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Le nouveau pape François 1er est élu mais la papauté est loin d’être sauvée... Tant mieux : qu’elle crève ! Ce pilier de la réaction mondiale, hostile aux droits des femmes, aux travailleurs, aux droits sociaux, haut lieu de tous les complots fascistes, pilier de l’homophobie, réseau pédophile mondial, réseau de la finance véreuse mondiale, véritable verrue sur le monde issue d’un passé hideux, n’a qu’à tomber...

jeudi 14 mars 2013, par Robert Paris

C’est El Condor Papa, le pape venu tout droit de la dictature militaire argentine : le cardinal Bergoglio pro-fasciste... C’est un religieux qui a toujours fait de la politique, qui est engagé très à droite, a toujours appartenu à des partis politiques, intervient politiquement, soutient la lutte des militaires et des classes dirigeantes contre les révoltes et révolutions. Si son prédécesseur avait un passé dans les jeunesses nazies, celui-ci en a un de militant au sein de la Garde de fer, une organisation de la jeunesse péroniste, mise en place par les classes dirigeantes et les militaires, et bien sûr anti-communiste et anti-ouvrière. Avec déjà la thèse déjà qui sera celle de la dictature militaire : sauver l’Argentine du communisme et au nom de laquelle on va tuer, torturer, enlever... Faire partie d’une organisation de jeunesse du général Péron, cela prédispose à une proximité du pouvoir militaire... Il a aussi un passé de soutien des régimes militaires les plus réactionnaires qu’ait connu l’Argentine. Il est aussi proche des pauvres que le bâton du tortionnaire est proche de sa victime.

Après la Garde de fer, il est membre depuis la fin des années 1960 de l’organisation péroniste Organización Única del Trasvasamiento Generacional (OUTG), au travers de la quelle il dirige l’université del Salvador et il confie, fin 1974, le contrôle de l’université del Salvador à d’ex-membres de cette organisation et où l’ordre jésuite va mettre en place des structures en faveur de l’amiral Emilio Massera, devenu ainsi docteur honoris causa de cette université, tête pensante du coup d’état des trois généraux qui va faire entrer le pays dans une longue série de dictatures militaires dirigées par Videla, Viola, Galtieri puis Nicolaides.

Jorge Mario Bergoglio est un des responsables de l’église d’Argentine (le chef de la compagnie des jésuites) pendant la dictature militaire, en compagnie du dictateur et tortionnaire fasciste, le sanguinaire général Videla alors au pouvoir (30.000 morts...).
Il a notamment à son bilan d’avoir renvoyé de sa compagnie de Jésus deux prêtres, Orlando Yorio et Francisco Jalics, accusés de gauchisme une semaine avant qu’ils soient arrêtés et torturés par la dictature militaire avec de sérieux soupçons que Bergoglio ait lui-même fourni le rapport sur eux... Les deux hommes, des curés de gauche (surnommés "zurdos" par leurs adversaires, tenants d’un "national-catholicisme" que défendaient les partisans de la dictature) animaient une "communauté de base" dans le bidonville du Bajo Flores à Buenos Aires, et furent emprisonnés à l’École de mécanique de la Marine (ou Esma, le plus grand centre de torture sous la dictature). Ils ne furent libérés qu’au bout de six mois, suite à la pression internationale des associations de droits de l’homme et sans aucune pression en leur faveur de leur hiérarchie. A leur sortie, le père Yorio, décédé en 2000, a nommément accusé Bergoglio de les avoir livrés à leurs bourreaux. « Je suis sûr qu’il a lui-même fourni une liste avec nos noms à la Marine » témoigne-t-il lors d’un procès de la junte militaire en 1985. Voir documents joints dont une une dactylographiée rédigée d’après des éléments qui auraient été envoyés en 1979 par le père Bergoglio au directeur du culte catholique au Ministère des affaires étrangères, et concernant le renouvellement du passeport du père Jalics : « Père Francisco Jalics : Activité provocatrice dans les Congrégations religieuses féminines (conflits d’obéissance). Emprisonné à l’Ecole Mécanique de la Marine du 24.5.1976 à septembre 1976 (6 mois) accusé avec le Père Yorio. Soupçonné contacts guerilleros. Ils habitaient en petite communauté que le supérieur jésuite a dissous, en février 1976, et ont refusé d’obéir en demandant à sortir de la Compagnie... ». Dans un jugement du 7 décembre dernier contre trois militaires, le tribunal de La Rioja, dans le nord-ouest de l’Argentine, a souligné « l’indifférence » et aussi « la complicité » de l’Église avec l’appareil répressif des généraux argentins. Le putsch avait été soutenu par l’Église catholique, tandis que la junte reprenait la rhétorique national-catholique de la « Révolution argentine », entrelaçant les thèmes du rétablissement de l’ordre moral chrétien et de la défense de la « civilisation occidentale chrétienne » avec l’anti-communisme. Les secteurs les plus extrémistes de l’armée se reconnaissaient dans la revue intégriste et anti-sémite Cabildo ; les forces armées en général ont été influencées par le catholicisme intégriste développé par « des groupes et des individus tels que la Cité catholique, Jean Ousset, Carlos Sacheri, Jordán Bruno Genta, l’abbé Julio Meinvielle ou la Congrégation des coopérateurs paroissiaux du Christ-roi. »

Quelques jours après sa nomination débute l’un des plus grands procès de la dictature argentine et Bergoglio devait également être auditionné par la justice dans l’affaire des enlèvements de 500 enfants de parents soupçonnés de gauchisme... Une juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris souhaiterait entendre l’archevêque de Buenos Aires (Argentine), le cardinal Jorge Bergoglio. Sylvie Caillard enquête sur le meurtre du prêtre français Gabriel Longueville survenu au début de la dictature argentine de 1976 à 1983. Quand Longueville a été enlevé et assassiné, suivi du père Carlos de Dios Murias et de Mgr Enrique Angelelli quelques jours plus tard, Bergoglio n’a pas protesté ni d’un mot ni d’une phrase : ces prêtres faisaient partie de la fraction de l’Eglise favorables à une activité militante contre les classes dirigeantes alors que lui faisait partie de la fraction violemment adverse...

Le prêtre catholique, Cristian Von Wernich, a été condamné à une peine de prison à perpétuité par une cour de La Plata pour son implication dans sept meurtres de la dictature, 31 cas de tortures et 42 enlèvements sous la dictature militaire (1976-1983) dans la province de Buenos Aires où il officiait comme aumônier de la police. A l’issue de la « Guerre sale » lancée contre l’opposition de gauche par la junte militaire après l’arrivée au pouvoir en mars 1976 du général Jorge Videla, Cristian Von Wernich avait continué d’exercer son ministère dans une paroisse avant de partir officier au Chili en 1998 sous une fausse identité. Jamais sa hiérarchie ne l’a dénoncé et elle savait tout, Bergoglio comme les autres... L’ancien camarade de séminaire Cristian Von Wernich, le père Ruben Capitanio a déclaré pour sa part que l’Eglise d’Argentine était « scandaleusement proches de la dictature, à un degré de complicité coupable ». Bergoglio, lors de ce procès, a affirmé publiquement le contraire...

Jorge Mario Bergoglio, devant le tribunal oral fédéral n°5, a affirmé n’avoir appris que récemment l’existence de jeunes enfants kidnappés, après la fin de la dictature. [Un plan systématique de vols de bébés d’opposants politiques avait été mis en place entre 1976 et 1983. Les mères étaient assassinées et les enfants adoptés sous une fausse identité.] Pourtant, le tribunal oral fédéral n°6 a reçu des documents qui révèlent que dès 1979, Jorge Mario Bergoglio était au courant et qu’il est intervenu dans au moins un cas.

Lors du procès de l’ESMA [le plus grand centre de torture de la dictature], Jorge Bergoglio [alors président de la conférence épiscopale de Buenos Aires] a déclaré par écrit, concernant l’enlèvement d’Orlando Yorio et de Francisco Jalics, que ses archives ne renfermaient aucun document sur les enlèvements et disparitions. Cependant, son successeur a envoyé à la juge une copie d’un texte attestant de la réunion entre le dictateur Jorge Videla et les évêques Raúl Primatesta, Juan Aramburu et Vicente Zazpe, lors de laquelle ils se sont demandé s’il fallait ou non avouer l’assassinat des disparus.

Avec tous ces procès et ces citations à comparaître en perspective, son élection comme pape est vraiment un miracle.... pour lui !

Le pape et les femmes : les femmes sont incapables en politique et les hommes sont les seuls à penser et à agir !!! Concernant l’avortement, il estime que c’est davantage un problème d’éthique, au-delà même du religieux, considérant qu’un être humain existe dès la « formation de son code génétique » : selon lui l’avortement est une privation du premier des droits de l’homme, celui du droit à la vie. Il est ainsi opposé à l’avortement même en cas de viol de la mère. En septembre dernier, quand le gouvernement régional de la Ville de Buenos Aires, avait dépénalisé un tant soit peu l’avortement [pour les cas de viol], l’archevêque Bergoglio avait qualifié cette mesure de “lamentable”. Sur le même sujet, il avait ensuite été à l’origine d’un texte de la Conférence épiscopale argentine intitulé : “L’avortement n’est jamais une bonne solution”. Il fait donc partie de ces prétentieux dirigeants catholiques qui n’ont pas protégé les enfants des crimes pédophiles (pas de grande déclaration de sa part sur les prêtres pédophiles et il est pour le maintien du célibat des prêtres, bien entendu) et prétendent que la vie d’un enfant, pas encore né, les préoccupe...

Le pape et les homosexuels : le mariage gay est "une machination du diable pour contrer le plan de Dieu, un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre". Rien que ça ! Le moyen-âge n’est pas loin...

Le pape et la dictature militaire argentine

En 1976, le pouvoir d’Isabel Peron est fragilisé pas tant par les noyaux de guérilla que par la double nature de l’héritage de Péron. D’un côté des généraux d’extrême droite, de l’autre une organisation ouvrière, puissante, la CGT argentine. La CIA redoute l’arrivée au pouvoir d’une gauche péroniste, nationaliste, qui pourrait fédérer, en Amérique Latine, les opposants à la domination des Etats-Unis et se rapprocher de l’ennemi obsessionnel, Fidel Castro. Les Américains choisissent évidemment les militaires, qui prennent le pouvoir en mars 1976. L’opération Condor commence. Les escadrons de la mort liquident en quelques semaines les cadres du PC, les syndicalistes et péronistes de gauche et les mouvements castristes. Mais la junte est instable. Après quatre coups d’Etats interne, le général Videla s’empare du pouvoir.

La haute hiérarchie de l’église d’Argentine, comme Bergoglio un de ses responsables, a été complice du coup d’état, des exactions, des assassinats, des enlèvements.

Sa dénonciation de deux jésuites engagés contre la dictature a permis de les éliminer...

L’organisateur en chef du coup d’Etat fasciste Massera, notamment organisateur de tortures et enlèvements, était reçu par le pape Paul VI...

Le nouveau pape François 1er est élu mais la papauté est loin d’être sauvée... Tant mieux : qu’elle crève ! Ce pilier de la réaction mondiale, soutien de tous les fascismes du monde, hostile aux droits des femmes, aux travailleurs, aux droits sociaux, haut lieu du dernier complot fasciste en Italie, pilier de l’homophobie, réseau pédophile mondial, réseau de la finance véreuse mondiale, véritable verrue sur le monde issue d’un passé hideux, n’a qu’à tomber...

Il n’est pas certain que la papauté soit capable de se relever de sa crise. Mais il est certain que ce n’est pas souhaitable du point de vue des êtres humains, qu’ils soient ou non chrétiens. Car la papauté a un effet qui dépasse les seuls Chrétiens. Elle diffuse un message fait de haine et elle entretient un appareil de prêtres qui a déjà à son actif de nombreux crimes pédophiles ou dissimulation de crimes et de nombreux autres types de crimes comme le soutien aux dictatures, comme la participation au génocide rwandais, comme le soutien aux divers fascismes, comme l’interdiction des moyens contraceptifs malgré le sida, interdiction morale qui a déjà des milliers de morts à son actif en Afrique, interdiction du droit à l’avortement, criminalisation biblique de l’homosexualité qui aussi des victimes à son actif, sans parler des entreprises dans laquelle la banque vaticane ou IOR a ses investissements et exploite des salariés comme ses grandes propriétés agricoles d’Amérique centrale où elle surexploite ses ouvriers agricoles. Si la crise actuelle devait mener à l’explosion de ce réseau de bandits hypocrites qui détourne énormément d’argent des plus démunis, il n’y aurait aucune prière d’aucune sorte à faire pour lui….

La papauté peut-elle couler et pourquoi ? Joseph Ratzinger, lui-même, n’avait-il pas déclaré : « Seigneur, ton église nous semble une barque qui prend l’eau de toutes parts. »

Qui a écrit :

« Les cardinaux nagent comme des poissons dans l’eau de ce bain étrange du Vatican. Ces eaux-là ont une dimension internationale, mais elles ont souvent l’acidité d’une mer morte par esprit provincial et vieille habitude du pouvoir absolu. »

C’est le journal Le Figaro du 6/03/2013 ! Pourtant ce journal pro-catholique, d’une droite ouverte et réactionnaire, est peu suspect d’hostilité à l’institution religieuse.

C’est dire le cloaque que représente la papauté !

La banque d’Italie avait refusé de renflouer la banque vaticane et bloqué son compte carte. La banque JP Morgan avait même décidé de fermer le compte bancaire du Vatican, pardon, celui de l’IOR (institut des oeuvres religieuses) au sein de la banque, et cela pour, tenez-vous bien "manque de transparence"... Les banques européennes accusaient celle du Vatican de blanchiment de l’argent de la mafia. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Pour que les banksters, peu suspects d’honnêteté, trouvent que les méthodes de la banque vaticane étaient louches, il fallait qu’il y ait des risques financiers dans la gestion de celle-ci...

Et, malgré de nombreux efforts pour noyer le poisson en cherchant à distraire le bon peuple, la fatigue, la modestie, la charge trop lourde, la benoité de Ratzinger, les attaques médiatiques, l’affaire des documents volés, l’homosexualité de la curie romaine, la pédophilie des prêtres et l’hostilité aux femmes de l’église (qui n’ont rien de neuf) ne semblent pas les vraies causes de sa chute qui paraît plutôt liée à l’effondrement de la banque du Vatican...

L’Institut pour les Œuvres de la Religion (IOR), autrement dit la banque du Vatican, fondé en 1942 par Pie XII, fonctionne dans une opacité totale. En janvier, à la demande de l’organisme européen de lutte contre le blanchiment d’argent, Moneyval, la Banque d’Italie a bloqué l’utilisation des cartes de crédit au sein du Vatican à cause du manque de transparence et des failles manifestes dans le contrôle du blanchiment d’argent. En 2011, les cinq millions de touristes qui ont visité le Vatican ont laissé 93,5 millions d’euros dans ses caisses via des paiements par cartes. Ils devront maintenant payer en liquide. L’IOR gère plus de 33.000 comptes par lesquels circulent plus de 6 milliards d’euros. Son opacité est telle qu’il ne figure pas dans la « liste blanche » des Etats qui participent au combat contre les transactions illégales.

La première cause de crise de la papauté semble venir de sa banque qui est le point crucial de tout l’édifice. Sans l’argent de cette banque, pas d’œuvres religieuses car plus moyen de payer tout cet appareil. La papauté est d’abord un Etat indépendant au sein de l’Etat italien et le budget de cet Etat dépend directement d’une seule banque : l’IOR. Cette institution financière est de longue date en crise. Il en est déjà résulté de multiples scandales. La banque avait pris langue avec un groupe fasciste de l’appareil d’Etat au sein de la Loge Maçonnique P2. La banque avait aussi plongé dans des scandales bancaires avec à sa tête Monseigneur Marcinkus. « Suicides » et éliminations en étaient découlé, notamment celle du prédécesseur de Jean-Paul II, assassiné semble-t-il par son successeur pour éviter un contrôle des comptes de la banque… Benoit XVI, qui était sur ce point resté dans la lignée de Jean Paul II, semble bel et bien avoir chuté pour son refus de contrôler les comptes de la banque et son refus de s’interdire de blanchir l’argent de la mafia. Ce ne sont pas des critiques d’extrême gauche qui le disent mais les grandes banques européennes. Il faut remarquer que la campagne publique de dénigrement de la papauté date exactement de l’action des banques mondiales pour bloquer la banque vaticane. Tout échange financier avec la banque vaticane a alors été bloqué, mettant en péril le fonctionnement de celle-ci et menaçant de non paiement tout l’appareil papal… La papauté a répondu aux demandes des banques en limogeant le banquier du Vatican exactement au moment où des textes critiques du pape étaient publiés. Mais cela n’a pas suffi car le banquier n’était pas le seul à avoir couvert des manipulations financières de la mafia : cela remontait tout en haut. Il a fallu la démission du pape pour que, dans les 24 heures, les banques du monde annoncent que la banque vaticane était réintégrée dans les banques respectables alors qu’auparavant elles écrivaient que « la banque vaticane ne remplit pas les critères de transparence requis par l’Europe » ! Cela ne veut pas dire que la démission du pape résolve tous les problèmes car il semble que la banque vaticane soit bien mal en point pour ne pas dire en faillite. Cela expliquerait que les autres banques et l’Etat italien puissent exiger la transparence avant de « sauver » cette banque comme ils sauvent actuellement tous les établissements financiers de grande taille, pour éviter les risques systémiques…

N’oublions pas que l’annonce de l’arrestation du majordome du pape survenait au lendemain du limogeage surprise de Ettore Gotti Tedeschi, président de l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), la banque du Vatican, le plus proche responsable du pape.

Les paiements par carte bancaire étaient suspendus depuis début janvier 2013. Touristes et habitués du Vatican devaient alors payer leurs dépenses en liquide, à moins de posséder une carte du IOR, l’Institut pour les Œuvres de Religion, la « banque du Vatican ». Cette décision aurait fait perdre près de 30 000 euros par jour au Vatican.

La mesure était officiellement motivée par l’absence d’autorisation de la banque centrale italienne à la Deutsche Bank Italia, fournisseur des terminaux de paiement par carte bancaire sur le territoire du Vatican. Certains ont allégué que le blocage avait été demandé par la Banque d’Italie face à des suspicions de blanchiment d’argent au Vatican.

Et il a suffi de l’annonce de la démission du pape pour que les comptes de la banque vaticane qui étaient bloqués... soient débloqués !

Les paiements par carte bancaire au Vatican ont repris après une interruption de six semaines causée par l’absence d’autorisation officielle de la Banque d’Italie, a annoncé mardi le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi.

Le départ du pape, en plus de celle du responsable de l’IOR, était-il une condition mise par l’Etat italien ?

Le Vatican peut de nouveau utiliser les cartes bancaires et cela grâce à une société suisse créée par des banques suisses : « Les banques cantonales, le Groupe Raiffeisen, diverses banques régionales, la Banque Migros et la Banque Coop ainsi que des banques privées et commerciales » (source ici), société spécialisée dans les paiements sans contact. Ce n’est pas une petite info, c’est en fait une grosse info !!! Le système bancaire à coupé les vivres au Vatican, plus de cartes électroniques pour encaisser l’argent des touristes, rien, nada ! Le Vatican a été déconnecté momentanément du système Swift comme l’a été l’Iran suite aux sanctions internationales, ce qui lui a fait perdre 1 170 000 euros entre le début et la fin de cette histoire, c’est à dire 39 jours. Le pape démissionne et c’est le retour des banques... Ne cherchez plus la cause de la démission du pape : s’il restait en place, les comptes cartes bloqués, on ne pouvait plus à terme payer l’appareil du Vatican !!!

En septembre 2009, Ratzinger avait nommé le banquier Ettore Gotti Tedeschi à la tête de la banque du Vatican. Proche de l’Opus Dei, représentant du Banco de Santander en Italie depuis 1992, Gotti Tedeschi a participé à la préparation de l’encyclique sociale et économique Caritas in veritate, publiée par le pape en juillet 2012. L’encyclique demande plus de justice sociale et des règles plus transparentes pour le système financier mondial. Tedeschi avait comme objectif de remettre de l’ordre dans les eaux troubles des finances vaticanes. Les comptes du Saint-Siège sont labyrinthe de corruption et de blanchiment d’argent dont les origines connues remontent à la fin des années 1980, quand la justice italienne émit un ordre d’arrestation contre l’archevêque nord-américain Paul Marcinkus, surnommé « le banquier de Dieu », président de l’Institut pour les Œuvres de la Religion et principal responsable des investissements du Vatican à l’époque.

Marcinkus était un adepte des paradis fiscaux et était très ami avec les mafias. Jean Paul II utilisa l’argument de la souveraineté territoriale pour éviter sa détention et le sauver de la prison. Ce qui n’est pas étonnant car il lui devait beaucoup : dans les années 1970 et 1980, Marcinkus avait utilisé la Banque du Vatican pour financer secrètement le syndicat polonais Solidarnosc soutenu par Wojtyla. Marcinkus a terminé ses jours en jouant au golf dans l’Arizona en laissant un gigantesque trou noir de pertes (3,5 milliards de dollars), d’investissements mafieux et aussi quelques cadavres.
Le 18 juin 1982 apparu un corps pendu sous le pont de Blackfriars à Londres. Il s’agissait de Roberto Calvi, présidente de la Banque Ambrosiano et principal partenaire de l’IOR. Son suicide apparent révélait une immense trame de corruption qui incluait, outre la Banque Ambrosiano, la loge maçonique Propaganda 2 (plus connue comme P-2), dirigée par Licio Gelli, et la Banque du Vatican dirigée par Marcinkus. Gelli s’est réfugié à temps en Argentine, où il avait déjà opéré aux temps du général Lanusse dans une opération appelée « Gianoglio » afin de faciliter le retour de Perón.

Gotti Tedeschi fut donc investit d’une mission quasi impossible et il n’est resté que trois années à la tête de l’Institut pour les Œuvres de la Religion. Il fut licencié de manière brutale en 2012 pour « irrégularités dans sa gestion ». Entre autres irrégularités, la justice de Rome a découvert un versement suspect de 30 millions de dollars entre la Banque du Vatican et le Crédit Artigiano. Le transfert s’est fait à partir d’un compte ouvert au Crédit Credito Artigiano mais fut bloqué par la Justice à cause de son manque de transparence. Tedeschi quitta donc la banque quelques heures après l’arrestation du majordome du pape et juste au moment où le Vatican était sous enquête pour violation des normes contre le blanchiment de capitaux. En réalité, son expulsion constitue un autre épisode de la guerre entre factions. Quand il prit ses fonctions, Tedeschi commenca à élaborer un rapport secret où il consigna ses découvertes : comptes chiffrés où l’ont cachait de l’argent sale de « politiciens, d’intermédiaires, de constructeurs immobiliers et de hauts fonctionnaires de l’Etat ». Même Matteo Messina Denaro, le nouveau chef de la Cosa Nostra, avait son argent placé dans l’IOR. C’est là que commenca le malheur de Tedeschi. Ceux qui connaissent bien le Vatican allèguent que ce banquier fut victime d’un complot monté par des conseillers de la banque avec le soutien du secrétaire d’Etat, Monseigneur Bertone, un ennemi personnel de Tedeschi, et responsable de la commission de cardinaux qui surveille le fonctionnement de la banque. La destitution de Tedeschi s’est accompagnée par la diffusion d’un « document » qui le mêle à la fuite des documents volés au pape.

Bien plus que les querelles théologiques, c’est l’argent et les comptes occultes de la Banque du Vatican qui semblent composer la trame de la démission inédite du pape. Un nid de corbeaux pédophiles, de comploteurs réactionnaires et de voleurs assoiffés de pouvoirs et capables de tout afin de défendre leur faction : telle est la terrible image de décomposition morale laissée par la hiérarchie catholique. Rien de bien différent du monde dans lequel nous vivons. Corruption, capitalisme assassin, protection des privilégiés, circuit de pouvoir qui s’auto-alimente et se protège, le Vatican n’est rien d’autre que le reflet de la décadence du système lui-même.

Si la désactivation par la Banque centrale italienne de la cinquantaine de terminaux électroniques de paiement en activité sur le territoire du Vatican sème indubitablement le trouble parmi les dizaines de milliers de touristes présents à Rome ces jours-ci, il faut y voir plus qu’une simple incohérence administrative ou bureaucratique. Même si cette hypothèse, en Italie, ne doit jamais être complètement écartée.
En effet, depuis plusieurs mois, se multiplient les signes d’agacement de la Banque d’Italie vis-à-vis de la « Banque du Vatican », l’IOR (Institut pour les Œuvres de Religion), considérée comme « extra-communautaire », c’est-à-dire non européenne, et donc suspecte de blanchiment d’argent, voire, n’ayons pas peur des mots, de financement du terrorisme ….

L’IOR bénéficie en effet d’un statut international particulier fondé sur l’extraterritorialité propre au Vatican. Créée en 1872, réformée par Pie XII en 1942, cette banque est une institution privée dont le patrimoine était estimé en 2008 à 5 milliards d’euros. Elle gère 44 000 comptes courants destinés aux « oeuvres de religion et de charité ». Son accès est, en théorie, réservé aux résidents de la Cité du Vatican, aux membres de la Curie, ainsi qu’aux congrégations et ordres religieux. En vertu de son privilège d’extraterritorialité, l’IOR n’était pas tenue de respecter les normes financières en vigueur pour les établissements italiens et européens. Cette particularité facilitait les transferts financiers à destination d’institutions religieuses, notamment dans des pays aux gouvernements hostiles à l’ Eglise. Mais elle a permis aussi des transferts inavouables, par exemple, dans les années 1980, à la suite de la faillite de la banque Ambrosiano. Depuis, Benoît XVI a, à de nombreuses reprises, exigé la mise en place d’une réelle transparence financière mettant le Vatican au niveau des autres pays occidentaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Et le Conseil de l’Europe a reconnu, en juillet 2012, les efforts considérables réalisés.

C’est dans ce contexte que la Banque centrale italienne a d’abord interdit l’encaissement sur le territoire italien de chèques émis par l’IOR, notamment ceux adressés à la filiale italienne de la Deutsche Bank, partenaire. C’est ainsi que ceux-ci sont physiquement expédiés par le Vatican à la maison-mère allemande, qui en encaisse le montant. Quiconque veut payer une facture au Vatican doit faire un virement international en Allemagne.

Par ailleurs, en 2011, la banque américaine JP Morgan Chase a du fermer le compte de l’IOR à son agence milanaise. Près de 1,5 milliard d’euros auraient transité sur le compte les dix-huit mois précédant la décision. « Compte tenu de l’absence de réponse de l’IOR à nos demandes sur quelques transferts précis », JP Morgan a constaté « ne pas disposer d’informations suffisantes pour pouvoir continuer à fournir paiements et encaissements ». Depuis, l’IOR ne dispose d’aucun guichet ni compte sur le territoire italien.

En septembre 2010, la justice italienne avait placé sous séquestre, dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent, 23 millions d’euros d’avoirs du Vatican dans les banques italiennes. Le Saint-Siège avait nié et évoqué un transfert de fonds entre ses comptes. En juin 2011, l’argent avait été débloqué, mais les magistrats romains ont poursuivi leurs recherches. Celles-ci ont connu un nouvel élan, dont peu de choses a filtré, en juin 2012 après la garde à vue (pour une autre affaire) de l’ex-président de l’IOR, Ettore Gotti Tedeschi, tout juste « démissionné » de ses fonctions par son conseil d’administration.

Enfin, la vigilance de la Banque d’Italie sur les terminaux de paiement électroniques du territoire du Vatican a été éveillée lors d’une inspection de routine en 2010. Depuis plusieurs années, aucune autorisation n’avait été demandée à cet effet. Et lorsque, en 2012, elle a été formulée, la Banque a refusé, toujours en raison de ce caractère « extra-comunautaire ». D’où les foules qui se pressent aujourd’hui, en vain, aux portes des Musées et des boutiques du Vatican.

Paradoxalement, en interdisant de fait les paiements électroniques, la Banque centrale italienne semble accroître les flux en liquide, par définition non traçables. Il y a donc, derrière cette mesure, d’autres signes à interpréter.

Il ne suffira probablement pas au Vatican de changer de banque partenaire ou de prestataire électronique pour apaiser la méfiance, feinte ou réelle, de la banque d’Italie.
a Banque américaine J.P. MORGAN, selon diverses sources, donnerait 30 jours à la banque du Vatican pour qu’elle retire ses fonds du fait que cette dernière n’a pu répondre aux exigences d’information sur le blanchiment d’argent.

« Business Insider rapporte que la banque américaine donne 30 jours à la banque officielle du pape pour retirer ses fonds, car cette dernière a été incapable de produire les informations nécessaires pour plusieurs transferts bancaires. »

Selon le site français Atlantico d’autres détails sont donnés :
« D’après le journal économique italien Il sole 24 ore, la holding financière JP Morgan Chase à Milan avait envoyé une lettre le 15 février au Vatican pour avertir le Saint-Siège de la fermeture du compte, qui devrait être effective le 30 mars.

Le journal précise que les responsables de la banque ont décidé de clore le compte en raison du manque d’informations entourant les transferts d’argent. Près de 1,5 milliard d’euros auraient transité sur le compte en l’espace de 18 mois. Il s’agirait, selon lui, d’un compte vidé tous les soirs (« sweeping facility ») en anglais, ne servant qu’à faire transiter des fonds vers un autre compte de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), nom officiel de la banque du Vatican, en Allemagne. L’IOR gère les fonds du Vatican et de ses institutions religieuses à travers le monde, comme les ordres monastiques et les organisations caritatives. »

Il faut rappeler qu’en 2010, Benoît XVI avait pris des dispositions pour que la banque du Vatican respecte les normes européennes.

« En décembre 2010, le pape Benoît XVI a institué un nouvel organisme chargé de surveiller toutes les opérations financières du Vatican et de s’assurer qu’ils reflètent les dernières réglementations de l’Union européenne et d’autres normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dans le même temps, le Vatican a promulgué une nouvelle loi qui définit les crimes financiers et des sanctions établies, y compris le temps possible de prison – pour leur violation »

Il faut croire que le grand ménage n’a pu être fait à temps et que cette décision qui arrive, à n’en pas douter, après de nombreuses consultations auprès des autorités vaticanes, soit l’aboutissement d’un grand malaise au sein de l’administration vaticane. Si les luttes de pouvoir, pour occuper les postes les plus prestigieux, font partie du système, celles générées par l’argent sont, en général, beaucoup plus discrètes, mais souvent beaucoup plus radicales. Il semblerait que ce soit actuellement le cas. Voici quelques extraits d’un article récent, paru dans jeuneafrique.com :

« Rien ne va plus. » Cette phrase laconique lâchée par un haut responsable de l’administration en dit long sur l’atmosphère qui règne derrière les murs du Vatican. Une atmosphère digne des romans de Dan Brown, où les coups bas, les fuites et les règlements de comptes succèdent aux révélations plus ou moins orchestrées dans le but de déstabiliser certaines personnalités jugées gênantes par ceux qui se verraient bien détenir les clés du Saint-Siège »

« La gestion des finances vaticanes est depuis longtemps sujette à caution. Dans le passé, de nombreux scandales ont défrayé la chronique. En 1982, par exemple, la faillite de la Banco Ambrosiano, dont la banque du Vatican était le premier actionnaire, avait mis en évidence les relations troubles entretenues avec la mafia. Quatre ans auparavant, la mort de Jean-Paul Ier un mois après son élection avait suscité des rumeurs d’assassinat commandité par des gens sans doute peu désireux de voir le nouvel élu faire le ménage dans les finances vaticanes. Ces affirmations n’ont jamais été étayées par des preuves tangibles. Elles refont surface après l’évocation par Il Fatto Quotidiano d’un possible complot contre Benoît XVI. »

L’objectif du présent article n’est pas de dénigrer l’Église des croyants, dont je suis, mais de rappeler à ceux qui s’en disent les dirigeants qu’ils ne peuvent en être que des serviteurs. Il est plus que temps que cette église institutionnelle retourne à ses origines évangéliques et qu’elle se rapproche des hommes et des femmes qui luttent, aujourd’hui, pour la justice, la vérité, la solidarité et la compassion.

Personne n’échappe aux tentations de la corruption et de la cupidité, car il y a toujours un moment où les masques tombent. La vérité finira toujours par s’imposer.

La Banco Ambrosiano est une banque italienne qui a fait l’objet d’une des plus retentissantes faillites de l’après-guerre en 1982, suscitant ainsi l’un des plus gros scandales impliquant la mafia et la banque du Vatican, son premier actionnaire, qui ouvrira la voie à l’opération "mani pulite" dans les années 1990. Roberto Calvi, membre de la loge Propaganda Due (P2) et directeur de la Banque Ambrosiano, a été retrouvé pendu sous un pont à Londres le 17 juin 1982. En 2006, le procès concernant l’affaire Calvi continuait, impliquant notamment Licio Gelli, le grand-maître de P2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Banco_Ambrosiano La mort du pape Jean Paul Ier en 1978 a parfois été liée au scandale Ambrosiano, donnant ainsi le scénario d’une partie du Parrain III. La banque Ambrosiano a en effet été accusée de transférer secrètement des fonds au syndicat polonais Solidarnosc et aux Contras du Nicaragua, soutenus par Washington contre le régime sandiniste.

Tempête sur l’IOR, la banque du Vatican : Déjà accusé à plusieurs reprises de pratiques frauduleuses l’I.O.R. est à nouveau dans le collimateur de la justice italienne. http://archives.24heures.ch/actu/monde/tempete-ior-banque-vatican-2009-12-08 _ C’est sur une dénonciation de la Banque d’Italie que le Parquet de Rome a ouvert une enquête sur l’Institut pour les oeuvres de Religion (I.O.R.), communément appelé la banque du Vatican. L’affaire est née à la suite de la découverte d’un compte intitulé à l’I.O.R. et ouvert en 2003 dans une agence romaine de la Banque Unicredit. Sur ce compte, 60 millions d’euros ont transité chaque année. Les enquêteurs soupçonnent l’I.O.R. de l’avoir utilisé pour rapatrier, dans la Péninsule, des capitaux d’origines troubles cachés dans les coffres du Vatican. Soit une classique opération de blanchiment. Abonné aux scandales C’est ainsi que l’Institut pour les Oeuvres de Religion figure au carrefour des plus grands scandales financiers transalpins des dernières décennies. Dans les années 1970, l’institut bancaire du Vatican s’allie à la Banque Ambrosiano et se lance dans des spéculations frauduleuses. La faillite de la Banque Ambrosiano laisse un trou de 1,150 milliard de dollars [ mille cent cinquante milliards de Dollars ]. Dans les suites de l’affaire, les banquiers Michele Sindona, qui était affilié à Cosa Nostra, et Roberto Calvi sont assassinés. Et nombreux sont ceux qui pensent que la volonté de Jean-Paul Ier de faire toute la lumière sur la banqueroute Ambrosiano n’est pas étrangère à sa mort "prématurée". Durant l’affaire "mains propres", le Parquet de Milan découvre que 54 millions d’euros de pots-de-vin destinés aux partis politiques venaient de l’IOR. La sulfureuse Banco Ambrosiano trafique t’elle de l’argent sale ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Banco_Ambrosiano Banco Ambrosiano est une banque italienne qui a fait l’objet d’une des plus retentissantes faillites de l’après-guerre ...

Voyons ainsi la question de la banque du vatican, qui sort des rendements records, en spéculant sur les marchés des produits alimentaires, pour l’appauvrissement des paysans. ainsi le cours du coton, du café, cela n’a pas de secrets pour eux !! sans compter l’aspect opaque des placements et des auteurs des comptes bancaires.

Le président de la Banque du Vatican, l’Institut pour les oeuvres religieuses (IOR), Ettore Gotti Tedeschi, désavoué pour "n’avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance", a démissionné, a annoncé le Vatican. Le conseil d’administration de la Banque "a adopté à l’unanimité un vote de défiance de son président" à qui il a été demandé de remettre son mandat, a précisé le Saint-Siège.

La gestion de l’IOR avait déjà été critiquée au Vatican, selon le communiqué qui a souligné qu’elle avait "été motif de préoccupations croissantes ces derniers temps". "En dépit de communications répétées à l’adresse du professeur Gotti Tedeschi, la situation s’est encore détériorée", a constaté le Vatican. Le conseil a "adopté à l’unanimité un vote de défiance pour le président, pour n’avoir pas su remplir certaines fonctions de première importance", a-t-il précisé.

"Je préfère ne rien dire, sinon je devrais dire des choses grossières"

Les membres du conseil ont exprimé leur "tristesse" devant les évènements qui ont conduit au vote de défiance, mais ils "considèrent que cette action est importante pour préserver la vitalité de l’institution". Interrogé par l’agence italienne Ansa, M. Gotti Tedeschi s’est refusé à tout commentaire. "Je préfère ne rien dire, sinon je devrais dire des choses grossières", a-t-il lâché. Le conseil de l’IOR est à la recherche d’un nouveau président.

M. Gotti Tedeschi avait été nommé en septembre 2009, précisément pour remettre en ordre les comptes de la banque qui a été au centre dans le passé de plusieurs scandales retentissants. En dépit des efforts de transparence, l’IOR a été critiqué par les médias italiens pour sa gestion depuis des années. Il a été une nouvelle fois mis en cause dans un livre récemment publié en Italie, "Sua Santita", par le journaliste Gianluigi Nuzzi. Cette démission intervient alors que des fuites de documents confidentiels ont révélé depuis janvier la corruption dans l’administration vaticane.

Ettore Gotti Tedeschi a écrit, avec Rino Cammilleri, un livre intitulé, L’Argent et le paradis, sur l’économie mondiale et le monde catholique, où il affirme « la supériorité d’un capitalisme inspiré par la morale chrétienne. »

La papauté, une institution ultra réactionnaire

Avec Bergoglio, on passe du pape de Mussolini au pape de Hitler, au pape qui canonisé les papes nazis puis à Ratzinger ancien jeune nazi pour finir par le Primat de la dictature des généraux argentins personnellement impliqué dans celle-ci !!!

Le pape précédent avait un caractère ultra réactionnaire ouvert. Dès que la démission de Ratzinger fut rendue publique, les traditionnalistes de la Fraternité de Saint Pie X fondée par Monseigneur Lefebvre ont salué la figure du pape. Ce qui n’est pas étonnant : l’une des premières tâches menées par Ratzinger a consisté à supprimer les sanctions canoniques adoptées contre les partisans néofascistes et ultra-réactionnaires de Monseigneur Lefebvre et, par conséquent, à légitimer au sein de l’Eglise ce courant rétrograde qui, de Pinochet à Videla, a toujours soutenu presque toutes les dictatures d’extrême droite du monde.

Le caractère réactionnaire de la papauté ne change pas avec son successeur... Regardez ce qu’en dit le journal catholique La Croix voir ici

Bergoglio, devenu pape François premier, était le primat d’un église d’Argentine qui est une des plus contestées d’Amérique latine pour sa passivité, voire sa complicité, à l’égard de la dernière dictature militaire (1976-1983), l’une des plus violentes pourtant du continent latino-américain. Le national-catholicisme était l’idéologie dominante des forces armées, qui comptaient avec la bénédiction de la hiérarchie de l’Eglise. Contrairement aux Eglises du Brésil et du Chili, qui ont joué un rôle capital dans la défense des victimes de la répression et dans la lutte pour les libertés, la hiérarchie argentine a montré une indifférence coupable face aux horreurs commises. Elle fermait la porte aux proches des victimes et refusait de s’impliquer dans des démarches humanitaires. Les religieux et religieuses solidaires des Mères de la place de Mai étaient des francs-tireurs, qui n’étaient pas soutenus par leurs supérieurs, et qui ont payé parfois avec leur vie leur compassion et leur fraternité.

Voilà comment on caractérisait Bergoglio en Argentine : "Les interventions nombreuses en faveur des grands céréaliers en conflit avec le gouvernement. Les critiques contre les syndicats. Les injures envers les homosexuels. La lutte hystérique contre toutes les formes d’avortement même en cas de danger de mort pour la mère. L’opposition à toute forme de contraception y compris les préservatifs…"

Le pape est le dernier monarque absolu. Son pouvoir temporel s’exerce d’une manière souveraine et exclusive sur 44 hectares (dont un tiers de jardins), formant l’Etat le plus petit du monde, équivalent au tiers de la superficie de la principauté de Monaco.

Jusqu’en 1859, son pouvoir s’étendait sur un royaume de 18.000 km2 dans l’Italie centrale avec une population de 3.124.688 habitants.
La population du Vatican comprend aujourd’hui quelque 600 personnes qui en ont la citoyenneté, dont des cardinaux, des représentants diplomatiques du Saint-Siège (nonces apostoliques), d’autres religieux et une centaine d’officiers et gardes suisses.
La nationalité vaticane n’est pas fondée sur le "jus sanguinis" ou le "jus soli" mais sur une sorte de "jus officii", basé sur l’emploi régulier et la résidence stable dans la Cité.

Le système judiciaire est analogue à celui de la République italienne, et la peine de mort n’a été abolie qu’en 1960.

L’Etat pontifical a été constitué dans le dessein d’assurer à l’Eglise catholique l’exercice libre et indépendant de la souveraineté spirituelle, par l’intermédiaire du Saint-Siège qui est régi par le droit international.

La Curie romaine, le gouvernement central de l’Eglise, est notamment composée de la secrétairerie d’Etat, de neuf Congrégations (ministères), de trois tribunaux et de douze conseils pontificaux, ainsi que de plusieurs autres bureaux et organismes.

Le Vatican a également son quotidien, l’Osservatore Romano, une radio et une télévision, les musées, son ’armée’ (la Garde suisse), sa gendarmerie (une centaine de personnes), son tribunal, sa poste, son supermarché, sa pharmacie, et sa pompe à essence.

Les salaires versés aux employés laïcs sont peu élevés mais défiscalisés. Les syndicats n’ont pas droit de cité, tandis que les soins médicaux et de laboratoires sont gratuits au Vatican avec une permanence médicale assurée 24h sur 24h.

Une banque, l’Institut pour les Oeuvres de Religion (IOR), au coeur de plusieurs scandales dans le passé, est chargée de gérer les biens que lui confient les ordres religieux et d’autres organismes de l’Eglise.
Le gouvernement central de l’Eglise et le gouvernorat de la Cité du Vatican, une administration indépendante gérant de manière autonome les finances du minuscule Etat, emploient au total quelque 4.700 ecclésiastiques et laïcs représentant une part importante des dépenses du Saint-Siège.

Le Vatican est aussi l’un des plus importants propriétaires immobiliers à Rome, bénéficiant des rentrées d’argent de ses locataires. Il bénéficie également de versements réglementaires des Eglises locales.

En 2011, selon les derniers chiffres publiés, le budget du Saint-Siège a clos l’année sur un déficit de 14,9 millions d’euros en raison de la crise financière, après l’année 2010 où il avait dégagé un solde positif de 10 millions d’euros, elle-même précédée de trois années dans le rouge.

La papauté a soutenu les dictatures fascistes d’Amérique latine comme d’ailleurs. Elle a soutenu les curés blancs du Rwanda qui ont organisé le génocide rwandais et elle les a cachés quand ils ont dû quitter le pays. Ce n’est que l’un de ses multiples crimes et ce n’est nullement un hasard si elle a choisi, après un ancien jeune nazi, un ancien prélat qui a soutenu les dictature fasciste des généraux sanglants d’Argentine !

Que la papauté crève : de l’hostilité aux droits des femmes à la pédophilie et de l’homophobie, à la morale réactionnaire, du moralisme hypocrite à l’affairisme financier maffieux, il n’y a rien à garder et tout est à jeter !

Le pape va-t-il réussir son coup d’état ou va-t-il faire exploser la papauté ?

La bourgeoisie européenne a déjà été attirée par le fascisme – deuxième partie l’Italie 1970-1980 : Quand la bourgeoisie italienne, l’appareil d’Etat, la loge maçonnique et la papauté tournaient au fascisme

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