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Et si on nous disait plutôt pourquoi le monde est complètement déstabilisé !

mardi 19 janvier 2016, par Robert Paris

Et si on nous disait plutôt pourquoi le monde est complètement déstabilisé !

Eh oui ! Si, au lieu de nous dire : votez pour tel ou tel parti politique, soutenez tel ou tel politicien, favorisez tels ou tels dirigeants syndicaux, acceptez ou pas telle ou telle mesure de l’état d’urgence, soutenez tel ou tel « plan d’urgence » économique ou social, acceptez comme inévitable telle ou telle guerre, on nous informait simplement de la cause fondamentale qui mine l’ancien monde au point qu’en huit ans, depuis 2008, il a tellement changé qu’on ne le reconnaît déjà plus, que la stabilité précédente semble n’avoir jamais existé ?!!

Si on cessait d’abord de prétendre que les divers éléments qui témoignent de cette déstabilisation globale et mondiale seraient tout à fait indépendants les uns des autres ! Comme si les violences qui montent entre les peuples, entre les communautés, entre les religions, entre les ethnies, entre les nations ne provenaient pas toutes de la même crise économique et sociale ! Comme si la vague des révolutions n’avait rien avoir avec l’effondrement économique de 2007-2008, comme si la recrudescence des guerres n’était pas une réponse à ces révolutions sociales et politiques, comme si la vague des contre-révolutions et du terrorisme n’en était pas le produit, comme si la cause de ces effondrements était à chercher dans des vieilles religions ou dans des idéologies antiques ! Comme si c’était une particularité locale de tel ou tel pays alors que chacun peut constater que les guerres, le terrorisme, l’extrême droite, les massacres se développent partout sur toute la planète, sur tous les continents, que les menaces sur la paix du monde ne concernent pas seulement le Moyen Orient mais la planète tout entière, que la guerre monte aussi dans les pays de l’Est comme l’Ukraine, en mer de Chine, dans toute l’Asie, en Europe et partout !

Et c’est aussi partout que l’on fait monter des haines et des violences contre des minorités, contre des religions, contre les femmes, contre les étrangers, contre les migrants. On ne peut pas croire que tout cela soit une coïncidence, bien entendu ! Tout est lié. C’est le monde capitaliste tout entier qui bascule dans la violence et cela est en rapport direct avec son effondrement économique de 2007 qui n’a nullement pu être enrayé et a seulement été camouflé momentanément afin de mieux détourner les peuples d’une révolution sociale d’autant plus inévitable que le système dominant n’a plus aucune perspective à offrir.

Le motif en est que le développement de la masse des capitaux, loin de mener encore au développement des investissements productifs, sources de plus-value, mène au développement des investissements nocifs, qui détruisent l’investissement productif. Le grand Capital détruit lui-même son propre système et est incapable de s’en empêcher, étant fondé sur la liberté de faire du profit quel qu’en soit le moyen, fût-il destructif…

Et, au lieu d’expliquer cette situation historiquement nouvelle aux peuples, les classes dirigeantes font tout pour l’occulter, pour détourner préventivement les situations critiques qui ne manqueront pas d’en découler dès que cela se saura que le système qui a dominé le monde n’a que peu d’années à se survivre.

La dernière fois que le capitalisme a laissé les crises de dérouler a été, en 2000, marquée par les chutes des trusts occidentaux : la banque Barings anglaise et les trusts américains Worldcom, Vivendi Universal et Enron. C’était déjà très remarquable puisqu’il ne s’agissait nullement de sociétés marginales ou dont le secteur était en voie de disparition : la banque de la royauté britannique, des trusts multimilliardaires de secteurs ultraprofitables étaient frappés brutalement de mort sans que rien ne l’ait laissé présager !

Et la manière dont l’impérialisme américain est sorti d’une situation menaçante où l’effondrement de la bourse américaine, le World Trade Center, était annoncée comme inévitable pour 2001 a été étonnante. Cette bourse a été détruite par des avions terroristes, miraculeusement venus la tirer de son mauvais pas, et l’économie américaine a été sauvée par la réaction nationaliste suite à l’attentat terroriste ! L’économie a été aussi redressée grâce au plan américain de guerre intérieure et extérieure. La guerre à outrance a donné un nouveau livret de commandes aux entreprises. La guerre intérieure a consisté en la mise en place d’un Etat policier sous la forme notamment de la « loi Patriot » et de la possibilité pour les forces de l’ordre d’arrêter quiconque sans jugement. La croisade contre les Musulmans a commencé dès lors dans le monde… et elle porte aujourd’hui des fruits amers… On commence même seulement à mesurer à quel point elle a détruit la confiance des peuples et combien elle a fait avancer l’humanité vers la barbarie, à quel point elle a développé des violences de masse dans une partie du monde…

Par la suite, cette méthode s’est développée à grande échelle, et tout particulièrement quand les peuples ont commencé de menacer toutes les dictatures déstabilisées du Moyen Orient, à commencer par la Tunisie et l’Egypte…Dès lors, les grandes puissances occidentales ont estimé vital de ne pas laisser les masses populaires définir elles-mêmes le calendrier des événement et ont commencé à intervenir militairement pour transformer les révolutions sociales et politiques en guerres, en guerres civiles, en massacres, en bandes armées fascistes…

La crise économique mondiale est aussi liée à l’effondrement d’économies, d’Etats, de dictatures que ces dernières sont liées aux guerres et interventions des grandes puissances qui les ont suivi. Et ce n’est pas vrai qu’au Moyen Orient ou au Maghreb. C’est également vrai dans l’Est de l’Europe et en Asie. L’exemple de l’Ukraine est éclairant à cet égard en ce qui concerne le caractère violent et d’extrême droite des interventions militaires des puissances occidentales dans cette région.

C’est un changement radical des politiques des classes dirigeantes. Cela faisait bien longtemps que les Etats et les capitalistes d’Europe n’avaient pas soutenu des bandes fascistes dans l’Est de l’Europe. La dernière fois remonte aux soulèvements et aux guerres de Yougoslavie dans lesquelles les puissances occidentales ont soutenu les uns les fascistes serbes et les autres leurs homologues croates ou autres…

Si ces guerres, ces guerres civiles et ces fascismes ont frappé des peuples en révolte, en révolution, en mobilisation à croissance exponentielle et menaçante, la raison en est au fait que le capitalisme n’a jamais pu se sortir de la crise mondiale initiée en 2007.

Les capitalistes et leurs supplétifs de gouvernement l’ont d’abord nié mais aujourd’hui ils sont obligés de le reconnaître : l’effondrement de 2007 ne peut que reprendre bientôt, avec l’effondrement des économies des pays émergents, avec la chute du Japon (malgré le plus grand plan d’aide aux capitalistes de l’histoire de ce pays), avec la stagnation européenne, etc…

L’intervention des banques centrales a fini par atteindre ses limites, le stade où cette intervention se change en son contraire : en cause dans la formations de bulles spéculatives menaçantes, en développement inquiétant des capitaux « libres » (non investis durablement dans la production ou le commerce), en nouveaux moyens de destruction des économies, des monnaies, du crédit des Etats, etc… Fondamentalement, le fait d’injecter des masses de capitaux publics dans des marchés déjà saturés ne fait qu’accroître la taille de la crise, même si cela permet de faire durer l’équilibre précaire en donnant aux capitaux spéculatifs des revenus fictifs et en maintenant une activité économique artificielle qui n’est plus le produit normal du fonctionnement du système.

Curieusement, c’est au moment où la thèse libérale (l’économie sans intervention de l’Etat) est au plus haut sommet (défendue même par les politiques de gauche au pouvoir) que la réalité est complètement inverse : le capitalisme serait entièrement mort sans sa béquille étatique !

La méthode employée depuis 2008 (sauver tous les trusts, toutes les grandes banques, toutes les bourses en faillite de manière artificielle et par intervention financière centrale) n’a pas pu sortir le capitalisme de son effondrement et elle n’avait pas ce but. Elle a permis de gagner quelques années et c’est tout ce qu’elle visait.

Ces années n’ont pas eu pour but de permettre une reprise économique ni de réformer le fonctionnement du capitalisme pour lui donner une véritable pérennité. Non, le choix des classes dirigeantes montre, au contraire, qu’elles ont vu la fin du capitalisme et qu’elles n’ont trouvé aucun moyen de l’empêcher, seulement un moyen de retarder l’échéance pour la préparer socialement et politiquement.

Ces quelques années gagnées depuis 2008 n’ont pas servi à rien aux classes dirigeantes. Elles n’ont certes pas permis de relancer les investissements productifs privés et les investissements productifs publics ne peuvent pas les remplacer réellement et d’autant moins qu’ils agissent à contre-cycle, c’est-à-dire de manière non rentable. Elles ne permettent pas d’augmenter les possibilités d’investissements, suffisamment rentables pour concurrencer les placements spéculatifs, offertes aux capitaux privés. Tout cela malgré des centaines de milliards de dollars de fonds publics déversés sur les marchés financiers en pure perte. Le dernier exemple d’un tel plan astronomique et l’absence totale d’effet économique en vue d’un quelconque redressement sans parler d’une relance a été le Japon ! Le Japon a replongé autant que les marchés « émergents » sans aucune exception… L’émergence n’a pas eu de durabilité. C’est bel et bien l’ensemble du capitalisme mondial qui a plongé définitivement même si sa domination sociale sur le monde n’est pas encore directement contestée.

En fait, un tel effort des banques centrales ne risquait nullement de combattre les causes de la crise mondiale et les classes dirigeantes ne l’ignoraient nullement. Bien au contraire, inonder un marché saturé de capitaux ne peut qu’accentuer la crise qui est une crise de suraccumulation du capital entraînant un sous-investissement et un accroissement exponentiel des capitaux et des taux de profits spéculatifs. Les plans publics n’ont eu comme but que de faire durer le système mais pas de le sauver, contrairement aux buts affichés… Mais on ne peut pas demander à l’ancienne classe dirigeante d’annoncer elle-même sa chute prochaine !!!

Loin de permettre de pousser les capitaux privés à se réinvestir dans le secteur productif, ces plans ont servi à remplacer momentanément les capitaux privés par des capitaux publics et à aider les capitaux privés à devenir encore plus massivement des capitaux uniquement financiers, toutes les grandes entreprises se transformant essentiellement en banques. Et les capitaux prêtés sans intérêt aux banques n’ont pas servi à celles-ci pour prêter au secteur productif en vue d’investissements durables mais, au contraire, une fois encore à spéculer. Quant aux interventions des Etats, comme l’exemple récent de la Chine vient de le rappeler, elles ont servi à entraver le mécanisme habituel d’une crise, à interdire toute chute économique des « brebis galeuses », et, du coup, tout mécanisme classique d’épuration des marchés et des entreprises. Le fait que tous les capitalistes du monde ne fassent qu’approuver l’Etat chinois qui interdit tout mécanisme normal de crise, qui ferme les marchés, qui empêche la revente des actions, qui interdit toute chute, montre bien que le capitalisme mondial ne s’estime plus capable de faire face à la moindre crise économique ou financière. On remarquera par exemple que, lors de la dernière « crise asiatique » pourtant grave, aucun Etat n’avait procédé ainsi. On est donc, depuis 2008, dans une nouvelle phase de l’histoire du capitalisme, phase dans laquelle toute crise devient synonyme de mort du système…

Il n’est plus nécessaire de parler d’alternance de croissance, de crise, puis de reprise. Il n’y a donc aucune raison qu’on assiste à une quelconque relance économique réelle.

A partir de 2008, lorsque le capitalisme américain a mesuré que la seule chute de la banque Lehman Brothers entraînait le monde capitaliste tout entier dans le gouffre, les classes dirigeantes mondiales sans aucune exception, sans débat ni contestation, ont estimé que tous les moyens étatiques et centraux devaient être mis au service du retardement de la chute des trusts, des grandes banques, des assurances, des bourses et des grands financiers. Et ils l’ont fait sans jamais rechigner jusqu’à aujourd’hui. L’Etat chinois et l’Etat japonais, par exemple, viennent de noyer leurs économies sous des tonnes d’argent, interrompant les mécanismes capitalistes « normaux », c’est-à-dire la régulation après-coup par les crises cycliques.

Ce n’était jamais arrivé durant des décennies de domination mondiale du capitalisme, ni face à aucune crise grave. Jamais le grand capital et ses Etats n’avaient décidé d’interrompre le mécanisme d’une crise, et dans aucun pays, et pourtant certains pays avaient été lessivés pour longtemps par les effets mortels des crises…

Tout cela montre qu’en 2008 les capitalistes ont estimé qu’on était entrés dans une phase nouvelle : la transition du capitalisme vers sa fin. C’est ce que l’on peut appeler la mort du capitalisme même si l’événement n’est pas tout à fait ponctuel et qu’il s’agit d’une transition. Mais toute mort n’est pas ponctuelle…

Dans la phase où nous sommes, ce qui est à l’ordre du jour, ce sont les révolutions et les contre-révolutions et la tentative des classes dirigeantes est, bien entendu, de noyer les révolutions, physiquement comme médiatiquement, dans les flots de sang des contre-révolutions et dans la peur qu’elles suscitent. L’impression qui reste dans l’esprit de tous les peuples des révolutions du « printemps arabe » reste celle des terrorismes, des massacres, des guerres civiles, des destructions massives et des guerres, de même que des nouvelles dictatures qui en sont sorties. Ceux qui font le plus d’efforts pour le souligner sont justement ceux qui ont le plus œuvré pour qu’il en soit ainsi : les puissances capitalistes occidentales…

C’est pour cela qu’à l’effondrement économique mondial est inéluctablement attaché la montée des forces contre-révolutionnaires, les terrorismes, les fascismes, les guerres civiles meurtrières. Le grand capital espère que le bain de sang préventif réussira à bloquer, au moins momentanément, la vague des révolutions. Il espère profiter du répit pour recruter massivement au sein des peuples des futures troupes fascistes capables de combattre la menace révolutionnaire. Il recrute des soldats, des policiers, des miliciens, des bandes fascistes, des espions, des contre-espions, des gardiens de l’ordre social de toutes sortes… Il pousse les peuples à la haine de leurs voisins, à la haine interne, à la violence, au crime.

Voilà pourquoi le territoire de la guerre s’étend inexorablement et nombre de pays qui ne sont pas encore effondrés se sentent menacés par cette extension progressive de l’ère de la violence de masse, par exemple la Turquie, l’Algérie, la Mauritanie, bien des pays d’Afrique ou d’Asie, etc… La vague fasciste gagne en force tous les jours en Europe. L’affaire dite « des migrants » a été un grand coup pour les puissances européennes afin de faire basculer les peuples de l’Europe dans la haine et dans la xénophobie et les gouvernants comme Hollande et Merkel ont joué consciemment un jeu criminel. Il leur a suffi de faire peser la menace d’une ouverture des frontières à cette vague massive de migrants, fuyant des horreurs dont les gouvernements occidentaux étaient complices. Ils ont ainsi déchaîné les haines de manière parfaitement consciente. Ils ne l’ont pas fait par racisme ou par nationalisme mais pour permettre une meilleure défense des intérêts du grand capital face à la menace sociale montante, face à la classe ouvrière. Les luttes ouvrières n’avaient cessé de monter dans toute l’Europe et l’éventualité d’une nouvelle chute économique ne faisait que faire peser sur les classes dirigeantes le risque que les pays européens tombent dans le « printemps arabe » comme l’avaient fait plusieurs pays de l’Est… La vague de migrants, les attentats terroristes, la vague d’extrême droite qui s’est suivie ont complètement changé la donner…

Les classes dirigeantes ont donc choisi d’instrumentaliser les haines interreligieuses, intercommunautaires, entre nations, entre races, entre régions, entre couleurs de peau, entre sexes, etc…

Parce que le capitalisme finissant, s’il se maintient au pouvoir malgré son incapacité à continuer de faire fonctionner son économie, ne pourra que faire basculer le monde dans une barbarie dont la Syrie et l’Ukraine ne sont que des avant-goûts…

Aux quatre coins de la planète, sur tous les continents, le maintien du capitalisme se solde déjà par des dizaines de milliers de morts dans certains pays et par des destructions de masse équivalentes à celles d’une guerre mondiale. Et encore, l’effondrement économique a encore été enrayé. Qu’est-ce que cela sera quand il deviendra évident qu’on n’a fait que retarder la chute !!!

Tous les pare-feux des classes dirigeantes risquent de s’avérer très insuffisants dès lors que les prolétaires seront convaincus que le système d’exploitation n’a plus à leur offrir qu’un chômage tellement massif qu’il ne sera plus du tout indemnisé et que les trusts eux-mêmes fermeront leurs portes. Lorsqu’ils seront convaincus qu’on n’est pas seulement dans "une crise" mais dans la phase finale du système d’exploitation qui ne peut se terminer que par la barbarie féodale des bandes armées ou par le socialisme prolétarien.

Il sera alors temps pour une véritable vague révolutionnaire qui risque bien de démarrer dans le pays le plus propice, celui qui cumule tous les éléments d’une situation révolutionnaire : la Chine. En effet, on y trouve à la fois un prolétariat jeune qui a des traditions de luttes radicales développées ces dernières années, une classe dirigeante qui, dès que la crise s’avèrera ingérable, sera incapable de continuer à diriger le pays comme autrefois, une crise politique de grande ampleur pour une dictature anti-ouvrière et anti-populaire qui n’a laissé se mettre en place aucun tampon comme des syndicats libres ou un multipartisme. Une situation qui ressemble étrangement à la Russie de 1905 et 1917…

Alors, on pourra vraiment dire que « la Chine ébranle le monde » !!!!

Messages

  • La Chine tousse et c’est la planète qui s’enrhume. Toutes les places boursières s’affichent dans le rouge depuis le début de l’année. Elles subissent le contrecoup de la panique qui saisit les marchés chinois depuis le 4 janvier. Echaudé par le krach de l’été dernier, Pékin a tenté à deux reprises d’actionner son nouveau court-circuit. Au lieu de calmer l’affolement en interrompant les échanges, ce système n’a fait qu’ajouter à la fébrilité des investisseurs, en grande majorité des particuliers peu rompus aux soubresauts boursiers. C’est la publication d’indices inquiétants sur la santé de la deuxième puissance économique mondiale qui a alimenté la crise.

  • Turquie, Ukraine, Pologne, Thaïlande, Hongrie, Egypte, Guatemala, Mexique et bien d’autres : les Etats fascisants se multiplient sur la planète… Les autres dérivent lentement vers des dictatures policières et les attentats ne sont qu’un des prétextes de cette évolution irrésistible. La « révolution arabe » qui montre en Tunisie qu’elle n’est nullement achevée est la seule issue pour toute la planète à commencer demain par la Chine !

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