de dire que la température a cessé de suivre la hausse du CO². Cela signifie que l’effet de serre n’est pas illimité. Ou bien qu’un autre effet le combat et c’est probablement une autre tendance : celle qui nous rapproche de la glaciation. Nous sommes en effet entre deux phases glaciaires…

Il faut d’autre part réaliser qu’entre réchauffement et glaciation, la plus catastrophique, et de loin, n’est pas le réchauffement. Et si le réchauffement est le seul moyen de freiner ou de retarder la glaciation, c’est certainement une très bonne option !!! Les phases les plus prospères de la civilisation humaine n’ont pas été les phases froides et la vie n’a pas prospéré dans les phases glaciaires !!!

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