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Contrairement à ce qu’elles veulent nous faire croire, les classes dirigeantes ont peur de la classe ouvrière mondiale

mardi 22 septembre 2015, par Robert Paris

Contrairement à ce qu’elles veulent nous faire croire, les classes dirigeantes ont peur de la classe ouvrière mondiale

Tous les jours, on nous annonce que des mesures antisociales sont prises contre la classe ouvrière, plus précarisée, plus licenciée, plus réprimée, plus dénoncée comme privilégiée, etc. Tous les jours, on apprend qu’un ministre voudrait davantage casser les droits sociaux, les aides sociales, les statuts (comme celui des fonctionnaires), les retraites, le code du travail, les congés, les charges de travail, etc, etc. Pourtant, nous voulons souligner qu’en réalité, les classes dirigeantes sont loin d’être aussi audacieuses qu’elles voudraient le faire croire et nous bien moins impuissants devant cette vague réelle d’attaques qu’on ne nous le laisse entendre. Toutes ces déclarations sont loin d’être suivies d’effets car les classes dirigeantes n’ont pas la force de les imposer.

Cela ne veut pas dire que la réaction ouvrière, dirigée par les syndicats, soit suffisante pour les faire reculer mais cela signifie que les classes dirigeantes elles-mêmes craignent que les travailleurs balaient les syndicats ou se passent d’eux.

Le mythe des syndicats, comme soi-disant représentants naturels des salariés, est beaucoup plus fragile qu’il n’y paraît et les gouvernants en ont conscience et les ménagent, faisant mine de tenir compte des pressions que ces syndicats subissent eux-mêmes de la part de la base des travailleurs.

Bien sûr, les centrales syndicales servent partout à encadrer les mouvements, à les limiter et les détourner et surtout à empêcher la classe ouvrière de s’organiser de manière autonome. Et ainsi, elles contribuent à donner cette impression d’impuissance des travailleurs. On a bien vu que les séries de journées nationales d’action ont eu un effet nul, que ce soit en Grèce, en Angleterre ou en Espagne. Et encore, les centrales syndicales ne se sont résignées à y appeler que parce que les travailleurs pouvaient les déborder s’ils ne le faisaient pas, risquaient de s’organiser par eux-mêmes.

On vient encore de constater en France aussi que les classes dirigeantes ont peur des travailleurs, et les centrales syndicales aussi sont beaucoup plus craintives d’être débordées ou contestées qu’inquiètes de voir triompher des attaques antisociales d’ampleur.

Par exemple, nous avons en France un gouvernement bourgeois de gauche qui déclare qu’il faudrait (cela serait nécessaire du point de vue capitaliste nous disent les ministres ouvertement) détruire radicalement le code du travail, supprimer le statut de fonctionnaire, éliminer les impôts des capitalistes, ouvrir tous les droits des capitalistes dans l’entreprise sans se soucier des accidents du travail et des maladies professionnelles, détruire méthodiquement les services publics comme santé, transports, enseignement, etc.

Et pourtant, ils affirment aussi que, pour le moment, ils ne sont pas en état de le faire.

Ce qu’ils voudraient nous faire, on en a une petite idée en voyant ce qui se passe en Espagne, au Portugal, en Italie, en Angleterre ou en Grèce et les gouvernants de France soutiennent toutes ces attaques antisociales mais ils ne les ont pas encore pratiquées en France, de même qu’ils ne peuvent pas faire en Belgique ce qu’ils imposent en Grèce.

On l’a vu récemment dans le secteur public.

La bourgeoisie, y compris son secteur syndical (par exemple la direction CGT de Lepaon-Martinez), a reconnu qu’il faudrait immédiatement privatiser la SNCF et son PDG Pépy a déclaré qu’il essayait d’accélérer les opérations. Mais cela se fait beaucoup plus lentement que ne le voudraient les classes dirigeantes ! On en est à développer des trajets de cars privatisés pour concurrencer le rail public mais le rail privé ne roule pas encore… Pourtant, les centrales syndicales se sont ingéniées à détourner la colère des cheminots et à faire en sorte que celle-ci ne déborde pas du cadre, n’entraîne surtout pas dans la grève le RER, ce qui aurait bloqué le centre de Paris, pour ne prendre qu’un seul exemple. Pas question d’action unitaire SNCF/RATP alors que le métro est tout aussi menacé par des attaques mais on ne le dira pas aux salariés du métro !

On l’a vu également à Radio France, à France Télévisions, à l’AFP, à Air France, à Areva, à EDF où les attaques avancent mais lentement, les dirigeants (y compris syndicaux) contournant la colère des travailleurs, retardant, trompant, reculant éventuellement, poussant toujours à négocier, à discuter des reculs sociaux pour les faire passer en douce. Si les classes dirigeantes se sentaient les coudées franches, elles imposeraient immédiatement des reculs sociaux d’ampleur dans tous ces secteurs mais ne le peuvent pas…

Pendant plusieurs jours, les personnels de Radio France en grève ont contesté les syndicats lors des assemblées générales, ont imposé, contre des syndicats farouchement opposés, leur refus de négocier avec le PDG, leur refus de la stratégie du « médiateur », leur refus de reprendre le travail quand l’intersyndicale a pesé de tout son poids pour la reprise et pour la participation aux structures mises en place par le PDG pour discuter et calculer les sacrifices, les suppressions d’emplois, la précarisation, etc. Quand les appareils syndicaux sont parvenus à imposer la reprise du travail, les salariés ont encore débordé en imposant le maintien d’une assemblée de Radio France et le syndicat CGT a été contraint d’y participer pour continuer à apparaître radical et aux côtés des travailleurs qui ne s’inclinaient pas. L’assemblée de Radio France a même signé une déclaration commune avec l’assemblée interpro, alors que la CGT est mortellement hostile, comme les autres appareils syndicaux, à toute interpro… Tout cela montre combien les appareils syndicaux sont d’abord guidés par la crainte d’être démasqués et débordés par les travailleurs, de cesser d’être crédibles dans leur rôle reconnu par l’Etat et les classes dirigeantes.

Bien entendu, les centrales syndicales se gardent bien de dire aux travailleurs que tout cela est une seule et même attaque antisociale et d’appeler les salariés à réagir ensemble.

Ils s’y entendent à organiser des journées d’action secteur par secteur ou des mobilisations nationales parfaitement symboliques qui ne visent nullement à amener à un vrai affrontement contre les classes dirigeantes. Dès que la mobilisation devient importante et que la lutte pourrait se radicaliser, les dirigeants syndicaux la décommande, l’arrêtent, affirment qu’il faut retourner négocier et discute de reculs d’ampleur sous prétexte de limiter les reculs… Tout cela témoigne non pas de leur crainte des patrons et du gouvernement mais de leur crainte de la classe ouvrière, de ses capacités de mobilisation, d’organisation, de conscience, de débordement de tous les cadres bourgeois de la société…

Un des exemples les plus frappant de ces derniers mois a été celui de la lutte des personnels de l’hôpital public de l’APHP face à la prétendue réforme de son patron Hirsch qui prétendait à la fois casser les RTT, les rythmes de travail, les équipes, les primes et on en passe… La révolte a été telle qu’elle a contraint les appareils syndicaux à se dire d’accord qu’il ne fallait plus rien signer avec Hirsch car les personnels exigeaient qu’on ne négocie pas une telle « réforme ». Mais ils ont quand même continué à discuter avec Hirsch alors que les personnels hospitaliers exigeaient dans la rue qu’ils arrêtent. Ils n’ont rien pu signer. Ils n’ont même pas pu maintenir leur accord avec certains textes de Hirsch, comme les syndicats SUD et CFDT qui ont été contraints de retirer leur accord. Ils ont été obligés parfois de négocier clandestinement car les personnels faisaient irruption dans les discussions pour les entraver… Certains syndicats ont dû diffuser des tracts sur le thème : nous n’avons pas trahi, l’intersyndicale n’a pas trahi, etc…

Les syndicats ont même été parfois contraints de prétendre qu’ils étaient favorables à l’auto-organisation des travailleurs, à la formation de comités, et parfois des bureaucrates syndicaux « de la gauche syndicale » ont même prétendu avoir mis en place de tels comités, afin de les placer immédiatement sous la coupe des appareils syndicaux, sans jamais les réunir ou les consulter, sans les laisser écrire le moindre tract, etc.

Par exemple, la bureaucratie syndicale de gauche de SUD avait mis en place « Convergence contre l’hôstérité », une tentative de casser le cloisonnement des luttes à l’hôpital et les divisions syndicales. Eh bien, à peine la lutte commençait à l’hôpital public que cette bureaucratie de gauche ne voulait même plus réunir cette « convergence contre l’hostérité » et refusait de le faire malgré des pressions de ses membres !!! Ils avaient tellement peur du débordement qu’ils ont quand même participé à la réunion de la convergence dont ils ne voulaient pas et ont même distribué un autre tract pour faire pièce à celui qui y appelait.

Tout au long de la lutte des personnels hospitaliers, la dénonciation des trahisons syndicales a parcouru les manifestations, les rassemblements et les assemblées générales.

Les syndicats ont été jusqu’à faire des assemblées clandestines, où personne n’était au courant de la réunion sauf les appareils syndicaux. Ils ont été jusqu’à réunir ces appareils des différents syndicats en refusant de donner un compte-rendu au personnel de ces réunions syndicales. La peur des réactions des personnels, voilà ce qui a motivé tout au long les directions syndicales dans le mouvement de mai-juin dernier à l’APHP.

Et la direction de l’APHP ainsi que le gouvernement ont réagi de même. Ils n’ont pas osé passer en force et imposer leur « réforme ».

Ce n’est qu’un petit exemple mais il montre bien que l’affrontement n’a pas lieu entre les syndicats d’un côté et les patrons et le gouvernement de l’autre. Il a lieu entre la classe ouvrière d’un côté et le patronat, le gouvernement et les appareils syndicaux de l’autre.

Les militants syndicalistes se trouvent ainsi pris entre l’arbre et l’écorce et ne savent plus à quel sein se vouer. Ils essaient de défendre les intérêts ouvriers tout en ne rompant pas avec l’appareil de leur syndicat, ce qui est évidemment tout à fait impossible. Ils ont tendance à prendre toute critique des politiques des intersyndicales ensemble ou des directions syndicales particulières comme de l’antisyndicalisme. Mais qu’y a-t-il de plus antisydical que la politique des intersyndicales ? C’est cette politique qui discrédite le syndicalisme et pas les critiques radicales. Par exemple, en plein mois d’août, le syndicat CGT des éboueurs de Veolia les appelle à la grève après les avoir réunis puis, quelques jours plus tard, envoie juste une petite note sans réunion pour annoncer que la grève générale des éboueurs est décommandée car la direction syndicale reconnaît que Veolia est trop en difficulté et que les personnels doivent accepter des sacrifices !!!

Qui mieux que les directions syndicales discrédite le syndicalisme de classe agissant dans l’intérêt exclusif des travailleurs ? Alors que patronat et gouvernement agissent dans l’intérêt exclusif du grand capital (il faut sauver tous les trusts et toutes les banques, crise ou pas crise mais on ne sauve aucun licencié, aucun chômeur, aucun expulsé de son logement, aucun endetté), les syndicats affirment reconnaitre l’intérêt supérieur de l’entreprise, du secteur économique, l’intérêt supérieur du pays, ne contestent jamais véritablement le fond : la droit sacro-saint des propriétaires du capital sans parler de combattre cette propriété privée elle-même… Ils participent aux efforts pour « aider l’entreprise », pour améliorer l’exploitabilité des travailleurs, pour aider la mise en place des suppressions d’emplois et agir pour éviter les grands coups de colère.

Mais cette trahison elle-même témoigne à quel point ils nous craignent. Pour le moment, les classes dirigeantes ont absolument besoin de ces appareils syndicaux. Non pas qu’en période de crise, ils ne souhaiteraient pas s’en débarrasser radicalement mais ils ne le peuvent pas car nous risquerions de nous organiser par nous-mêmes en comités, en conseils, en coordinations, en interprofessionnelles et fédérer ces modes d’organisation des travailleurs à la base…

Quand les syndicats organisent des assemblées générales, ce n’est pas du tout pour nous permettre de discuter entre nous, travailleurs, mais, au contraire, pour éviter que nous ne le fassions car, dans ces assemblées, ils monopolisent la parole et répondent vertement à quiconque prétend leur répliquer et empêchent un véritable échange entre travailleurs. Ils se gardent bien d’organiser des assemblées inter-entreprises, par exemple interhôpitaux ou intersecteurs de la SNCF, sans parler d’assemblées unissant personnels hospitaliers et enseignants, d’assemblées unissant les Radio France aux France Télévision, et surtout pas unissant le privé et le public…

Ces appareils syndicaux empêchent les travailleurs de discuter sur ce qu’ils pensent de la crise du monde capitaliste, des moyens de lutter dans ces nouvelles circonstances, des perspectives sociales à développer. Ils ne craignent rien tant que la libre expression des travailleurs… On l’a encore vu récemment à Radio France ou à l’APHP…

Après l’effondrement capitaliste de 2007-2008, ce qui a guidé toutes les politiques des Etats et des classes dirigeantes, c’est bel et bien la crainte du prolétariat. S’ils ont choisi d’empêcher la crise de se développer et d’amener la chute des banques et des trusts, s’ils ont décidé d’inonder l’économie par des milliers de milliards de dollars publics des Etats et des banques centrales, ce n’est absolument pas pour sauver nos emplois mais pour éviter ou retarder les risques révolutionnaires. Le risque a bel et bien commencé cependant à prendre tournure en Egypte et en Tunisie, avec une mobilisation de masse de la classe ouvrière, canalisée une fois de plus par les appareils réformistes des syndicats, car ces appareils sont tout aussi contre-révolutionnaires dans les pays pauvres que dans les pays riches et impérialistes. Cela a permis aux classes dirigeantes de laisser se développer les illusions démocratiques d’abord, avant de favoriser, devant les désillusions causées par les démocrates petit-bourgeois, les clans islamistes les plus radicaux puis mener une véritable guerre sous prétexte de lutte contre le terrorisme et l’islamisme radical. Là où cela n’a pas suffi, les armées impérialistes ont choisi d’intervenir directement ou indirectement, de manière militaire, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie, au Yémen, au Mali.

Bien sûr, aujourd’hui tous ces pays semblent synonymes de guerre, de guerre civile, de violences militaires et terroristes et on oublie (c’est le but recherché) que le début des événements ont consisté en une mobilisation populaire de masse contre une dictature, mobilisation dont la classe ouvrière menaçait de prendre la tête sans l’obstacle de sa direction syndicale et politique réformiste. Ce sont les classes dirigeantes qui ont volontairement transformé la situation sociale explosive en guerre… Les classes dirigeantes locales comme internationales…

Mais, dans tous ces pays, ce n’est ni le terrorisme ni l’islamisme que craignent les classes dirigeantes capitalistes du monde, elles les favorisent au contraire, parce qu’elles craignent la révolution ouvrière… Et c’est tout aussi vrai de l’Inde au Brésil et dans les pays européens.

La crise chinoise qui démontre bien que le capitalisme tout entier a du plomb dans l’aile fait plus peur aux classes dirigeantes du fait des énormes capacités de lutte de sa classe ouvrière qui se trouve face à une dictature rigide incapable des souplesses des démocraties bourgeoises, qui ne tolère même pas la moindre liberté syndicale et enferme les grévistes et militants dans le plus grand goulag du monde quand elle ne les élimine pas physiquement. Le risque que des luttes généralisées en Chine ne débouchent sur une explosion sociale généralisée s’est déjà faite jour lors de la mobilisation de Tiananmen même si les média occidentaux ont volontairement montré seulement les étudiants en lutte…

En Inde aussi, les mobilisations impressionnantes des travailleurs rappellent que la plus grande force sociale du monde, la seule qui ait les mêmes intérêts par delà les frontières, est le prolétariat et que c’est la seule capable d’offrir une perspective historique nouvelle devant l’impasse du monde capitaliste.

Bien des travailleurs, devant l’opération massive de pression idéologique des classes dirigeantes qui tentent de détourner les colères sociales contre d’autres races, d’autres ethnies, d’autres nations, d’autres religions, n’ont pas nécessairement conscience à quel point tout cela ne s’explique que par la crainte qu’elles causent parmi les classes dirigeantes. Les travailleurs, frappés ou menacés par le chômage et la misère, se pensent affaiblis, diminués, divisés, sans force pour réagir, mais jamais la classe ouvrière mondiale n’a été autant crainte par la classe capitaliste mondiale et il est très important d’en prendre conscience.

Les classes dirigeantes développent d’autant plus le racisme, l’ethnisme, le fascisme, la guerre civile et les guerres de toutes sortes dont le terrorisme, dont laguerre contre les migrants, dont la guerre contre les Roms qu’elles ont besoin de nous faire reculer, en nous affolant, en nous faisant perdre la boussole, en nous faisant peur...

Si nous ne sommes pas capables, nous travailleurs du monde, de développer notre propre perspective sociale, la Syrie nous montre notre avenir ! Le programme de la bourgeoisie, c’est de détruire moralement et physiquement le prolétariat et si nous n’enlevons pas le pouvoir à la classe capitaliste, ce programme passera du projet sur le papier à la réalité. Pour le moment, les classes dirigeantes rongent leur frein car elles sont incapables de traduire immédiatement dans la réalité ce qui est pourtant absolument indispensable pour la défense de leur ordre social…

Messages

  • Il y a quand même des situations de répression inédites de la part des classes dirigeants, par exemple, dans l’Education nationale, à Bellefontaine, à Colombes. Ils n’ont pas l’air d’avoir peur des enseignants.. S’exerce une violence patronale qui rappelle Citroen dans les années 1970...

    Comme le soutien est très lent à se mettre en place à chaque fois, avec une indifférence particulièrement complice des bureaucraties syndicales, les militants n’ont plus d’autre option que la grève de la faim..

  • Les classes dirigeantes ne rêvent que de transformer la classe ouvrière en nouveau prolétariat sans droit, sans protection, sans acquis sociaux, n’ayant à nouveau que ses chaînes à perdre. Mais, en même temps, ils font le cauchemar d’un prolétariat qui renoue avec ses luttes communistes révolutionnaires…

  • Bercy pour l’effort de l’Etat

    Les restrictions budgétaires de la France, pour combler son déficit et retarder la faillite de l’Etat, ne visent pas l’aide étatique aux trusts, aux banques, aux bourses, aux financiers, aux assurances, aux capitalistes de toutes sortes, aide qui, au contraire, est au plus haut sommet historique, elle ne vise pas les dépenses pour des guerres extérieures, là aussi un sommet historique. Non, elles visent le nombre de fonctionnaires, la privatisation des services publics, le dépeçage des entreprises d’Etat ou semi-publiques, la mise en coupe réglée de la Santé et de l’Education comme de la Recherche, des réductions drastiques sur l’aide au logement, sur les prestations sociales, sur les aides aux chômeurs, sur la Sécurité sociale, sur les hôpitaux, sur l’assurance-chômage, sur les retraites et on en passe… Le ministre du Budget Sapin clame : « C’est un budget de gauche » mais son compère Macron a précisé : « La gauche c’est le libéralisme ! » et effectivement, la gauche c’est la défense du grand capital contre le travail, même Sarkozy et Le Pen ne peuvent que promettre… la même chose…

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