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De Gaza à Donetsk, de Alep à Tikrit, d’un monde en guerres vers un monde en guerre…

mardi 22 juillet 2014, par Robert Paris

Nétanyahou a le feu vert des puissances occidentales pour massacrer

De Gaza à Donetsk, de Alep à Tikrit, d’un monde en guerres vers un monde en guerre…

Contrairement à ce que nous disent bien des commentateurs, la dernière guerre de l’Etat d’Israël à Gaza a surtout servi à y crédibiliser le Hamas qui était, auparavant, complètement discrédité auprès des Palestiniens, au point qu’il avait été contraint d’accepter une direction technique de la Palestine sans participant de dirigeants du Hamas ni de l’Autorité palestinienne. Depuis, toute la population civile palestinienne de Gaza étant prise pour cible sous prétexte de chercher des combattants du Hamas, ce dernier, conspué quelques jours avant, est devenu inattaquable aux yeux des Palestiniens… C’est donc une guerre d’Israël pour empêcher le Hamas de perdre son influence sur les Palestiniens ?

Il convient également de remarquer que le crédit du gouvernement d’extrême droite israélien de Nétanyahou était, lui aussi, très bas dans la population israélienne avant que la guerre, une fois de plus, ne contraigne la population israélienne, durement frappée par la crise économique et révoltée par la misère face à la richesse des classes dirigeantes, à se croire obligée de soutenir gouvernement qui prétend défendre sa sécurité.

En somme un classique conflit Israël-Palestine comme il y en eu tant d’autres ? Pas du tout !

Plus de 500 morts et 3000 blessés Palestiniens à Gaza, en majorité civils alors que l’essentiel des victimes israéliennes, une dizaine, sont des militaires pris alors qu’ils attaquaient des quartiers palestiniens !!! Israël est en train de changer le caractère de la guerre contre les Palestiniens : c’est la guerre totale ! Cela suppose un feu vert des pays impérialistes occidentaux. C’est un changement de politique mondiale, un pas de plus vers la guerre mondiale.

Car il y a un soutien affirmé et affiché des puissances occidentales, soutien dont le gouvernement Hollande-Valls a été un exemple. Hollande n’a-t-il pas tenu à faire une déclaration publique aux côtés de Nétanyahou, alors que ce dernier a toujours affiché des positions d’extrême droite ? Pour François Hollande, il ne faut "pas se laisser entraîner par des querelles qui sont trop loin d’ici pour être importées". Mais son soutien public à Nétanyahou, ce n’est pas importer "des querelles" ? C’est un grand crime qui se déroule.... avec un soutien marqué du parti socialiste et du gouvernement socialiste !
Oui, c’est une guerre atypique. C’est une guerre directement menée contre les civils. Ils sont bombardés directement dans leurs maisons. Ils ne sont pas des « victimes collatérales » d’attaques contre le Hamas. C’est une guerre de destruction massive, avec pour but le maximum de morts possibles.

Peut-on accepter le prétexte des trois Israéliens assassinés ? Mais ces 500 morts sont-ils là pour répondre « œil pour œil » ? Comment se fait-il qu’aucun groupe palestinien, des groupes si fiers d’habitude de leurs actions terroristes, n’ait revendiqué celle-ci ?

Bien sûr, les relations que les régimes israéliens, qu’ils soient de gauche, de droite, du centre ou de l’extrême droite, entretiennent avec les Palestiniens n’ont jamais été autre chose qu’agressifs, belliqueux, violents et colonisateurs. Et cependant, ce n’est rien d’habituel qui se déroule actuellement à Gaza. Ce n’est nullement une simple copie des guerres précédentes. Israël a obtenu des USA et des puissances occidentales un feu vert inédit, compensation probable des négociations que les USA mènent avec l’Iran pour que cette puissance intervienne en Irak et écrase l’avancée des djihadistes de l’E.I.L. Mais ces « petits calculs » ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Il y a bien d’autres calculs des grandes puissances et ce sont tous des calculs guerriers, guerre économique ou guerre tout court.

Ce serait une erreur de voir dans ces événements de simples soubresauts du Moyen Orient, des « querelles loin d’ici » dirait Hollande. Le climat de guerre est loin de concerner uniquement le Moyen Orient. En fait, il concerne un nombre de plus en plus grand de pays et menace bientôt de concerner le monde entier !

La guerre a repris en Irak. La guerre reprend aussi au Mali et dans tout le Sahel, menée par la France. La guerre civile ne s’est jamais arrêtée en Libye et en Syrie. La guerre civile commence au Nigeria. La guerre n’a jamais cessé au Pakistan et en Afghanistan.

Et aussi elle continue en Ukraine… Elle y est violente, barbare, même si les média sont plus réticents à le montrer car c’est leur camp, celui de l’Europe, qui cautionne cette barbarie du côté du gouvernement ukrainien.

La guerre de Gaza s’intègre dans la montée d’un affrontement mondial qui se profile.

Et, fait nouveau, la guerre oppose ouvertement le camp des puissances occidentales (USA-Europe-Japon-Canada-Australie-Corée du Sud) et le camp des nouvelles puissances capitalistes et impérialistes (Chine, Russie, Inde, Brésil et Afrique du Sud, les BRICS).

On retrouve cet affrontement non seulement en Ukraine mais aussi en mer de Chine, mais encore en Syrie et toujours au Moyen Orient et en Afrique.

On retrouve cet affrontement sur le plan économique avec la concurrence de la Russie et de la Chine dans les anciennes zones dominées par les puissances occidentales comme en Algérie ou en Egypte et en Afrique noire.

On retrouve cet affrontement dans l’annonce de la formation d’une nouvelle banque mondiale des BRICS face au système bancaire occidental…

On retrouve cet affrontement dans les accusations mutuelles entre USA et Russie d’avoir soutenu ceux qui ont tiré le missile contre l’avion de ligne malaisien.

On retrouve cet affrontement dans la politique de sanctions économiques mutuelles entre Russie et USA, dans les menaces de chacun vis-à-vis de l’autre, menaces mutuelles d’un effondrement économique au cas où l’adversaire poursuivrait son intervention en Ukraine…

Etc, etc…

La guerre de Syrie, où ces deux camps interviennent en sous-main mais de manière de moins en moins cachée, montre quelle violence leur intervention peut représenter pour les populations civiles.

Il ne s’agit pas seulement de guerres locales mais d’un affrontement, localisé pour le moment, qui concerne des puissances mondiales, ayant vocation à mondialiser leur domination et à se contester mutuellement leurs territoires et leurs marchés.

Cela se produit dans un contexte qui explique ce caractère violent des affrontements. C’est celui d’un monde capitaliste qui n’est jamais sorti de son effondrement de 2007-2008 et n’a pu, au prix de masses considérables de milliers de milliards dollars des banques centrales, que retarder sa chute.

C’est celui d’un monde capitaliste qui sait que son temps est compté et se lance d’autant plus vite dans la guerre que c’est le seul moyen qu’il trouve pour pallier encore à son impasse économique, politique et sociale, le seul moyen pour détourner les peuples de la révolution qui monte et qui n’a fait que débuter au Maghreb et dans le monde arabe, qui menace en Afrique et au Moyen Orient.

Oui, Israël comme la Palestine ont eux-mêmes été menacés d’une vague de révolution, d’un soulèvement populaire tant les régimes israélien comme palestinien sont impopulaires. Là aussi, la guerre est une fuite en avant face à la révolution qui menace.

Oui, ce n’est pas seulement à Gaza, en Palestine et en Israël que l’alternative existe entre révolution sociale et guerre.

Oui, ce n’est pas seulement à Gaza, en Palestine et en Israël que le pouvoir bourgeois est usé, que la domination des capitalistes arrive à son terme, que la démocratie bourgeoise n’est plus suffisante pour gouverner. C’est à l’échelle du monde. Raison de plus pour les capitalistes de lancer les peuples dans la guerre mondiale. Les précédentes guerres mondiales n’ont pas eu d’autre but que de détourner les révolutions sociales.

Nous ne devons pas seulement être solidaires des opprimés palestiniens, pas seulement les soutenir face aux tanks et aux bombardements. Nous devons comprendre que nous sommes vraiment « tous des Palestiniens ». C’est le même sort qui nous attend si on se laisse faire…

Bien entendu, cela ne signifie nullement considérer cette lutte comme une guerre entre les peuples. L’Etat d’Israël ne défend nullement les intérêts du peuple israélien et les dirigeants arabes ou palestiniens, notamment du Hamas et de l’Autorité palestinienne ne défendent nullement les intérêts du peuple palestinien. De même que la France ne soutient nullement les intérêts du peuple travailleur de France en faisant la guerre au Mali, au Sahel, en Centrafrique, au Niger ou en Afghanistan.

Ceux qui prétendent mener la même guerre que les Palestiniens en s’attaquant à la population juive de France ne font que porter atteinte au combat des Palestiniens et pas le soutenir.

Par contre, le gouvernement français qui soutient la guerre d’extermination de Nétanyahou est parfaitement dans sa logique en interdisant en même temps les manifestations de soutien aux Palestiniens. C’est une logique impérialiste et guerrière. Et c’est une logique de guerre, en France même. Hollande et Valls, malgré leurs déclarations inverses, soutiennent la tactique de la guerre inter-communautaire en France. Ils préfèrent que les affrontements sociaux ne se fassent pas sur le terrain de la lutte des classes comme pour les cheminots, les intermittents, la SNCM… mais sur un terrain racial, religieux, d’un affrontement entre travailleurs. Ne tombons pas dans le piège d’un affrontement entre communautés d’origine juive et musulmane !

Notre combat doit se dérouler contre nos vrais ennemis : les classes dirigeantes et les Etats à leur service !

La « guerre de Gaza » est un signal qui doit résonner à toutes les oreilles, des travailleurs, des milieux populaires. Les classes dirigeantes ne vont pas se contenter de nous faire payer la crise. Ils aiguisent les couteaux et la commémoration de la première grande boucherie mondiale leur donne des idées pour renouveler la même expérience dans le même but : maintenir leur système d’oppression en pleine crise !

A nous d’en tirer la conséquence : on ne trouvera pas de terrain d’entente avec les classes dirigeantes et les Etats, malgré les réformistes politiques et syndicaux qui veulent nous enfoncer dans ce terrain fangeux de la négociation, de la collaboration, des réformes. L’alternative est claire : c’est guerre mondiale ou révolution mondiale. Barbarie ou socialisme. A nous de choisir !

Messages

  • Le FBI a "encouragé, poussé et parfois même payé" des musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats, au cours d’opérations de filatures et clandestines montées de toutes pièces après le 11-Septembre, conclut un rapport de Human Rights Watch (HRW) étayé de nombreux exemples.

    Dans nombre des plus de 500 affaires de terrorisme conduites par les tribunaux américains depuis le 11 septembre 2001, "le ministère américain de la Justice et le FBI ont ciblé des musulmans américains dans des opérations clandestines de contre-terrorisme abusives, fondées sur l’appartenance religieuse et ethnique", dénonce ce rapport.

    L’organisation aidée de l’Institut des droits de l’homme de l’Ecole de droit de l’Université de Columbia a en particulier étudié 27 affaires, de l’enquête au procès, en passant par l’inculpation et les conditions de détention, et interviewé 215 personnes, qu’il s’agisse des inculpés ou condamnés eux-mêmes ou de leurs proches, d’avocats, juges ou procureurs.

  • 650 morts Palestiniens, 29 morts Israéliens !

    ça s’arrête où et quand ?

  • La banques des Brics est une preuve de l’union des nouveaux impérialismes contre les anciens...

    En juillet 2014, les dirigeants politiques des BRICS ont décidé de contourner les institutions de Bretton Woods, faute de pouvoir les transformer de l’intérieur. Lors de leur sommet de Fortaleza ils ont décidé le 16 juillet de créer une Nouvelle Banque de Développement, capitalisée pour $100mds à parts égales entre les cinq pays fondateurs, dont le siège sera à Shanghai et dont le premier président sera indien.

    L’initiative des BRICS, comme celle de la Chine qui va créer une Banque Asiatique d’Investissement, qui devrait aussi atteindre un capital de $100mds, sont des outils financiers pour atteindre d’autres buts : financer des infrastructures par des accords de long terme pour renforcer les interdépendances des pays émergents et donc faciliter l’expansion internationale des entreprises, sans conditionnalité politique et en dehors de l’espace du dollar. Cette stratégie est donc complémentaire à celle de l’internationalisation du yuan pour en faire un pivot des transactions en Asie. C’est pourquoi la Chine est très intéressée par l’autre volet : l’accord qui crée une mise en commun de réserves pour combattre collectivement l’incidence des crises financières en dehors du FMI.

  • La population de la bande de Gaza a de nouveau payé un lourd tribut jeudi à l’opération militaire israélienne contre le Hamas, notamment quand un obus a touché une école de l’ONU où avaient trouvé refuge des Palestiniens.

  • Gaza, Palestine - texte anarchiste diffusé à Rennes dans les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien :


    A BAS L’OCCUPATION !
    ARRET IMMEDIAT DES BOMBARDEMENTS !
    SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN !

    Ce qui se passe encore une fois à Gaza est une tragédie dont les États-Unis et l’Europe sont en grande partie responsables, par le soutien inconditionnel qu’ils apportent à la politique israélienne et par l’application du principe de deux poids deux mesures qui est fait du traitement de l’information. Lorsqu’un président exprime « la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza », lorsqu’il « rappelle que la France condamne fermement ces agressions », lorsqu’il déclare qu’il « appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces [et] de prévenir l’escalade des violences », pourquoi n’évoque-t-il pas les morts des civils à Gaza ?
    Le président français ne dit pas un mot sur l’enfer vécu par les familles palestiniennes, les enfants, les femmes, les civils de l’autre côté de ce qui est appelé la « barrière de sécurité » ? Sans doute considère-t-il que toute la population palestinienne, femmes et enfants compris, est constituée de « terroristes ». On passe sous silence les centaines de morts et de blessés parmi la population palestinienne, les maisons, les écoles, les coopératives agricoles détruites après le largage de 400 tonnes de bombes et de missiles durant les trois premiers jours de l’opération militaire israélienne sur la Bande Gaza.
    Ce qui se passe à Gaza représente un danger permanent pour toutes les populations, un risque énorme pour la région, une injustice flagrante qui perdure depuis 1948… Pourtant, en France, les nombreuses analyses, faites par les hommes politiques ou les médias sont souvent à la fois un tissu complexe de mensonges, de propagande, de déni et d’informations erronées.
    La question n’est pas le contraste entre des bandes armées et une armée suréquipée disposant de drones, de forces aériennes et navales qui bombardent un territoire où la population est l’une des plus denses au monde. La question réside dans les motivations qui poussent les responsables de ces groupes armés et ceux d’une armée suréquipée à s’affronter malgré l’énorme déséquilibre des rapports de forces. Consciente ou non, il y a une sorte de complicité entre les deux parties en présence, qui ont intérêt, pour des raisons différentes, au maintien de l’état actuel des choses : côté israélien leur politique d’expansion territoriale, d’implantation de colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et le maintien d’un état de guerre permanent ; côté Hamas le contrôle politique et religieux sur la population de la Bande de Gaza prise en otage, et le refus de toute alliance avec les autorités palestiniennes civiles.
    Une chose cependant est certaine : la violence en boucle est nourrie de part et d’autre par l’occupation. La situation est engendrée par le blocus, par l’arrêt des négociations qui n’aboutissent à rien, sinon à créer plus de misère et d’humiliation, à terroriser la population civile palestinienne, littéralement enfermée dans un territoire qui est une prison à ciel ouvert. Dans une interview qu’elle accorda à Radio Libertaire le 6 juillet 1991, Arna Mer-Khamis déclara : « il n’y a pas de pire terreur que l’occupation, et il n’y a pas de pire occupation que l’occupation israélienne. »
    Aujourd’hui, Gaza permet de tester les armes nouvelles produites par l’industrie militaire israélienne en plein essor. Après chaque intervention militaire, les ventes des armes israéliennes se chiffrent en milliards de dollars. Dans les foires internationales aux armements, les armes estampillées « combat proven » (ayant subi l’épreuve du feu) se vendent beaucoup mieux.
    Les négociations avec les Palestiniens n’aboutiront pas tant que les Israéliens seront motivés par la volonté d’occuper un maximum de territoires palestiniens. Les autorités israéliennes ne veulent pas de la paix. Le maintien d’un état de guerre permanent est, pour elles, une condition nécessaire à leur politique d’annexion territoriale. Une paix effective avec les Palestiniens serait une catastrophe car elle aurait deux effets totalement indésirables : 1. Elle mettrait fin à l’annexion de territoires palestiniens ; 2. Elle libérerait les énormes contradictions sociales de la société israélienne qui ne seraient plus comprimées par la menace de guerre.
    Si les fondamentalistes religieux palestiniens sont une des causes de l’échec des négociations de paix, la cause principale de cet échec réside dans la volonté frénétique des autorités israéliennes d’annexer un maximum de territoires palestiniens et de maintenir la population palestinienne dans des espaces aussi restreints que possible.
    Le fond du problème reste donc l’occupation israélienne de territoires palestiniens et la politique israélienne d’annexion permanente de territoires palestiniens. C’est pourquoi la fin de l’occupation reste un préalable pour que cesse cette violence en boucle.
    18 juillet 2014

  • Le bilan s’alourdit de jour en jour : déjà 800 morts, 10.000 blessés Palestiniens et 35 morts Israéliens. Les premiers sont presque tous des civils non combattants et les autres presque tous des soldats en pleine offensive guerrière !

  • Manifestation samedi 26 juillet à 15h00 à Paris - Parcours à confirmer

    Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza

    Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem

    Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza

    Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international

    Pour la libération des prisonniers politiques palestiniens

    La cause palestinienne n’a rien à voir avec l’extrême droite et n’accepte aucun soutien de leur part

  • En Cisjordanie, la contestation fait tache d’huile et les affrontements avec les forces de sécurité israéliennes sont de plus en plus violents.

  • Valls recommence à interdire la manifestation pro-palestinienne !!!

    La manifestation propalestinienne prévue samedi à Paris a été interdite vendredi par la préfecture de police, selon une source policière, et les organisateurs ont saisi la justice en urgence dans la foulée.

    "J’introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris", a déclaré à l’AFP Me Hosni Maati, avocat des organisateurs, les mêmes qui avaient appelé à la manifestation interdite du 19 juillet ayant dégénéré en violences dans le quartier parisien de Barbès.

    "On épuisera tous les recours juridiques", a déclaré Omar Alsoumi, membre du Palestinian Youth movement, l’un des organisateurs de cette manifestation aux côtés notamment du NPA et du Parti des Indigènes de la République (PIR).

  • Hollande sur la politique de Nétanyahou ayant déjà commencé le massacre : « Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population. »

    Le soutien à un fasciste en action, c’est ce qu’il appelle « une position équilibrée » !!!

  • Le journaliste allemand Christian Sievers, au bout d’une enquête minutieuse, a dévoilé lors de l’émission Auslands Journal de la chaîne allemande ZDF que l’assassinat des trois jeunes Israéliens le 12 juin dernier n’a pas été commis par des Palestiniens.

    Selon ce journaliste allemand, il s’agit d’un crime civil commis par un citoyen de confession juive pour des raisons d’ordre économique. Les jeunes gens ont été assassinés un jour après leur enlèvement, et après avoir brûlé leur voiture, leurs corps ont été abandonnés près de la ville d’Hébron.
    Conformément au rapport présenté par Sievers, le service de sécurité intérieure israélien, le Shin Bet, était au courant de tous les détails de l’appel passé par un des garçons durant leur séquestration, mais a été obligé par Netanyahou à cacher cette information afin que l’assassinat puisse être utilisé comme prétexte pour débuter une nouvelle offensive contre Gaza.
    Le journaliste a accusé le gouvernement israélien de conspiration et de manipulation de la population civile dans le but de commettre des crimes de guerre contre le peuple palestinien.

    Le journaliste allemand Christian Sievers révèle lors de l’émission « Auslands Journal » du 16 juillet 2014 de la chaîne de télévision allemande ZDF. « Les trois jeunes israéliens, affirme-t-il, ont été assassinés par un Juif pour de sordides raisons d’argent et de vol. ». Et il poursuit que « l’Agence de renseignement israélien Shim Bet était au courant dès la découverte des corps jetés à Hebron, mais le Premier ministre israélien Netanyahu a tenu à conserver secrète l’information afin que le crime puisse servir de prétexte à la guerre en préparation. ». Le journaliste accuse le gouvernement d’Israël de « manipulation de l’information en direction de l’opinion de son pays et internationale pour pouvoir accomplir ses crimes de guerre en toute impunité. »

  • Stop the Murder in Gaza ! End The Occupation !

    In the last weeks, Israeli bombs and guns killed nearly a thousand people in the Gaza strip. The list of atrocities keeps expanding. Hospitals and schools are being blown up. Nearly one child per hour was killed during the height of the attacks. People taking refuge in a United Nations facility were bombed. Are we supposed to accept that this mass slaughter is an act of self-defense by Israel ? Only those who are blind and deaf to the suffering of ordinary people could believe such a thing.

    How did this latest round of violence start ? It supposedly began with the murder of three Israeli teenagers. The murders were carried out by two Palestinians. These men kidnapped the teenagers who were hitchhiking in the occupied territories. The teenagers were able to call the police who listened as the panicking kidnappers shot them. This was without a doubt a horrific tragedy, but what came next was cold-blooded political manipulation.

    In the following days, the Israeli intelligence agency, Shin Bet, placed a gag order on the Israeli media, censoring the facts as they emerged. Then, Israeli politicians, knowing that the teenagers had been killed, called for a massive manhunt and rescue mission. They told the teens’ parents that they were possibly still alive and brought the boys’ mothers before the United Nations to call for international support. Meanwhile, the Israeli Minister of Defense called for village after village in Gaza to be flattened in revenge. Prime Minister Benjamin Netanyahu condemned all Palestinians, saying “They are not like us. We sanctify life, they sanctify death !”

    The Israeli public, manipulated by the politicians was overtaken by a horrific racist attitude. Tens of thousands of Israelis demonstrated calling for revenge. And, in an act of unspeakable violence, six Israeli men captured and murdered a 16-year old Palestinian boy, forcing him to drink gasoline and burning his body. By that time, the politicians had done their work. The murder of children was used to launch an even greater atrocity in Gaza.

    As of July 28th, 1058 Palestinians have been killed and thousands injured. More than 1,134 Palestinian homes have been torn down. There have been nearly 100 schools destroyed and three hospitals. More than 100,000 people have fled their homes, looking for shelter. Imagine if this sort of destruction took place in the Bay Area. Gaza is smaller than San Jose with twice as many people !

    This is not the first time that the Palestinians have suffered military assault. For half a century the Gaza Strip and the West Bank have been occupied by the Israeli military. Israel controls every aspect of daily life from the borders, to the water supply, to the power supply. A blockade has been imposed, depriving Gaza of food, medicine, and building materials. Israel measures the food sent into Gaza, keeping 1.8 million people barely alive. In addition, every day the Palestinians face military violence including invasions in 2006, 2009, and 2012.

    Some Palestinian groups have responded to Israeli violence with improvised rockets fired across the border into Israeli towns. These attacks have resulted in the death of 26 people since 2004. More than ten times as many people died in automobile accidents in Israel just last year. This is hardly a threat to the existence of the state of Israel as American and Israeli politicians claim.

    The blood of Palestinians and innocent Israelis is not only on the hands of the Israeli government. The U.S. has supported Israel militarily and politically since its founding. In 1948 the state of Israel was established, displacing 750,000 Palestinians and seizing 78 percent of the land of Palestine. The U.S. has supported Israel in return for Israel’s support of U.S. imperialism in the Middle East.

    The oppression of the Palestinian people is a historic crime just like slavery in the American South, apartheid in South Africa, the genocide of the Native Americans, or the oppression of Jews in Europe. But this crime is taking place in front of our eyes, not in the history books.

    It is up to us to say loud and clear – END U.S. SUPPORT FOR THE ISRAELI OCCUPATION OF PALESTINE NOW !

  • La violence du conflit entre les séparatistes prorusses et l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk multiplie les victimes civiles.

  • L’humanitaire des deux camps impérialistes est sur le pied de guerre...

    Des blindés russes escortent le convoi humanitaire censé se rendre à Louhansk.

    Moscou envoie simultanément en Ukraine de l’aide humanitaire et des blindés. Les 280 camions blancs chargés de vivres à destination de la population de Louhansk étaient toujours bloqués à la frontière ukrainienne vendredi soir, en attente d’une inspection ukrainienne et de la Croix-Rouge. Kiev exige de pouvoir inspecter méticuleusement le contenu du convoi, puis qu’il soit pris en charge par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) une fois certifié. L’ONG basée à Genève indiquait vendredi après-midi que « les deux pays sont toujours en train de plancher sur des détails pratiques comme les procédures d’inspection et de dédouanage du convoi russe, ainsi que la vérification de la nature strictement humanitaire de la cargaison ».

    Un autre convoi humanitaire, ukrainien celui-là, a devancé l’aide russe. De dimensions plus modestes (800 tonnes contre 2000 tonnes pour l’aide russe), le convoi de 50 camions a commencé à être inspecté par le CICR vendredi matin, dans la ville de Starobilsk (région de Louhansk), à une centaine de kilomètres au nord des zones de combat. Après avoir été tétanisé quelques jours par l’opération humanitaire russe, le gouvernement ukrainien a réalisé jeudi qu’il lui fallait d’urgence fournir sa propre aide aux populations du Donbass, sous peine de perdre la guerre de la propagande.

  • Washington menace Moscou...

    Un convoi humanitaire de 300 camions russes reste toujours stationné ce samedià la frontière russo-ukrainienne, alors que Kiev le soupçonne de servir de couverture à une intervention de la Russie, accusée d’armer la rébellion à l’est du pays.

    La Maison Blanche a appelé Moscou, vendredi, à cesser ses « provocations » après l’incursion d’une colonne de blindés russes à proximité du poste-frontière de Donetsk, confirmée par l’Ukraine et l’Otan mais démentie par la Russie.

    Kiev affirme avoir partiellement détruit « ce matériel »

  • La présidence ukrainienne a affirmé, ce vendredi, avoir détruit une grande partie d’une colonne de blindés russes, qui serait entrée sur son territoire. La tension est à son comble entre l’Ukraine et la Russie tandis que le convoi d’aide humanitaire russe - 300 camions - était toujours bloqué samedi à quelques kilomètres de la frontière ukrainienne, en attente d’être inspecté. Les insurgés de Donetsk ont accusé Kiev de retarder délibérément les camions.

    Vendredi, des tirs d’artillerie de l’armée ukrainienne auraient, cette nuit, "détruit" en grande partie une colonne de véhicules blindés de transport de troupes, qui a pénétré, selon Kiev, dans l’est de son territoire depuis le sol russe, dans la soirée de jeudi. C’est en tout cas ce qu’a affirmé la présidence ukrainienne.

  • Des milliers d’Israéliens ont manifesté dans la soirée du samedi 16 août à Tel-Aviv pour appeler leur gouvernement à reprendre les négociations de paix avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Cette manifestation est la plus importante du « camp de la paix » depuis le lancement de l’opération israélienne à Gaza le 8 juillet, faisant près de 2 000 morts palestiniens et 70 du côté israélien.
    La manifestation a été organisée par le Meretz, un parti d’opposition de gauche, la Paix Maintenant, une ONG hostile à la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, et Hadash, le parti communiste.

    « Cela [la guerre] ne finira pas tant que l’on ne se parlera pas », pouvait-on lire sur une banderole. « Juifs et Arabes refusent d’être ennemis », « Oui à une solution politique », était écrit sur des pancartes brandies par les manifestants.

  • Rassemblement demain Mercredi 20 Août aux Invalides

    PLACE DES INVALIDES – MÉTRO INVALIDES – Paris

    avec l’appel suivant :

     Halte à l’agression israé­lienne

     Fin du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza

     Libé­ration de tous les pri­son­niers

     Sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional

     Soutien à la résis­tance du peuple pales­tinien

     Oui à la liberté d’expression, non à la cri­mi­na­li­sation de la solidarité

  • L’armée israélienne a soumis la bande de Gaza à un pilonnage intensif samedi. Par ailleurs, l’Égypte a lancé un appel à reprendre les négociations.

    L’armée israélienne a indiqué avoir frappé environ 35 cibles dans le territoire déjà dévasté, au lendemain de la mort du premier enfant israélien tué par la guerre. « Le Hamas paiera cher cette attaque », a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a promis une intensification des opérations après la mort de cet enfant tué par un obus tiré de la bande de gaza.

    Le territoire et la ville de Gaza elle-même ont retenti d’explosions successives pulvérisant des immeubles et forçant les Gazaouis à des courses affolées devant des frappes venues du ciel.

    Sept personnes au total ont été tuées samedi, dont trois enfants de trois, quatorze et douze ans, selon les secours.

  • Israël décide de durcir l’opération à Gaza : « pas de cadeau, pas de pitié, pas de retenue »...
    Et le soutien des puissances impérialistes occidentales tient toujours.
    En même temps, Israël prépare une guerre d’Iran. Ne pas y voir les préparatifs de la guerre mondiale, c’est être aveugle...

  • Les Etats-Unis sont affirmatifs : la Russie est bien engagée militairement dans l’est de l’Ukraine. L’ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey Pratt, a affirmé jeudi 28 août dans une série de messages sur son compte Twitter que l’armée russe « intev[enait] directement dans des combats sur le territoire ukrainien ».

    « Les tanks, blindés, artillerie, lance-roquettes multiples russes n’ont pas suffi à battre les forces ukrainiennes. Un nombre croissant de troupes russes interviennent donc maintenant directement dans les combats sur le territoire ukrainien. La Russie a aussi envoyé dans l’est de l’Ukraine ses systèmes de missiles antiaériens les plus récents, comme le SA-22, et est maintenant directement impliquée dans le conflit. »

    La mission américaine de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a, par ailleurs, annoncé qu’une réunion spéciale consacrée aux « violations russes » se tiendrait à 11 heures.

    François Hollande, qui ouvrait jeudi la conférence des ambassadeurs à l’Elysée, s’est montré plus prudent. « S’il était avéré que des soldats russes étaient présents sur le territoire ukrainien, cela serait intolérable et inacceptable », a déclaré le chef de l’Etat dans un discours, tout en enjoignant à Moscou de cesser tout « transfert d’armes et de matériel ».

    La bourgeoisie occidentale prépare de plus en plus le monde à la guerre...

  • Pendant que vous avez le dos tourné, la Libye, le Nigeria, l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, la Somalie, l’Ukraine, la Palestine, la Syrie sont au bord de l’effondrement...

  • Un soutien militaire a été demandé jeudi par Kiev aux pays occidentaux. Les accusations d’incursion militaire russe en Ukraine ont été confirmées par l’OTAN, mais démenties par Moscou.

    L’Ukraine a demandé jeudi aux Occidentaux une aide militaire "d’envergure" face à l’entrée de troupes russes dans l’est séparatiste, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l’Ukraine.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU se préparait dans la soirée à une réunion d’urgence pour examiner ce que les ambassadeurs d’Ukraine auprès de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont tous deux qualifié d’"invasion" russe.

  • Irak, Syrie, Palestine, Ukraine, … et demain ?

    La violence guerrière se répand littéralement comme une trainée de poudre…

    Y a-t-il un dénominateur commun à tous ces conflits ?

    Sur les médias « officiels », de « grands spécialistes » s’efforcent de nous démontrer que non… !

    Alors que ces mêmes médias nous rebattent les oreilles en nous expliquant que partout les « occidentaux », USA plus Europe, et en faits, USA plus France, interviennent au nom de la « démocratie »…

    Mais tout le monde peut constater que le résultat de ces interventions est un accroissement du chaos, de la violence la plus barbare et de l’obscurantisme…

    Et nos médias d’en remettre une couche pour justifier la prolongation, et bientôt l’intensification, des hostilités….

    Mais d’où sont sorties toutes ces hordes infernales qui permettent aux va-t-en-guerre « occidentaux » de se faire hypocritement passer pour des anges ?

    Rappelons-nous que les premières flammèches de ce « nouvel » islamisme radical ont été allumées en Afghanistan par les USA, contre l’Union Soviétique…

    Constatons que le dernier incendie « islamiste » en date fait prétexte pour les USA de revenir en Irak, d’où ils étaient supposés se « désengager », après y avoir semé, là comme ailleurs, le chaos.

    Constatons qu’il leur fait enfin prétexte à intervenir en Syrie, où leur tentative de « révolution », manipulée et meurtrière, était en passe d’échouer complètement.

    En Ukraine, constatons que le coup de l’ « Euromaïdan » n’aurait pas abouti sans ses troupes de choc néo-nazies, et que le gouvernement « démocratique » de Kiev dépend entièrement de ces fanatiques barbares pour écraser la République Populaire du Donbass.

    Constatons que c’est dans cette fange boueuse et sanguinaire que se complaisent nos « hérauts » médiatiques de l’ « occident » !

  • « Nous devons commencer immédiatement des discussions substantielles [...] sur des questions touchant à l’organisation politique de la société et la création d’un État pour le sud-est de l’Ukraine afin de protéger les intérêts légitimes des personnes qui y vivent », a dit Vladimir Poutine, lors d’une émission télévisée et cité par les médias russes.

    Jusqu’à présent, la Russie avait uniquement demandé que les régions orientales de l’Ukraine, majoritairement russophones, aient davantage d’autonomie.

    Le président russe a fait ces déclarations à la suite d’un ultimatum de l’Union européenne qui donne une semaine à Moscou pour mettre fin à ses opérations en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions.

  • La Russie a « de facto mis fin à son partenariat » avec l’Europe, a déclaré lundi à Gdansk, en Pologne, le président allemand Joachim Gauck, invoquant « un nouveau conflit armé aux confins de l’Europe », en Ukraine.

  • L’Ukraine est face à une "grande guerre" avec la Russie où les pertes vont s’élever à des dizaines de milliers de morts, a prédit lundi 1er septembre le ministre ukrainien de la Défense Valéri Gueleteï. Il est face à une crise économique sans précédent. Pour lui, c’est ou la guerre mondiale ou une crise révolutionnaire qui le jettera à bas....

    "Une grande guerre est arrivée dans notre maison, une guerre que l’Europe n’a pas vue depuis la deuxième guerre mondiale. Dans une telle guerre, les pertes vont se calculer non par centaines, mais par milliers voire des dizaines de milliers de morts", a-t-il écrit sur son compte Facebook.

    "Nous devons organiser d’urgence la défense contre la Russie qui essaie non seulement de prendre position sur les territoires occupés, mais de lancer une offensive sur d’autres territoires de l’Ukraine", a-t-il poursuivi.

  • L’Otan va améliorer la réactivité sa force de réaction rapide, la Nato response Force afin qu’elle puisse se déployer rapidement en Ukraine face à la Russie, a affirmé ce lundi le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen.

  • Alors que les canons peinent à se taire dans le Donbass, une nouvelle guerre, judiciaire et sémantique, oppose Moscou et Kiev autour du qualificatif symbolique de « génocide ». C’est ce terme, défini dans l’article 357 du code pénal russe, qui a été employé lundi soir par le Comité d’enquête russe afin de poursuivre plusieurs responsables ukrainiens, accusés de ce crime commis à « l’encontre de la population russophone » du sud-est de l’Ukraine. À ce stade, les accusés sont des personnes « non identifiées », mais derrière lesquelles se cacheraient, selon Moscou, des responsables de la formation nationaliste ukrainienne Pravyi Sektor et de la Garde nationale ukrainienne.

    Le principal organe judiciaire du pays appuie son argumentation sur le fait qu’au moins 2500 civils (« gens pacifiques », selon la terminologie russe) ont été victimes des bombardements « ukrainiens » et que 50 maisons ou équipements publics ont été détruits ou endommagés. Il se fonde également sur la découverte, annoncée par les rebelles séparatistes, de fosses improvisées cachant les dépouilles de plusieurs civils, et dont le nombre reste à définir. Le génocide peut être puni d’une peine de réclusion à perpétuité, voire de la peine de mort, dont l’application fait l’objet d’un moratoire en Russie.

    Quelques heures plus tard, le parquet ukrainien annonçait son intention de poursuivre le Comité d’enquête russe, pour « assistance à une organisation terroriste » (en l’occurrence les rebelles) et « ingérence dans l’activité des forces de sécurité et les affaires de l’État ukrainien ». Ce à quoi les juges russes ont de nouveau répondu en lançant une enquête contre les membres du parquet ukrainien, accusés de « cacher le génocide ». « On pourrait rire de tout cela si ce n’était pas aussi triste », commentait mardi un député d’opposition de Saint-Pétersbourg, jugeant disproportionné l’usage de ce terme.

  • Un an après la guerre, les Gazaouis toujours dans les ruines et la reconstruction n’a pas pu commencer !!! Vous avez entendu la fameuse communauté internationale et démocratique s’en plaindre ?!!!!

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