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Qu’est-ce qui est le propre de l’homme ?

mercredi 21 novembre 2012, par Robert Paris

Qu’est-ce qui est le propre de l’homme ?

On l’a bien cherché, « le propre de l’homme », et la vérité nécessite de dire qu’on ne l’a trouvé nulle part. Des auteurs qui avaient affirmé l’avoir trouvé ont été contredits par les recherches scientifiques ultérieures et aucun critère simple n’a pu être dégagé. Ni le rire, ni le langage, ni les outils, ni la station debout, ni l’organisation sociale, ni la capacité de chasser de manière organisée et planifiée, ni le gros cerveau, ni la capacité de calculer, ni la conscience, ni l’éducation des enfants, ni la raison, ni l’affectivité, ni l’intelligence, ni les émotions, ni la souffrance pour soi et pour les êtres aimés, ni le rêve, ni la capacité de faire des projets, ni les maîtrise des outils, ni la culture, ni le travail, ni le goût, ni … même les gènes ! Et même pas la violence, la capacité de destruction, les guerres...

Ce qui signifie que la question est philosophiquement mal posée. Différencier d’un côté l’homme en général et de l’autre l’animal en général n’a pas de sens matériel concret. Il est certain que l’humanité a eu une histoire mais tous les êtres qui y ont participé ne sont pas des étapes d’une évolution linéaire ni séparée de celles des autres espèces vivantes.

Le terme « animal », au singulier, est rejeté par le philosophe français Jacques Derrida dans sa généralité, – parce qu’il est une « simplification conceptuelle » vue comme un premier geste de « répression violente » à l’égard des animaux de la part des hommes, et qui consiste à faire une césure totale entre l’humanité et l’animalité, et un regroupement tout aussi injustifié entre des animaux qui demeurent des vivants radicalement différents les uns des autres, d’une espèce à une autre :

« Chaque fois que « on » dit « L’Animal », chaque fois que le philosophe, ou n’importe qui, dit au singulier et sans plus « L’Animal », en prétendant désigner ainsi tout vivant qui ne serait pas l’homme (...), eh bien, chaque fois, le sujet de cette phrase, ce « on », ce « je » dit une bêtise. Il avoue sans avouer, il déclare, comme un mal se déclare à travers un symptôme, il donne à diagnostiquer un « je dis une bêtise ». Et ce « je dis une bêtise » devrait confirmer non seulement l’animalité qu’il dénie mais sa participation engagée, continuée, organisée à une véritable guerre des espèces. »

« L’Animal que donc je suis », Jacques Derrida.

Ainsi, dans son dernier ouvrage, L’Animal que donc je suis, le philosophe français Jacques Derrida conçoit la question de l’« animal » comme une réponse à la question du « propre de l’« homme » », et a mis en doute la capacité à ce dernier d’être en droit de se faire valoir toujours aux dépens de l’« animal », alors qu’il semble bien que ce réflexe conceptuel soit, par essence, un préjugé, et non le fruit d’un raisonnement philosophique garant de ce droit :

« Il ne s’agit pas seulement de demander si on a le droit de refuser tel ou tel pouvoir à l’animal (parole, raison, expérience de la mort, deuil, culture, institution, technique, vêtement, mensonge, feinte de la feinte, effacement de la trace, don, rire, pleur, respect, etc. – la liste est nécessairement indéfinie, et la plus puissante tradition philosophique dans laquelle nous vivons a refusé tout cela à l’« animal »), il s’agit aussi de se demander si ce qui s’appelle l’homme a le droit d’attribuer en toute rigueur à l’homme, de s’attribuer, donc, ce qu’il refuse à l’animal, et s’il en a jamais le concept pur, rigoureux, indivisible, en tant que tel. »

« L’Animal que donc je suis », Jacques Derrida.

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Messages

  • Je ne comprends pas pourquoi on ne trouve pas le propre de l’homme ?

  • Parce qu’il n’existe pas de propre d’une espèce vivante. Le propre du poisson serait de nager mais il y a des mammifères qui nagent. Le propre de l’oiseau serait de voler mais il y a des mammifères qui volent. « Le propre » est une des notions fausses d’Aristote fondées sur l’idée que tout était bien fait dans le monde et chaque chose à sa place… L’évolution est bien plus contradictoire que cela, au sens dialectique : elle est à la fois conservation et changement.

  • JFP¦¦10012020¦¦Nous ne savions pas qu’un cerveau pouvait avoir plus de deux hémisphères, et pour cela nous informons CE troisième (et non cette) hémisphère que nous n’avions pas entrevu ni aperçu, pour lui dire ceci¦¦
    ▬Si le propre de l’homme est d’occulter, de filtrer, de sélectionner, d’intercepter, de masquer, de voiler, de cacher, de noyer, de murer, d’éclipser, de capter, de suspendre, de dissimuler, de camoufler, de déguiser, de refouler, d’arbitrer, de fausser, de truquer, de violer, d’altérer, d’escamoter, de refouler, de maquiller, de déformer, de dénaturer, d’altérer, d’épurer, d’opter, de choisir, de trier, d’écrémer, de calibrer, de cribler de séparer, de supplanter, d’effacer, de supprimer, de rayer, de biffer, d’ôter, d’enlever, de retirer, de débarrasser, dépouiller, de soustraire, d’extraire, d’exclure, d’écarter, de proscrire, d’expulser, d’exiler, de retrancher, d’éloigner, d’interdire, de repousser, d’éliminer, de chasser, de rejeter, de balayer, d’éjecter, de refuser, de renvoyer, d’ajourner, d’ombrer, d’embrumer, d’amputer, d’extirper, de soustraire, de tricher et mentir CE QUE NE SAVENT PAS FAIRE LES ANIMAUX, c’est aussi d’être têtu vêtu et persévérant. Ainsi si l’homme ne sait pas vraiment où il va, il sait du moins se répéter et réaffirmer ce qu’il pense, comme si il savait tout ou presque tout sur le monde. Le propre c’est où il n’y a pas de sale et ce aussi bien pour l’homme, mais faut-il savoir reconnaître ce qui est propre de ce qui est sale. Rechercher à savoir quand il y a eu passage de l’animal à ce qu’est devenu l’homme, c’est en fait de rechercher quand les singes ancêtres ont portés réellement les premiers slips ‼‼ Les recherches à faire ne doivent pas se porter sur les pierres polies ou taillées, mais bien sur les slips des premiers hommes. Nous pensons que si Darwin était encore parmi nous, il rigolerait ‼‼ Et pourtant cette idée n’est pas à rejeter, car se sont bien les vêtements qui portent la signature d’une évolution, sachant que ces mêmes slips ont évolués ‼‼ Ont peut dire que les premiers slips étaient à une bretelle sans S car une seule ‼‼ L’évolution de l’homme dépend donc aussi de l’évolution de son slip ‼‼ On peut se poser des questions sur le slip de Louis XIV comme d’antres grands personnages. Actuellement la ou les bretelles ont disparues de ces slips, et est l’évolution du slip est qu’il contient dans ces tissus de l’élastique. L’étude à faire pour voir l’évolution de l’homme est aussi à faire sur l’évolution de son slip, car la peau des animaux n’est pas très élastique. Et puis ni fil ni aiguille pour confectionner les premiers slips, et on peut se poser de réelles questions sur ces premières confections. Si nos réflexions semblent de la drôlerie, il n’en reste pas moins que ce sont de vraies questionnements sur l’évolution, car il n’y a pas que le monde vivant qui évolue ‼‼ Maintenant mettre un slip à un singe, celui-ci ne deviendra pas homme pour autant, mais qui sait si sur plusieurs générations il n’y aurait pas ... Ainsi la bible nous dit de fausses choses, car Dieu mis un slip à Adam et un slip à Eve, et ces deux êtres étaient avant des singes nus, mais cela reste à être vérifié, car sur les photos prises à cette époque, ces deux individus sont sans slip ‼‼ Mais laissons la religion de coté et continuons notre exposé pas à coté. Le vêtement comme les sous-vêtements sont de vraies évolutions pour l’être humain, car avez vous déjà vu des animaux se vêtir Ɂ Et bien non car l’animal ne se vêt pas, car l’animal suit l’évolution de la température changeante au fil des saisons, et quand celle-ci est inadéquate, l’animal se cache et vit en autarcie, évitant de dépenser des calories. L’homme ne suit rien sauf ses idées, et peut-on trouver les idées des premiers hommes Ɂ Et bien trop difficile de retrouver les idées des premiers hommes, car ce que l’on trouve seulement, ce sont les premiers outils, et même pas les premiers vêtements, car les peaux de bêtes se dégradent assez facilement, car à cette époque très reculée, il ne faut même pas parler de tissus.
    ▬Nous continuerons donc à informer les différents hémisphères du cerveau afin que l’ensemble du cerveau puisse réfléchir par tous ces hémisphères. L’ère des quadruple hémisphères est sans doute dépassé, mais il est bon d’informer.
    ▬Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

  • JFP¦¦11012020¦¦Vous admettez donc que le propre de l’homme est que justement il soit défavorisé par rapport aux animaux, car si ces animaux ont développés des moyens pour se protéger du froid, et pas l’homme, cela est bien une différence majeure qui est propre à l’homme. Pourquoi l’homme n’a pas de plumes, des poils, des graisses, des produits chimiques, etc... comme vous le dites, et que ces animaux ont ces éléments Ɂ Nous ne pensons pas que nous donnons un comique acide et décapant comme vous le dites, et surtout parce que nous utilisons des mots comme slip et autres. Ce qui est décapant c’est de dire des vérités qui dérangent sûrement, ainsi de dire que vous avez mordu à l’hameçon comme nous, n’est pas très joli, mais n’est pas très méchant non plus. Vous nous tendez des perches mais vous noyez aussi parfois le poisson, sachant que la perche est aussi les deux. Nous pensons réellement que ces premiers modestes vêtements que l’homme ou l’animal à fabriqués est un signe de passage très important, et ce avant même le langage. Ces vêtements créés par l’homme sont sans doute les premiers outils de protection, et qu’après ces plumes, ces poils et autres ne ce sont plus développés mais justement ont disparus malgré des vestiges de barbe et autres. On peut réfléchir sur des choses qui paraissent simplistes, mais qui sont bien réelles pour le passage à l’humain, et que ces premiers vêtements ont justement une grande importance et ont permis que ces humains voyagent et envahissent la terre entière. Les vêtements s’adaptent car on peut en mettre où les alléger, pas vraiment les plumes, ni les poils...
    ▬Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN

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