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L’expansion de l’Univers, une preuve de la dialectique matière/espace-temps

samedi 12 août 2017, par Robert Paris

L’expansion de l’Univers, une preuve de la dialectique matière/espace-temps

L’expansion de l’Univers est une création d’espace-temps, sous forme de quanta, création qui produit, dialectiquement, la formation par condensation de matière aux limites de ces espaces nouvellement formés.

L’expansion de l’espace et la condensation de matière sont des contraires, de même que matière et espace vide en sont. Ce sont, comme on va le voir, des contraires dialectiques, c’est-à-dire des oppositions dynamiques qui sont contraires mais interdépendantes, sans cesse interconnectées et se transformant sans cesse l’un dans l’autre. Il n’y a pas d’un côté une expansion et de l’autre une formation de matière au sein du vide quantique, mais les deux se produisent l’un l’autre. Il n’y a pas d’un côté la matière durable (dite « réelle ») et de l’autre la matière éphémère (dite « virtuelle » du vide quantique), mais les deux se produisent mutuellement et se détruisent mutuellement, se transformant sans cesse l’un dans l’autre. Le caractère durable de la matière réelle provient du caractère éphémère de la matière virtuelle.

Voyons en quoi l’expansion de l’Univers serait une preuve et illustration du caractère dialectique de la relation matière/espace-temps…

Tout d’abord, pourquoi l’expansion serait-elle création d’espace-temps ?

Comme chacun sait, l’Univers est en expansion et les distances intergalactiques grandissent sans cesse. Mais cela ne signifie pas que toutes les distances grandissent dans l’Univers. Les tailles des particules, des atomes, des molécules, des objets matériels restent inchangés. Les longueurs d’onde restent aussi inchangées. Les distances entre les objets matériels restent également inchangées, y compris celles entre les planètes et leur étoile, et les distances entre les étoiles. C’est l’espace entre les galaxies qui grandit. Il y a formation de bulles de vide. Et on constate également la formation de galaxies aux limites entre ces immenses bulles de vide. Emergence d’espace et émergence de matière sont donc liés l’un à l’autre. Expansion de l’Univers et formation de matière sont liés, comme deux contraires : l’expansion et la condensation.

Comment la matière et le vide peuvent-ils se produire mutuellement ? Eh bien, cela n’a rien de mystérieux ni de miraculeux. Sans cesse, ces deux contraires, matière et vide, se produisent l’un l’autre. Ce sont des contraires, mais des contraires dialectiques. En effet, la matière existe dans le vide quantique, sous toutes les formes particulaires que connaît la matière dite réelle, mais de manière éphémère (d’où le terme de matière virtuelle parce que ce temps d’existence est trop court pour être perçu par nos instruments de matière et par nous) : il y a des électrons, de protons, des neutrons, des neutrinos et autres particules, mais ces particules disparaissent dans un temps très court en s’accouplant avec leur antiparticule, c’est-à-dire en se transformant en énergie.

Il en résulte une dynamique dialectique de la matière et du vide : chaque corpuscule du vide devient un corpuscule de matière à chaque fois qu’il reçoit un boson de Higgs qui lui est transmis par un corpuscule de matière, qui, en le perdant, devient elle-même un corpuscule du vide. Les contraires, vide et matière, s’échangent donc sans cesse au cours du processus permanent de la matière. Chaque corpuscule de matière est environné d’un nuage de corpuscules du vide avec lequels il échange sans cesse d’état.

Le vide détruit ainsi sans cesse la matière et inversement.

Historiquement, dans l’histoire de l’Univers, c’est le vide qui crée la matière et la lumière (elle-même composée d’une particule et d’une antiparticule du vide).

Création et annihilation, expansion et condensation, matière et vide, réel et virtuel sont donc des contraires, connectés, interdépendants, se transformant l’un dans l’autre, des contraires dialectiques.

L’expansion s’accélère parce que la création d’espace entraîne la création de matière et réciproquement…

Le vide destructeur/constructeur de la matière

Pourquoi le vide quantique est la base de toute formation et de toute compréhension de la matière ?

Le couplage de la relativité et de la quantique, produit de la rétroaction de l’expansion de l’espace et de la création-annihilation de matière au sein du vide quantique et relativiste

Les bulles de vide et la matière

La formation des galaxies

Pourquoi les galaxies nous étonnent-elles toujours autant ?

La construction de l’espace-temps par la matière/lumière

Virtuel et réel, matière et vide

Qu’est-ce que le vide

Encore sur le vide quantique

La matière, émergence de structure au sein du vide

Quelle est la structure de la matière et du vide - ou comment la matière est virtuelle et le virtuel est matière

Quel lien entre espace, temps, matière, lumière et vide quantique ?

Matière et lumière dans le vide

Qu’est-ce que le vide et qu’est-ce que la matière, que sont leurs interactions ?

La matière/lumière/vide : dialectique du positif et du négatif

Dialectique et matière (virtuelle et réelle)

Faut-il parler de dialectique de la matière ?

Relativité et dialectique

La matière noire est-elle une illusion ?

Où en est l’unification quantique/relativité

Matière noire et énergie noire, ou des propriétés du vide quantique ?

Edgar Gunzig dans « Histoire de l’histoire des origines » (article de l’ouvrage collectif « L’homme devant l’incertain » dirigé par Ilya Prigogine) :

« C’est la théorie quantique des champs, lien naturel des phénomènes de création et d’annihilation de la matière, qui offre le cadre évident qui, enrichissant celui de la relativité générale, peut lui apporter ce qui lui fait si cruellement défaut dans sa description de la cosmogenèse. Mais en quoi don le comportement d’un champ matériel quantique, considéré dans le contexte cosmologique, se différencie-t-il de celui du fluide classique, au point de métamorphoser l’évolution cosmologique ? Le fluide cosmologique classique, lui, ne peut que s’étendre et se diluer, en accompagnant l’expansion de l’espace-temps. C’est la dilution classique d’un nombre invariable de particules dans un volume qui s’agrandit. Le champ quantique, par contre, devient l’acteur d’un phénomène extraordinaire : l’expansion de l’espace-temps induit la création des particules matérielles associées à ce champ. Dans le cadre de la théorie quantique des champs, les particules expriment les excitations quantiques du champ, et le champ quantique est excité quantiquement par l’expansion de l’espace-temps dans lequel il est plongé. Cette expansion du substrat géométrique produit sur le champ quantique un effet analogue à celui que produirait une source d’énergie extérieure : elle le force à produire quantiquement de la matière. L’espace-temps produit ainsi en s’étendant son propre fluide cosmologique ! Dans son expansion, la géométrie fournit ainsi au champ quantique l’énergie qui est la source de ses excitations quantiques : les particules. En d’autres mots, c’est l’énergie libérée par l’expansion géométrique que le champ absorbe pour produire ses particules. Tout se passe comme si la géométrie de l’espace-temps représentait un réservoir d’énergie interne que l’expansion permettait d’actualiser et de mettre en communication avec le champ qu’elle excite… Si le vide quantique est effectivement dépourvu de particule et ressemble en cela au vide intuitif de la théorie classique, il est néanmoins le siège d’une fébrilité inconnue en théorie classique. Le vide quantique ne représentante en effet pas l’absence de matière mais, bien au contraire, un état particulier de celle-ci, celui d’énergie minimale. Si les particules sont bien les entités fondamentales de la théorie physique classique (et de la mécanique quantique non-relativiste) et, à ce titre, permanentes et inamovibles, les champs quantiques, eux, sont les entités ontologiques de la théorie quantique des champs, et ce sont eux qui sont inexpurgeables. On ne peut les éliminer et le vide quantique ne correspond qu’à leur configuration quantique la plus figée compatible avec les exigences du formalisme quantique : c’est leur état d’énergie minimale dépourvu de particules réelles, mais siège d’une mouvance et d’une activité irréductible par principe… Créer des particules à partir de ce vide, c’est exciter suffisamment ces fluctuations pour qu’elles ne se réannihilent pas, qu’elles ne retombent pas à zéro, et puissent alors transporter réellement de manière durable l’équivalent énergétique de la masse des particules produites… C’est ici que se manifeste dans toute sa richesse la non-linéarité des équations d’Einstein et les effets de rétroaction qui en résultent : la matière qui est créée, en réponse à l’expansion de l’espace-temps, doit en retour moduler cette expansion selon les équations d’Einstein. En d’autres termes, l’ampleur de cette expansion détermine le taux de cette création et cette expansion est alors conditionnée, en retour, par cette matière produite… qui conditionne donc en retour sa propre production… le vide de l’espace-temps renferme en lui-même son propre réservoir énergétique qui lui permet de s’auto-alimenter, sans recourir à un monde extérieur inexistant. Il est énergétiquement autosuffisant parce qu’il peut puiser de l’énergie en lui-même. Voilà comment l’espace-temps peut créer, engendrer, en se dilatant, son propre contenu ! »

Messages

  • L’expansion de l’Univers n’est pas une preuve de la dialectique matière/espace-temps car l’expansion de l’univers lui-même n’a jamais été prouvé. Ce qui a été prouvé, c’est qu’il y a un décalage vers le rouge de la lumière en fonction de la distance qui nous sépare des sources astronomiques lointaines, pas que l’univers s’expand. Qu’un modèle cosmologique donne avec de multiples hypothèses constamment renouvelées et de multiples calculs un résultat qui ressemble à l’univers actuel n’est pas une preuve de sa validité, mais plutôt une preuve que c’est un modèle compatible. Il y a toute la différence du monde entre les deux énoncés. C’est un drame de notre époque orgueilleuse que de nombreux astrophysiciens de renom ne sachent pas ou ne veulent pas distinguer entre les deux malgré que certains autres astrophysiciens les aient mis en garde à ce propos ! Un mensonge répété mille fois reste toutefois un mensonge.

    • Vous avez parfaitement raison. Cependant, je voudrai mettre un petit bémol. Ce que vous dites est vrai pour toute la science, de A à Z. Rien n’est simplement comme ça, cela fonctionne comme si c’était cela, c’est tout. On n’a pas plus en mains l’électron, le photon, la gravitation que l’expansion de l’Univers. Sinon, ce que vous dites est parfaitement juste.

    • Ce que je dis n’est pas vrai pour toute la science. Ne pas faire de distinction entre une hypothèse non vérifiée expérimentalement et une loi ou relation scientifique vérifiée avec une précision donnée dans un contexte donné, génère un problème généralisé de crédibilité. L’hypothèse de l’expansion de l’univers est présentée d’une manière qui n’autorise pas la contestation et qui met en terme pratique cette hypothèse au même niveau qu’un fait expérimental, ce qu’elle n’est pas. C’est une entrave très réelle au développement de la science.

    • Je ne suis pas d’accord avec vous là-dessus, ce n’est pas un problème de précision d’une vérification expérimentale quelconque. Toute la construction de la Physique est un ensemble d’hypothèses qui peut être partiellement ou globalement remise en question. Donnons des exemples. Il suffirait que nous parvenions à observer la matière à une échelle nouvelle pour que nos idées sur le fonctionnement de la matière-lumière-vide change complètement, par exemple en faisant apparaître dans des intervalles de temps plus courts, de nouveaux états ou de nouveaux fonctionnements, exactement comme la physique quantique en a fait apparaître de nouveaux. De même pour notre observation de l’univers à grande échelle qui peut remettre en question bien des idées en physique. Tout est donc fondé sur des hypothèses qui sont seulement provisoirement les plus capables de faire face à ce que l’on croit savoir, sans plus...

    • Découvrir de nouveaux phénomènes à une nouvelle échelle ne remet pas en question les relations mathématiques vérifiées expérimentalement à une ancienne échelle. Cela vient préciser cependant leur contexte de validité. Cela remet en question aussi les postulats, les hypothèses et les objets ontologiques de l’ancienne théorie ou modèle. À un niveau de précision donné, les anciennes relations mathématiques demeurent valides à l’ancienne échelle, mais elles s’appliquent maintenant à des entités ontologiques définies autrement. Cela ouvre aussi la porte à voir des phénomènes qui étaient ignorés jusqu’alors ou interprétés d’une façon nébuleuse et stérile. C’est une relation de ce type qui existe entre la physique classique et la physique quantique. Peut-on s’entendre là-dessus ?

      De façon fondamentale, la science ne peut pas donner la même valeur à des hypothèses qu’à des lois mathématiques vérifiées expérimentalement. Tout n’est pas au même niveau dans une théorie ou un modèle scientifique.

    • Non ! La science n’est pas seulement dans des lois mathématiques ! Elle est dans des concepts, dans des raisonnements sur la réalité, dans des philosophies de la nature, dans des manières de traiter les expériences, de les analyser, etc.

    • Vous déformez grossièrement ce que j’ai écrit en changeant de sujet pour traiter de ce qui fait évoluer la science. Je n’ai absolument pas dit que la science est seulement dans des lois mathématiques ni que c’est l’évolution des mathématiques qui fait évoluer la science ! Que la science évolue périodiquement à l’aide de nouveaux concepts ne change rien au fait que la validité de la science moderne repose sur des relations mathématiques prouvées expérimentalement. Sans la vérification expérimentale, il n’y a pas de science moderne. Point.

    • Nous ne divergeons pas, ni sur la place des mathématiques ni sur l’expérimentation, tant mieux. Par contre, nous divergeons sur le fait de penser qu’une relation mathématique établie par expérimentation soit le fin mot de l’histoire. Car, avant même d’avoir une relation mathématique entre des expressions censées décrire la réalité, il faut concevoir théoriquement les concepts qui vont être ainsi mesurés. Nous ne sommes pas certains d’avoir les bons concepts. Ainsi, autrefois on pensait que ce qui était le plus clairement attaché à la matière, c’était la masse. On pensait que l’énergie, c’était du continu. Aujourd’hui, on sait que la réalité est quantique et que le quanta ce n’est pas de l’énergie mais de l’action égale énergie fois temps. On a renversé bien des anciens concepts.

    • Je ne pense pas qu’une relation mathématique établie par expérimentation soit le fin mot de l’histoire, mais l’absence de vérification expérimentale directe d’une hypothèse comme celle de l’expansion de l’univers devrait la faire traiter comme une hypothèse et non pas comme un fait. Et en science, il y a toutes sortes d’autres hypothèses qui sont elles vérifiées expérimentalement de façon directe et qui prennent la valeur de fait expérimental. C’est l’essentiel de ce que je dis, il ne faut pas le perdre de vue à travers toutes sortes d’autres considérations philosophiques et sémantiques complexes sur la nature des hypothèses et des faits qui peuvent aussi être valables et intéressantes.

      Cela étant dit, ce que les « relations » mathématiques expriment ce sont les « relations » ou interactions entre les objets et phénomènes. Les objets, phénomènes et concepts considérés en dehors des « relations » qu’ils entretiennent avec les autres objets ou considérés en dehors des interactions de leurs composantes sont vides de sens. C’est ce que Engels disait essentiellement quand il critiquait les qualités « métaphysiques » figées données aux objets. La dialectique, c’est aussi le passage des objets et concepts figés à celui des phénomènes et interactions. Le langage qui exprime abstraitement ces interactions, ce sont les mathématiques.

      Une relation mathématique, ce n’est pas « le fin mot de l’histoire ». Elle n’exprime qu’une partie des interactions d’un objet ou d’un phénomène de la réalité. Elle l’exprime aussi en fonction d’un niveau spécifique d’échelle de la réalité. Prise isolément, une relation mathématique peut s’appliquer à un grand nombre de phénomènes, elle peut s’appliquer à de nombreux concepts. C’est une « abstraction » bien incomplète.

      Je dis cela tout en étant pleinement conscient de la sur-mathématisation abstraite de la physique moderne. Par cela je veux dire que la physique moderne (en particulier la physique quantique) est devenue dans une mesure importante plus une théorie mathématique opératoire sur la réalité qu’une exposition des interactions détaillées entre des entités physiques concrètes, qu’une exposition explicite des interactions correspondant à ses opérations mathématiques abstraites. Elle a perdu le lien avec la réalité détaillée des interactions physiques, elle ne retrouve ce lien qu’au niveau des résultats opératoires très précis et vérifiés expérimentalement. Les interactions réelles détaillées sont une boîte noire que certains physiciens se permettent de refuser d’examiner même en principe. L’empereur est nu mais il se pavane comme s’il était vêtu de précieux vêtements.

    • Cependant on peut remarquer que la notion d’expansion de l’Univers est tirée des équations et des observations.

      L’expansion de l’espace était d’ailleurs prévue par la théorie comme inévitable avant même qu’on en constate la réalité avec nos télescopes. Les équations de la relativité générale d’Einstein montrent que l’espace dans son ensemble est forcément instable, et que les distances dans l’univers devait soit se dilater, soit se contracter. C’est dû au lien fondamental entre la courbure de l’espace-temps et la masse qui s’y trouve. Einstein a naturellement considéré ce résultat comme absurde, preuve que sa théorie n’était pas au point. Il a donc dû rajouter un bricolage ad hoc pour que ses équations puissent rester compatibles avec un espace stable. C’est la "constante cosmologique", un terme additionnel sorti de nulle part et destiner à contrebalancer les effets d’une dilatation ou d’une contraction.

      Peu après, on découvrait que les galaxies qui se trouvaient au-delà de notre groupe local s’éloignent de nous à une vitesse proportionnelle à leur distance. C’est l’équation originale qui était juste : l’espace entre ces galaxies est en expansion, comme le prévoit la théorie. Einstein disait que bricoler son équation, au lieu d’accepter ce qu’elle signifiait et d’annoncer qu’il venait de découvrir que l’univers était instable, avait été la plus grande erreur de sa carrière.

    • En 2012, Un autre cosmos ?, sous la direction de Jean-Marc Bonnet-Bidaud et Thomas Lepeltier, propose un survol des autres scénarios de l’évolution du cosmos. Au sujet de la théorie de l’expansion de l’univers, Bonnet-Bidaud commente : « nous observons un décalage vers le rouge de la lumière d’objets lointains et nous en déduisons que l’Univers se dilate. Mais cette interprétation n’est qu’une des hypothèses possibles et l’on n’a pas forcément besoin d’avoir un Univers en expansion pour obtenir ce décalage vers le rouge de la lumière ».

    • Je connais cet argumentaire de la cosmologie du Big Bang. Il ne tient pas compte que l’instabilité de l’espace pourrait se résoudre d’une autre façon que par une dilatation ou une contraction. Ce qui force ce choix restreint, ce sont les postulats d’homogénéité et d’isotropie de l’espace tels qu’appliqués dans le cadre de la relativité générale. Si l’univers est fractal à grande échelle, l’alternative dilatation-contraction pourrait être évité.

      Je connais aussi l’argumentaire qui avance que la quasi-uniformité du fonds diffus cosmologique est une preuve que l’univers est homogène et isotrope à grande échelle ou plutôt l’a été à une période donnée de l’histoire de l’univers. Mais cet argumentaire est circulaire car il s’appuie dans les détails sur diverses considérations de la théorie du Big Bang qui elle-même s’appuie sur les postulats de la relativité générale.

      Un peu plus de reconnaissance des limites et lacunes de la cosmologie moderne et de la nature spéculative de certaines de ses hypothèses ne lui ferait pas de tord à mon avis. Il faudrait clairement distinguer les hypothèses des résultats expérimentaux éprouvés. Il faudrait aussi mentionner explicitement que la conclusion vérifiée d’un scénario hypothétique ne signifie pas que ce scénario est le bon. Au lieu de cela, on entend surtout pontifier dans les médias populaires et dans les médias scientifiques que le scénario du Big Bang a une vérification expérimentale béton, que c’est une théorie avec une précision scientifique inégalée. Il y a de quoi rester perplexe et incrédule quand on connait l’historique de l’hypothèse ad hoc inflationniste, quand on connait les multiples ajouts théoriques successifs, dont ceux de la matière sombre et de l’énergie noire, quand on sait qu’aujourd’hui s’y ajoute des variations possibles de l’énergie noire au cours du temps. On est rendu à un point où un peu d’humilité des cosmologistes les rendrait plus crédibles !

      Je trouve important de débattre de ces questions et de développer notre sens critique face aux modèles scientifiques dominants de notre époque qui sont aussi accompagnés parfois de tendances autoritaires et dogmatiques. Je me permets de le faire sur votre site car c’est le seul que je connaisse qui suit systématiquement les progrès de la science en ayant une perspective à la fois sociale, philosophique et dialectique. Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes interventions !

    • Je n’ai pas de problème vis-à-vis de ta démarche. je tiens seulement à faire remarquer que ce que tu dis est valable dans bien d’autres domaines que l’astrophysique et que l’expansion de l’Univers, le "Big Bang" ou le "noir" (matière, énergie, trous)...

    • Revenons à expansion ou pas expansion… Ce qui résulte d’une observation, c’est que la matière naît du vide, c’est aussi que la matière naît aux jonctions de grandes bulles de vide.

      En effet, c’est aux limites des bulles géantes du vide interstellaire que naît la matière, de la pression entre deux bulles de vide en expansion. L’expansion n’est pas une propriété qui a trait à l’univers comme un tout. Elle concerne chaque bulle. Les différents niveaux de la matière interagissent ainsi sans cesse.

      Edgar Gunzig dans « Histoire de l’histoire des origines » (article de l’ouvrage collectif « L’homme devant l’incertain » dirigé par Ilya Prigogine) :

      « C’est la théorie quantique des champs, lien naturel des phénomènes de création et d’annihilation de la matière, qui offre le cadre évident qui, enrichissant celui de la relativité générale, peut lui apporter ce qui lui fait si cruellement défaut dans sa description de la cosmogenèse. Mais en quoi don le comportement d’un champ matériel quantique, considéré dans le contexte cosmologique, se différencie-t-il de celui du fluide classique, au point de métamorphoser l’évolution cosmologique ? Le fluide cosmologique classique, lui, ne peut que s’étendre et se diluer, en accompagnant l’expansion de l’espace-temps. C’est la dilution classique d’un nombre invariable de particules dans un volume qui s’agrandit. Le champ quantique, par contre, devient l’acteur d’un phénomène extraordinaire : l’expansion de l’espace-temps induit la création des particules matérielles associées à ce champ. Dans le cadre de la théorie quantique des champs, les particules expriment les excitations quantiques du champ, et le champ quantique est excité quantiquement par l’expansion de l’espace-temps dans lequel il est plongé. Cette expansion du substrat géométrique produit sur le champ quantique un effet analogue à celui que produirait une source d’énergie extérieure : elle le force à produire quantiquement de la matière. L’espace-temps produit ainsi en s’étendant son propre fluide cosmologique ! Dans son expansion, la géométrie fournit ainsi au champ quantique l’énergie qui est la source de ses excitations quantiques : les particules. En d’autres mots, c’est l’énergie libérée par l’expansion géométrique que le champ absorbe pour produire ses particules. Tout se passe comme si la géométrie de l’espace-temps représentait un réservoir d’énergie interne que l’expansion permettait d’actualiser et de mettre en communication avec le champ qu’elle excite… Si le vide quantique est effectivement dépourvu de particule et ressemble en cela au vide intuitif de la théorie classique, il est néanmoins le siège d’une fébrilité inconnue en théorie classique. Le vide quantique ne représente en effet pas l’absence de matière mais, bien au contraire, un état particulier de celle-ci, celui d’énergie minimale. Si les particules sont bien les entités fondamentales de la théorie physique classique (et de la mécanique quantique non-relativiste) et, à ce titre, permanentes et inamovibles, les champs quantiques, eux, sont les entités ontologiques de la théorie quantique des champs, et ce sont eux qui sont inexpurgeables. On ne peut les éliminer et le vide quantique ne correspond qu’à leur configuration quantique la plus figée compatible avec les exigences du formalisme quantique : c’est leur état d’énergie minimale dépourvu de particules réelles, mais siège d’une mouvance et d’une activité irréductible par principe… Créer des particules à partir de ce vide, c’est exciter suffisamment ces fluctuations pour qu’elles ne se ré-annihilent pas, qu’elles ne retombent pas à zéro, et puissent alors transporter réellement de manière durable l’équivalent énergétique de la masse des particules produites… C’est ici que se manifeste dans toute sa richesse la non-linéarité des équations d’Einstein et les effets de rétroaction qui en résultent : la matière qui est créée, en réponse à l’expansion de l’espace-temps, doit en retour moduler cette expansion selon les équations d’Einstein. En d’autres termes, l’ampleur de cette expansion détermine le taux de cette création et cette expansion est alors conditionnée, en retour, par cette matière produite… qui conditionne donc en retour sa propre production… le vide de l’espace-temps renferme en lui-même son propre réservoir énergétique qui lui permet de s’auto-alimenter, sans recourir à un monde extérieur inexistant. Il est énergétiquement autosuffisant parce qu’il peut puiser de l’énergie en lui-même. Voilà comment l’espace-temps peut créer, engendrer, en se dilatant, son propre contenu ! »

  • Quant à la relation entre physique classique et quantique, elle est dans la formation de nouveaux concepts nécessités par de nouvelles capacités de l’homme à pénétrer la matière, la lumière et le vide et qui ont montré que l’ancienne manière de voir, plus proche du bon sens, était encore loin du fonctionnement réel.

  • Ce n’est pas essentiellement par les mathématiques que la physique s’est guidée, ni essentiellement par les expériences, mais essentiellement par de nouveaux concepts. Ainsi, la discontinuité a pris barre sur la continuité. Ce n’est pas à cause d’une évolution des connaissances mathématiques sur la continuité, connaissances qui sont d’ailleurs assez défaillantes comme l’avaient reconnu les grands spécialistes en maths.

  • Voilà un deuxième exemple des changements radicaux initiés par la physique quantique : ici

  • Expansion ou pas, aucune théorie n’avait prévu ce que l’on mesure : une accélération de l’"expansion" ! La place à toutes les suggestions est ouverte...

  • Quelle raison aurions-nous de trouver absurde l’idée d’une expansion à grande échelle, entre galaxies, puisque nous connaissons des expansions et des contractions aux plus petites échelles ? La gravitation fait partie des contractions. L’électromagnétisme fait partie des deux, de même que l’émission lumineuse. Le principe de Pauli fait partie de l’expansion. La démographie des fermions est expansive alors que celle des bosons est contractive. C’est la dialectique des contractions et des expansions qui explique l’existence de structures durables qui ne s’effondrent pas sur elles-mêmes.

  • Sans la dialectique de l’expansion et de la contraction, l’atome ne pourrait pas exister, l’étoile ne pourrait pas exister, la particule ne pourrait pas exister : ils s’écraseraient tous par contraction ou se dissocieraient tous par expansion.

  • « On admet communément que la pesanteur est la détermination la plus générale de la matérialité, c’est-à-dire que l’attraction est une propriété nécessaire de la matière, mais non la répulsion. Mais attraction et répulsion sont aussi inséparables l’une de l’autre que positif et négatif, et, par suite, sur la base de la dialectique elle-même, on peut prédire d’avance que la théorie vraie de la matière doit assigner à la répulsion une place tout aussi importante qu’à l’attraction, qu’une théorie de la matière reposant sur la seule attraction est fausse, insuffisante, loin de compte. En fait, il y a assez de phénomènes qui l’indiquent à l’avance. Déjà, à cause de la lumière, on ne peut se passer de l’éther. L’éther est-il matériel ? De toute façon, s’il est il doit être matériel, il doit être intégré dans le concept de matière. Mais il n’a pas de pesanteur. »

    Friedrich Engels dans « Dialectique de la nature ».

  • Pour alimenter le débat sur le vide de l’espace-temps

    2 principes du modèle standard :
    1) L’espace et le temps forment le contenant de l’univers, infini mais discontinu. Je nomme l’unité de l’espace-temps (temps de Planck) l’intratemps et l’inconnu entre 2 intratemps, l’intertemps.
    2) Les énergies et les informations en sont le contenu, fini. Pourtant, l’univers est en expansion et les informations présentes (matière et antimatière) sont constamment et exponentiellement démultipliées. D’où vient l’énergie nécessaire aux nouvelles informations créées, permettant l’extension de l’univers ?
    Puisque la solution nous échappe dans l’intratemps, ne serait-elle pas dans l’intertemps, cet inconnu ?

    Je propose une réduction d’échelle de l’univers pendant l’intertemps, ( donc, inobservable ni par nos sens et ni par nos instruments de mesure) : La Condension de l’espace-temps.

    1) Depuis le premier intratemps de l’univers, s’opère une réduction d’échelle, durant chaque intertemps, vers l’infiniment petit : la condension de l’espace-temps permet, ainsi, une économie d’énergie, constante. Chaque intratemps est plus petit que le précédent et il est plus grand que le suivant. Par le même souci d’économie d’énergie, à l’exemple de la nature, cette condension devrait se dérouler le long d’une hélice.
    2) La condension entraîne la trame des informations vers l’infiniment petit dans cette réduction d’échelle. Mais, pas les grains d’énergie. La vitesse de cette condension durant l’intertemps doit être de 300000km/s. Les grains d’énergie, nommées photones, restent fixes par rapport au centre de gravité de leur émetteur. Les photones fournissent l’énergie nécessaire aux informations qu’elles rencontrent durant les intertemps. Dans l’intratemps, la géométrie est euclidienne et la physique est quantique. La succession des cycles intratemps/intertemps, réduisant l’échelle vers l’infiniment petit, implique une géométrie riemannienne. L’équation de Minkowski, les transformations de Lorentz et le « c », devenu condension, sont préservés.
    3) L’énergie nécessaire à une particule pour s’opposer à la condension c afin de partager ses informations « m » dans les 3 dimensions est E=mc3 soulagée par le rapprochement de toutes les autres particules causé par la condension c, soit E=mc3/c=mc2. L’énergie économisée par la condension d’une particule est égale à la réduction d’échelle (dont l’unité de mesure subit la condension c) de sa masse d’informations dans les 3 dimensions, soit E=m/c×c3= mc2. L’univers a inventé le moteur perpétuel nécessaire à sa réalisation.
    4) La photone vibrant dans le plan perpendiculaire à la condension en intensité et en période suivant sa nature est perçue comme une onde comme le stylo du cardiographe crée une onde sur le papier qui se déroule. L’économie d’énergie, due à la condension en x, crée de l’électricité, celle en y et z, crée du magnétisme. En traversant le champ de particules fixes qui n’interférent pas, le plein entre les fentes de Young avançant dans la condension, dessine des raies d’ombres régulières visibles sur l’écran, sauf intervention extérieure.
    5) La réduction d’échelle procure un déplacement (-c) de chaque particule dans les 3 dimensions libérant un espace-temps de (-c)*(-c)*(-c), qui donne, avec la réduction (c) de l’unité de mesure, (-c)3/ (d) = (-c) 2. L’intertemps est le domaine des nombres complexes. L’espace-temps passé est une mémoire géométrique.
    6) L’échelle de chaque intertemps diminuant à chaque intratemps, si on estime à 1060 le nombre d’intertemps, donc d’intratemps, depuis son début, la taille de l’univers devait être 1060 fois plus grande qu’aujourd’hui. Et son âge devrait être de 13 et quelques milliards d’unité actuelle de mesure d’années que multiplie 1060.
    7) Fin de la magie noire : plus besoin d’énergie noire ou sortie du chapeau du vide, de matière noire, de trous de vers, de cordes, d’univers parallèles et mort définitive du chat de Schrödinger. Einstein qui, à 16 ans, s’était imaginé à califourchon sur un grain d’énergie, son image disparaissant dans son rétroviseur avec l’univers s’enfuyant à la vitesse de la lumière, avait, encore une fois, raison : « Dieu ne joue pas aux dés. »

    • ▬JFP¦¦30122021¦¦Bonjour Monsieur Patrick CAVENEL
      ▬J’ai changé certains mots de votre texte-article, car pour l’invention de nouveaux mots, il me semble préférable de mettre des mots composés compréhensibles, car si chacun invente ses propres mots pour donner une solution à un problème, cela devient illisible et incompréhensible :
      Le mot CONDENSION est en majuscule, car je n’ai pas trouvé ce mot
      ▬L’INTRATEMPS devient —> Planck-temps cela veut dire 5,391247e-44 s. ou 1,616255e-35 m
      ▬L’INTERTEMPS devient —> inter-temps devrait être de zéro, car avec le te temps et la longueur de Planck on retrouve plus ou moins la vitesse de la lumière c qui est une constante de 299 792 458 m/s et l’inter-temps ne devrait pas exister, mais je vais démontrer que c’est faux !!!
      ▬Quand on parle de Planck-temps on comprend que cette durée est celle de Planck sans utiliser votre INTRATEMPS.
      ▬Quand on parle d’inter-temps on comprend que c’est une durée entre deux laps de Planck-temps et au lieu d’inventer un nouveau mot comme L’INTERTEMPS, j’utilise les deux mots en les séparant d’un tiret comme espace-temps et non ESPACETEMPS qui est un mot inconnu. Votre inter-temps à une valeur non nulle, car quand on utilise les sous unités de Planck, cet inter-temps n’est pas absent ou devrait avoir une valeur non de zéro.
      Voici les constantes pour les calculs , mais en calculant votre inter-temps celui-ci n’est pas si nul que cela et peut être une existence, car les Planck-temps ne sont pas juxtaposés, et ce à caue des unités donnée s en physique.
      ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
      5,391247e-44 s Temps de Planck ou Planck-temps
      1,616255e-35 m Longueur de Planck
      299 792 458 m/s Vitesse de la lumière c dans le vide
      1/1/5,391247e-44= 1,8548584399861479171701834473546e+43 est le nombre de fois le la longueur de Planck dans une seconde ou le nombre de fois le temps de Planck,dans un seconde, c’est en gros un coefficient ou une fréquence
      ▬Pour retrouver la vitesse lumière à partir du temps et la longueur de Planck, voici la formule :
      1/5,391247e-44 * 1,616255e-35 m =299 792 422,79198115018658948477041
      ▬On s’aperçoit que la vitesse trouvée n’est pas exacte par rapport à la constante théorique, car il y a une différence : 299 792 458 - 299 792 422,79198115018658948477041 =35,20801884981341051522959 m. Maintenant est-ce une erreur d’approximation des unités de Planck ?, car nous ne savons peut être pas donner des décimales supplémentaires, car la précision au calcul s’arrête ? mais ce qui est sûr c’est qu’avec les unités e Planck nous ne retrouvons pas la vitesse lumière homologuée de 299 792 458 m/s. Il y a un manque de plus de 35 mètre à cette vitesse lumière.
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      299 792 422,79198115018658948477041 /299 792 458 =0,99999988255869048642507706037892
      1/0,99999988255869048642507706037892=1,0000001174413233060377230078174
      ou
      299 792 458 / 299 792 422,79198115018658948477041 =1,0000001174413233060377230078174
      C’est ce coefficient qui permet de retomber sur ses partes et ce coefficient adapte aussi bien sur les longueurs de Planck que sur le le temps de Planck ; Si on adapte un coefficient sur les longueurs on rallonge en fait la longueur de Planck, mais dans ce cas il n’y plus de d’inter-temps possible, car entre chaque temps de Planck le temps est nul, car les temps-Planck sont juxtaposés.
      Voici la formule qui permet de calculer la vitesse de la lumière avec les unité de Planck, mais avec ces unités cela ne tombe pas jute, car on ne retrouve pas la constante de la lumière ;
      1/1/5,391247e-44 * 1,616255e-35 m =299 792 422,79198115018658948477041
      Voici la formule qui permet de calculer la vitesse de la lumière avec les constantes de Planck, mais avec ces unités modifiées et cela ne tombe pas jute, car on retrouve la constante de la lumière ;
      Pour que cette cette valeur soit juste il faut adapter un coefficient de rattrapage sur les longueurs pou le temps !!!
      299 792 422,79198115018658948477041 *1,0000001174413233060377230078174 =299 792 458
      (1/1/5,391247e-44) * (1,616255e-35*1,0000001174413233060377230078174) =299 792 457,99999999999999999999998 avec arrondi =299 792 458
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      Dans ce modèle de la longueur de Planck on a augmenté par un facteur calculé pour retrouver la vitesse lumière c
      1,616255e-35 * 1,0000001174413233060377230078174 =1,616255189815126e-35
      1,616255189815126e-35 * 1,8548584399861479171701834473546e+43 =299 792 458
      ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
      Dans cette exemple on a choisi de rallonger la longueur de Planck, par un coefficient calculé qui est un choix possible, et on retrouve la vitesse lumière c sans arrondi 299 792 458 !!! Mais l’unité de Planck initial de 1,616255e-35 est passée à 1,616255189815126e-35 avec 9 décimales de plus
      ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
      Maintenant si on veux adapter ce coefficient sur les unités de temps de Planck cela revient au même :
      5,391247e-44 * 1,0000001174413233060377230078174 = 5,3912476331551819497059560527265e-44 s
      5,3912476331551819497059560527265e-44 * 1,8548584399861479171701834473546e+43 =1,0000001174413233060377230078174
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      Démonstration de la secone :
      1/5,3912476331551819497059560527265e-44 s =1,8548582221491437628902498074731e+43
      5,3912476331551819497059560527265e-44 * 1,8548582221491437628902498074731e+43 =1
      Nous retrouvons notre belle seconde !!!
      ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
      Donc votre temps inter-temps entre chaque temps-Planck est de
      5,3912476331551819497059560527265e-44 - 5,391247e-44 = 6,331551819497059560527265e-51
      Mais nous avons des digits supplémentaires quille faille supprimer ;
      Entre le temps de Planck de 5,391247e-44 s et vote inter-temps de 6,331551819497059560527265e-51 ça va vite.
      Par curiosité quel est le rapport entre le temps de Planck et votre temps inter-temps ?
      5,391247e-44 / 6,331551819497059560527265e-51 =8 514 890,4308079220198710656928904 (8 millions) de fois
      ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
      ▬Une troisième soliton existe qui est de partager une augmentation du temps et aussi une augmentation des longueurs, de Planck .Mais je n’ira pas plus loin. Je ne comprends d’où sort ce 1060 fois, mais le meilleurs de mon incompréhension est ce mot de CONDENSION que je n’ai pas trouvé. Et donc un CONDENSION c’est quoi ?
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      Voici votre texte re magné :
      Pour alimenter le débat sur le vide de l’espace-temps
      2 principes du modèle standard :
      1) L’espace et le temps forment le contenant de l’univers, infini mais discontinu. Je nomme l’unité de l’espace-temps (temps de Planck) Planck-temps et l’inconnu entre 2 Planck-temps, l’inter-temps.
      2) Les énergies et les informations en sont le contenu, fini. Pourtant, l’univers est en expansion et les informations présentes (matière et antimatière) sont constamment et exponentiellement démultipliées. D’où vient l’énergie nécessaire aux nouvelles informations créées, permettant l’extension de l’univers ?
      Puisque la solution nous échappe dans Planck-temps, ne serait-elle pas dans inter-temps, cet inconnu ?
      Je propose une réduction d’échelle de l’univers pendant inter-temps, ( donc, inobservable ni par nos sens et ni par nos instruments de mesure) : La CONDENSION de l’espace-temps.
      1) Depuis le premier Planck-temps de l’univers, s’opère une réduction d’échelle, durant chaque inter-temps, vers l’infiniment petit : la CONDENSION de l’espace-temps permet, ainsi, une économie d’énergie, constante. Chaque Planck-temps est plus petit que le précédent et il est plus grand que le suivant. Par le même souci d’économie d’énergie, à l’exemple de la nature, cette CONDENSION devrait se dérouler le long d’une hélice.
      2) La CONDENSION entraîne la trame des informations vers l’infiniment petit dans cette réduction d’échelle. Mais, pas les grains d’énergie. La vitesse de cette CONDENSION durant inter-temps doit être de 300000km/s. Les grains d’énergie, nommées PHOTONES, restent fixes par rapport au centre de GRAVITÉ de leur émetteur. Les PHOTONES fournissent l’énergie nécessaire aux informations qu’elles rencontrent durant les inter-temps. Dans Planck-temps, la géométrie est euclidienne et la physique est quantique. La succession des cycles Planck-temps/inter-temps, réduisant l’échelle vers l’infiniment petit, implique une géométrie riemannienne. L’équation de Minkowski, les transformations de Lorentz et le « c », devenu CONDENSION, sont préservés.
      3) L’énergie nécessaire à une particule pour s’opposer à la CONDENSION c afin de partager ses informations « m » dans les 3 dimensions est E=mc3 soulagée par le rapprochement de toutes les autres particules causé par la CONDENSION c, soit E=mc3/c=mc2. L’énergie économisée par la CONDENSION d’une particule est égale à la réduction d’échelle (dont l’unité de mesure subit la CONDENSION c) de sa masse d’informations dans les 3 dimensions, soit E=m/c×c3= mc2. L’univers a inventé le moteur perpétuel nécessaire à sa réalisation.
      4) La PHOTONE vibrant dans le plan perpendiculaire à la CONDENSION en intensité et en période suivant sa nature est perçue comme une onde comme le stylo du cardiographe crée une onde sur le papier qui se déroule. L’économie d’énergie, due à la CONDENSION en x, crée de l’électricité, celle en y et z, crée du magnétisme. En traversant le champ de particules fixes qui n’interfèrent pas, le plein entre les fentes de Young avançant dans la CONDENSION, dessine des raies d’ombres régulières visibles sur l’écran, sauf intervention extérieure.
      5) La réduction d’échelle procure un déplacement (-c) de chaque particule dans les 3 dimensions libérant un espace-temps de (-c)*(-c)*(-c), qui donne, avec la réduction (c) de l’unité de mesure, (-c)3/ (d) = (-c) 2. inter-temps est le domaine des nombres complexes. L’espace-temps passé est une mémoire géométrique.
      6) L’échelle de chaque inter-temps diminuant à chaque Planck-temps, si on estime à 1060 le nombre d’inter-temps, donc Planck-temps, depuis son début, la taille de l’univers devait être 1060 fois plus grande qu’aujourd’hui. Et son âge devrait être de 13 et quelques milliards d’unité actuelle de mesure d’années que multiplie 1060.
      7) Fin de la magie noire : plus besoin d’énergie noire ou sortie du chapeau du vide, de matière noire, de trous de vers, de cordes, d’univers parallèles et mort définitive du chat de Schrödinger. Einstein qui, à 16 ans, s’était imaginé à califourchon sur un grain d’énergie, son image disparaissant dans son rétroviseur avec l’univers s’enfuyant à la vitesse de la lumière, avait, encore une fois, raison : « Dieu ne joue pas aux dés. »
      ▬Amicalement. JFP/Jean-François Pouliquen
      jfp.pouliquen@hotmail.fr

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