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Pourquoi les trusts français du nucléaire sont eux-mêmes impliqués techniquement, financièrement et civilement et responsables de la catastrophe du Japon

jeudi 7 avril 2011, par Robert Paris

Pourquoi les trusts français du nucléaire sont eux-mêmes impliqués techniquement, financièrement et civilement et responsables de la catastrophe du Japon

Selon la thèse officielle, diffusée massivement par les média, la France vole au secours du Japon par pure solidarité et, en second, pour démontrer sa haute compétence technique...

Tout cela est mensonger. Les trusts français du nucléaire (la mafia nucléaire d’EDF, Areva et CEA) est directement impliquée dans la construction et la gestion des centrales japonaises et aura à payer des dédommagements financiers massifs. Son intervention n’a rien d’une aide solidaire...

On nous dit que c’est le nucléaire japonais qui est dangereux mais pas le nucléaire français sauf que les trusts français participaient au nucléaire japonais !!!

La fabrication des combustibles est dominée par les acteurs japonais. Cependant, AREVA, Mitsubishi Heavy Industries, Ltd. (MHI), Mitsubishi Material Corporation (MMC) et Mitsubishi Corporation (MC) ont signé en décembre 2008 un accord quadripartite pour établir une coentreprise (la « MNF ») spécialisée dans le combustible nucléaire. MNF intègrera le développement, la conception, la fabrication et la commercialisation de combustible nucléaire.

En 2009, la compagnie japonaise Kansai-Sojitz a signé un accord avec AREVA pour la prise d’une participation de 2,5 % au capital de la holding de la Société d’enrichissement du Tricastin (SET), société qui exploite l’usine d’enrichissement Georges Besse II.
CEZUS, filiale d’AREVA, présente au Japon depuis plus de 20 ans, fournit directement et indirectement une part significative du zirconium consommé au Japon. En septembre 2009, elle a pris une participation de 33 % du capital du fabricant de tubes japonais Zirco Products. Cette société est un client de longue date de CEZUS et est le 1er fabricant de tubes de gainage sur le marché japonais avec près de 75 % de part de marché. Cette alliance permettra à AREVA de renforcer considérablement ses parts de marché au Japon, tout en développant des synergies industrielles avec ses usines européennes.
CERCA, filiale d’AREVA et leader mondial dans la fabrication de combustibles pour les réacteurs de recherche, fournit 100 % du marché japonais.

Ces trusts sont investi dans les centrales japonaises, ont perdu leurs investissements, auront des responsabilités à assumer et auront à payer des dommages.

Du 11 au 21 mars, le cours d’EDF a perdu 6,7 %, tandis que celui d’Areva a dévissé de 12 %.

Au moment même où Areva devrait être privatisée et cotée en bourse, elle devrait provisionner des sommes colossales pour prévoir des indemnisations des victimes du MOX français d’Areva tout aussi colossales...

Les profits passés d’Areva....

Plus qu’à imaginer la courbe inverse : celle de la chute d’Areva, et la même courbe montante du nombre de victimes du plutonium français au Japon et ailleurs....

La présidente d’Areva Anne Lauvergeon ainsi que cinq experts du groupe nucléaire public vont se rendre au Japon pour porter assistance à Tepco a annoncé une porte-parole d’Areva mardi.Ces experts sont spécialisés dans la décontamination des effluents radioactifs et la gestion des piscines d’entreposage des combustibles usés. La délégation d’Areva sera reçue mercredi au Miti, le ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie et rencontrera le numéro 2 de Tepco. Mme Lauvergeon va elle aussi se rendre au Japon, au plus tard mercredi, et se joindra à la délégation du groupe nucléaire, a précisé la porte-parole d’Areva.

Deux experts français, d’Edf et d’Areva, sont déjà sur place.
La découverte de taches de plutonium dans la campagne montrerait que le réacteur chargé au MOX n’est plus étanche. Tepco appelle à l’aide le CEA et Areva.

La situation devient de plus en plus grave à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi. Telle est la pensée qui vient à l’esprit, à la lecture des derniers communiqués de Tepco, l’exploitant privé des quatre réacteurs en accident depuis le séisme et le tsunami du 12 mars dernier.

Des taches de plutonium ont été identifiées dans la campagne japonaise, au nord-est de cet archipel dont la population s’inquiète de plus en plus de l’état réel des réacteurs. Et des conséquences de leurs rejets radioactifs sur leur santé. Comme d’habitude, Tepco affirme que « la faible concentration du plutonium (ce métal radioactif et chimiquement très toxique, NDLR) ne présente pas de danger pour la santé ».

Des trombes d’eau radioactives se diffusent dans l’océan
L’irruption du plutonium pose de redoutables problèmes. Selon la note de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) d’hier matin, la cuve et l’enceinte de confinement, toutes deux en acier, ne seraient plus étanches. D’où des niveaux de radiations très élevés - un sievert par heure, soit 1 000 fois la dose naturelle en France. Ces brèches suggèrent aussi une fuite de plutonium, notamment du réacteur 3 en partie chargé avec du MOX (alliage uranium-plutonium), produit à l’usine Melox de Marcoule.

Plus largement, les trombes d’eau déversées depuis des jours par les techniciens, pompiers et ingénieurs, pour refroidir les réacteurs 1 à 4, ressortent fortement radioactives et se diffusent dans l’océan tout proche, menaçant directement la vie océane et la chaîne alimentaire humaine.

La situation semble si grave que Tepco a dû demander officiellement l’aide de la France, surtout du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Areva - qui produit le MOX - et l’ASN. Car plus personne n’apporte plus beaucoup de crédit à ce que dit ou fait Tepco, après des années de dissimulations d’incidents techniques sur ses centrales.
D’autant que l’ASN française a été très claire, par la voix de son président, André-Claude Lacoste : « Il n’est pas du tout étonnant qu’on trouve ici ou là des contaminations bien au-delà d’un rayon de 100 km », alors que les évacuations ne concernent qu’un cercle de 30 km de diamètre. Et de livrer cette observation pas vraiment optimiste : « Nous n’avons pas de chiffres globaux, mais il est clair que la gestion des territoires contaminés va prendre des années, sinon des décennies ».

LA RESPONSABILITÉ D’AREVA DANS LE NUCLÉAIRE DU JAPON....

Le Japon représente 7% du chiffre d’affaires d’Areva. Areva et EDF sont historiquement imbriquées. Areva est le premier fournisseur d’EDF et EDF son premier client.

De nombreux analystes mettent en cause la responsabilité d’Areva dans ce terrible accident. Le groupe français livre à la centrale japonaise, du combustible retraité, appelé Mox. Fabriqué à partir de plutonium (6 à 7%), issu de combustible usés sortant des centrales nucléaires, et d’uranium appauvri, ce combustible serait, selon les anti-nucléaires, d’une toxicité redoutable. Beaucoup plus dangereuse en tous cas que le combustible classique (quasiment uniquement composé d’uranium). Depuis plusieurs années maintenant, l’association Greenpeace préconise d’ailleurs de renoncer au MOX dans les réacteurs de Fukushima. De quoi faire frémir le groupe nucléaire français, selon qui une quarantaine de réacteurs dans le monde fonctionnent avec du MOX. Selon certains observateurs, Anne Lauvergeon, aurait été reconduite à la tête d’Areva pour jouer les fusibles au cas où le Mox serait mis en cause dans les accidents japonais.

Un facteur a été mis en cause dans le désastre de Fukushima : l’utilisation de combustible recyclé MOX, au lieu d’uranium pur.
« Entre 1989 et 1999, 2 944 tonnes de combustibles usés provenant des centrales japonaises ont été traitées à La Hague », précisait en avril 2010 Christophe Neugnot, le directeur de la communication du site. « Entre 1995 et 2007, la totalité des déchets vitrifiés hautement radioactifs issus du recyclage des combustibles usés a été renvoyée vers le Japon. » Cela fait frémir ...

D’autant plus que dès le mois de mai 2001, dans le cadre d’une procédure conduite aux États-Unis , Greenpeace préconisait de renoncer à utiliser du MOX, dans les réacteurs de Fukushima.
Arguments invoqués : la nature des installations de Fukushima (de type "BRW", réacteur à eau bouillante), la complexité de l’élaboration du produit et l’exigence d’un contrôle pointu du processus de fabrication.

Greenpeace écrivait alors que « la sécurité des réacteurs nucléaires alimentés par le MOX » était « sérieusement compromise par deux éléments importants : les problèmes liés à sa conception et le contrôle qualité des pastilles de MOX, ainsi que les différences de comportement entre le plutonium et l’uranium au sein du réacteur. »
L’ONG s’appuyait alors sur une étude réalisée en 1999 par un chercheur, E. S. Lyman, en vue d’analyser l’incidence du MOX sur le déclenchement d’accidents nucléaires au Japon (.... !).
Greenpeace estimait que le "risque d’un accident de fusion du cœur de réacteur" était accru par le seul usage de ce combustible, dont "les propriétés physiques, qui sont différentes d’un réacteur ordinaire, alimenté en dioxyde d’uranium, affectent les performances thermiques et mécaniques des assemblages combustibles."

A noter en particulier que le MOX est extrêmement réactif, rentrant en fusion de manière beaucoup plus rapide que l’uranium enrichi.
Chez le spécialiste français du nucléaire Areva, dont la fourniture de MOX à Fukushima a été mise en cause, on s’est défendu que l’utilisation de ce combustible recyclé puisse être jugée responsable de la catastrophe. "Tous les réacteurs de Fukushima ne sont pas au MOX, il n’y en a qu’un, le 3, qui à cet instant est stabilisé", a indiqué à l’AFP une porte-parole d’Areva en Amérique du Nord, Laurence Pernot. Elle a noté plus généralement qu’"il y a 548 assemblages dans ce réacteur, et il y en a (seulement) 32 de MOX".

Un expert de Greenpeace cité mardi par le site internet d’informations owni.fr, Shaun Burnie, qualifiait le MOX de "matière la plus dangereuse de la planète". "Dans la demi-heure qui a suivi le tremblement de terre, toutes les personnes qui connaissent les affaires de Fukushima pouvaient se douter de ce qui allait arriver".
Dans un communiqué publié en janvier, la direction de la filiale d’Areva Melox installée à Marcoule, rappelait qu’au Japon, « quatre réacteurs sont actuellement chargés de combustibles Mox », ce petit combustible nucléaire fabriqué à partir de plutonium et d’uranium appauvri. « Nous travaillons avec tous les électriciens japonais », rappelait-on même hier matin, dans l’entourage du directeur. De nombreux contrats ont été signés pour développer le procédé sur les installations asiatiques.

Parmi les centrales alimentées par le Mox, il y a notamment celle de Fukushima-Daiichi - exploitée par Tepco dans le nord du Japon - où une explosion s’est produite hier à 6 h 30 heure française, après le terrible séisme qui a frappé le pays vendredi. Selon les autorités japonaises, « elle pourrait être due à l’hydrogène utilisé pour le refroidissement de la centrale ».

On peut lire sur Agora Vox :

La responsabilité française ? La société AREVA n’a rien trouvé de mieux que vendre à l’exploitant Tepco du MOX pour charger le réacteur N°3 de Fukushima 1 qui fête ce mois ci son 35ème anniversaire de fonctionnement (16). Cela ne revient-il pas à faire fonctionner un moteur de 2CV avec de l’éther ? on peut légitimement se poser la question. Ce combustible n’était pas destiné à être chargé dans ce type de réacteur. Le MOX est produit en France par AREVA, a partir des déchets des centrales françaises qui produisent des quantités astronomiques de plutonium dans le cadre de leur fonctionnement normal, et dont personne ne sait finalement que faire. Le surgénérateur Superphenix aurait du brûler ce combustible surnuméraire. Sa fermeture (salutaire) a détruit la chaîne de traitement du plutonium imaginé par les ingénieurs du Corps des Mines. D’ores et déjà, si recherches de responsabilités il y a un jour, on peut s’interroger sur l’implication directe de la société exploitante Tepco, l’AIEA, le gouvernement japonais, les autorités de sûreté nucléaires civiles japonaises, la Préfecture de Fukushima et la société AREVA. On nous assure que les dirigeants des grandes sociétés méritent leurs émoluments astronomiques eu égard à leurs compétences et responsabilités. Dans la même semaine, Mr Carlos Ghosn fait figure de clown triste, embringué dans une histoire abracadabrantesque d’espionnage bidon sur fond de paranoïa aiguë, pendant que dans le même temps, la société AREVA va rapidement faire l’objet des plus vives critiques pour avoir convaincu les managers de Tepco de charger le réacteur N°3 de Fukushima 1 vieux de 35 ans avec un combustible non approprié et d’une dangerosité absolue en cas de défaillance majeure. Madame Anne Lauvergeon n’était pas sans ignorer le danger potentiel que présentait la mise en oeuvre d’un tel combustible, qui plus est, sous la responsabilité d’une société prise à plusieurs reprises la main dans le sac de falsification de rapports d’incidents, d’accidents et d’études sismiques (17).
L’occident a beaucoup moqué les soviétiques en 1986 pour leur incompétence lors de la gestion de la catastrophe de Tchernobyl. Mais dans la semaine qui a suivi, plus de 80 hélicoptères ont été sacrifiés avec leurs équipages pour déverser 5000 tonnes de sable sur le réacteur éventré, et par la suite 600 000 réservistes ont été appelés, tous sacrifiés pour éviter une catastrophe plus grande encore. De même, il n’a finalement fallu que 3 jours aux autorités soviétiques pour décider l’évacuation définitive de la ville de Pripiat, là où les populations civiles japonaises sont encore confinées dans leurs logis depuis une semaine. Nous voyons clairement les limites de la démocratie pour gérer ce type de catastrophe majeure. L’Empire soviétique a mobilisé de façon martiale les unités humaines indispensables à l’évitement de l’explosion totale du réacteur, qui selon les dires des ingénieurs atomistes soviétiques aurait rayé de la carte une zone de 300 km de rayon autour de la centrale, et rendue toute l’Europe inhabitable pour des millénaires.

Que voyons-nous au Japon, où menacent non pas un, mais six Tchernobyl potentiels, en comptant les 3 réacteurs endommagés et les 3 piscines attenantes ? Une lance à incendie et moins de 30 personnes au contact direct des réacteurs. Je laisse le lecteur effectuer lui même le comparatif quant aux moyens mis en oeuvre.
On peut lire dans le journal patronal "Les Echos" : "Si le nucléaire devait rester une énergie d’avenir, Areva pourrait cependant en profiter. Le groupe présidé par Anne Lauvergeon mise sur la troisième génération, censée résister aux chutes d’avion et limiter les rejets dans l’environnement en cas de fusion du réacteur. « Je crois que ça devrait plutôt favoriser notre industrie nucléaire par rapport aux industries d’autres pays où la sécurité est passée au peu plus au second plan », estimait dimanche Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy. "

Et ça continue....

Contrairement aux dénégations d’Areva de la semaine dernière, le transport de Mox entre la France et le Japon est confirmé pour la semaine du 4 avril. Le MOX, c’est ce combustible particulièrement dangereux, qui encore en train de brûler dans le réacteur n°3 de Fukushima.

Le Mox est un combustible composé notamment de 6 à 7 % de plutonium issu du retraitement, l’un des radiotoxiques les plus puissants qui existent. Un réacteur carburant au Mox pose donc un double problème : il a un point de fusion beaucoup plus bas et, si une fuite survient, le potentiel de rejets radioactifs est le double.

Une cargaison à destination de Fukushima ?

Trois opérateurs japonais ont passé commande, pour trois sites :

Tokyo Electric’s (TEPCo) Pour le réacteur de Fukushima Daiichi n°3 32 assemblages.

Chubu Electric’s Pour la centrale de Hamaoka 4 30 assemblages

Kansai Electric’s (KEPCO)

Pour la centrale de Takahama 3 20 assemblages

Ces assemblages représentent plus d’une tonne de plutonium . Les 82 assemblages transportés, contiendront en effet, 1198kg de plutonium. Cette commande a été fabriquée à Mélox courant 2010 et transportée à l’usine de la Hague en ce début d’année.

De Cherbourg au Japon une longue épopée

Les containers de combustibles sont transportés dans un premier temps par camion, sous escorte policière, le long des 18km de route qui séparent l’usine de La Hague du port de Cherbourg.

Transport via la route de MOX

Exemple de sortie de MOX de la Hague

Ils sont ensuite embarqués à bord de navires qui feront route vers le Japon. Pour le transport d’avril, deux navires ont été identifiés : le Pacific Egret et le Pacific Heron.

Le Pacific Heron

Ces bateaux cargo civils sont équipés, avant leur départ, d’armes réservées d’habitude à l’usage militaire.

Exercice militaire de l’équipage du Pacific Heron en mer d’Irlande
La France prend donc la responsabilité d’envoyer au Japon en ce moment même un combustible nucléaire« plus sensible » en toute connaissance de cause. Les derniers convois de MOX depuis Cherbourg vers le Japon datent d’avril 2010, mars 2009, 2001 et 1999. Areva espère en organiser un par an dans les années à venir.
MAJ : rebondissement HIER, 25 mars : suite à l’écho qu’a eu l’annonce de Greenpeace auprès des électriciens japonais, ces derniers ont décidé d’annuler ce transport. En effet Kensai Electric Power et Chubu Electric Power viennent d’annoncer à Kyodo News qu’en raison d’un défaut de sécurité sur ce convoi, ils repoussent la livraison de Mox au moins jusqu’en 2013.

On peut lire sur le site d’Areva :

"La centrale nucléaire d’Ikata, exploitée par l’électricien Shikoku sur l’île du même nom au Japon, a débuté aujourd’hui sa production d’électricité à partir de combustibles MOX fournis par AREVA*.
AREVA avait effectué sa première livraison d’assemblages MOX au Japon en mai 2009 dans le cadre d’un contrat signé en 2006 avec Mitsubishi Heavy Industries Ltd (MHI). Ce contrat faisait suite à ceux signés entre 2006 et 2009 avec les électriciens japonais Chubu, Kyushu, Shikoku, Kansai, EPDC et Chugoku dans le cadre du programme japonais de recyclage des combustibles usés.
Le chargement des assemblages de MOX dans le coeur du réacteur n°3 de la centrale d’Ikata avait été réalisé en févier 2010. Ce combustible, fabriqué en 2008 à l’usine de MELOX dans le Gard (France), contenait du plutonium de recyclage provenant des combustibles usés traités par l’usine AREVA de La Hague.
Pour Jean-Pierre Gros, directeur des activités recyclage d’AREVA, « Après la première production d’électricité au Japon à partir de combustibles MOX en décembre 2009, cette deuxième utilisation de combustibles MOX par Shikoku marque l’aboutissement de 30 années de collaboration fructueuse entre le groupe et les électriciens japonais. »Depuis 1995, l’usine de MELOX fabrique des assemblages de combustible MOX destinés aux centrales de nombreux pays dont l’Allemagne, les Etats-Unis, la France, le Japon et la Suisse. Fabriqué avec des oxydes d’uranium et de plutonium, le combustible MOX est une solution de recyclage du plutonium extrait des combustibles usés. Avec plus de 1 500 tonnes de métal lourd produites à ce jour, MELOX est le numéro un mondial de la fabrication de combustible MOX. En France, 21 réacteurs, fournissant plus de 10 % de l’électricité nucléaire du pays, utilisent actuellement du MOX.

AREVA avait effectué sa première livraison d’assemblages de combustible MOX au Japon en mai 2009 dans le cadre d’un contrat signé en 2006 avec Mitsubishi Heavy Industries Ltd (MHI). Ce contrat faisait suite à ceux signés entre 2006 et 2009 avec les électriciens japonais Chubu, Kyushu, Shikoku, Kansai, EPDC et Chugoku dans le cadre du programme japonais de recyclage des combustibles usés.
Le chargement des assemblages de MOX dans le cœur du réacteur n°3 de la centrale de Genkai, en octobre 2009, avait été suivi d’une série de tests de production et d’une montée en puissance qui s’est achevée le 2 décembre. Ce combustible, fabriqué en 2008 à l’usine de MELOX dans le Gard (France), contenait du plutonium de recyclage provenant des combustibles usés traités par l’usine AREVA de La Hague.

L’utilisation au Japon du combustible MOX est l’aboutissement de 30 années de collaboration fructueuse entre le groupe et les électriciens japonais. Jean-Pierre Gros, directeur des activités recyclage d’AREVA, s’est réjoui de ce nouveau succès : "Nous sommes fiers d’avoir contribué à cette première production d’électricité au Japon à partir d’un combustible recyclé, sûr et durable."

Depuis 1995, l’usine de MELOX fabrique des assemblages de combustible MOX destinés aux centrales de nombreux pays dont l’Allemagne, les Etats-Unis, la France, le Japon et la Suisse. Fabriqué avec des oxydes d’uranium et de plutonium, le combustible MOX est une solution de recyclage du plutonium extrait des combustibles usés. Avec plus de 1 400 tonnes de métal lourd produites à ce jour, MELOX est le numéro un mondial de la fabrication de combustible MOX. En France, 21 réacteurs, fournissant plus de 10 % de l’électricité nucléaire du pays, utilisent actuellement du MOX.

La production d’électricité d’origine nucléaire constitue en effet une pièce maîtresse de la politique énergétique du Japon. En 1977-78, les 10 compagnies japonaises d’électricité ont signé avec les groupes COGEMA, en France, et BNFL, au Royaume-Uni, des contrats prévoyant le traitement de leurs combustibles nucléaires usés. Le traitement-recyclage du plutonium sous forme de combustible MOX relève d’une stratégie à long terme. Le Japon a, en effet, décidé de charger avec ce combustible 16 à 18 réacteurs d’ici 2010. Ce transport a été préparé en étroite collaboration par les Autorités gouvernementales et les partenaires industriels japonais, français et britanniques. A l’occasion de ce transport, les informations suivantes seront rendues publiques : 1. La date de départ, le nom des navires, le nom des ports de chargement, ainsi que le nombre total d’assemblages combustibles et d’emballages de transport seront communiqués un ou deux jours avant le départ d’Europe 2. La route choisie et la date approximative d’arrivée au Japon seront publiées après le départ d’Europe. Le transport des matières nucléaires, notamment celui des combustibles MOX, obéit à un système établi de réglementations internationales strictes et rigoureuses. Ces réglementations concernent les emballages de transports spécifiques, appelés châteaux, la conception des navires ainsi que les dispositifs de protection physique Des matières nucléaires sont ainsi transportées par mer depuis les années 1960. Les transports de combustibles MOX seront effectués par deux navires armés appartenant à la compagnie PNTL (Pacific Nuclear Transport Limited), qui quitteront conjointement l’Europe et navigueront de conserve jusqu’au Japon. Ce communiqué est diffusé simultanément en France, au Royaume-Uni et au Japon, respectivement par COGEMA, BNFL, TEPCO / KEPCO. "

Le 24 avril 2002, le CEA, associé à COGEMA, a signé avec l’organisme japonais NUPEC (Nuclear Power Engineering Corporation) un accord portant sur le programme de physique expérimentale "FUBILA". Objectif : apporter des éléments pour la qualification des cœurs de réacteurs à eau bouillante japonais chargés en combustible MOX (mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium) en vue du recyclage du plutonium. Le programme FUBILA contribuera à renforcer les liens scientifiques et techniques déjà établis entre la France et le Japon dans le domaine de l’énergie nucléaire.

Tokyo, le 18 février 2009 – Mitsubishi Heavy Industries, Ltd. (MHI), AREVA, Mitsubishi Materials Corporation (MMC) et Mitsubishi Corporation (MC) ont signé le 17 février 2009 un pacte d’actionnaires relatif à la constitution de leur coentreprise (la "Nouvelle Société") spécialisée dans la fabrication de combustible nucléaire. La Nouvelle Société sera un fournisseur à part entière de combustibles nucléaires, dont les activités engloberont le développement, la conception, la fabrication et la commercialisation de ces combustibles. La signature de ce pacte d’actionnaires fait suite à un accord quadripartite signé en décembre 2008. Les quatre signataires comptent mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires à la constitution de la Nouvelle Société le 1er avril prochain.

La Nouvelle Société contribuera à l’approvisionnement durable des électriciens en combustibles nucléaires de haute qualité afin de répondre à la demande croissante d’énergie nucléaire dans le monde, dans le cadre d’efforts pour lutter contre le réchauffement climatique.
La Nouvelle Société s’appuiera sur la restructuration de la société Mitsubishi Nuclear Fuel Co., Ltd. (MNF)[1], basée à Tokai-mura (Japon), et deviendra un fabricant de combustible nucléaire à part entière. Elle fournira à ses clients japonais du combustible destiné tant à des réacteurs à eau pressurisée (REP) qu’à eau bouillante (REB) ou à haute température refroidis au gaz, ainsi que du combustible MOX. Elle fournira en outre toute la gamme de prestations liée à ces approvisionnements, tels les services de reconversion. La Nouvelle Société devrait également fournir les marchés hors Japon en tant que fournisseur indépendant de combustibles de conception MHI pour réacteurs à eau pressurisée.

MHI et AREVA ont également confirmé avoir entamé les préparatifs nécessaires pour investir ensemble (MHI 50 % et AREVA 50 %) aux États-Unis dans la construction d’une installation de fabrication de combustibles nucléaires.

Présentation de la Nouvelle Société :

* Dénomination : Mitsubishi Nuclear Fuel Co., Ltd * Adresse : [Siège social & usine] Tokai-mura, Japon [Représentation] Tokyo, Japon * Capital : 11,4 milliards de yens (environ 98 millions d’euros) * Actionnaires : MHI 35 %, MMC 30 %, AREVA 30 %, MC 5 % * Président : Hiroshi Inoue (actuellement Directeur Général Adjoint de MHI) * Effectif : près de 540 salariés * Date de constitution : 1er avril 2009 (prévisionnelle) * Activités : développement, conception, fabrication et commercialisation de combustibles nucléaires
[1] Le capital social de MNF est actuellement détenu par MMC (66 %) et MHI (34 %)

Ce 20 décembre 2005, JNFL (*) et AREVA ont signé un accord pour la poursuite du contrat d’assistance technique au démarrage de l’usine de traitement des combustibles nucléaires usés de Rokkasho-Mura (Province d’Aomori). Cet avenant prolonge pour deux ans le contrat de coopération initial signé en juillet 2001 entre AREVA et JNFL.
AREVA accompagnera ainsi JNFL jusqu’au démarrage de l’exploitation commerciale de l’usine, prévu à la mi-2007. La collaboration portera principalement sur la phase d’essais dits "actifs", avec de véritables combustibles usés, dont le début est prévu au premier semestre 2006. Cette phase fait suite aux essais en uranium, quasiment achevés maintenant.

Cette coopération franco-japonaise s’inscrit dans la continuité de l’accord de transfert de technologie signé en 1987 entre COGEMA et JNFL pour la construction de l’usine de traitement de Rokkasho-Mura sur le modèle de l’installation UP3 de La Hague. Ce transfert de technologie a impliqué la formation d’une centaine de Japonais à La Hague. La présence de plus d’une quarantaine d’expatriés français d’ores et déjà sur le site de Rokkasho-Mura au Japon se prolongera jusqu’en 2007, ainsi que le soutien technique d’une équipe plus nombreuse à La Hague.

Le renouvellement du contrat d’assistance témoigne de la confiance que JNFL et ses actionnaires accordent à AREVA depuis de nombreuses années et de la reconnaissance de l’expérience industrielle de près de 40 ans d’AREVA dans le domaine du traitement des combustibles usés.

(*) JNFL, Japan Nuclear Fuels Limited, est une filiale des 10 compagnies d’électricité japonaises. Celles-ci exploitent 53 réacteurs représentant une puissance totale de 45 200 MW(e) et produisant environ 30 % de l’électricité du pays (chiffre 2004). Trois réacteurs supplémentaires sont actuellement en construction.

Le Japon, tout comme la France, a opté pour la solution du traitement-recyclage des combustibles nucléaires usés, qui permet de recycler les matières valorisables contenues dans le combustible usé et de conditionner de manière optimale les déchets ultimes tout en en réduisant le volume.

30 janvier 2002

Afin de développer sa présence en Asie, Canberra a créé Canberra Japan KK , une filiale de commercialisation et de services qui a ouvert ses portes à Tokyo le 13 mai dernier. Dirigée par Sho Watanabe, qui a rejoint le Groupe en février 2002, Canberra Japan compte 12 personnes. Cet effectif devrait rapidement atteindre une trentaine de personnes réparties en trois agences. Canberra Japan a en charge l’ensemble des lignes de produits de la Business Unit Mesures Nucléaires du Groupe COGEMA avec en particulier, la spectrométrie, les détecteurs scientifiques, les systèmes de mesures de déchet ou de surveillance déjà vendus depuis plusieurs années et de manière significative par des distributeurs.

A terme, Canberra Japan a pour objectif de développer les activités de Radiation Monitoring System et de Radioprotection destinées aux centrales nucléaires.Cette nouvelle filiale renforce la présence du Groupe AREVA sur le marché Japonais.

Le 22 juillet 2003, AREVA se félicite :

Tepco pourrait relancer dès le 18 juillet le réacteur n°4 de sa centrale nucléaire de Kashiwa-zaki-Kariwa, ce qui évitera peut-être une imminente pénurie d’électricité dans la région de Tokyo.

19 novembre 1999

À l’usine UP2, sur l’atelier tête d’usine R1, les opérations de cisaillage d’assemblages d’un lot EDF 1300 MWe se poursuivent. Le cumul de production annuel est de 779 tonnes d’Uranium cisaillées. Au sein de l’atelier de vitrification R7, la chaîne A fonctionne, les chaînes B et C sont à l’arrêt. 12 conteneurs ont été élaborés cette semaine. Le cumul annuel de production est de 211 conteneurs.

À l’usine UP3, au sein de l’atelier tête usine T1, les opérations de cisaillage des éléments combustibles en provenance de OHI-MIHAMA* sont terminées. Les opérations de cisaillage d’éléments combustibles en provenance de HAMAOKA** sont en cours. Le cumul annuel de production est de 644 tonnes d’Uranium cisaillées. Au sein de l’atelier de vitrification T7, les chaînes A et C fonctionnent, la chaîne B est à l’arrêt. 17 conteneurs ont été élaborés cette semaine. Le cumul annuel de production est de 346 conteneurs.

Travaux dans l’anse des Moulinets

Les travaux d’aménagement de la conduite dans la zone de marnage se poursuivent :

* Les mesures radiologiques des sédiments ne mettent en évidence aucune anomalie, avec toutefois des fluctuations à proximité de l’ancienne conduite. * La seconde section des terrassements sous marins est terminée. * Les travaux de terrassement de la troisième tranche ont débuté.

* réacteur PWR Japon. ** réacteur BWR Japon.

NERGIE NUCLÉAIRE / MINES

21 décembre 2009

AREVA et Mitsubishi Corporation se sont mis d’accord sur les termes d’un partenariat en Mongolie. AREVA a invité Mitsubishi Corporation à participer au développement de son activité de prospection d’uranium en Mongolie, avec la possibilité d’acquérir 34 % des parts d’AREVA Mongol.

Cet accord marque une étape importante pour l’exploitation des ressources en uranium de la Mongolie. Grâce à leurs efforts conjoints, AREVA et Mitsubishi Corporation apporteront une réelle valeur ajoutée au processus d’exploration, puis d’exploitation de ces ressources, en s’appuyant sur une expertise et un professionnalisme reconnus et sur des pratiques éprouvées de développement durable.

Mitsubishi Corporation, la plus importante entreprise commerciale du Japon, cherche à renforcer sa présence dans l’industrie minière de l’uranium.

En échange de sa contribution proportionnelle aux investissements passés et futurs d’AREVA en Mongolie, Mitsubishi Corporation sera autorisé à acquérir 34 % des parts d’AREVA Mongol.
AREVA Mongol mène avec succès des opérations d’exploration minière en Mongolie depuis plus de 10 ans. AREVA dispose actuellement de 36 licences d’exploration sur une surface de plus de 14 000 kilomètres carrés, dans les provinces de Dornogobi et Sukhbaatar.
Parmi les différentes zones à explorer, la province de Dornogobi dispose d’un fort potentiel en uranium. Ce secteur constitue en toute logique l’objectif prioritaire d’une future exploitation. De nouvelles campagnes de sondage sont d’ores et déjà prévues dans le but d’identifier de nouvelles ressources.

Ce contrat illustre la politique de diversification des ressources en uranium d’AREVA pour garantir l’approvisionnement de ses clients. Le groupe exploite déjà des gisements d’uranium au Kazakhstan et renforce ainsi sa présence en Asie.
Le 05 mai 2003, AREVA se félicite :
Au Japon, les communautés locales seraient prêtes à négocier avec le gouvernement et TEPCO le redémarrage des centrales de Fukushima I et II.

Communiqué de presse

05 novembre 1999

A l’usine UP2, sur l’atelier tête d’usine R1, les opérations de cisaillage d’assemblages du lot EDF 1300 MWe se poursuivent. Le cumul de production annuel est de 745 tonnes d’Uranium cisaillées. Au sein de l’atelier de vitrification R7, les chaînes A et C fonctionnent, la chaîne B est à l’arrêt. 7 conteneurs ont été élaborés cette semaine. Le cumul annuel de production est de 192 conteneurs.
A l’usine UP3, au sein de l’atelier tête usine T1, les opérations de cisaillage des éléments combustibles en provenance de OHI-MIHAMA* ont débuté. Le cumul annuel de production est de 610 tonnes d’Uranium cisaillées. Au sein de l’atelier de vitrification T7, les chaînes A et C fonctionnent, la chaîne B est à l’arrêt. 14 conteneurs ont été produits au cours de la semaine, ce qui porte le cumul annuel de production à 317 conteneurs.

Travaux dans l’anse des Moulinets Les travaux d’aménagement de la conduite dans la zone de marnage se poursuivent :
 Les mesures radiologiques des sédiments ne mettent en évidence aucune anomalie, avec toutefois des fluctuations à proximité de l’ancienne conduite.

 La première section des terrassements sous-marins est terminée. La plate-forme a été déplacée et, après interruption du chantier due à des conditions météorologiques défavorables, les travaux de terrassement de la seconde section ont débuté.

AREVA, leader mondial de l’industrie nucléaire, et Mitsubishi Heavy Industries, Ltd. (MHI), confirment le déploiement rapide de leur alliance dans le domaine de l’énergie nucléaire conclue en octobre 2006.

Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire d’AREVA, et Kazuo Tsukuda, Président de MHI, se sont rencontrés aujourd’hui à Tokyo pour faire un point d’avancement des travaux réalisés par les équipes des deux groupes. Ils ont constaté en particulier que la phase initiale de design conceptuel du futur réacteur commun progressait conformément au calendrier. Cette phase devrait être achevée d’ici au début de l’été.

Depuis octobre 2006, les équipes d’AREVA et de MHI ont travaillé à la définition des grands principes de conception à partir desquels ce futur réacteur sera développé : elles ont opté pour un modèle de génération 3 avancée, à eau pressurisée, doté de 3 boucles et d’une puissance de 1100 MW environ. Il intègrera les critères les plus récents adoptés par AREVA et MHI en termes de sûreté (résistance à la chute d’avion commercial par exemple), de respect de l’environnement (réduction des combustibles usés et des déchets) et d’efficacité (possibilité d’un cycle du combustible allongé et capacité d’utiliser le combustible MOX).

Ce réacteur est conçu pour des marchés spécifiques, là où une telle taille de réacteur correspondra davantage à la capacité du réseau ou de la demande.

La Présidente du Directoire d’AREVA, Anne Lauvergeon, a déclaré : "Les premières discussions entre nos deux groupes ont montré la très grande proximité de notre vision et de notre approche technique. Les progrès enregistrés à ce jour sont prometteurs et confirment le bien-fondé du choix mutuel des deux partenaires dans cette nouvelle entreprise."

Le Président de MHI, Kazuo Tsukuda, a déclaré : "Une fois achevée la phase de design conceptuel, nous passerons en juillet à l’étape du design de base, avec l’objectif que celui-ci soit prêt à être certifié en un temps record. Ceci est clairement rendu possible par le savoir-faire de nos deux groupes, ainsi que par les synergies et les moyens mis en commun à travers leur alliance."
suite à venir...

Le 15 mars, Areva annonçait avoir annulé tous les transports de combustible prévus à destination du Japon. Pourtant, hier, Greenpeace révélait qu’Areva était en train d’organiser un nouvel envoi de Mox au Japon la semaine du 4 avril. Joint par l’AFP hier, Areva a refusé de répondre par oui ou non à la question : Démentez-vous qu’il y ait un transport de Mox pour le Japon la semaine du 4 avril ?
Rebondissement aujourd’hui, suite à l’écho qu’a eu l’annonce de Greenpeace auprès des électriciens japonais, ces derniers ont décidé d’annuler ce transport. En effet Kensai Electric Power et Chubu Electric Power viennent d’annoncer à Kyodo News qu’en raison d’un défaut de sécurité sur ce convoi, ils repoussent la livraison de Mox au moins jusqu’en 2013.

“C’est incroyable qu’Areva et les autorités françaises aient même pu penser à effectuer ce transport alors que Fukushima est encore en train de contaminer massivement le Japon et ce notamment à cause de ce fameux Mox présent dans le réacteur n°3“, ajoute Sophia Majnoni. “L’industrie nucléaire française est aveugle et irresponsable face à la catastrophe en cours. Avec cette annulation venant des électriciens, les Japonais mettent en lumière l’attitude arrogante des Français.”

Tant que la catastrophe est en cours et jusqu’à ce qu’une analyse précise et partagée soit faite des événements qui se déroulent au Japon, Greenpeace demande le gel de tous les projets de développement et de toutes les décisions sur le nucléaire français.

Messages

  • Pour les deux ans de Fukushima, Areva envoie du Mox au Japon

    Alors que le Japon va bientôt commémorer le tsunami du 11 mars 2011 et le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, Greenpeace révèle que la France s’apprête, dans le plus grand secret, à exporter une cargaison de combustible au plutonium (Mox) vers ce pays. Le départ de ce transport très dangereux et controversé est prévu au départ du port de Cherbourg dans la première semaine d’avril.

    Le Mox est un combustible composé de 6 à 7% de plutonium, composant utilisé notamment pour fabriquer les bombes nucléaires, et issu du retraitement. Le Mox est encore dangereusement présent dans le réacteur n°3 de Fukushima.

    Ce sont deux navires britanniques, le Pacific Egret et le Pacific Heron, de la compagnie PNTL (Pacific Nuclear Transport Limited, compagnie dont Areva est copropriétaire) qui seront en charge de transporter la cargaison. Ils sont en cours de préparation dans le port anglais de Barrow-In-Furness et doivent prochainement rallier Cherbourg pour prendre en charge le combustible au plutonium à destination du Japon.

    La France voudrait pousser le Japon à redémarrer le business du nucléaire

    Sur les 54 réacteurs que compte le Japon, seuls les deux réacteurs de la centrale d’Ohï dans la Province de Fukui sur la Cote de la Mer du Japon ont été autorisés à redémarrer. Aucun réacteur fonctionnant avec ce combustible Mox n’est censé être remis en marche puisqu’une grande partie d’entre eux sont situés sur des failles sismiques actives.

    « En expédiant malgré tout leur dangereuse et inutile marchandise, Areva et les autorités françaises veulent reprendre les exportations, pousser les autorités japonaises à redémarrer plus de réacteurs« , décrypte Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France. « Areva et la France voudraient effacer Fukushima, alors que les Japonais paient toujours les conséquences de la catastrophe et que l’opinion japonaise est maintenant résolument pour une sortie du nucléaire. »

    Au Japon, la crise nucléaire débutée le 11 mars 2011 est plus que jamais en cours. Des dizaines de milliers de japonais sont toujours « déplacés » sans espoir de retour à leurs domiciles. Les pêcheurs de la région ne pêchent plus que pour contribuer aux analyses techniques d’évaluation de la très forte contamination de l’océan. Les hommes se battent au quotidien contre la radioactivité pour tenter désespérément de décontaminer des villages et écoles. Dans la centrale de Fukushima des centaines d’ouvriers et ingénieurs tentent en vain de stabiliser la situation. La piscine du réacteur N°4 reste elle aussi toujours instable.

    Dans ce contexte, Greenpeace demande au gouvernement français de renoncer à ce transport scandaleux.

    Autant demander du lait à un bouc...

  • Le réacteur EPR de Finlande est en cours d’abandon par Areva qui retire ses salariés...

    Le quotidien économique finlandais Kauppalehti a confirmé (*) ce vendredi 28 février 2014 les informations qui circulaient depuis quelques temps au sujet du chantier du réacteur EPR situé à Olkiluoto (Finlande) : le constructeur du réacteur, le français Areva, vient de mettre un terme aux contrats de travail d’une cinquantaine de contremaîtres, les derniers encore en poste devant suivre la même voie fin mars.

    Il s’agit donc d’une véritable bérézina pour Areva qui abandonne le chantier de ce réacteur, commencé en 2005, désormais pratiquement à l’arrêt, et sous peu totalement stoppé. Officieusement, la mise en service de l’EPR serait repoussée à 2018 voire 2020, c’est à dire 15 ans après le début d’un chantier qui devait être bouclé... en 4 ans et demi !

    Mais le plus probable désormais est que l’EPR finlandais rejoigne les différents exemples de réacteurs achevés mais jamais mis en service, comme à Lemoniz (Espagne), Zwentendorf (Autriche), Bataan (Philippines) ou Kalkar (Allemagne). Il est même possible qu’il ne soit jamais terminé mais, dans tous les cas, il s’agit d’un désastre pour l’industrie nucléaire française.

     54 des 58 réacteurs nucléaires "français" sont en réalité américains (les licences ayant été payées - fort cher - par EDF à Westinghouse au début des années 70) ;

     la nouvelle usine "française" (Georges Besse2) d’enrichissement de l’uranium utilise des centrifugeuses achetées (fort cher à nouveau) par Areva à son concurrent européen Urenco ;

     les rares réalisations vraiment françaises sont des échecs cuisants (réacteurs graphite-gaz des années 60, Superphénix, EPR) ;

     Il faut aussi noter que EDF ne fait guère mieux puisque le chantier EPR de Flamanville (Manche) connait lui aussi des retards et surcouts gigantesques, d’inquiétantes malfaçons et des défauts plus ou moins couverts par l’Autorité de sûreté. Si ce réacteur est un jour achevé, en 10 ans (ou plus) au lieu de 4 et demi, pour 10 milliards (ou plus) au lieu de 2,8 (le premier prix annoncé par EDF), sa mise en service entrainera de fait la mise en danger extrême de la population française et même européenne.

    A Taishan, en Chine, l’EPR en bonne voie :

    Au fil des déboires de l’EPR en Finlande puis à Flamanville, le réacteur chinois est devenu la véritable vitrine mondiale de la technologie nucléaire française.

    Débuté en 2007, le chantier chinois, mené par la co-entreprise détenue à 70 % par le chinois CGN et à 30 % par EDF, devrait donc être achevé en premier, même s’il a pris un peu de retard sur les derniers mois. "Tous les chantiers connaissent des difficultés de fabrication et de montage", estime Hervé Machenaud, le directeur Asie d’EDF, depuis un promontoire qui domine l’immense site de construction. Mais au global, "le retour d’expérience de Flamanville a permis d’aller plus vite", souligne Henri Proglio, le Pdg d’EDF qui accompagnait Jean-Marc Ayrault. A partir de la fin décembre, le réacteur devrait entrer dans la phase des tests, menée système par système. Le combustible devrait ensuite être chargé au plus tôt fin 2014 dans le cœur du réacteur.

    "Made with France" and Dead for the NUK

    Mais pour Arnaud Montebourg, les futurs contrats convoités par EDF et Areva ne sont pas les seuls motifs de satisfaction. " A Taishan, une grande partie des pièces sont importées de France. C’est du made in Chine mais with France". C’est donc aussi une victoire du made in France, juge le ministre du Redressement productif.

    1 victoire qui a le gout du sang et l’odeur de la mort.

  • Le groupe Areva a publié une perte provisoire historique de 4,9 milliards.

    Le rayonnement de la mort revient en boomerang !

  • EDF menace l’Etat Belge si il révèle l’accord secret de la prolongation des réacteurs nucléaires du pays. La CAN-SE publie l’accord secret. La RTBF en parle en juillet 2015 :ici .

    La dictature nucléariste contre les peuples et la démocratie s’étale au grand jour. EDF, co-actionnaire avec GDF-Suez (devenu Engie) du réacteur nucléaire de Thiange 1, exploité par Electrabel, menace la Belgique et les parlementaires si ils divulguent un accord secret passé pour prolonger au-delà de l’admissible la durée de vie du réacteur nucléaire. La France a-t-elle aussi signé de tels accords, secrets ou pas, sur le dos du peuple et du pays ? Que les bouches s’ouvrent ! Nous publions l’accord secret.

    Lire la suite de la l’articleici. et là.

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