jeudi 15 septembre 2016, par
LA VOIX DES TRAVAILLEURS
« Travailleurs de tous les pays unissez-vous »
Karl Marx
On se souvient tous du dieselgate et on sait que cette menace, qui a frappé plusieurs trusts automobile à commencer par Volkswagen, reste suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes malgré les dénégations répétées de Ghosn et du gouvernement français, affirmant que Renault n’a pas faussé les tests mais les aurait seulement mal réussis, polluant ainsi mortellement la respiration des populations mais… sans tricher. C’est cette thèse, gentille pour Mr Ghosn, du gouvernement français que le « Financial Times » a contredite publiquement de manière récente sans être mis en accusation par ce dernier. Le Financial Times, qui s’appuie sur le témoignage de 3 des 17 membres de la commission, met en cause précisément la version diesel du Renault Captur pour accuser le gouvernement français de complicité avec le trust Renault et pourtant ce gouvernement ne porte pas plainte pour accusations mensongères, pas plus que Ghosn lui-même, et se contente d’inviter le Financial Times à assister au prochain point presse sur les tests de la France… l’enquête avait mis en évidence un réglage des véhicules Renault conduisant leur système antipollution à ne plus se déclencher lorsque la voiture roule longtemps. Aucun de ces faits n’apparaît pas dans le rapport final du 29 juillet. Ghosn reste très silencieux sur toute cette affaire et fait le dos rond, espérant que ça passe… Il se contente de profiter de la chute des autres trusts qui sont englués dans le dieselgate pour tenter de rafler la mise ! Pile, il gagne, et face, c’est nous qui perdons : assez joué !
Après les sous-traitants automobiles, après PSA, après la sidérurgie, les trusts pharmaceutiques, le Bâtiment et la Téléphonie, c’est la Métallurgie qui supprime massivement des emplois : Alstom ferme son site historique de Belfort. Les syndicats se disent indignés, comme ils se sont dits indignés des suppressions d’emplois massives à SFR ou des mêmes attaques à Total, Areva ou EDF, et comme dans ces cas, ils en appellent au gouvernement et, sinon, mènent la lutte site par site, au mieux sur le trust. Pas question d’unir ces salariés de l’Alstom à ceux d’Areva, de l’EDF, de Total, de SFR et de bien d’autres entreprises qui suppriment des emplois en un seul mouvement, combattant aussi bien les suppressions d’emplois dans le privé que dans le public : à la SNCF, à l’Hôpital public, dans l’Enseignement et à La Poste. Au contraire, il s’agit de diviser la lutte catégorie par catégorie, secteur par secteur, profession par profession et de diviser la lutte aussi dans le temps, journée d’action par journée d’action. Ce que vaut cette stratégie, pas la peine de poser la question : il suffit de regarder le bilan de toutes ces actions parcellisées, ce ne sont que des défaites ! Il est plus que temps de prendre en mains nous-mêmes nos luttes en nous organisant en comités de luttes et en comités de grève, et en organisant des assemblées interprofessionnelles où nous déciderons nous-mêmes de nos revendications, de nos mots d’ordre, de nos moyens d’action et de nos buts et rendrons publics nous-mêmes ce que nous pensons de la situation et de la manière d’en sortir…
Avant les vacances, lors d’une réunion à l’amphi Gordini, Visconti nous a annoncé triomphalement que, dans sa direction, les embauches annuelles étaient passées de 11 à 14 ! soit 25 sur 2 ans. Non seulement, il n’y a pas de quoi sauter au plafond, mais il a juste oublié de nous dire le nombre de départs annuels !
Dernièrement, un petit CUET s’est fait remarquer par un zèle dangereux pour la santé de son équipe. En effet, se sachant contaminé par la coqueluche, et mis en garde sur le risque de contagion, il est venu quand même répandre ses microbes au boulot. Mais par mail, il annoncé que, malgré sa mise en "quarantaine", il bosserait en télétravail pour assurer les RUET, etc,.... Si ça rassure son égo, de se croire indispensable à l’entreprise, effectivement le télétravail est solution, mais :
1 : il fallait l’appliquer dès qu’il a eu connaissance du risque de contagion.
2 : si son médecin l’a arrêté, il ne doit pas travailler, car, sinon, cela veut dire que c’est nous qui payons (par l’intermédiaire de la sécu) son salaire à Renault !
Partageons les bénéfices, pas les miasmes !
Renault attend que la loi scélérate (dite loi travail ou konnerie ou gattaz), soit passée, pour nous empapaoutez un nouvel "accord" compétitivité, qui fera régresser toutes les conditions de travail des salariés pour le profit de Ghosn et sa clique, mais avec la bénédiction de la CFDT, qui est décidément partie prenante de tous les reculs sociaux. Il ne leur reste plus qu’à militer pour le travail des enfants et le retour au 18°siècle sera complet !
L’intersyndicale appelle à manifester contre la loi El Khomri le 15 septembre prochain. Et, effectivement, ce n’est pas parce que, formellement, la loi est passée qu’on a nécessairement perdu. Non, c’est parce que nous avons mal organisé nos luttes ! Et, les mêmes qui les ont dirigées vers l’échec, nous proposent de faire comme si on n’avait pas déjà tenté cette même méthode, celle des journées d’action, sans grève générale, pendant des semaines et des mois, sans succès. Appellent-ils à des assemblées générales interprofessionnelles, appellent-ils à se retrouver dans des réunions inter-entreprises, appellent-ils à des formes d’organisation de nature à faire peur au patronat et aux gouvernants à son service comme des comités d’organisation de la lutte, des comités de grève, des conseils unissant actifs et chômeurs, unissant service public et secteur privé, unissant les salariés avec ou sans CDI, unissant les sans papiers et les travailleurs avec papiers, unissant les cheminots et les usagers, unissant toute la classe ouvrière pour discuter du bilan des luttes passées, des causes des échecs et des moyens de faire avancer la lutte, pour discuter de l’effondrement du capitalisme et des perspectives sociales que devrait défendre la classe ouvrière ?
Les anciens organisateurs de la mobilisation contre la loi El Khomri sont les mêmes qui nous disent aujourd’hui d’aller nous cogner contre le même mur avec la même inefficacité, et aussi les mêmes qui ont amené les cheminots, les personnels de l’hôpital public, les salariés d’Areva, d’Air France, de la banque, de France Telecom, de PSA, de Renault et d’ailleurs vers des défaites organisées et annoncées. L’étalement organisé des mouvements c’est : Air France en juillet, les animateurs périscolaires le 5 septembre, SFR le 6 septembre, les bus les 5 et 6 septembre, les collèges le 8 septembre, la loi El Khomri le 15 septembre, les écoles le 19 septembre, et ainsi de suite…
Comme si on pouvait faire reculer patronat et gouvernement, dans une phase offensive de ceux-ci liée à un effondrement annoncé du système, à une véritable agonie du capitalisme ayant perdu toute dynamique des investissements productifs, ayant atteint son sommet d’accumulation de la plus-value extraite du travail humain, comme si dans ces conditions, les classes dirigeantes pouvaient reculer sans être menacées mortellement dans ce qu’elles ont de plus cher : la propriété privée des moyens de production. Comme si les travailleurs pouvaient de lancer progressivement un mouvement d’occupation des entreprises en remettant en question leur propriété patronale, du moment que les patrons cessent méthodiquement d’embaucher et jettent progressivement la classe ouvrière dans le chômage permanent.
Comment croire que l’on peut lutter en spécifiant la loi El Khomri, comme si ce n’était pas lié à la privatisation de tous les services publics, de la SNCF, de l’EDF, d’Areva, de l’hôpital public, de l’enseignement, de Radio France, etc. Comme si ce n’était pas lié à la guerre intérieure et extérieure au nom du combat contre le terrorisme qui est en fait menée pour détruire les droits démocratiques sous prétexte d’Etat d’urgence, à interdire les manifestations, les grèves, les revendications, à casser les syndicats, à mettre en place l’état policier et militaire permanent, à construire la terreur de masse en utilisant le terrorisme sans augmenter pour autant la sécurité des populations, à semer la haine entre musulmans et non-musulmans, à pousser sans cesse à la guerre civile inter-communautaire.
Loin de tirer un bilan sérieux de l’échec les directions syndicales, de celles des associations, de la gauche de la gauche et de l’extrême gauche qui les suit, ils se proposent seulement de recommencer afin de ne pas perdre la direction des opérations et de continuer à tromper le monde du travail en faisant croire que leur stratégie réformiste n’a pas abouti à un échec définitif, qu’ils peuvent encore continuer à jouer le même jeu.
Le patron de Renault-Nissan annonce : « Renault et Nissan font des économies, mais moins que prévu ! Les économies d’échelle sont en retard sur le plan de marche prévu en 1999, lors de la signature de l’Alliance. » Donc il va falloir faire de nouvelles coupes sombres ! "Grâce à la convergence, l’Alliance devrait réaliser au moins 5,5 milliards d’euros de synergies en 2018”, promet le patron de Renault et Nissan. Sur le dos des salariés bien sûr ! Et il n’est plus interdit d’envisager des fermetures en France !!!
Véhicules vendus, profits records, marges bénéficiaires, rentabilité, tout est dans le vert sauf… les salaires et les emplois. Nos AGS restent bloqués et les embauches sont très loin de servir même à remplacer les partants. Si nos voyants restent en rouge quand les voyants des patrons sont au vert, on peut se douter de ce qui se passera quand les voyants patronaux reviendront au rouge ! N’attendons pas de recevoir des coups pour en rendre !
C’est ce que révèle le « jugement » en prud’hommes du salarié du Technocentre, ingénieur d’études était en mission longue au Technocentre Renault de Guyancourt, qui s’était contenté de diffuser l’information concernant le film « Merci patron ! » qui dénonce les patrons. Le patron sous-traitant de Renault, sollicité par la direction, lui indiqué par courrier qu’il "avait fait une grosse bêtise", et que Renault "surveillait les mails de ses syndicats" et qu’"en tant que prestataire extérieur, il ne devait pas s’adresser aux syndicats de Renault". Il a informé la presse de ce courrier. Le salarié rappelle qu’il n’a fait que "dénoncer une infraction pénale : la violation du droit syndical" par le constructeur automobile. Il a été licencié, son patron estimant qu’il y avait « faute grave » et que le salarié avait "violé son obligation de loyauté et de bonne foi" vis-à-vis de son employeur. Vous vous souvenez que vous vivez dans un pays qui est considéré par certains comme un phare de la démocratie, dont le droit syndical fait partie, et le droit de communiquer personnellement par courrier aussi… Eh bien, il paraît que tout cela serait du passé… si on se laisse faire…
Les fourgons Trafic se vendent tellement bien que Renault est complètement débordé et contraint de faire travailler son usine de Sandouville en 3x8. Une équipe de nuit est mise en place. Vous pourriez croire qu’une équipe de plus et un accroissement massif de production des équipes en place de jour, tout cela nécessiterait des embauches en CDI mais vous ne comprenez pas du tout la logique de la direction de Renault. Celle-ci estime, au contraire, que les embauches en CDI qui avaient déjà été annoncées suffisent pleinement et que le surcroît de production (250 véhicules le matin, 250 l’après-midi et 110 la nuit pour commencer avec projet d’augmenter ces chiffres !) n’a qu’à être épongé par des embauches… en CDD ! Ce n’est pas Renault qui réduira le chômage de masse permanent en France et, même quand il faudra produire plus, ce sera avec moins de salariés, tant pis pour les chômeurs !
Des nanoparticules de magnétite, un oxyde de fer fortement aimanté présentes dans l’atmosphère, se retrouvent dans les cerveaux humains, risquant de provoquer notamment la maladie d’Alzheimer, et elles se sont formées à très haute température, et donc pas à l’intérieur du corps humain. Elles seraient issues la combustion de carburant, avance l’équipe de recherche américaine, mexicaine et anglaise. On ne pourra pas dire demain qu’on n’a pas été prévenus…
Les statistiques économiques nous apprennent qu’actuellement 52% du produit intérieur brut de la planète est contrôlé par les 500 plus grandes sociétés capitalistes transcontinentales. 58% d’entre elles sont américaines. Ces 500 sociétés contrôlent des richesses supérieures aux avoirs accumulés des 133 pays les plus pauvres, fortunes des capitalistes de ces pays y compris.
Il ne s’agit pas seulement pour nous de dénoncer la concentration des richesses en un petit nombre de mains. Celle-ci n’est pas récente, même si elle s’est encore aggravée ces dernières années. Non, ce que nous voudrions souligner, c’est que le Capital est de plus en plus déconnecté de l’exploitation du travail humain et cela est bien plus nouveau et étonnant. Car les sociétés précédemment citées, et qui possèdent 52% du produit de la planète (ainsi que 100% du pouvoir politique, économique et social), n’emploient que 1,8% de la main d’œuvre mondiale. Vous avez bien lu, moins de 2% !!!!
Les trusts multinationaux sont neuf fois plus nombreux qu’il y a trente ans. Certains sont plus riches et plus puissants que des Etats. On peut dire qu’ils ont fondé de nouvelles sortes d’Etats, avec parfois des armées et des services secrets. Et pourtant la part de la main d’œuvre mondiale qui travaille pour eux décroît sans cesse. Ils suppriment massivement des emplois et ce tout particulièrement depuis l’année 2000. Ils se transforment de plus en plus en établissements financiers qui se refusent à investir dans la sphère productive et se contentent de spéculer.
Eh oui, c’est plus qu’étonnant, c’est même renversant ! En effet, le fondement de l’accroissement du capital, en système capitaliste, est, et a toujours été depuis que ce système d’exploitation existe, fondé sur la plus-value c’est-à-dire l’accroissement de valeur des produits transformés, obtenue en y agglomérant de la valeur-travail impayée, c’est-à-dire de l’accumulation des produits de l’exploitation de l’homme, du prolétaire. Ceci n’est pas du discours marxiste, c’est la réalité profonde de l’ancienne société, même si certains idéologues tentent de le camoufler.
De nombreux travailleurs estiment que le chômage de masse signifie que le rapport de forces de la classe des travailleurs par rapport à celle des capitalistes serait en baisse. Ils ne tiennent pas compte du fait que cela signifie que le capitalisme est en perte de vitesse. De plus en plus de capital n’est plus investi dans la production de richesses. Le taux de marge augmente et le taux d’investissement diminue, telle est la racine du chômage.
Certains se diront : pas étonnant, ce sont des vases communicants, moins ils paient les salariés et plus ils s’enrichissent. Mais ce n’est pas aussi simple ! Les capitalistes, pris individuellement, sont momentanément plus riches s’ils font fonctionner leur entreprise avec moins de main d’œuvre mais la plus-value globale des capitalistes, qu’ils se répartissent entre eux et notamment entre capitaux investis dans la production et ceux qui ne le sont pas, est produite exclusivement par le travail humain et pas par l’échange et le commerce, pas par la spéculation et par les dettes et prêts. Il n’y a pas de plus-value sans extraction de celle-ci du travail des salariés.
Or, si les profits capitalistes continuent d’être distribués, l’accumulation décroît en même temps que les investissements productifs.
Dans le monde, les trusts industriels suppriment sans cesse du travail humain. Par exemple, en France, l’industrie a perdu 1,9 million d’emplois entre 1980 et 2007, soit 36 % de ses effectifs. En France, il y a eu 29400 emplois industriels supprimés en 2012, 40000 en 2013 et ainsi de suite...
Bien entendu, les capitalistes prétendent accuser, en plus de la concurrence, les taxes, les impôts, la législation du travail, les syndicats, le niveau des salaires, les tribunaux, et pour finir les travailleurs eux-mêmes. Sauf que, pendant des années, ces causes existant déjà, l’emploi productif ne cessait de croître et l’investissement productif des trusts de même.
Officiellement, le chômage baisse aux USA mais les statistiques ne prennent pas vraiment en compte les 92,6 millions d’Américains qui ne cherchent pas de travail. Si l’on rajoute les 11 millions de chômeurs « reconnus » aux 91,5 millions de déclassés, on obtient la bagatelle de plus de 102 millions d’Américains en âge de travailler sans emploi, près d’un tiers de la population totale des Etats-Unis. Quant à l’emploi productif privé, il a plongé aux USA comme ailleurs…
La chute massive et mondiale des emplois de la sphère productive privée a une cause clairement établie et qui n’est nullement l’accroissement de la concurrence mondiale mais le désinvestissement massif des capitaux de la sphère de production vers celle de la spéculation et du tout bancaire. C’est la cause de la chute de la production et des emplois productifs en 2000. C’est également la cause de la chute de 2007-2008 qui est due à l’accroissement fou de l’endettement poussé par ces capitaux spéculatifs qui jouent sur les dettes privées et publiques.
Pourquoi, crise ou pas crise, le capital ne s’est jamais massivement détourné de l’investissement productif et pourquoi le fait-il aujourd’hui ? La réponse est dans la masse du capital accumulé qui atteint des sommets. Le résultat est le fait que le grand capital se détourne de l’accumulation productive et se tourne vers le tout bancaire. La racine réelle de la crise n’est pas cette dette des Etats : c’est la crise de l’investissement productif du capital privé, la base même du capitalisme ! C’est l’investissement privé qui n’a pas repris depuis 2008….
La suraccumulation, c’est la rançon du succès du capitalisme qui a réussi au-delà de ses capacités à absorber les plus-values et à les réinvestir… La baisse de l’investissement, pendant près de vingt-cinq ans au plan mondial et plus de trente ans dans le cas des pays capitalistes centraux, ne renvoie pas l’image d’un système en expansion, mais plutôt d’un système dont nous, ou certains d’entre nous, aurions dit autrefois qu’il avait « achevé sa mission historique de développer les forces productives », pour n’être qu’un système marqué dans les mots de Lénine par « le parasitisme et la putréfaction ».
Même confronté à la suraccumulation et à la surproduction, à une situation où la masse de plus-value produite par les entreprises ne peut pas être réalisée, le Capital cherchera à assouvir sa soif illimitée de plus-value.
Mais pensez-vous que les travailleurs puissent supporter durablement d’être retransformés en misérables sans emploi, sans logis, sans nourriture et sans espoir ? Certainement pas et les pouvoirs capitalistes le savent si bien que toutes leurs mesures n’ont fait que retarder cet effondrement social pour préparer des contre révolutions : fascismes, dictatures et terrorismes comme guerres intestines de toutes les sortes, y compris la guerre mondiale.
Quelle est l’issue ? La seule issue, ce sont les prolétaires qui en détiennent la clef, et elle consiste à ses passer des fondements de l’économie capitaliste, historiquement morte, c’est-à-dire de la propriété privée des moyens de production, des matières premières, des entreprises et des capitaux, tous ces éléments dont le vol au prolétariat a donné naissance au capitalisme.
Certes, ce ne sont pas les travailleurs qui auront lancé cette nouvelle révolution mais ce sont les capitalistes qui y auront contraint le prolétariat, en retirant massivement aux prolétaires leurs emplois et tout ce qui va avec : le logement, la nourriture, les vêtements, l’éducation et la santé.
Eh bien, nous pourrons alors clamer haut et fort : le capitalisme est mort, adieu au capitalisme ! Et commencer à écrire l’histoire d’une société fondée sur la propriété collective des moyens de production et sur le bien-être de tous, au lieu de celui d’une infime minorité