Accueil > 02 - Livre Deux : SCIENCES > Géodynamique et climatologie de la Terre - Protection de la planète > Demain, tous végans ?

Demain, tous végans ?

jeudi 19 septembre 2019, par Robert Paris

Une vision d’horreur pour l’humanité ?

Demain, tous végans ?!!!

Avertissement : nous ne sommes pas végétaliens (= végans), ni végétariens (même si c’est moins restrictif), nous sommes contre tous les interdits alimentaires au nom d’un moralisme de type religieuse ou pseudo-écolo, à la mode et s’imposant à tous. Bien sûr qu’on n’est pas obligés de manger de la viande ni tous les jours, ni à tous les repas et qu’on ne s’en porte pas plus mal, mais cela ne signifie pas que ce soit sans conséquence de ne plus jamais en manger sous aucune forme ! Bien sûr que cela ne veut pas dire que nous ne soutenions pas la dénonciation des mauvais traitements que l’on fait subir aux animaux et de leur surexploitation. Nous soutenons notamment la dénonciation de toutes les maltraitances et tortures des animaux par l’agroalimentaire en quête de profits à tout prix et sans limite, et de tout autre sorte de mauvais traitements (par exemple sous prétexte de jeux, d’expérimentation ou de recherche) ou d’extermination, d’exploitation exagérée des animaux par l’homme. Si le début de ce texte expose les arguments des végans ou des végétariens, cela ne signifie nullement que nous les soutenions, mais seulement que nous les énonçons pour les discuter.

On ne pourra bientôt, si on les suit, plus vivre aux dépens de la vie animale, voilà un précepte dérivé du Gandhisme et qui signifie non seulement ne rien manger provenant des animaux mais aussi ne pas utiliser des graisses animales, des peaux, ou tout autre produit issu des animaux, y compris le miel, le lait, les œufs ou les graisses.

Le véganisme des végétaliens (un peu plus extrême que celui des végétariens) est un mode de vie consistant, au-delà d’une alimentation végétalienne, ce qui consiste à éviter de consommer tout produit d’origine animale (le cuir, la laine, la fourrure, la cire d’abeille par exemple), ainsi que les produits (cosmétiques, notamment) testés sur les animaux, et plus généralement à éviter autant que possible toute forme d’exploitation ou de cruauté envers les animaux

Les végétariens, pour appuyer leurs dires, citent de nombreux adeptes fameux. Voici ce que l’on peut lire sur un site végétarien :

“J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables.”

Léonard de Vinci, végétarien, artiste, scientifique, homme d’esprit universel.

“Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre qu’une évolution vers un régime végétarien.”

Albert Einstein, végétarien, physicien théoricien et pacifiste

“L’homme est le seul animal qui peut être l’ami de ses victimes jusqu’à ce qu’il les dévore.”

Samuel Butler, écrivain britannique du XIXème siècle.

“Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de batailles.”

Léon Tolstoï, végétarien, écrivain russe majeur, auteur d’Anna Karénine et de Guerre et Paix.

“Il est évident que la nourriture normale de l’homme est végétale…”

Charles Darwin, naturaliste anglais spécialiste de l’évolution des espèces.

“Les fruits et les plantes comestibles constituent la nourriture la plus appropriée pour l’humain.”

Carl Von Linné, naturaliste suédois qui a fondé les bases du système moderne de la nomenclature binominale.

Voilà de célèbres et très respectables auteurs qui indiquent très clairement la voie de la sagesse. Peut-on douter après cela des préceptes des vegans ? En fait, on mettra un sérieux bémol par la suite à ces « citations » qui n’en sont pas toujours et à ces revendications des grands auteurs par les végétariens…

Allons-nous nous permettre de rester insensibles devant la souffrance animale et la violence humaine ?! Ne sommes nous pas, nous-mêmes, des animaux ? Quel mal y a-t-il à ce que la société humaine reconnaisse enfin les droits des animaux, cesse de les torturer, de les exploiter, de les tuer ? Et que l’homme cesse aussi d’en élever des quantités aux dépens de la végétation et du climat (production de méthane en excès), juste pour les manger et exploiter leurs chairs et leurs peaux, notamment…

Il suffit d’examiner les modes de production agroindustriels d’animaux, les modes d’abattage de ces mêmes animaux pour sentir que le goût de la viande nous passe, disent les végans. Et ne parlons pas des corridas, des combats de chiens ou de coqs et autres horreurs…

D’ailleurs, notre santé ne nécessite pas spécialement de viande, rajoutent-ils… Ils relèveraient même la longévité supérieure des végétariens. La consommation de viandes serait corrélée au cancer.
La consommation de viande serait donc violemment contraire au « naturel » de l’homme…

Rajoutons que l’élevage serait une des causes de la perte de la biodiversité, du réchauffement climatique, de la pollution et des pénuries en eau.

Nos dents et les mouvements de nos mâchoires, notre estomac, notre intestin, nos processus de digestion et d’élimination, rajoutent-ils, ne sont pas ceux de carnivores.

Les progrès de la défense des êtres humains, affirment-ils encore, doit s’étendre désormais, par une prise de conscience que nous faisons partie de la famille animale, à l’ensemble des animaux : dès lors défendre les droits des êtres humains, c’est aussi défendre ceux des animaux. Notre élan de sympathie à l’égard des jeunes animaux ne nous démontre-t-il pas cette appartenance de l’homme au règne animal ?

Ils affirment que l’élevage, qu’il soit laitier ou pour la viande, est une catastrophe écologique. Il ne faut donc pas plus consommer de lait, d’œufs, de miel que de viande. Il ne suffirait pas de réduire notre consommation : il faudrait l’arrêter, pour sauver les animaux et la planète et du coup, l’homme. Ceux qui s’y refusent doivent être violemment combattus disent les plus militants ou activistes…

Ils rajoutent que les animaux des pays riches mangent les plantes des pays pauvres et les ruinent. C’est donc l’intérêt des peuples les plus pauvres que ceux des pays riches se passent de leur luxe en termes de viandes et de produits issus de l’élevage.

Les forêts seraient elles-mêmes victimes de cette folie consistant à mettre partout des cultures pour nourritures animales en vue de l’élevage. La forêt de l’Amazonie mourrait ainsi des destructions des propriétaires de plantations de sojas en vue de vendre aux éleveurs…

Enfin, la crise de l’eau, ressource rare, sur la planète nécessiterait, là aussi, d’arrêter complètement l’élevage qui en est gourmand.

La fabrication de quantité d’animaux dans quelques régions de la planète entraîne des transports de folie pour les amener dans les quelques régions de consommation, bien entendu uniquement les pays riches. Ces transports polluent, dépensent des sommes colossales et nuisent au climat. C’est du moins ce que disent les végans.

Pour terminer le catalogue d’arguments des végans, l’élevage industriel est en grande partie responsable de l’extinction des espèces ! L’agriculture intensive pour l’alimentation des animaux de bétail est la principale cause d’extinction des espèces dans de nombreux pays dont les États-Unis. La biodiversité est donc un argument essentiel des végans…

J’espère avoir à peu près traduit les préoccupations des végans et j’estime pouvoir maintenant donner un peu mon avis sur cette question. Il ne s’agit pas ici de combattre des arguments préalablement ridiculisés pour mieux les discréditer. J’estime les avoir honnêtement et largement transmis et exposé afin d’avoir ensuite le droit d’exprimer mes réserves.

Tout d’abord, comme dans la question du climat (CO² et réchauffement) et dans bien d’autres questions dites écologiques, on assiste à une offensive idéologique de grande ampleur visant à nous laisser penser que l’homme détruit la planète, que la crise actuelle n’est pas celle du système capitaliste mais celle des modes de vie des individus, que ces derniers devraient apprendre à sacrifier leurs petites habitudes égoïstes afin de « sauver la planète » !!!

Il s’agit, de plus, de criminaliser, de désigner du doigt, tous ceux qui manquent de savoir-vivre, qui nuisent à la planète, qu’ils jettent des sacs plastique étant équivalent à manger de la viande ou prendre l’avion, etc.

Précisons tout d’abord qu’il n’est pas besoin d’être végan pour s’opposer aux violences et tortures subies par les animaux dans l’agro-alimentaire industriel ou dans certains actes ou jeux des humains.

Rosa Luxemburg explique comment la souffrance animale évoque tout à fait la souffrance humaine.

« Et devant mes yeux je vis passer la guerre... Lettres de prison de Rosa Luxemburg » :

« ....Ah ! ma petite Sonia, j’ai éprouvé ici une douleur aiguë.

Dans la cour où je me promène arrivent tous les jours des véhicules militaires bondés de sacs, de vielles vareuses de soldats et de chemises souvent tachées de sang...

On les décharge ici avant de les répartir dans les cellules où les prisonnières les raccommodent, puis on les recharge sur la voiture pour les livrer à l’armée.

Il y a quelques jours arriva un de ces véhicules tiré non par des chevaux, mais par des buffles.

C’était la première fois que je voyais ces animaux de près.
Leur carrure est plus puissante et plus large que celle de nos bœufs ; ils ont le crâne aplati et des cornes recourbées et basses ; ce qui fait ressembler leur tête toute noire avec deux grands yeux doux plutôt à celle des moutons de chez nous.

Ils sont originaires de Roumanie et constituent un butin de guerre...

Les soldats qui conduisent l’attelage racontent qu’il a été très difficile de capturer ces animaux qui vivaient à l’état sauvage et plus difficile encore de les dresser à traîner des fardeaux.

Ces bêtes habituées à vivre en liberté, on les a terriblement maltraitées jusqu’à ce qu’elles comprennent qu’elles ont perdu la guerre : l’expression vae victis s’applique même à ces animaux... une centaine de ces bêtes se trouveraient en ce moment rien qu’à Breslau.
En plus des coups, eux qui étaient habitués aux grasses pâtures de Roumanie n’ ont pour nourriture que du fourrage de mauvaise qualité et en quantité tout à fait insuffisante.

On les fait travailler sans répit, on leur fait traîner toutes sortes de chariots et à ce régime ils ne font pas long feu.

Il y a quelques jours, donc, un de ces véhicules chargés de sacs entra dans la cour.

Le chargement était si lourd et il y avait tant de sacs empilés que les buffles n’arrivaient pas à franchir le seuil du porche.

Le soldat qui les accompagnait, un type brutal, se mit à les frapper si violemment du manche de son fouet que la gardienne de prison indignée lui demanda s’il n’avait pas pitié des bêtes.

Et nous autres, qui donc a pitié de nous ? répondit-il, un sourire mauvais aux lèvres, sur quoi il se remit à taper de plus belle...

Enfin les bêtes donnèrent un coup de collier et réussirent à franchir l’obstacle, mais l’une d’elle saignait... Sonitchka, chez le buffle l’épaisseur du cuir est devenue proverbiale, et pourtant la peau avait éclaté. Pendant qu’on déchargeait la voiture, les bêtes restaient immobiles, totalement épuisées, et l’un des buffles, celui qui saignait, regardait droit devant lui avec, sur son visage sombre et ses yeux noirs et doux, un air d’enfant en pleurs.

C’était exactement l’expression d’un enfant qu’on vient de punir durement et qui ne sait pour quel motif et pourquoi, qui ne sait comment échapper à la souffrance et à cette force brutale...

J’étais devant lui, l’animal me regardait, les larmes coulaient de mes yeux, c’étaient ses larmes.

Il n’est pas possible, devant la douleur d’un frère chéri, d’être secouée de sanglots plus douloureux que je ne l’étais dans mon impuissance devant cette souffrance muette.

Qu’ils étaient loin les pâturages de Roumanie, ces pâturages verts, gras et libres, qu’ils étaient inaccessibles, perdus à jamais.

Comme là-bas tout - le soleil levant, les beaux cris des oiseaux ou l’appel mélodieux des pâtres - comme tout était différent.

Et ici cette ville étrangère, horrible, l’étable étouffante, le foin écœurant et moisi mélangé de paille pourrie, ces hommes inconnus et terribles et les coups, le sang ruisselant de la plaie ouverte...

Oh mon pauvre buffle, mon pauvre frère bien-aimé, nous sommes là tous deux aussi impuissants, aussi hébétés l’un que l’autre, et notre peine, notre impuissance, notre nostalgie font de nous un seul être.

Pendant ce temps, les prisonniers s’affairaient autour du chariot, déchargeant de lourds ballots et les portant dans le bâtiment.

Quant au soldat, il enfonça les deux mains dans les poches de son pantalon, se mit à arpenter la cour à grandes enjambées, un sourire aux lèvres, en sifflotant une rengaine qui traîne les rues.

Et devant mes yeux je vis passer la guerre dans toute sa splendeur... »

Mais Rosa Luxemburg n’est pas pour autant « végan » ni végétarienne. C’est seulement une révolutionnaire socialiste ! Et, comme telle, elle combat toutes les souffrances, y compris animales !!! Et toutes les exploitations…

Non, les végans ne sont pas les seuls à aimer et protéger les animaux.

D’ailleurs, certains des grands auteurs présentés au début comme végans ont seulement fait un jour une phrase en ce sens, comme c’est le cas pour Einstein. « J’ai toujours mangé de la viande avec la conscience un peu coupable », écrivait Einstein dans une lettre à un ami. Einstein a considéré avec sympathie le végétarisme sans toutefois le mettre en pratique, à part un an avant sa mort. C’est très différent de la thèse défendus par les végans.

En ce qui concerne Léonard de Vinci, la citation qui lui est attribuée et que nous avons citée au début, est fausse.

La citation circule sur de nombreux sites internet, traduite en plusieurs langues. Malheureusement, comme beaucoup d’autres, elle n’est accompagnée d’aucune source, et pour cause : introuvable dans les écrits laissés par l’auteur, cette parole serait en fait tirée d’une fiction, un roman russe de Dimitri Merjkowski datant de 1928 et intitulé The Romance of Leonardo da Vinci. C’est ce que rapporte David Hurwitz dans un article écrit en 2002 pour le site de l’IVU, pourtant site végan.

En réalité, on dispose d’extrêmement peu de textes (ni d’extraits courts) de lui sur cette question et l’affirmation des végans qui leur annexe Léonard de Vinci est bien rapide… L’écrivain Dimitri Merejkovski lui prête également ces paroles "Je ne mange pas de viande et un temps viendra où tous les hommes se contenteront de légumes ; le meurtre des animaux est aussi blâmable que celui des gens", mais c’est dans un roman et ce n’est absolument pas une citation ! La citation que l’on prête tout le temps à Léonard de Vinci ("J’ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables ") n’est pas de lui. En fait, il n’existe aucune preuve qu’il ait été végétarien : au contraire, ses listes de courses jusqu’à la fin de sa vie, indiquent qu’il consommait régulièrement des produits animaux.

De toutes manières, prendre des « grands hommes » réputés intelligents et les citer comme végétariens pour prouver que la non-consommation de viande ne nuit pas à l’intelligence n’est pas très… intelligent !

De sombres crétins ou des brutes sanguinaires auraient aussi été des végétariens, selon les bruits qui courent : Hitler, Pol Pot, le criminel Charles Manson, etc… Et cela prouve quoi ?!!

Certains végans prétendent que l’homme (Homo sapiens sapiens) n’était pas omnivore ni carnivore, mais herbivore !!! C’est faux : voir ici

Certains végans prétendent que la nourriture végétale suffit complètement à l’homme. Et c’est faux. La vitamine B12 (ou cobalamine) provient de produits d’origine animale, comme la viande, les fruits de mer, le lait ou les œufs. Pour éviter des carences, les végétaliens doivent consommer des compléments ou des produits enrichis. Une carence en vitamine B12 peut être la conséquence d’un régime végétarien ou végétalien (excluant tout produit animal) sans suppléments. Tandis que tous les aliments issus du règne animal contiennent des quantités satisfaisantes de B12, peu de plantes en contiennent suffisamment. À long terme, une carence en vitamine B12 est néfaste pour l’organisme. Les conséquences les plus fréquentes sont des troubles hématologiques (anémie de Biermer), une fatigue généralisée, des troubles digestifs ou des troubles neurologiques.

Une étude publiée en 2016 identifie la consommation de protéines de viande et de produits laitiers comme un facteur de risque de mortalité, mais cette association n’est observée que pour les patients présentant un autre facteur de risque (surpoids ou obésité, consommation élevée d’alcool, tabagisme, sédentarité).

En France, les végétariens ne sont que 3% et les végans bien moins encore. Cependant, ils ont une super couverture médiatique et, en 2018, le le marché des produits végétariens et végans a augmenté de 24%. Car, ici aussi comme pour les produits carnés, c’est d’abord un marché. Les végans développent des arguments contre l’agroalimentaire mais les produits végans font partie de l’agroalimentaire. Les aliments végans font même partie justement des « produits transformés » !!!

En fait, l’essentiel de ce qui est valable dans les critiques des végans et végétariens devrait seulement se retourner contre le mode de production capitalisme et pas spécialement contre l’alimentation carnée. C’est le capitalisme qui transforme les élevages en horreurs !!!

Cependant, essayons de raisonner du point de vue végan et voyons comment fonctionnerait une société végan…

Premièrement, en cas d’invasion de sauterelles, de punaises, de puces, de mites, de fourmis, de cafards, de rats, d’araignées, de serpents, pas question de les tuer et il reste à les laisser coloniser…

Deuxièmement, la nature étant mal faite puisqu’elle a produit aussi des animaux carnivores, on se demande ce qu’il va falloir faire d’eux. Si on empêche les humains d’être carnivores, ne faudrait-il pas empêcher tous les animaux de l’être ?!!!!

Troisièmement, on abandonne donc tous les élevages. Le bœuf disparaît comme le veau, comme le porc, etc. La biodiversité est réduite.

Quatrièmement, tous les animaux devenus végétariens, pardon non végétaliens, tout le monde se tourne contre les plantes. Il va en falloir des plantes. Et celles-ci, quand même du domaine du Vivant, c’est pas grave si on les détruit pour les manger ? Il paraît que les plantes communiquent entre elles. On s’est dit : « si les animaux parlaient », on peut se dire : « puisque les plantes parlent »… Que vont-elles dire du fait qu’elles soient devenues les seules à nourrir le monde…

Cinquièmement, il paraît quand même que la nourriture carnivore a eu un effet sur l’énergie donnée à notre cerveau. Ne risque-t-on pas de le voir diminuer son activité. Auquel cas, il n’y a plus qu’à demander aussi aux humains de devenir tous des méditatifs gandhistes et ils n’auront pas besoin de tant d’énergie !!!!

Sixièmement, quand la société aura accepté ainsi de céder à de telles pressions, que ce soient celles des végans ou celles des chasseurs de climat et de CO², on aura une société qui impose des sacrifices mais on n’aura pas combattu les méfaits du capitalisme pour autant puisque ni les végans ni les chasseurs de CO² ne visent particulièrement le système d’exploitation ni la propriété privée des moyens de production. Et les plus démunis qui voudront lutter contre le grand capital se retrouveront avec en face d’eux des militants écolos ou végans, comme les Gilets jaunes en ont fait récemment l’expérience !!!

Végétarisme

Le mode de vie végan n’est ni écologique ni éthique

Messages

  • C’est au nom de la conscience humaine que les végans nous appellent à renoncer de manger des animaux.

    Ils nous disent de combattre « le mal » qui serait notre propre instinct animal carnivore pour faire le bien et devenir des êtres conscients.

    Ils placent ainsi l’homme en dehors des autres espèces puisque naturellement des espèces carnivores existent et que l’homme est naturellement omnivore.

    C’est de la morale religieuse comme tous les interdits alimentaires !

    Il leur faudra bientôt éduquer les loups et les ours à devenir végans ?!!!

  • C’est un très bon article. Il illustre bien l’hypocrisie des vegans à ne pas vouloir faire de différence entre humain et animaux, alors qu’ils marquent d’autant plus la différence entre humains et plantes.

  • Bonjour,

    Je suis végane depuis 6 ans (afin de situer d’où je parle) et en désaccord avec de nombreux points dans cet article sur lequel je suis tombé suite à une recherche sur Rosa Luxembourg.
    Voici quelques remarques qui me sont venues à la lecture de l’article :

    Les connaissances scientifiques actuelles amènent à penser que si justement, se passer de produits d’origine animale est au minimum sans conséquence sur la santé lorsque cela est fait de façon réfléchie. Voici par exemple la position de l’Académie de Nutrition et de Diététique américaine :

    « L’Académie de Nutrition et de Diététique fait valoir que les alimentations végétariennes correctement menées, dont le végétalisme, sont saines, adéquates sur le plan nutritionnel, et peuvent présenter des avantages dans la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes bien menées sont adaptées à tous les stades de la vie, notamment aux femmes enceintes, aux femmes qui allaitent, aux nourrissons, aux enfants, aux adolescents ainsi qu’aux sportifs. »

    La définition du véganisme est plutôt juste. Le fait de parler du « véganisme des végétaliens » qui serait plus extrême que le véganisme des végétariens me semble au minimum manquer de clarté.
    Le végétarisme et le végétalisme sont deux régimes alimentaires : le premier amenant à ne pas consommer de viande ni de poisson, le second amenant à ne consommer aucun produit d’origine animale.
    Le véganisme consiste à refuser de consommer des produits ayant nécessité d’exploiter, de maltraiter ou de tuer des animaux.
    Une personne végane est donc végétalienne et donc végétarienne. L’inverse n’est pas forcément vrai.

    Je suis d’accord sur le fait qu’attribuer des citations non sourcées est malhonnête et inutile voire contreproductif. Il est possible que des végétarien.ne.s (attention à ne pas généraliser) le fassent (par exemple avec la citation de Leonard de Vinci, je n’ai pas vérifié) et c’est effectivement idiot.
    Néanmoins je trouve plutôt malhonnête de généraliser cette attitude à l’ensemble des végétarien.ne.s. Par ailleurs, cette critique étant tout à fait légitime, je trouve plus que malvenu de procéder de la même façon en affirmant sans aucune vérification : « De sombres crétins ou des brutes sanguinaires auraient aussi été des végétariens, selon les bruits qui courent : Hitler, Pol Pot, le criminel Charles Manson, etc ».
    J’ai par exemple lu à de nombreuses reprises et de façon documentée que l’ « argument » selon lequel Hitler aurait été végétarien était tout simplement faux.

    Le « catalogue d’arguments » me semble plutôt honnête, la liste n’est pas exhaustive mais reprend en effet une partie des arguments qui peuvent être utilisés par certain.e.s pour inviter à réduire où à stopper la consommation de produits d’origine animale.
    A mes yeux, la raison principale pour inviter au véganisme est de cesser d’exploiter, de maltraiter et de tuer les animaux non-humains, qui tout comme nous, ont des émotions, souhaitent continuer à vivre… On parle de sentience.

    Je n’ai lu nulle part de la part de militant.e.s véganes ou d’associations comme L214 par exemple que la crise actuelle ne serait pas celle du système capitaliste. Peut-être que certain.e.s véganes ont tenu des propos de ce type mais j’ai l’impression qu’au contraire l’immense majorité des véganes sont opposé.e.s au système capitaliste. On peut difficilement militer contre l’exploitation des animaux non-humains et défendre un système inégalitaire qui exploite, qui tue, au profit d’une minorité d’ultra-riches. Au contraire, il me semble que la plupart des militant.e.s pour le véganisme sont également engagé.e.s dans d’autres luttes de justice sociale (anticapitalisme, féminisme…).
    Effectivement, il n’est pas besoin d’être végane pour s’opposer aux violences et tortures subies par les animaux dans l’agro-alimentaire industriel ou dans certains actes ou jeux des humains.
    D’ailleurs, il y a fort à parier que la plupart des personnes qui sont véganes aujourd’hui étaient déjà opposé.e.s à toutes ces pratiques avant de devenir véganes. C’est mon cas par exemple.
    Nous sommes donc d’accord sur le fait que les véganes ne sont pas les seul.e.s à aimer les animaux.
    D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’aimer de manière inconditionnelle les animaux pour s’indigner du sort que ceux-ci subissent dans le monde actuel.

    Très peu de véganes prétendent qu’il n’est pas nécessaire de se complémenter en vitamine B12.
    Néanmoins, le fait qu’il soit nécessaire de se complémenter en B12 n’est en rien un argument pour continuer de manger des animaux et donc de les exploiter et de les tuer.
    Premièrement, il me semble que la plupart des compléments en vitamine B12 sont destinés aux animaux d’élevage. Manger des animaux complémentés ou manger les compléments directement pour éviter de les tuer, le choix me semble évident…
    Par ailleurs, même les personnes consommant des produits d’origine animale doivent être complémentées : le taux de français.e.s carencées en vitamine D est par exemple très important.
    Il existe de nombreux aliments enrichis pour éviter des carences à la population : la supplémentation en iode l’illustre parfaitement.

    Effectivement, nous vivons dans une société capitaliste et il n’est pas étonnant que de grandes entreprises capitalistes s’emparent du marché.
    Le fait de dire que « les aliments végans font même justement partie des produits transformés » est à nouveau malhonnête. Il n’est pas nécessaire de manger des aliments transformés pour manger de façon végane : fruits, légumes, céréales, légumineuses, oléagineux sont autant d’aliments véganes puisque non issus de l’exploitation animale.
    Par contre il est vrai que le nombre de produits transformés véganes est en expansion.

    Non, le véganisme n’est pas seulement l’opposition contre les maltraitances faites aux animaux dans les élevages intensifs mais c’est le refus de tuer des animaux pour notre seul plaisir gustatif (ou vestimentaire…). Il est donc nécessaire de lutter contre le système capitaliste mais la revendication essentielle est de cesser de tuer les animaux avec lesquels nous partageons la planète : ne pas les maltraiter davantage est un moindre mal.

    Pour le premier point, ce n’est pas parce qu’il est parfois nécessaire de tuer certains animaux afin de se protéger pour éviter de mourir que cela devient légitime de les exploiter et les tuer pour notre petit plaisir.
    Ce raisonnement est encore fallacieux. C’est comme si il était dit pour justifier le fait de faire la guerre et de tuer des millions de gens : essayons de raisonner du point de vue d’un pacifiste. En cas d’attaque et même en danger de mort, pas question de se défendre, le pacifiste reste là à se faire tuer.

    Pour le deuxième point, les animaux carnivores ont besoin de manger d’autres animaux pour leur survie, ce n’est pas notre cas.
    Vous avez dit être opposé à la maltraitance des animaux. Quelqu’un pourrait vous tenir le même discours : « la nature étant mal faite puisqu’elle a produit aussi des animaux carnivores, on se demande ce qu’il va falloir faire d’eux. Si on empêche les humains de faire souffrir les animaux, ne faudrait-il pas empêcher tous les animaux de faire souffrir des animaux ?!!!! »
    Ce raisonnement me semble à nouveau fallacieux.
    Ce n’est pas parce qu’il n’est pas possible de faire en sorte qu’il n’y ait plus aucune victime que cela justifie le fait d’en faire davantage, en exploitant et en tuant d’autres animaux.

    Pour le troisième point, nous faisons face à une sixième extinction de masse, la biodiversité est déjà en train d’être grandement réduite, et ce en raison du système capitaliste et de l’élevage animal.
    Par ailleurs, rien n’empêche d’envisager de sauver le maximum d’animaux possibles et de créer des refuges pour bœufs, veaux, porcs… Pourquoi ne pas envisager que nous puissions vivre avec les autres animaux sans envisager un rapport de domination et d’exploitation ?

    Pour le quatrième point, vous l’avez pourtant dit dans le fameux « catalogue d’arguments », il faut beaucoup de plantes pour nourrir les animaux qui sont ensuite mangés.
    Une alimentation exclusivement végétale permettrait de réduire grandement la consommation de plantes, contrairement à ce que vous avancez.
    Le reste est une blague : « que vont se dire les plantes du fait qu’elles soient devenues seules à nourrir le monde »… Une variante du bien connu « cri de la carotte ». Vous n’êtes pas sérieux et j’imagine que vous faîtes vous-même la distinction entre un cochon et une carotte. La sentience (capacité à éprouver des choses subjectivement) est établie pour l’immense majorité des animaux que nous exploitons. Au contraire, les plantes ne possèdent pas de système nerveux.
    Quand bien même vous vous inquiétez du nombre de plantes victimes de notre consommation, le véganisme permettrait d’en réduire le nombre.

    Pour le cinquième point, quelle est la source ? Quel est le risque encouru ?
    Les conséquences sur la vie des animaux que l’on mange sont elles connues : leur vie leur est enlevée…

    Pour le sixième point, on peut espérer qu’une société qui se préoccupe des besoins de l’ensemble des individus avec lesquels on partage la planète cessera de participer à un système néfaste pour l’ensemble de ces mêmes individus (humains et non humains). Encore une fois je pense que la majorité des véganes sont opposé.e.s à ce système.
    Néanmoins lutter contre l’exploitation des animaux ne suffira effectivement pas à mettre à mal le système capitaliste et il serait bien de se réunir plutôt que d’opposer les différentes luttes.

    J’avais plutôt le sentiment que les gilets jaunes s’étaient retrouvés face à des CRS et non face à des « militants écolo végans ». Pourquoi encore une fois vouloir opposer des luttes qui sont toutes légitimes plutôt que d’unir nos forces ???

    • Cher ami vegan,
      merci en tout cas d’avoir courageusement pris ta plume pour t’exprimer en détails sur nos erreurs et nos points de vue divergents des tiens. Il est toujours intéressant de discuter ainsi en détails et en développant les arguments. Un point d’accord, pour commencer, rien n’empêche un végan d’être anticapitaliste, rien n’empêche des gilets jaunes de se battre ensemble avec des végans ou d’autres militants écolos par exemple. Cela ne donne pas nécessairement raison aux végans ; On peut se retrouver dans la grève et dans la révolution sociale avec des gens qui sont religieux sans que cela signifie que la religion n’est pas un piège. Nous estimons non seulement que l’on doit s’opposer au capitalisme et à la loi du profit mais supprimer définitivement la propriété privée des moyens de production et des capitaux, ainsi que l’Etat capitaliste, qu’il faut casser pour le remplacer par le pouvoir des conseils de travailleurs et des comités locaux du peuple travailleur. Si tu penses que la majorité des végans sont anticapitalistes dans ce sens, c’est une nouvelle importante et à faire connaître largement. Je crains plutôt que ce qu’ils appellent être anticapitaliste, c’est vouloir instiller une petite dose de démocratie dans le capitalisme, avec une pression de l’opinion publique et davantage de droit des citoyens. C’est-à-dire de la poudre aux yeux.

      On est loin, dira-tu du véganisme ? Eh bien, c’est exactement ce que je pense. Les points de vue climatiques, écolos, végans nous entraînent loin de la conscience du changement social à apporter.

      Je suis loin aussi d’avoir répondu à tout ton texte mais j’y reviendrais...

  • En fait, le premier point que je voudrais aborder avec toi est celui des animaux. Nous sommes comme toi : nous refusons qu’on torture les animaux, qu’on les fasse souffrir, qu’on les exploite de manière folle, etc. Cependant, étant végan, tu dois sans doute réprouver le fait que les lions, les tigres et autres renards mangent eux-mêmes des animaux et trouver qu’ils devraient se contenter de végétaux ? Du coup, ne penses-tu pas que tu vas faire souffrir les animaux carnivores ? Sinon, pourquoi proposer seulement aux hommes de cesser d’être carnivores ?

  • Cher ami végan, tu nous dit combattre la capitalisme mais, en même temps, tu dis : "essayons de raisonner du point de vue d’un pacifiste." Crois-tu que le pacifisme combattra le capitalisme à la manière d’un Gandhi ?!!! Auquel cas, je voudrais que tu connaisses un peu mieux ce que sont des personnages comme Gandhi et ce qu’est son pacifisme... Sur cette question, tu peux lire : La vraie vie de Gandhi et le mythe de la non-violence

  • Les historiens disent que « Hitler était végétarien il décrivait « l’horreur de l’abattage des animaux à table afin de dissuader ses convives de manger de la viande » selon Albert Speer, dans son livre Inside the Third Reich. Lisez lire La goûteuse d’Hitler de Rosella Postorino. »

    Je n’ai lu aucun de ces écrits et je me moque bien qu’Hitler soit végan ou pas. Pour moi, cela ne changerait absolument rien à la signification du nazisme. Le fait que vous pensez impossible que Hilter le soit est plutôt naïf, non ? Vous n’imaginez aucun grand assassin en chef pouvoir être végétarien ? Décidément, pour vous, les humains criminels sont d’abord carnivores !!!

  • cher lecteur,
    vous pouvez répondre librement ici !

    • j’arrive un peu tard dans le débat
      mais je voudrais juste dire que je suis trotskyste,
      antispéciste, écologiste et végane
      je pense qu’il faut inclure les animaux non humains
      dans notre considération morale , ( et la nature en
      général par exemple un fleuve ou un marécage)
      à partir de là je ne peux plus les manger
      et je m’en porte très bien
      et cela me rend même heureux
      et cela ne m’empêche pas d’être pour la révolution
      prolétarienne mondiale
      suni ( www.limase.fr)

  • A Matière et Révolution, on est nous aussi trotskystes et pour les respect des animaux ! Trotsky était chasseur et élevait des lapins pour les manger ! Mais cela n’empêche que l’on respecte aussi ta position et que nous accueillons avec plaisir ton mouvement.

    • merci pour l’accueil !
      oui trotsky chassait et pêchait
      mais c’était une autre époque
      beaucoup de choses ont changé depuis
      sur le plan des connaissances des animaux et
      de l’état objectif de la nature
      et puis je ne suis pas trotskyste parce qu’il chassait
      notons que rosa luxembourg avait beaucoup de
      compassion pour les animaux
      je pense que nous marxistes, trotskystes devons
      évoluer dans nos idées sur nos rapports avec nos
      cousins animaux, et de considérer notre planète avec
      plus d’humilité et de respect.

  • Je suis entièrement d’accord sur ce que tu dis de Rosa Luxemburg ! Je me rappellerai toujours de la mort tragique du buffle. Personnellement, je ne me vois ni chasser ni pécher, je dois dire, tout en étant trotskyste ! Cependant, je me permettrai de te rappeler que les animaux, eux-mêmes pèchent et chassent pour manger !

    • je rapporte la réponse faîte par Sango ci-dessus :

      < Pour le deuxième point, les animaux carnivores ont besoin de manger d’autres animaux pour leur survie, ce n’est pas notre cas.
      Vous avez dit être opposé à la maltraitance des animaux. Quelqu’un pourrait vous tenir le même discours : « la nature étant mal faite puisqu’elle a produit aussi des animaux carnivores, on se demande ce qu’il va falloir faire d’eux. Si on empêche les humains de faire souffrir les animaux, ne faudrait-il pas empêcher tous les animaux de faire souffrir des animaux ?!!!! »
      Ce raisonnement me semble à nouveau fallacieux.
      Ce n’est pas parce qu’il n’est pas possible de faire en sorte qu’il n’y ait plus aucune victime que cela justifie le fait d’en faire davantage, en exploitant et en tuant d’autres animaux >

      ( moi )
      En fait l’humain est omnivore pas carnivore comme le sont en effet
      de nombreux animaux dits prédateurs qui n’ont d’autre choix.
      Il s’agit pour nous d’une révolution intellectuelle et morale, maintenant
      je vois chaque animal comme un individu ayant sa volonté propre de vie,
      sa vie m’intéresse et je la respecte et je ne veux pas la lui prendre.
      Comme je n’aimerais pas qu’il prenne la mienne.

      Sango est optimiste sur l’anticapitalisme des végans ...
      c’est un milieu très réformiste poliquement
      voir apolitique mais iels ne sont pas les seul(e)s
      aujourd’hui malheureusement.

  • Il ne faut pas croire que les autres animaux n’ont pas d’autre choix. Par exemple, nous connaissons des exemples d’espèces qui sont passées de carnivores à herbivores comme les ours panda. Il va donc falloir ouvrir des sites vegans pour animaux ! Et trotskistes de préférence !

    • L’ours n’est pas un genre carnivore mais omnivore, cela facilite la transition ou une évolution vers un régime végétarien. Si c’est le cas pour le PANDA cela est dû à la nécessité des contraintes du milieu et des ressources sans doute.
      Personnellement je n’ai pas de problème moral avec les relations de prédation dans la Nature.
      Je ne les assimile pas à de l’exploitation, ni à de la cruauté, juste de la nécessité.
      Le communisme devra respecter la Nature, et les autres espèces (nos cousins et cousines ou le frère chéri de rosa luxembourg ), en interférant le moins possible.
      La nature est notre mère, elle a beaucoup à nous apprendre, où plutôt l’humain peut et doit apprendre d’elle. Et surtout on a besoin d’elle sur tous les plans : économique, psychique, esthétique …

  • La nature n’est pas seulement notre mère. Nous sommes des êtres naturels à part entière, avec même droits et devoirs que les animaux, le même droit de manger aussi. Les pandas peuvent revenir à la nourriture carnée, je n’en dormirai pas moins bien ! D’ailleurs, les spécialistes disent que ce changement leur a porté tort. Je suis incompétent pour en juger.

  • L’une des pires erreurs des vegan est de concevoir l’homme comme en dehors et au-dessus des animaux sous prétexte de défendre ces derniers.

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3685

    • nous sommes antispécistes car nous considérons
      que le critère de l’espèce à laquelle on appartient
      n’est pas un critère valide pour discriminer et exploiter

      nous sommes avant tout pour une égalité de
      considération d’intérêt à vivre pour toutes les espèces

      on demande avant tout un autre regard sur les autres
      animaux non humains comme d’ailleurs pour les
      autres humains discriminés : femmes, colonisés,
      étrangers, racisés, enfants etc ..
      je crois en l’humain opprimé, en la classe ouvrière
      mais je ne suis plus anthropocentriste
      envoie moi ton mail par notre site www.limase.fr

  • Un autre regard sur les animaux, pourquoi pas... sans être vegans...

    lire ici

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.