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Pourquoi la science a toujours besoin de penseurs révolutionnaires et pourquoi l’institution scientifique les écarte, les décourage ou les étouffe

mercredi 22 avril 2015, par Robert Paris

Einstein en 1901 :

« Il paraît que je ne suis dans les bonnes grâces d’aucun de mes anciens professeurs. »

Einstein à Besso en 1903 :

« Je ne chercherai pas à obtenir un doctorat car, après tout cela ne serait pas d’une grande utilité et toute cette comédie finit par m’ennuyer. »

Planck écrivait en 1911 à propos de la personnalité d’Einstein :

« Mr Einstein est un des esprits les plus originaux que j’aie connu, malgré sa jeunesse il a pris un rang très honorable parmi les premiers savants de son temps. Ce que nous devons surtout admirer en lui, si la facilité avec laquelle il s’adapte aux conceptions nouvelles et sait en tirer toutes les conséquences. Il ne reste pas attaché aux principes classiques et, en présence d’un problème de physique, il est prompt à envisager toutes les possibilités. »

A propos de sa biographie par son gendre, Einstein écrivait en préface :

« Ce qui est peut-être un peu négligé, c’est l’irrationnel, l’inconsistant, le bizarre, et même le petit grain de folie que la nature, créatrice intarissable, sème rien que par amusement, semble-t-il, chez un individu. »

Albert Einstein dans « Comment je vois le monde » :

« La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance. »

« Il n’a donc pas manqué d’arriver que l’activité du chercheur individuel a dû se réduire à un secteur de plus en plus limité de l’ensemble de la science. Mais il y a encore pire : il résulte de cette spécialisation que la simple intelligence générale de cet ensemble, sans laquelle le véritable esprit de recherches doit nécessairement s’attiédir, parvient de plus en plus difficilement à se maintenir à hauteur du progrès scientifique. »

« C’est en fait un véritable miracle que les méthodes modernes d’enseignement ne soient encore parvenues à étouffer complètement la sainte curiosité pour la recherche. Car celle-ci est une plante extrêmement fragile qui, si elle a besoin d’encouragements, réclame surtout de la liberté, faute de quoi elle dépérit immanquablement. C’est une grave erreur de croire que la joie de l’observation et de la recherche peut croître sous l’effet de la contrainte ou du sens du devoir. »

« On a souvent dit, non sans raison, que les chercheurs en sciences de la nature étaient de piètres philosophes. S’il en était ainsi, le physicien ne ferait-il pas mieux de laisser au philosophe le soin de philosopher ? Cela est sans doute vrai dans les périodes pendant lesquelles les physiciens croient disposer d’un système solide et incontesté de concepts fondamentaux et de lois fondamentales ; mais il en va autrement à une époque où toute l’assise de la physique est remise en question, comme c’est le cas aujourd’hui. A une pareille époque, où l’expérience le contraint à chercher des bases nouvelles et inébranlables, le physicien ne peut tout simplement abandonner à la philosophie l’examen critique des fondements de sa science, car il est le mieux placé pour savoir et sentir où le bât blesse ; dans sa recherche d’une assise nouvelle, il doit s’efforcer, autant qu’il peut, de prendre conscience de la pertinence, voire de la nécessité, des concepts dont il fait usage. »

« Il faut toujours penser par soi-même. Ne rien apprendre par cœur, mais tout découvrir et, en tous cas, ne rien accepter qui ne soit prouvé. Ne rien négliger de ce qui est concevable ou imaginable. »

Albert Einstein :

« Il est plus difficile de casser une croyance que de briser un atome. »

Max Planck, inventeur des quanta avec Einstein, écrit dans "Initiations à la physique de la nature des lois physique" :

« La physique, considérée par la génération précédente comme une des plus vieilles et des plus solidement assises parmi les connaissances humaines, est entrée dans une période d’agitation révolutionnaire qui promet d’être une des plus intéressantes de son histoire. »

Le physicien Léon Lederman écrivait dans « Si l’Univers est la réponse, quelle est la question ? » :

« La science ne concerne pas le statu quo mais la révolution. »

Pourquoi la science a toujours besoin de penseurs révolutionnaires et pourquoi l’institution scientifique les écarte, les décourage ou les étouffe

Non seulement ce n’est pas l’institution bourgeoise et conservatrice de la science académique qui produit la nouveauté scientifique fondamentale mais c’est cette organisation qui est le principal ennemi de la création en science !

Lee Smolin dans « Rien ne va plus en physique » :

« Peut-être y-a-il un problème de méthode pour mener à bien la révolution physique. La science est une institution humaine, assujettie aux manies humaines, et fragile, puisqu’elle dépend autant de l’éthique du groupe que de l’éthique individuelle. Elle pourrait être en panne, et je crois que c’est le cas….

Un point d’accord entre tous les inquiets à propos de la physique fondamentale, est le besoin d’idées nouvelles…. Chaque physicien de ma connaissance sera d’accord pour dire qu’il manque probablement une percée essentielle.

Comment peut-on trouver cette idée manquante ? Soit quelqu’un doit admettre qu’il existe un présupposé faux, soit il doit se poser une question nouvelle : c’est celle d’une telle personne dont nous avons besoin pour garantir l’avenir de la physique fondamentale. Le problème de l’organisation est ainsi clairement posée : avons-nous un système qui permette à cette personne de dénicher ce faux présupposé, ou de poser la bonne question, tout en faisant partie de la communauté scientifique actuellement soutenue et (ce qui est aussi important) écoutée ? Acceptons-nous des rebelles créatifs qui possèdent ce rare talent, ou les exclut-on ?

Il va de soi que les personnes qui posent des questions réellement nouvelles et pertinentes sont des oiseaux rares. De plus, la capacité d’avoir une vision d’ensemble de l’état d’un champ de recherche techniquement complexe et d’y découvrir un présupposé caché ou une nouvelle direction de recherche, est de bien distincte de celles qu’on exige, d’ordinaire, comme des conditions préalables pour rejoindre la communauté physique. Etre un artisan bien formé à la pratique de son métier est une chose ; être un visionnaire en est une autre, bien différente.

Cette distinction ne signifie pas que le visionnaire ne sera pas un scientifique de haut niveau. Il doit connaître son sujet en profondeur, être capable de manipuler les instruments habituels du métier et communiquer de façon convaincante avec ce langage. Pourtant, un visionnaire n’a pas besoin d’être le physicien le plus doué et le plus compétent sur le plan technique. L’histoire démontre que les chercheurs qui deviennent visionnaires semblent parfois médiocres lorsqu’on les compare à des scientifiques mathématiquement habiles, excellents dans la résolution de problèmes. Le premier exemple est Einstein, qui n’a apparemment pas pu obtenir un poste scientifique décent quand il était jeune. Il était lent à comprendre une argumentation et facile à désorienter ; d’autres étaient beaucoup plus habiles en mathématiques… Louis de Broglie a fait une découverte stupéfiante, à savoir que si la lumière est une particule aussi bien qu’une onde, alors les électrons et les autres particules sont peut-être aussi des ondes. Il a énoncé cette idée dans sa thèse de doctorat, en 1924, qui n’a pas impressionné les examinateurs et qui serait passée inaperçue si Einstein ne l’avait pas approuvée….

Thomas Kuhn faisait la distinction entre science normale et révolution scientifique. La science normale est fondée sur un paradigme, c’est-à-dire une pratique bien définie, comprenant une théorie fixe et un corpus de questions, de méthodes expérimentales et de techniques de calcul. Une révolution scientifique advient quand le paradigme s’écroule, à savoir à l’instant où la théorie qui est fondée sur elle échoue dans la prédiction ou l’explication d’un résultat expérimental…

Pendant les périodes normales, on a besoin de chercheurs qui, quelle que soit leur capacité d’imagination (parfois élevée), travaillent efficacement avec les outils techniques ; appelons-les maîtres-artisans. Pendant les périodes révolutionnaires, on a besoin de visionnaires qui sauront montrer la voie dans l’obscurité…

Une plainte qui revient souvent parmi les visionnaires est que la formation standard en physique ignore le contexte historique et philosophique de son développement. Einstein a écrit ceci dans une lettre à un jeune professeur qui se voyait refuser d’inclure la philosophie à son cours de physique :

« Je suis tout à fait d’accord avec vous à propos de l’importance et de la valeur éducative de la méthodologie, ainsi que de l’histoire et de la philosophie des sciences. Tant de gens aujourd’hui – et même des scientifiques professionnels – me paraissent comme quelqu’un qui a vu des milliers d’arbres mais n’a jamais contemplé une forêt. La connaissance du fond historique et philosophique donne une espèce d’indépendance vis-à-vis des préjugés dont souffrent la majorité des scientifiques d’une génération. Créée par l’intuition philosophique, cette indépendance est, à mon sens, la marque de distinction entre un artisan ordinaire ou un spécialiste, et le véritable chasseur de vérité. »

(…) Quand je regardais la façon dont les chercheurs travaillaient autour de moi, il était évident que nous faisions de la science normale. Il y avait un paradigme – le modèle standard de la physique des particules. (…) Maintenant, je comprends que ma confusion était un indice de la crise que j’explore ici. Nous sommes, en effet, dans une période révolutionnaire, mais nous essayons d’en sortir en utilisant l’organisation et les instruments inadéquats de la science normale.

Ceci est mon hypothèse fondamentale de ce qui s’est passé en physique au cours des vingt-cinq dernières années. Il ne peut pas y avoir de doute sur le fait que la période actuelle est une période révolutionnaire. On est terriblement coincés et on a un grand besoin de vériables visionnaires…

Quand j’étudiais la physique dans les années 1970, on nous apprenait presque à mépriser ceux qui réfléchissaient aux problèmes des fondements. Lorsque nous posions une question au sujet des fondements de la théorie quantique, la réponse était que personne ne les comprenait bien, mais que se poser de telles questions ne faisait plus partie de la science. Le travail enseigné consistait à prendre la mécanique quantique comme donnée et de l’appliquer aux problèmes nouveaux. L’esprit était au pragmatisme, « Tais-toi et calcule ! » le mantra commun. On traitait les gens qui ne parvenaient pas à faire taire leurs doutes sur la signification de la théorie quantique comme des ratés incapables de poursuivre le travail….

Mais la révolution n’est pas achevée. Le modèle standard de la physique des particules a sans doute été un triomphe du style pragmatique, mais il semble maintenant aussi marqué par sa propre limite….

Ce dont nous avons besoin pour nous en sortir n’est rien d’autre que le retour d’une vision révolutionnaire de la science. Il nous faut des visionnaires. Le problème est qu’on n’en trouve que très peu. C’est là le résultat de longues années durant lesquelles la science les reconnaissait rarement et ne les tolérait qu’à peine….

On a ainsi conservé religieusement la pratique de la science normale comme modèle unique d’une bonne science. Même si tout le monde se rendait compte qu’une révolution est nécessaire, les membres les plus puissants de notre communauté auront oublié comment on en fait une…

Je n’ai rien contre les gens qui pratiquent la science comme un métier artisanal et dont le travail est fondé sur la maîtrise d’une technique. C’est ce qui donne à la science normale toute sa puissance. Mais c’est une lubie de croire que les problèmes des fondements pourront être résolus avec une démarche technique au sein des théories existantes… Mais les problèmes profonds, persistants, ne sont jamais résolus par le pur hasard, mais seulement par des gens obsédés par ces problèmes et qui ne se consacrent à rien d’autre que leur résolution…

La science n’a jamais été organisée d’une façon favorable aux visionnaires ; l’échec d’Einstein d’accéder à un poste universitaire n’en est pas le seul exemple. Mais, il y a un siècle, le monde académique était beaucoup plus petit et moins professionnalisé, il était plus commun de rencontrer des personnes extérieures au domaine, bien formées, possédant les connaissances nécessaires. C’était l’héritage du XIXe siècle, quand la majorité des scientifiques étaient des amateurs enthousiastes, assez riches pour ne pas devoir travailler, ou assez convaincants pour trouver des mécènes. (…)

Pour les visionnaires, le besoin de rester seul pendant une période de temps prolongée, au début de leur carrière et souvent plus tard, est une composante essentielle du travail. Alexandre Grothendieck est souvent cité comme le mathématicien visionnaire le plus important. Il a suivi une carrière particulièrement peu conventionnelle. Quelques unes parmi ses contributions majeures, qui ont fait école, n’ont pas été publiées…

Voici comment il décrit certaines de ses expériences :

« Pour le dire autrement : j’ai appris, en ces années cruciales, à être seul. (Cette formulation est quelque peu impropre. Je n’ai jamais eu à « apprendre à être seul », pour la simple raison que je n’ai jamais désappris, au cours de mon enfance, cette capacité innée qui était en moi à ma naissance, comme elle est en chacun. Mais ces trois ans de travail solitaire, où j’ai pu donner ma mesure à moi-même, suivant les critères d’exigence spontanée qui étaient les miens, ont confirmé et reposé en moi, dans ma relation cette fois au travail mathématique, une assise de confiance et de tranquille assurance, qui ne devait rien aux consensus et aux modes qui font la loi.)

J’entends par là : aborder par mes propres lumières les choses que je veux connaître, plutôt que de me fiers aux idées et aux consensus, exprimés ou tacites, qui me viendraient d’un groupe plus ou moins étendu dont je me sentirais membre, ou qui pour toute autre raison serait investi pour moi d’autorité. Des consensus muets m’avaient dit, au lycée comme à l’université, qu’il n’y avait pas lieu de se poser de question sur la notion même de « volume », présentée comme « bien connue », « évidente », « sans problème ». J’avais passé outre, comme chose allant de soi (…). C’est dans (…) cet acte de « passer outre », d’être soi-même en somme et non pas simplement l’expression des consensus qui font la loi, de ne pas rester enfermé à l’intérieur du cercle impératif qu’ils nous fixent – c’est avant tout dans cet acte solitaire que se trouve « la création ». Tout le reste vient de surcroît. »

C’est un cliché de demander si le jeune Einstein pourrait être aujourd’hui recruté par une université. La réponse est évidemment non ; il n’a pas été embauché même en son temps…

Mais la plupart des scientifiques académiques, même s’ils réussissent en termes de carrière, obtiennent des financements, publient beaucoup d’articles et participent aux colloques, ne contribuent à la science que de façon marginale…

Il existe quelques caractéristiques des universités et des centres de recherche qui découragent tout changement. La première, c’est le système des comités de lecture et d’évaluation, où les décisions sur l’avenir de tels ou tels scientifiques sont prises par d’autres scientifiques. Tout comme le système d’attribution des postes permanents, celui des comités de lecture a des avantages qui expliquent pourquoi tout le monde croit que ce système est essentiel pour une bonne pratique de la science. Mais il entraîne en même temps des coûts, et il faut en être conscient.

Je suis sûr qu’une personne ordinaire n’a pas la moindre idée du temps que les universitaires passent à prendre des décisions sur le recrutement d’autres universitaires…. Passé un certain point, un scientifique confirmé peut facilement passer tout son temps à ne faire que de la politique de recrutement… Il existe un débat animé entre les physiciens sur la raison pour laquelle, en physique, il y a moins de femmes et de Noirs que dans les domaines de difficultés comparables comme les mathématiques ou l’astronomie. Je crois que la réponse est simple il s’agit de préjugés flagrants. Tous ceux qui, comme moi, ont servi pendant des décennies dans les comités de recrutement et qui disent ne pas avoir vu comment se manifestent les préjugés évidents sont soit aveugles soit malhonnêtes… Cela résulte d’un processus de consensus forcé, dont les scientifiques âgés se servent pour s’assurer que les jeunes suivront leurs pas. (…) Les comités d’évaluation, les directeurs des départements et les présidents d’universités ont souvent un autre but en tête que de recruter de bons scientifiques : accroître (ou au moins laisser intact) le statut du département. (…) En premier lieu, il sera donc important de recruter ceux qui ont des chances d’apporter un financement généreux. Cela va clairement en faveur des membres de grands programmes de recherche bien établis plutôt que d’initiateurs de programmes nouveaux. »

Le point de vue révolutionnaire de Alexandre Grothendieck

Le point de vue révolutionnaire de Evariste Galois

Le point de vue révolutionnaire de Giordano Bruno

Le point de vue révolutionnaire de Léonard de Vinci

Le point de vue révolutionnaire de Stephen Jay Gould

Le point de vue révolutionnaire de Stuart Kauffman

La pensée révolutionnaire de Léonard de Vinci

La pensée révolutionnaire de Louis de Broglie

La pensée révolutionnaire de Ilya Prigogine

La révolution quantique

Encore sur la révolution quantique

La physique quantique, une révolution philosophique

La révolution relativiste

La révolution du chaos déterministe

La révolution de l’émergence

La révolution du vide quantique

Quelles révolutions des paradigmes scientifiques

Qu’est-ce qu’une pensée révolutionnaire ?

Sciences et imagination

Les révolutions dans le processus de la science

1895 – 1905 : la grande décennie révolutionnaire de la physique

La révolution astrophysique

Erwin Schrödinger écrit dans « Physique quantique et représentation du monde » :

« La connaissance isolée qu’a obtenue un groupe de spécialistes dans un champ étroit n’a en elle-même aucune valeur d’aucune sorte ; elle n’a de valeur que dans la synthèse qui la réunit à tout le reste de la connaissance et seulement dans la mesure où elle contribue réellement, dans cette synthèse, à répondre à la question : qui sommes-nous ? (…) Non pas que nous puissions absolument éviter la spécialisation. Cependant nous avons de plus en plus conscience que la spécialisation , n’est pas une vertu mais un mal inévitable, qu’une recherche spécialisée n’a de valeur réelle que dans le contexte de la totalité intégrée du savoir. De moins en moins, on accuse de dilettantisme ceux qui osent réfléchir, parler et écrire sur des questions qui requièrent plus que l’entraînement spécial pour lequel ils sont « patentés » ou « qualifiés ». (…) Beaucoup s’imaginent – dans leur complète ignorance de ce qu’est réellement la science – qu’elle a pour tâche principale la mission auxiliaire d’inventer, ou d’aider à inventer, de nouvelles machines qui amélioreront nos conditions de vie. Ils sont prêts à abandonner cette tâche aux spécialistes, exactement comme ils laissent au plombier le soin de réparer leurs tuyaux. (…) Il y a, bien entendu, des raisons historiques qui expliquent pourquoi cette attitude prévaut encore à l’heure actuelle. »

Basarab Nicolescu explique que « Comme le dit si clairement le physicien Léon Lederman], ’’La science ne concerne pas le statu quo mais la révolution… Quand une révolution se produit, elle étend le domaine de validité de la science, mais en même temps elle peut avoir une influence profonde sur notre vision du monde.’’ Le mot révolution n’est pas excessif dans ce contexte (...). » Aujourd’hui, il est nécessaire de reconnaître la nouvelle révolution philosophique liée au développement des connaissances du même type se produit dans plusieurs domaines à la fois. »

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