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Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD...
Wednesday 9 February 2011, by
RÉVOLTE, RÉVOLUTION ET GRÈVE
Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak.
Ce qui urge, c’est l’organisation des soldats indépendamment de leurs officiers sans laquelle tout va se terminer dans un immense bain de sang !!! La formation de comités de soldats est dépendante aussi de la formation de conseils ouvriers révolutionnaires et de leur détermination !!!
Les soldats doivent choisir entre la révolution et la classe dirigeante à laquelle appartiennent leurs généraux comme y appartient Moubarak et Suleiman....
La grève générale qui s’étend spontanément dans tout le pays n’est pas la "grève générale" d’El Baradei mais un mouvement d’insurrection de la classe ouvrière contre les salaires de misère et pour l’emploi.
La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles, Musées, Journalistes, Travailleurs de l’Electricité, etc...
Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller....
Un point est déterminant : que les comités ouvriers qui apparaissent un peu partout se fédèrent, se coordonnent, élisent des délégués localement, régionalement et nationalement pour fonder le véritable parlement du peuple égyptien !!!!
Près de 10.000 personnes étaient massées sur la place Tahrir mercredi, au 16e jour de cette contestation sans précédent. A quelques rues de là, 2.000 autres bloquaient le Parlement et exigeaient sa dissolution. L’armée s’est déployée sur place. Sur la place, des manifestants ont une nouvelle fois dormi sous les chars qui les encerclent pour prévenir tout mouvement des véhicules.
Et pour la première fois, les militants ont appelé à des grèves, défiant le vice-président qui a jugé les appels à la désobéissance civile "très dangereux pour la société". "Nous ne pouvons pas accepter cela du tout", a-t-il prévenu.
Des grèves généralement suivies par quelques centaines de personnes à chaque fois ont éclaté à travers le pays, notamment parmi des fermiers, des employés de musée et de l’électricité au Caire, qui exigent du pain, des augmentations de salaire ou un changement de direction. De nombreuses entreprises avaient fermé leurs portes ces derniers jours à cause du couvre-feu. La plupart de ces débrayages ne semblent pas directement liés aux appels des manifestants de Tahrir mais certains grévistes ont menacé de rejoindre le mouvement, notamment quelque 8.000 manifestants qui ont jeté des pierres au gouverneur à Assiout, dans le centre-est du pays.
A Port Saïd, sur le Canal de Suez, environ 300 habitants d’un bidonville ont violemment protesté contre l’absence de logement décent. Ils ont monté des tentes sur la place des Martyrs, dans le centre-ville.
A Kharga, au sud-ouest du Caire, deux personnes qui manifestaient avec quelques centaines d’autres pour le limogeage d’un responsable policier accusé d’abus de pouvoir ont été tuées par la police mardi.
A Suez, c’était déjà le deuxième jour de grève. Environ 5.000 employés de diverses entreprises d’Etat ont manifesté sur leurs lieux de travail respectifs.
De leur côté, les meneurs de Tahrir ont appelé à une nouvelle "manifestation de millions" d’Egyptiens pour vendredi, mais ils prévoient cette fois plusieurs rassemblements dans différents quartiers du Caire, a précisé l’un des organisateurs, Khaled Abdel-Hamid. La manifestation monstre de la semaine dernière a réuni au moins 250.000 personnes sur la place.
A peu près autant d’Egyptiens s’y sont rassemblés de nouveau mardi pour accueillir leur héros, l’un des organisateurs de la mobilisation sur Internet, Wael Ghonim, 30 ans, un responsable local de Google récemment relâché après 12 jours de détention.
Déterminés, des milliers de salariés sont en grève depuis 48h. Ils protestent contre les conditions de travail et les rémunérations. Le mouvement a commencé à Suez puis s’est étendu à Ismaïlia et Port Saïd. Ils seraient aujourd’hui 6.000 à avoir arrêté le travail.
Les autorités égyptiennes affirment que cette grève n’affecte pas les opérations du canal ni le déplacements des bateaux.
Explications de Wally Mandryk, spécialiste du trafic maritime:
“En fait les autorités égyptiennes ont été prévoyantes. Elles permettent aux transporteurs de passer la douane sans payer sur le moment, mais en payant plus tard.”
Pour la première fois, les travailleurs du canal sont en grève...
Le canal de Suez est une source vitale de devises étrangères pour l’Egypte.
Un milllion et demi de barils transitent quotidiennement par le canal de Suez.
Sa fermeture obligerait les cargos à faire le tour de l’Afrique et donc à rallonger leur voyage de sept jours.
Elle aurait un impact sur les prix du pétrole et tous les échanges commerciaux en Europe et dans le monde.
La révolution égyptienne a franchi un cap décisif, ces derniers jours. Des grèves, parfois accompagnées d’occupations ou de sit-in, se développent dans tout le pays. Les travailleurs interviennent comme une force révolutionnaire indépendante. Dans certains cas, ils expulsent les managers détestés et les dirigeants syndicaux corrompus. La révolte se développe également dans les universités.
Hier, mercredi 9, les travailleurs des télécoms du Caire étaient en grève. La grève semblait gagner d’autres villes, dont Maadi et Alexandrie. Les travailleurs protestent contre la corruption et les bas salaires.
A Suez, des travailleurs du textile occupaient leur usine. Quelque 1000 travailleurs d’une usine Lafarge (ciment) sont en grève. Parmi leurs revendications : le soutien à la révolution et le droit de former des syndicats indépendants.
Le mouvement se répand comme un feu de forêt. Les cheminots de Bani Suweif sont en grève. Au moins deux usines d’armements sont en grève, à Welwyn. Les travailleurs des transports sont entrés dans le mouvement, tout comme les salariés de l’industrie pétrolière qui manifestaient, hier, devant leur ministère. La grève touche désormais les personnels médicaux et la fonction publique en général.
Un mouvement se développe pour chasser les officiels syndicaux appointés par la dictature, qui sont des agents du régime et du patronat. Au Caire, plusieurs groupes importants de travailleurs ont constitué des « comités révolutionnaires » chargés de prendre le contrôle de différentes entreprises – y compris la télévision d’Etat et l’hebdomadaire le plus important d’Egypte, Ros el-Yusuf.
Mercredi, des militants de trois fédérations syndicales indépendantes ont manifesté devant les bâtiments de la Fédération des Syndicats Egyptiens, dont les dirigeants collaborent avec la dictature. Ils ont exigé l’arrestation et le jugement du dirigeant de la Fédération, pour corruption, ainsi que la levée de toute restriction contre le droit de constituer des syndicats libres et indépendants du pouvoir. Des délégations de travailleurs arrivent les unes après les autres, place Tahrir, pour manifester le soutien des salariés à la révolution et discuter de son avenir.
Les journalistes se sont mobilisés. Ils dénoncent leur dirigeant syndical : « assassin, assassin ! » Ils ont manifesté du QG de leur syndicat jusqu’à la place Tahrir. Dans tous les journaux contrôlés par l’Etat, les journalistes se révoltent contre leur direction pro-gouvernementale.
Les événements évoluent d’heure en heure. Mais la conclusion de ces développements est claire : la révolution est entrée dans les usines et les entreprises. La lutte pour la démocratie dans la société se prolonge par une lutte pour la démocratie économique dans les entreprises. La classe ouvrière commence à participer à la révolution sous son propre drapeau, avec ses revendications propres. C’est un tournant et un facteur décisifs pour l’avenir de la révolution.
La nécessité d’une grève générale découle de toute la situation. Les manifestations de masse ne sont pas parvenues à renverser le régime. Le gouvernement – et les impérialistes – avaient l’intention d’enfermer le mouvement place Tahrir, tout en rouvrant les banques, les entreprises, les écoles et la bourse. Ils espéraient que sur fond de « retour à la normale », les manifestants finiraient par se lasser, et que leur nombre finirait par décroître, peu à peu. Mais l’entrée en masse des travailleurs dans le mouvement, par la grève, des sit-in et des occupations, donne un nouvel et puissant élan à la révolution égyptienne. Le développement d’une grève générale sonnerait le glas du régime.
Première partie en français
Second part in english
Au sein de la révolte contre le régime, pour la chute de Moubarak et de son pouvoir, le prolétariat d’Egypte développe sa lutte sociale....
Le 9 février, ce sont les grèves dans les usines, dans les ports, dans les champs qui apportent un nouvelle dimension à la lutte...
Environ 3.000 salariés des sociétés détenues par les autorités du Canal et basées à Ismaïlia et Suez se sont mis en grève mercredi pour protester contre les conditions de travail et les rémunérations. Le canal de Suez est une source vitale de devises étrangères pour l’Egypte, en plus du tourisme, des exportations de pétrole et de gaz, et des devises des Egyptiens vivant à l’étranger.
Le textile s’est également mis en grève ainsi que des entreprises privées diverses.
Des milliers de chômeurs de Louxor et ceux qui sont touchés par la mise au chômage du secteur du tourisme se sont rassemblés en face du ministère du travail. Une autre protestation ouvrière s’est développée dans la région de Suez où les ouvriers du textile se sont joints aux chômeurs ce qui a donné un sit-in de milliers de manifestants que ceux-ci comptent poursuivre les jours à venir… A Mahalla, plus de 1500 ouvriers de Abu El-Subaa company ont manifesté pour des augmentations de salaire et coupé la route. Plus de 2000 travailleurs de l’usine pharmaceutique Sigma dans la ville de Quesna sont partis en grève pour les salaires.
Envrion 5000 jeunes chômeurs à Aswan en face du bâtiment du gouverneur en demandant sa démission. A Kom Ombo, il y avait environ 1000 manifestants.
Au Caire, ils étaient plus de 1500 travailleurs à manifester à Dokki pour des contrats permanents et la démission de Moubarak.
Un peu partout dans le pays, les travailleurs ajoutent leurs revendications sociales à « dehors Moubarak ! »
Au-delà de la place Tahrir, au-delà du Caire et des grandes villes où s’est propagé le mouvement de protestation, l’Egypte rurale, restée un moment dans l’expectative, aspire aussi au changement.
Fermiers et travailleurs agricoles, qui arrachent de maigres revenus à la terre dans la vallée du Nil, ont observé les remous urbains qui ont ébranlé le pouvoir et beaucoup approuvent les jeunes "surfeurs du web" qui ont galvanisé le pays.
Quelques-uns sont apparus au Caire dans leurs galabiyas, vêtement qu’ils portent dans les champs, mais la plupart sont trop occupés à nourrir leur famille pour se déplacer.
Beaucoup estiment néanmoins qu’on doit se préparer à une époque nouvelle, même si certains jugent nécessaire que le président Hosni Moubarak reste au pouvoir encore quelques mois.
"La révolution est une bonne chose (...) Cela nous apportera la stabilité, mais la manifestation doit cesser, il faut permettre au président de rester jusqu’à la fin de son mandat", déclare Faouzi Abdel Wahab, qui cultive un champ près de la ville de Tanta, dans le delta du Nil.
"Si le président ne fait pas ce qu’il a promis, la place Tahrir est toujours là et les jeunes (...) peuvent revenir", dit-il sous les hochements de tête approbateurs de sa femme et de sa fille. Les contestataires réclament le départ immédiat de Moubarak mais le président n’entend pas se retirer avant que son mandat expire en septembre.
Le mouvement de protestation a sans doute commencé au sein d’une élite urbaine jeune et éduquée aux idées libérales mais une virée dans le delta du Nil fait penser que le mécontentement est plus large. Le gouvernement de Moubarak ne doit pas seulement répondre aux aspirations des classes moyennes.
"Les idées qu’ont défendues les jeunes dans leur révolution expriment celles de tous les Egyptiens, y compris des agriculteurs et des habitants des zones rurales qui endurent les mêmes épreuves que les Egyptiens des grandes villes", déclare l’analyste Nabil Abdel Fattah.
On voit des antennes paraboliques sur les toits de petites fermes ou de cafés de village. "Les nouveaux médias, surtout les chaînes par satellite, ont répandu le message de la révolution partout, en particulier dans les campagnes", ajoute Abdel Fattah, du Centre d’études politiques et stratégiques Al Ahram.
En milieu rural, la pauvreté est souvent écrasante. Environ 40% des 80 millions d’Egyptiens vivent avec moins de deux dollars par jour.
On présente souvent les provinces comme des "coins perdus" où le statu quo est accepté et où les exigences d’une vie de subsistance tiennent en échec tous les appels au changement.
Rafeat Souweilam, fermier dans la cinquantaine, ne confirme pas ce cliché.
"La révolution des jeunes est une chose formidable. Ils veulent voir disparaître tout le système, comme moi. Ce système ne réunissait que des voleurs et des gens soudoyés, il faut qu’ils s’en aillent tous - et tout de suite", dit Souweilam, qui exerce un autre métier à Telecom Egypt, quasi-monopole d’Etat.
A Tanta, des milliers de personnes ont participé aux manifestations. Mardi, des centaines étaient massées devant les locaux municipaux pour formuler des revendications analogues à celles de leurs compatriotes du Caire.
Si la capitale et sa place Tahrir sont le coeur du mouvement de protestation, les villes du delta, situées au nord, celles aussi à l’est et très loin au sud du Caire ont vu déferler des manifestants qui réclamaient le départ de Moubarak.
Les deux tiers des Egyptiens ont moins de 30 ans. Cette classe d’âge représente 90% des chômeurs. Les manifestants veulent que les fruits de la libéralisation économique promue par le cabinet précédent ne reviennent pas seulement à une élite des affaires liée au parti au pouvoir.
Habibah, étudiante de 20 ans venue d’un village voisin pour faire des courses, a salué les manifestants : "Ils ne s’opposent pas au cours de la vie, bien au contraire, ils rendent la vie meilleure, ils apportent le changement et créent l’espoir."
Dans la grand-rue commerçante de la ville, les magasins étaient remplis d’acheteurs venus stocker gâteaux et friandises en prévision des festivités devant commémorer la semaine prochaine la naissance du prophète Mahomet. En périphérie, où circulaient chevaux et charrettes, Moubarak a ses partisans.
"Le système de Moubarak est le meilleur. Ceux qui veulent remplacer Moubarak ne comprennent rien", dit Salah Ghoneim, policier à la retraite vêtu d’une tenue de fermier.
Mais l’idée dominante est que l’heure de se retirer a sonné pour le raïs. "Le système doit changer. Trente années d’injustices et d’abus, ça suffit. J’ai vu les policiers frapper les manifestants, ouvrir le feu (...) pourquoi devrions-nous accepter qu’un tel gouvernement reste en place ?", dit Ahmed Mahmoud, employé de compagnie d’hydrocarbures.
Les manifestants du Caire en Egypte ne désarment pas. Dans leur combat pour faire tomber le régime du président Hosni Moubarak, plusieurs centaines d’entre eux tentent de bloquer l’accès au Parlement égyptien depuis ce matin, au lendemain d’une mobilisation monstre contre le président. Le Parlement, dominé par le Parti national démocrate (PND) de Moubarak, est protégé par des militaires et des blindés, mais aucune violence n’a éclaté. Les protestataires sont assis devant le bâtiment, non loin de la place Tahrir, occupée depuis près de deux semaines par les manifestants.
« Nous sommes venus pour empêcher les membres du PND d’entrer. Nous resterons jusqu’à ce que nos demandes soient satisfaites ou nous mourrons ici », déclare Mohammed Abdallah, 25 ans, tandis que la foule entonne des slogans anti-Moubarak et agite des drapeaux égyptiens.
« Le peuple n’a pas élu ce parlement », affirme Mohammed Sobhi, un étudiant de 19 ans. « Nous voulons la chute du régime tout entier, pas seulement du président, parce que tout est corrompu en-dessous de lui », a-t-il ajouté.
Des milliers de manifestants sont mobilisés depuis le 28 janvier sur la place Tahrir pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak et des changements politiques profonds en Egypte. Dans une première tentative d’apaisement, le gouvernement a annoncé des réformes constitutionnelles. Moubarak, 82 ans et presque 30 ans à la tête de l’Etat, a promis de ne pas briguer un nouveau mandat en septembre, mais cette promesse ne semble pas avoir convaincu les opposants qui réclament toujours sa démission.
Plusieurs mouvements sociaux, portant sur les conditions de travail et les salaires, ont par ailleurs fait leur apparition dans le pays. Des manifestations ont eu lieu mardi et mercredi dans les arsenaux de Port-Saïd, à l’entrée nord du canal de Suez, ainsi que chez plusieurs sociétés privées travaillant sur cet axe stratégique du commerce mondial.
A l’aéroport du Caire, des grèves ont affecté des sociétés de services ou de sécurité. Des fonctionnaires du département des statistiques gouvernementales ont également manifesté dans la capitale. Des grèves ont également été signalées dans des usines textiles de Mahallah, dans le delta du Nil, ou encore dans une société gazière du Fayyoum.
TROIS MORTS ET CENT BLESSÉS EN DEUX JOURS
Les manifestants ont donc ignoré les mises en garde d’Omar Souleiman. Mardi soir, le vice-président avait prévenu que si les manifestants ne s’asseyaient pas à la table des négociations, le pays pourrait être à la merci d’un coup d’Etat, engendrant le chaos.
Des responsables égyptiens faisaient état d’un bilan d’au moins trois morts et une centaine de blessés ces deux derniers jours au cours d’affrontements entre police et manifestants à El Khargo, à 400 kilomètres au sud du Caire. Après que la police a tiré à balles réelles contre des manifestants, la foule en colère a réagi en mettant le feu à sept bâtiments officiels, dont deux commissariats, un tribunal et le siège local du parti du PND.
Au moins trois personnes ont été tuées et une centaine blessées lors d’affrontements entre la police et des manifestants dans le sud de l’Egypte, a indiqué mercredi un responsable, au 16e jour de la contestation contre le président Hosni Moubarak.
Les manifestations ont commencé lundi dans la ville d’El Khargo, à plus de 400 kilomètres au sud du Caire, et ont dégénéré mardi après qu’un policier eut insulté les protestataires, a indiqué le responsable de la sécurité sous le couvert de l’anonymat.
La police a alors tiré à balles réelles contre des manifestants, faisant plusieurs blessés. Trois des blessés ont succombé mercredi, selon lui.
La foule en colère a réagi après l’annonce des morts en mettant le feu à sept bâtiments officiels, dont deux commissariats, un tribunal et le siège local du parti du président Hosni Moubarak, le Parti national démocrate (PND).
Au Caire, les manifestants de la place Tahrir au Caire ne semblaient pas vouloir lâcher prise mercredi, au lendemain d’une mobilisation monstre contre M. Moubarak.
Grève des 27’000 ouvriers (à 90% des ouvrières) du textile de Mahalla Al-Koubra en avril 2007, d’où a été créé, en solidarité, le «Mouvement des Jeunes du 6 avril», groupe informel de bloggers, à l’initiative du rassemblement du 25 janvier 2011.
EGYPT : WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD...
Egypt is currently witnessing unprecedented labor and professional unrest in parallel to the popular uprising which has swept through the country since 25 January.
These protests are said to be linked to the broader uprising against President Hosni Mubarak’s regime which has concentrated in Cairo’s Tahrir Square.
Protests re-deployed around the nation at a time when proponents of the uprising spoke of the importance of spreading it beyond the square’s territorial limits.
One face of protests on Tuesday was state media organization protests. Around a kilometer away from Tahrir Square, some 500 employees protested outside the headquarters of the state-owned Rose al-Youssef newspaper and magazine. Protesters denounced the operational and editorial policies of their editor-in-chief Abdallah Kamal and administrative chief Karam Gaber, both of whom have waged pro-regime and anti-uprising coverage.
Another protest involving around 200 journalists was staged outside the Journalists’ Syndicate in downtown Cairo, where protesters demanded the recall of the syndicate’s president Makram Mohamed Ahmed, a member of the ruling National Democratic Party and vehement advocate of Mubarak.
Meanwhile at the headquarters of state-owned Al-Ahram newspaper, Egypt’s largest daily, around 500 print-shop employees protested demanding full-time contracts, benefits and bonuses. They continued their protest on Wednesday.
Employee protests also spread around the country. An estimated 5000 employees of the state-owned telecommunications giant, Telecom Egypt, staged protest stands in three different locations across the city—the Smart Village, Ramses Square, and Opera Square. Shady Malek, an engineer with the company said, "We protested today for the establishment of an adequate minimum wage and maximum wage for our company’s employees and administrators."
Having concluded his protest stand in Ramses Square, Malek headed out to Tahrir Square to join the mass rally there. "Corruption is part and parcel of our company’s administration," he said. "We have not raised any political demands at our workplaces, but the popular uprising has assisted many employees to overcome our fears."
"The employees at Telecom Egypt have also decided to protest in light of the [new’ prime minister’s announcement about the 15 percent pay raises. At this same time our administration has ordered that our bonuses and incentive pay be slashed. This is what angered us the most," he added.
Meanwhile, more than 6000 protesters belonging to the Suez Canal Authority also staged sit-ins on Tuesday in the cities of Port Said, Ismailia and suez, demanding salary adjustments. Suez Canal revenues are considered one of the top sources of income in the country.
Besides employees, laborers also pursued protests today. Over 100 workers at the state-owned Kafr al-Dawwar Silk Company and over 500 at the state-owned Kafr al-Dawwar Textile Company protested, before and after their work shifts, to demand overdue bonuses and food compensation payments.
Approximately 4000 workers from the Coke Coal and Basic Chemicals company in Helwan—home to several Egyptian industries— announced a strike today, said sources from trade unions and syndicates.
The protesters called for higher salaries, permanent contracts for temporary workers, the payment of the export bonus and an end to corruption. They also expressed solidarity with protesters in downtown Cairo.
Around 2000 workers from Helwan Silk Factory also staged a protest at the company headquarters to call for the removal of the board of directors.
In the Nile Delta City of Mahalla, some 1500 workers at the private-sector Abul Sebae Textile Company protested to demand their overdue wages and bonuses on Tuesday morning. These workers are also said to have blocked-off a highway. While in the Nile Delta Town of Quesna, some 2000 workers and employees of the Sigma Pharmaceuticals company went on strike Tuesday morning, and the strike there continued Wednesday. These pharmaceutical workers are demanding improved wages, promotions, and the recall of a number of their company’s administrative chiefs.
Also in Mahalla, Gharbiya, hundreds of workers from the Mahalla spinning company organized an open-ended sit-in in front of the company’s administrative office to call for the delivery of overdue promotions.
The workers said all the company workers joined in the protest after the end of their shift to call for the dismissal of the board after the company suffered heavy losses since that board took charge even though the state has paid the company’s debts.
More than 1500 workers at Kafr al-Zayyat hospital, also in Gharbiya, staged a sit-in inside their hospital to call for the payment of their overdue bonuses. The nursing staff started the sit-in and were joined by the physicians and the rest of the workers at the hospital.
By midday, hundreds of workers from the Health Ministry, adjacent to Parliament and a few hundred yards from Tahrir Square, also took to the streets in a protest whose exact focus was not immediately clear, Interior Ministry officials said.
Violent clashes between opponents and supporters of Mr. Mubarak led to more than 70 injuries in recent days, according to a report by Al Ahram — the flagship government newspaper and a cornerstone of the Egyptian establishment — while government officials said the protests had spread to the previously quiet southern region of Upper Egypt.
In Port Said, a city of 600,000 at the mouth of the Suez Canal, protesters set fire to a government building and occupied the city’s central square. There were unconfirmed reports that police fired live rounds on protesters on Tuesday in El Kharga, 375 miles south of Cairo, resulting in several deaths. Protesters responded by burning police stations and other government buildings on Wednesday, according to wire reports.
On Tuesday, the officials said, thousands protested in the province of Wadi El Jedid. One person died and 61 were injured, including seven from gunfire by the authorities, the officials said. Television images also showed crowds gathering in Alexandria, Egypt’s second-largest city.
Before the reports of those clashes, Human Rights Watch reported that more than 300 people have been killed since Jan. 25.
Increasingly, the political clamor for Mr. Mubarak’s ouster seemed to be complemented by strikes in Cairo and elsewhere.
In the most potentially significant action, about 6,000 workers at five service companies owned by the Suez Canal Authority — a major component of the Egyptian economy — began a sit-in on Tuesday night. There was no immediate suggestion of disruptions to shipping in the canal, a vital international waterway leading from the Mediterranean to the Red Sea. But Egyptian officials said that total traffic declined by 1.6 percent in January, though it was up significantly from last year.
More than 2,000 textile workers and others in Suez demonstrated as well, Al Ahram reported, while in Luxor thousands hurt by the collapse of the tourist industry marched to demand government benefits. There was no immediate independent corroboration of the reports.
At one factory in the textile town of Mahalla, more than striking 1,500 workers blocked roads, continuing a long-running dispute with the owner. And more than 2,000 workers from the Sigma pharmaceutical company in the city of Quesna went on strike while some 5,000 unemployed youth stormed a government building in Aswan, demanding the dismissal of the governor.
For many foreign visitors to Egypt, Aswan is known as a starting point or destination for luxury cruises to and from Luxor on the Nile River. The government’s Ministry of Civil Aviation reported on Wednesday that flights to Egypt had dropped by 70 percent since the protests began.
In Cairo, sanitation workers demonstrated around their headquarters in Dokki.
Labor protests erupted in five separate locations in Cairo on Monday and Tuesday, in which demonstrators called for improved wages and better working conditions.
About 4000 workers from the Egyptian Coal Company said they intended to stage protests on Tuesday in Cairo’s Helwan district to demand better financial conditions and a share of the company’s substantial sales profits.
They also demanded that an investigation be launched into financial and administrative irregularities on the part of the management, as was reported by the Egypt’s Central Auditing Agency.
Meanwhile, more than 250 workers from the National Cement Company, a subsidiary of the Italian Cement Group, also staged protests to demand improved working conditions. They said they had been working for the company for 15 years and still received as little as LE459 per month.
Workers at Omar Effendi Department Stores, for their part, said they would file a lawsuit against Gamil al-Qanbit—the Saudi investor who currently holds an 85-percent stake in the company—for failing to pay their salaries on time.
Trade union representative Gobaily Mohamed said he had met with Minister of Manpower Aisha Abdel Hady to discuss workers’ demands.
And 200 workers from Lafarge Cement asked to be reinstated after having been sacked by the management, while workers of the Sohag Onion Production Factory called on newly-appointed Prime Minister Ahmed Shafiq to cancel the planned sale of the factory to private investors and return it to the custodianship of the state.
Telecom Egypt workers protested low wages on Tuesday as protests in the country enter their 15th day. It comes on the back drop of continuing dismal wages for the employees at the state-owned company.
They said during their protest that “we have been waiting far too long for the government to improve our standard of living.”
Hassan Radwan, a 48-year-old Telecom Egypt employee and father of four, said that he has not been able to support his family for years on the salary he receives, forcing him to work as a taxi driver in off hours to make ends meet.
“It is too much. Their lies and their way of treating us is horrible, I just want to see change and that is why all Telecom Egypt is striking and making our voices heard,” he told Bikya Masr.
Around 200 employees of the telecoms firm also protested in Suez, a port city where many complain they cannot find work or are paid too little for the jobs they do land.
Two-thirds of the population are under 30, an age group that accounts for 90 percent of the jobless. About 40 percent of the 79 million population live on less than $2 a day.
Dozens of liver patients gathered in the governorate of Menoufeya at noon today over the lateness of their vaccinations. They were due to receive their treatment from the Hilal hospital three days ago. Dr. Murhaf El-Mougy, Menoufeya’s general director of medical insurance, stated that the governorate was late in receiving the vaccination from its manufacturer. He attributed the delay to the curfew imposed during the demonstrations in Egypt.
In Cairo, more than 1500 public authority for cleaning and beauty workers in demonstrated in front of the authority’s head quarters in Dokki. According to a statement by the head of the authority on Egyptian television, their demands include an increase in their monthly wages, to LE1200, and a daily lunch meal. The workers are also demanding for permanent contracts and the dismissal of the authority’s president.
And in Menya, thousands demanded the removal of the ruling regime in Egypt and Mubarak’s resignation. Amid heavy security, the demonstrators marched towards the governorate building.
In recent days, Menya has witnessed several demonstartions, most of them opposed to the regime. However, demonstrations in favour of Mubarak have been staged.Violence as a result of these protests has lead to 72 people being injured, demonstrators and security personnel, according to Dr Adel Abu Ziad, deputy of the ministry of health in Menya.
Sit-in of Hundreds of Workers at Mahalla Spinning; Sit-in of workers at the General Kafr El-Zayyat Hospital; Strike at the National Steel Company
The Center for Trade Union and Workers Services (CTUWS), on 9/2/2011 : Hundreds of workers at the Mahalla Spinning Company began an open sit-in this morning in front of the company’s management calling for the settlement of late promotions. The workers asserted that the latest committee for the settlement of qualifications and promotions convened in 2008. They asked all the company’s workers to join them at the end of the 3 pm shift in calling for the dismissal of the company’s Chief Executive Officer, Fuad Abdel Alim, as the company made losses since he took over despite the state’s settlement of its debts that used to generate huge annual interests.
Meanwhile, more than 1500 workers at the General Kafr El-Zayyat Hospital started a sit-in inside the hospital asking for the payment of late incentives. The sit-in started among nurses, who were later joined by doctors and other hospital workers.
In Suez Governorate, more than 400 workers at the Misr National Steel Company started a strike asking for salary increases, asserting that they didn’t get any incentives over the last few years, and that the overage income at the company does not exceed E£600. The company is owned by businessman Gamal El Garhy.
The Center for Trade Union and Workers Services (CTUWS), on 9/2/2011 : Workers at the The International Company for Constructions & Special Maintenance (INTERMAINT) and Esenpro Company struck yesterday and today inside the Helwan Cement Company. The workers asked for a one-day paid holiday for each four days of work, a meal for each worker working more than 8 hours per day, the right for health care, and permanent labour contracts with the contractor. Inhabitants of the area gathered to the workers asking for jobs for their sons and daughters. It is noteworthy that workers of the two companies work with the Helwan Cement Company through a contractor.
The revolt shaking Cairo didn’t start in Cairo. It began in this city of textile mills and choking pollution set amid the cotton and vegetable fields of the Nile Delta.
In a country where labor unrest was long thought to be a bigger threat than the demands of the urbanites now flooding the capital’s Tahrir Square, Mahallah long has been a source of official concern. The 32,000 employees of government textile mills and tens of thousands more at smaller, private factories are the soul of the Egyptian labor movement.
A nationwide protest against high food prices, unemployment and police torture that failed elsewhere exploded into violence on the streets here in 2008, inspiring a youth movement that eventually launched the effort to oust Mubarak. As reports of labor unrest rippled across the country this week, labor leaders here said improved living standards were no longer enough.
"Our slogans now are not labor union demands," said Mohamad Murad, a railway worker, union coordinator and leftist politician. "Now we have more general demands for change."
Until recently, a demonstration of several hundred people was considered large for Egypt. Police ensured that they did not get out of hand. But events in Mahallah on April 6, 2008, became famous throughout the country because of videos posted on YouTube, Facebook and other social media.
Tens of thousands of people turned out that day in this city of half a million, where shops sell brightly colored blankets and quilts, bolts of boldly striped cloth, wedding dresses and other products of the city’s mills and factories.
After police opened fire, killing two, crowds rampaged through the streets, setting fire to buildings, looting shops and throwing bricks at police. Perhaps more significant to the artificial edifice of a repressive regime, protesters tore down and stomped a giant portrait of Mubarak in the central square, a rare event in a country where respect for the leader is enforced by a security apparatus with tentacles that reach into every block.
"This uprising was the first to break the barrier of fear all over Egypt," said Murad. "No one can say that Egypt was the same afterwards."
Out of that grew the April 6 youth movement, which spread reports of what had happened in Mahallah. While more established opposition groups moved cautiously in the wake of the revolt that brought down Tunisia’s strongman in mid-January, the youth movement urged Cairo residents out onto the streets.
Protests returned to the streets of Mahallah, too, and only this week started calming down. Rioting broke out on Jan. 28 when police used force against a repeat of the April 2008 demonstration.
Demonstrators stormed and burned the main police station and set fire to police cars, witnesses said.
"On that Friday, the crowds controlled the city," said Murad, the railway worker, who was interviewed behind a ticket booth as rickety trains rolled through on their way to Alexandria or Cairo, 75 miles to the south. The next day, he said, police pulled out of the city altogether, as they did in Cairo and other localities, and the army was sent in to restore calm.
On Monday, tanks were posted in front of banks, where people lined up to withdraw money for the first time since the crisis began. There was only a small uniformed police presence, and the usual checkpoints guarding the entrances to the city were nonexistent.
But "government thugs" were said to be lurking throughout the city, looking for troublemakers and foreigners, so interviews had to be conducted furtively.
In a pre-emptive effort to buy the allegiance of government employees, officials on Monday announced a 15 percent pay raise at a cost of nearly $1 billion a year.
For the 25,000 workers at Egypt Spinning and Weaving in Mahallah, that would mean a boost in pay of $24 a month from their current wages of roughly $160.
Hamdi Hussein, a gray-haired labor leader and avowed communist who has been arrested more times than he can remember, acknowledged that the government frequently has been able to placate workers with timely raises or other concessions - or kept them quiet by playing on their fears of privatization.
A strike called Tuesday in solidarity with the large demonstration in Tahrir Square at the Egyptian Spinning and Weaving drew only about 1,500 workers.
But elsewhere in the country there were numerous reports of strikes. Roughly 3,000 Suez Canal workers were reported to have gone on strike Tuesday, and hundreds of workers at the government telephone company demonstrated for higher pay in Cairo and Suez.
About 2,000 workers struck a pharmaceutical company also located in the Nile Delta, 1,300 at a steel company in Suez, where hundreds of unemployed young people also picketed a petroleum company demanding jobs, and the French cement giant LaFarge in Suez also was reported to have been struck.
Labor leaders here like the 59-year-old Hussein, who now runs a labor training and education center, say they are frustrated that they do not have a voice in the negotiations in Cairo. So far, the government has chosen which groups it wants to talk to.
But Hussein said that may change with the formation here of what is intended to be a nationwide "committee to protect the revolution." He described it as an attempt to make sure the interests of the poor are represented in any changes and also to target corrupt members of the ruling party, especially government-sponsored union leaders.
Another role, he said, would be to counter the Muslim Brotherhood, a traditional enemy of the left, but the largest single voice in the opposition.
But the goals of the labor movement have been transformed by the sweeping nature of the current protests, Murad said.
It wants much more than simply higher wages and better working conditions, he said. "And we want Mubarak to leave."
Workers of the Coke Company in Helwan announced a strike today. More than four thousand workers gathered in front of the company’s management calling for rises in salary, permanent contracts for temporary workers, and paying increments dependent on realized increases in exports. The demonstrators in front of the Coke Company management are shouting anti-corruption slogans, hailing the people’s revolution, and chanting “where is the press, here are the wronged Coke workers”.
A nationwide protest against high food prices, unemployment and police torture that failed elsewhere exploded into violence on the streets here in 2008, inspiring a youth movement that eventually launched the effort to oust President Hosni Mubarak.
As reports of labor unrest rippled across the country this week, labor leaders here said improved living standards were no longer enough.
"Our slogans now are not labor union demands," said Mohamad Murad, a railway worker, union coordinator and leftist politician. "Now we have more general demands for change."
Until recently, a demonstration of several hundred people was considered large for Egypt. Police ensured that they did not get out of hand. But events in Mahalla on April 6, 2008, became famous throughout the country because of videos posted on YouTube, Facebook and other social media websites.
Tens of thousands of people turned out that day in this city of half a million, where shops sell brightly colored blankets and quilts, bolts of striped cloth, wedding dresses and other products of the city’s mills and factories.
After police opened fire, killing two people, crowds rampaged through the streets, setting fire to buildings, looting shops and throwing bricks at the officers.
Perhaps more significant to the regime, protesters tore down and stomped on a giant portrait of Mubarak in the central square, a rare event in a country where respect for the leader is enforced by a security apparatus with tentacles that reach into every block.
"This uprising was the first to break the barrier of fear all over Egypt," Murad said. "No one can say that Egypt was the same afterward."
Out of that grew the April 6 youth movement, which spread reports of what had happened in Mahalla.
While more-established opposition groups moved cautiously in the wake of the revolt that brought down Tunisia’s strongman in mid-January, the youth movement urged Cairo residents out onto the streets.
Protests returned to the streets of Mahalla too, and only this week started calming down. Rioting broke out Jan. 28 when police used force against a repeat of the April 2008 demonstration.
Demonstrators stormed and burned the main police station and set fire to police cars, witnesses said.
"On that Friday, the crowds controlled the city," said Murad, who was interviewed behind a ticket booth as rickety trains rolled through on their way to Alexandria or Cairo, about 65 miles to the south.
The next day, he said, police pulled out of the city altogether, as they did in Cairo and other localities, and the army was sent in to restore calm.
On Monday of this week, tanks were posted in front of banks, where people lined up to withdraw money for the first time since the crisis began. There was only a small uniformed police presence, and the usual checkpoints guarding the entrances to the city were nonexistent.
But "government thugs" were said to be lurking throughout the city, looking for troublemakers and foreigners, so journalists’ interviews had to be conducted furtively.
Egypt’s anti-government activists pushed to expand their protests and sought to drum up labor unrest as thousands launched strikes at state firms and offices around the country, in defiance of the vice president’s warning that demonstrations calling for President Hosni Mubarak’s ouster would not be tolerated for much longer.
Efforts by Vice President Omar Suleiman to open a dialogue with protesters over reforms have broken down since the weekend, with the youth organizers of the movement deeply suspicious that he plans only superficial changes far short of real democracy. They refuse any talks unless Mubarak steps down first.
Showing growing impatience with the rejection, Suleiman issued a sharp warning that raised the prospect of a renewed crackdown. He told Egyptian newspaper editors late Tuesday that there could be a "coup" unless demonstrators agree to enter negotiations. Further deepening skepticism of his intentions, he suggested Egypt was not ready for democracy and said a government-formed panel of judges, dominated by Mubarak loyalists, would push ahead with recommending its own constitutional amendments to be put to a referendum.
"He is threatening to impose martial law, which means everybody in the square will be smashed," said Abdul-Rahman Samir, a spokesman for a coalition of the five main youth groups behind protests in Cairo’s Tahrir Square. "But what would he do with the rest of the 70 million Egyptians who will follow us afterward."
Suleiman is creating "a disastrous scenario," Samir said. "We are striking and we will protest and we will not negotiate until Mubarak steps down. Whoever wants to threaten us, then let them do so," he added.
Nearly 10,000 massed in Tahrir on Wednesday in the 16th day of protests. Nearby, 2,000 more blocked off parliament, several blocks away, chanting slogans for it to be dissolved. Army troops deployed in the parliament grounds.
For the first time, protesters were calling forcefully Wednesday for labor strikes, despite a warning by Suleiman that calls for civil disobedience are "very dangerous for society and we can’t put up with this at all."
Around the country, small strikes — usually in the hundreds each — erupted — by state electrical workers, farmers, museum staffers over low wages, bread shortages or anger at mismanagement. Most of the strikes did not appear to be in response to the Tahrir protesters’ calls, and seemed fueled by longtime labor dintent re-emerging amid the unrest. But some strikers threatened to feed into the Tahrir-centered movement.
Some 8,000 protesters in the southern province of Assiut blocked the main highway and railroad to Cairo with burning palm trees, complaining of bread shortages and calling for the regime’s downfall.
When the governor, escorted by police, went to talk with t, they pelted his van with stones, smashing its windows before he fled. The protesters threatened to join the Tahrir movement.
About 300 slum residents in the Suez Canal city of Port Said set fire to some parts of the governorate building and several motorcycles, protesting the failure of the governor to build proper housing for them. Police did not interfere, and the protesters set up tents in the city’s central Martyrs Square similar to Tahrir.
In Cairo, hundreds of state electricity workers stood in front of the South Cairo Electricity company, demanding the ouster of its director. "Why are you staying here, you’ve ruined our lives," they chanted. Also, dozens of state museum workers demanding higher wages staged a protest in front of the Supreme Council of Antiquities, crowding around antiquities chief Zahi Hawass when he came to talk to them.
Two protesters were killed Tuesday when police opened fire on hundreds who set a courthouse on fire and attacked a police station in the desert oasis town of Kharga, southwest of Cairo, in two days of rioting, security officials said Wednesday. The protesters are demanding the removal of a senior local police commander accused of abuse. The army was forced to secure a number of government buildings including prisons. The officials spoke on condition of anonymity because they were not authorized to talk to the press.
Strikes entered a second day in the city of Suez on Wednesday. Some 5,000 workers at various state companies — including a textile workers, medicine bottle manufacturers, sanitation workers and a firm involved in repairs for ships on the Suez Canal — held separate strikes and protests at their factories. Traffic at the Suez Canal, a vital international waterway that is a top revenue earner for Egypt, was not affected.
The Tahrir protest organizers called for a new "protest of millions" for Friday similar to those that have drawn the largest crowds so far. But in a change of tactic, they want to spread the protests out around different parts of Cairo instead of only in downtown Tahrir Square where a permanent sit-in is now in its second week, said Khaled Abdel-Hamid, one of the youth organizers.
A previous "protest of millions" last week drew at least a quarter-million people to Tahrir — their biggest yet, along with crowds of tens of thousands in other cities. A Tahrir rally on Tuesday rivaled that one in size, fueled by a renewed enthusiasm after the release of Wael Ghonim, a Google marketing manager who helped spark the unprecedented protest movement.
Still, authorities were projecting an image of normalcy. Egypt’s most famous tourist attraction, the Pyramids of Giza, reopened to tourists on Wednesday. Tens of thousands of foreigners have fled Egypt amid the chaos, raising concerns about the economic impact of the protests. Mubarak met Wednesday with a Russian envoy.
Suleiman’s interview Tuesday evening was a tough warning to protesters that their continued demonstrations would not be tolerated for a long time and that they must get behind his program for reform. The U.S. has given a strong endorsement to Suleiman’s efforts but insists it want to see real changes. Vice President Joe Biden spoke by phone with Suleiman on Tuesday, saying Washington wants Egypt to immediately rescind emergency laws that give broad powers to security forces — a key demand of the protesters.
Officials have made a series of pledges not to attack, harass or arrest the activists in recent days. But Suleiman’s comments suggested that won’t last forever.
"We can’t bear this for a long time," he said of the Tahrir protests. "There must be an end to this crisis as soon as possible." He said the regime wants to resolve the crisis through dialogue, warning: "We don’t want to deal with Egyptian society with police tools."
He also warned of chaos if the situation continued, speaking of "the dark bats of the night emerging to terrorize the people." If dialogue is not successful, the alternative is "that a coup happens, which would mean uncalculated and hasty steps, including lots of irrationalities," he told state and independent newspaper editors in the round-table briefing Tuesday.
Although it was not completely clear what the vice president intended in his "coup" comment, the protesters heard it as a veiled threat to impose martial law — which would be a dramatic escalation in the standoff.
Suleiman, a military man who was intelligence chief before being elevated to vice president amid the crisis, tried to explain the remark by saying:
"I mean a coup of the regime against itself, or a military coup or an absence of the system. Some force, whether its the army or police or the intelligence agency or the (opposition Muslim) Brotherhood or the youth themselves could carry out ’creative chaos’ to end the regime and take power," he said.
Suleiman, a close confident of the president, rejected any "end to the regime" including an immediate departure for Mubarak, who says he will serve out the rest of his term until September elections. Suleiman reiterated his view that Egypt is not ready for democracy.
"The culture of democracy is still far away," he said.
Over the weekend, Suleiman held a widely publicized round of talks with the opposition — including representatives from among the protest activists, the Muslim Brotherhood and official, government-sanctioned opposition parties, which have taken no role in the protests.
But the youth activists who participated say the session appeared to be an attempt to divide their ranks and they have said they don’t trust Suleiman’s promises that the regime will carry out constitutional reforms to bring greater democracy in a country Mubarak has ruled for nearly 30 years with an authoritarian hand.
A committee of the various youth groups behind the protests say they will hold no talks, and the Brotherhood underlined that they too have cut off contacts for now.
"Since our last meeting with Soleiman we have not met with him or anyone else from the government in either an official or nonofficial manner," said Mohammed Mursi, a Brotherhood leader.
Suleiman indicated the government plans to push ahead with its own reform program even without negotiations, a move likely to do nothing to ease protests. On Tuesday, Suleiman announced a panel of top judges and legal experts would recommend amendments to the constitution by the end of the month, which would then be put to a referendum.
But the panel is dominated by Mubarak loyalists, and previous referendums on amendments drawn up by the regime have been marred by vote rigging to push them through.
The head of the panel, Serry Siam, top judge on the country’s highest appellate court, "represents the old regime along with its ideology and legislation which restrict rights and freedom," said Nasser Amin, director of the Arab Center for the Independence of the Judiciary and the Legal Profession, an independent organization that works for judicial neutrality.
In one concession made in the newspaper interview, Suleiman said Mubarak was willing to have international supervision of September elections, a longtime demand by reformers that officials have long rejected.
Forum posts
1. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 9 February 2011, 22:02, by Ali
Le pouvoir contesté du président Hosni Moubarak a averti mercredi que l’armée pourrait intervenir en cas de «chaos» en Égypte, au 16e jour d’une mobilisation populaire tenace marqué par des manifestations hostiles au Parlement et au gouvernement.
La révolte a touché une ville à 400 km au sud du Caire, El Kharga, où cinq personnes blessées dans des heurts entre manifestants et policiers qui ont fait usage de balles réelles ont succombé, selon des sources médicales. Une centaine d’autres ont été blessées.
À la contestation politique se sont ajoutés plusieurs mouvements sociaux portant sur les salaires ou les conditions de travail, dans les arsenaux de Port-Saïd, dans plusieurs sociétés privées travaillant sur le canal de Suez ou encore à l’aéroport du Caire.
Maintenant la pression, la Maison-Blanche a estimé que la poursuite de la mobilisation populaire en Égypte montrait que les réformes politiques n’étaient encore pas suffisantes, alors que le département d’Etat a encouragé l’armée égyptienne à continuer à faire preuve de modération.
Durcissant le ton à l’égard des manifestants qui ont rejeté toutes les mesures d’apaisement du régime, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a prévenu que «l’armée interviendrait en cas de chaos pour reprendre les choses en main».
«Si cela arrive (...), les forces armées se verront obligées de défendre la Constitution et la sécurité nationale de l’Égypte. Nous serons dans une situation très dangereuse», a-t-il dit, selon l’agence officielle Mena qui reprenait une interview accordée par le ministre à la chaîne Al-Arabiya.
Déjà mardi, le vice-président Omar Souleimane avait averti qu’une fin immédiate du régime «signifierait le chaos».
Mais les manifestants semblaient refuser de lâcher prise, n’exigeant rien de moins que le départ immédiat de M. Moubarak, 82 ans, qui a promis de s’effacer à la fin de son mandat en septembre et la création d’une commission changée d’amender des articles de la Constitution contestés par l’opposition et liés à la présidentielle.
Sur la place Tahrir, rond-point du Caire devenu symbole du mouvement déclenché le 25 janvier, des dizaines de milliers de manifestants ont encore réclamé le départ du chef de l’État, qui a gouverné l’Égypte d’une main de fer pendant près de 30 ans.
«Je n’ai pas peur, j’ai déjà vu la mort», a assuré Ahmad Talal, un étudiant de 25 ans, parmi une foule dense agitant des drapeaux égyptiens. «Je ne crains pas les paroles ou les menaces d’Omar Souleimane et de son gouvernement, parce que nous sommes là pour gagner notre liberté et celle de notre pays».
2. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 9 February 2011, 22:04, by Mourad
La région de la Nouvelle Vallée, dans le Sud-ouest de l’Egypte, a connu, mercredi, de violents heurts entre forces de sécurité et manifestants. On compte au moins trois mort parmi les protestataires ainsi que de nombreux blesses par balles.
Les troubles de la Nouvelle Vallée s’ajoutent à la vague de violence qui embrase l’Egypte depuis le 25 janviers et qui a fait plus de 300 morts. Dans le même temps, au Caire, les activistes anti-Moubarak occupent toujours la place Tahrir. De nouveaux protestataires sont venus grossir leurs rangs. La veille, mardi, on les comptait par centaines de milliers.
Le président Hosni Moubarak a promis de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, prévue en septembre. Ils exigent le départ immédiat de Moubarak, qui dirige l’Egypte depuis plus de trente ans.
En plus des manifestations sur la place Tahrir, cela fait deux jours que des protestataires campent devant le Parlement égyptien. Certains ont dormi par terre dans l’intention de bloquer l’accès au bâtiment. Ils demandent la démission des législateurs élus il y a quelques mois, à l’issue d’un scrutin qu’ils disent entaché de fraudes.
Mais face à la détermination des manifestants, le vice-président Omar Suleiman averti : le gouvernement ne tolérera pas que la vague de protestation perdure. Cité par MENA, l’agence de presse d’Etat, le vice président Egyptien a fait savoir que la crise déclenchée par 16 jours de manifestations anti Moubarak, devait s’arrêter « le plus tôt possible ».
Toujours selon la même agence, le vice-président Suleiman a expliqué que la population hésite à se rendre au travail et que la vie quotidienne est perturbée à cause de la présence, sur la place de la Libération, d’activistes anti-Moubarak et des véhicules de chaînes de télévision satellitaire. Sans les nommer, Omar Suleiman a accusé ces chaines d’insulter l’Egypte.
D’après lui, le gouvernement ne veut pas faire usage de l’outil policier pour traiter avec la société égyptienne, mais préfère le dialogue pour tenter de satisfaire les revendications des manifestants.
3. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 9 February 2011, 22:30, by Zohra
Les manifestants évoquent l’idée d’aller investir la radio-télévision d’Etat, qui passe son temps à manipuler l’opinion, allant jusqu’à dire que cette contestation était fomentée et payée par des puissances étrangères. Mais là aussi, le ton commence à changer: le régime, qui a désespérément besoin de légitimité, cherche à récupérer l’élan du «25 janvier» et rend hommage aux jeunes...
Tout le pays ressemble à un glacier qui craque doucement avant l’avalanche. Avec une partie de la bourgeoisie, les corps constitués de l’Etat basculent aussi dans la contestation. Hier donc, le président de la Cour constitutionnelle, en grande tenue de magistrat suprême, a proclamé devant la foule que la seule souveraineté qui vaille était celle du peuple. Il répondait aux arguties du pouvoir sur la nécessité de maintenir Moubarak pour procéder aux nécessaires réformes de la Constitution d’ici à la présidentielle de septembre prochain, à laquelle le raïs chancelant a promis de ne pas se représenter.
Plus inquiétant encore que ce désaveu du plus haut juge du pays, des grèves commencent à gagner différents secteurs. On parle désormais d’un début de grève des employés du canal de Suez, ce qui porterait un coup fatal à l’économie du pays, déjà affectée par le crash de la saison touristique (1 million de touristes sont rentrés ces 3 dernières semaines) . «Vendredi, jure Mohamed, nous marcherons sur le palais présidentiel Ce sera le "jour de l’offensive". Il n’en a plus pour longtemps.» En fait, ce n’est plus seulement de Moubarak dont il est question maintenant, mais de tout le régime égyptien.
4. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 9 February 2011, 22:43, by michael
Strikes have erupted across Egypt as thousands of state workers and others demand better pay, benefits and working conditions.
They began as many companies reopened for the first time since night curfews were imposed almost two weeks ago.
Among those walking off the job today are railway and bus workers, state electricity staff and service technicians at the Suez Canal, workers who make textiles, steel and beverages and those in at least one hospital.
In one of the flashpoints, some 8,000 protesters, mainly farmers, set barricades of flaming palm trees in a southern province. They blocked the main highway and railway to Cairo to complain of bread shortages. They then drove off the governor by pelting his van with stones.
The growing labor unrest is adding a new dimension to the pressures for President Hosni Mubarak to step down, as protesters have been demanding for the past 16 days.
5. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 03:29, by michael
In the most potentially significant action, about 6,000 workers at five service companies owned by the Suez Canal Authority — a major component of the Egyptian economy — began a sit-in on Tuesday night. There was no immediate suggestion of disruptions to shipping in the canal, a vital international waterway leading from the Mediterranean to the Red Sea. But Egyptian officials said that total traffic declined by 1.6 percent in January, though it was up significantly from last year.
More than 2,000 textile workers and others in Suez demonstrated as well, Al Ahram reported, while in Luxor thousands hurt by the collapse of the tourist industry marched to demand government benefits. There was no immediate independent corroboration of the reports.
At one factory in the textile town of Mahalla, more than striking 1,500 workers blocked roads, continuing a long-running dispute with the owner. And more than 2,000 workers from the Sigma pharmaceutical company in the city of Quesna went on strike while some 5,000 unemployed youth stormed a government building in Aswan, demanding the dismissal of the governor.
For many foreign visitors to Egypt, Aswan is known as a starting point or destination for luxury cruises to and from Luxor on the Nile River. The government’s Ministry of Civil Aviation reported on Wednesday that flights to Egypt had dropped by 70 percent since the protests began.
In Cairo, sanitation workers demonstrated around their headquarters in Dokki.
While state television has focused its coverage on episodes of violence that could spread fear among the wider Egyptian public and prompt calls for the restoration, Al Ahram’s coverage was a departure from its usual practice of avoiding reporting that might embarrass the government.
In the lobby of the newspaper, journalists on Wednesday were in open revolt against the newspaper’s management and editorial policies.
Some called their protest a microcosm of the Egyptian uprising, with young journalists leading demands for better working conditions and less biased coverage. “We want a voice,” said Sara Ramadan, 23, a sports reporter.
The turmoil at the newspaper has already changed editorial content, with the English-language online edition openly criticizing what it called “the warped and falsified coverage by state media” of the protests in Tahrir Square and elsewhere.
The paper described how “more than 500 media figures” issued a statement declaring “their rejection of official media coverage of the January 25 uprising and demanded that Minister of Information Anas El-Fikki step down.”
Members of the Journalists Syndicate moved toward a no-confidence vote against their leader, Makram Mohamed Ahmed, a former Mubarak speech writer, the daily Al Masry Al Youm reported on its English-language Web site.
Several of the dozens of protesters occupying the lobby on Wednesday said the editor of the English-language division heads to the square to join the protests every night, joined by many of the staff.
The scattered protests and labor unrest seemed symptomatic of an emerging trend for some Egyptians to air an array of grievances, some related to the protests and some of an older origin.
6. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 03:33, by Ali
M. Souleimane a fait craindre un retour de la répression en déclarant mardi qu’il existait une menace de «coup d’État» de l’armée, de la police, du renseignement, des Frères musulmans ou même des contestataires si les manifestants refusaient de négocier. «Nous ne pouvons pas supporter cela plus longtemps (…) Cette crise doit prendre fin le plus tôt possible», a-t-il dit.
«Il menace de décréter la loi martiale, ce qui veut dire que tout le monde va être écrasé sur la place» Tahrir, a réagi Abdul-Rahman Samir, un porte-parole de la coalition regroupant les cinq principaux mouvements de jeunesse à l’origine des manifestations dans le centre de la capitale. «Mais qu’est-ce qu’il fera avec le reste des 70 millions d’Égyptiens qui nous suivront après ? (…) Nous faisons la grève, manifesterons et nous ne négocierons pas jusqu’à ce que Moubarak démissionne», a-t-il lancé.
Les grévistes des télécommunications, rassemblés à Ramsès, dénoncent leur hiérarchie : «Voleurs ! Voleurs ! Voleurs !»
Des grèves généralement suivies par quelques centaines de personnes à chaque fois ont éclaté à travers le pays, notamment parmi des fermiers, des employés de musée et de l’électricité au Caire, qui exigent du pain, des augmentations de salaire ou un changement de direction. De nombreuses entreprises avaient fermé leurs portes ces derniers jours à cause du couvre-feu. La plupart de ces débrayages ne semblent pas directement liés aux appels des manifestants de Tahrir mais certains grévistes ont menacé de rejoindre le mouvement, notamment quelque 8.000 manifestants qui ont jeté des pierres au gouverneur à Assiout, dans le centre-est du pays.
7. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 04:43, by Ali
Une manifestation-grève, regroupant quelque 6000 ouvriers, a eu lieu, hier, dans les arsenaux de Port-Saïd, à l’entrée nord du canal de Suez, ainsi que chez plusieurs sociétés privées travaillant sur cet axe stratégique du commerce mondial. Cette contestation, première du genre, depuis le soulèvement des Egyptiens, risque fort bien de conduire sûrement à un blocage du canal de Suez, par lequel transite un million de barils de pétrole par jour, en provenance de la région du Golfe en direction de la Méditerranée. Certes, l’Egypte n’est pas un producteur essentiel de pétrole, mais représente un carrefour important pour son transport. «Si ces itinéraires de transport devaient être interrompus, cela affecterait environ 2 millions de barils par jour», ont expliqué les analystes de Commerzbank.
8. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 04:48, by Ali
Mise en etat d’alerte du corps des “Marines” ,officiellement pour évacuer les ressortissants US d’Egypte !!
9. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 08:35, by michael
Thousands of state workers and impoverished Egyptians launched strikes and protests around the country on Wednesday over their economic woes as anti-government activists sought to expand their campaign to oust President Hosni Mubarak despite warnings from the vice president that protests won’t be tolerated much longer.
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Some 8,000 protesters, mainly farmers, set barricades of flaming palm trees in the southern province of Assiut, blocking the main highway and railway to Cairo to complain of bread shortages. They then drove off the governor by pelting his van with stones. Hundreds of slum dwellers in the Suez Canal city of Port Said set fire to part of the governor’s headquarters in anger over lack of housing.
Efforts by Vice President Omar Suleiman to open a dialogue with protesters over reforms have broken down since the weekend, with youth organizers of the movement deeply suspicious that he plans only superficial changes far short of real democracy. They refuse any talks unless Mubarak steps down first.
Showing growing impatience with the rejection, Suleiman issued a sharp warning that raised the prospect of a renewed crackdown. He told Egyptian newspaper editors late Tuesday that there could be a "coup" unless demonstrators agree to enter negotiations. Further deepening skepticism of his intentions, he suggested Egypt was not ready for democracy and said a government-formed panel of judges, dominated by Mubarak loyalists, would push ahead with recommending its own constitutional amendments to be put to a referendum.
"He is threatening to impose martial law, which means everybody in the square will be smashed," said Abdul-Rahman Samir, a spokesman for a coalition of the five main youth groups behind protests in Cairo’s Tahrir Square. "But what would he do with the rest of the 70 million Egyptians who will follow us afterward."
Suleiman is creating "a disastrous scenario," Samir said. "We are striking and we will protest and we will not negotiate until Mubarak steps down. Whoever wants to threaten us, then let them do so," he added.
10. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 08:40, by michael
The crisis in Egypt is increasingly balanced on the knife’s edge between revolution and counterrevolution. The critical necessity is the building of a new revolutionary leadership to mobilize the working class on the basis of a socialist and internationalist program.
11. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 08:45, by Ali
Thousands of workers went on strike Wednesday across Egypt, adding a new dimension to the uprising as public rage turned to the vast wealth President Hosni Mubarak’s family reportedly amassed while close to half the country struggled near the poverty line.
Protests calling for Mubarak’s ouster have been spreading since Tuesday outside of Cairo’s Tahrir Square, where demonstrators have been concentrated for the past two weeks. On Wednesday, protesters also gathered at parliament, the Cabinet and the Health Ministry buildings, all a few blocks from the square, and blocked Prime Minister Ahmed Shafiq from his office.
Strikes erupted in a breadth of sectors - among railway and bus workers, state electricity staff and service technicians at the Suez Canal, in factories manufacturing textiles, steel and beverages and at least one hospital.
In one of the flashpoints of unrest Wednesday, some 8,000 protesters, mainly farmers, set barricades of flaming palm trees in the southern province of Assiut. They blocked the main highway and railway to Cairo to complain of bread shortages. They then drove off the governor by pelting his van with stones.
Hundreds of slum dwellers in the Suez Canal city of Port Said set fire to part of the governor’s headquarters in anger over lack of housing.
Workers "were motivated to strike when they heard about how many billions the Mubarak family was worth," said Kamal Abbas, a labor leader. "They said: ’How much longer should we be silent?’"
Egyptians have been infuriated by newspaper reports that the Mubarak family has amassed billions, and perhaps tens of billions of dollars in wealth while, according to the World Bank, about 40 percent of the country’s 80 million people live below or near the poverty line of $2 a day. The family’s true net worth is not known.
"O Mubarak, tell us where you get 70 billion dollars," dozens of protesters chanted in front of the Health Ministry.
For the first time, protesters were forcefully urging labor strikes despite a warning by Vice President Omar Suleiman that calls for civil disobedience are "very dangerous for society and we can’t put up with this at all."
His warnings of a possible "coup" Tuesday were taken by protesters as a veiled threat to impose martial law - which would be a dramatic escalation in the standoff. But instead of backing off, they promised more huge protests on Friday.
"He is threatening to impose martial law, which means everybody in the square will be smashed," said Abdul-Rahman Samir, a spokesman for a coalition of the five main youth groups behind protests in Tahrir Square. "But what would he do with the rest of the 70 million Egyptians who will follow us afterward."
Suleiman is creating "a disastrous scenario," Samir said. "We are striking and we will protest and we will not negotiate until Mubarak steps down. Whoever wants to threaten us, then let them do so," he added.
The protesters filling streets of Cairo and other cities since Jan. 25 have already posed the greatest challenge to the president’s authoritarian rule since he came to power 30 years ago. They have wrought promises of sweeping concessions and reforms, a new Cabinet and a purge of the ruling party leadership, but Mubarak refuses their demands that he step down before September elections.
U.S.-based Human Rights Watch has said about 300 people have been killed since the protests began, but it is still compiling a final toll.
The strikes broke out across Egypt as many companies reopened for the first time since night curfews were imposed almost two weeks ago. Not all the strikers were responding directly to the protesters’ calls, but the movement’s success and its denunciations of the increasing poverty under Mubarak’s rule resonated and reignited labor discontent that has broken out frequently in recent years.
The farmers in Assiut voiced their support for the Tahrir movement, witnesses said, as did the Port Said protesters, who set up a tent camp in the city’s main Martyrs Square similar to the Cairo camp.
In Cairo, hundreds of state electricity workers stood in front of the South Cairo Electricity company, demanding the ouster of its director. Public transport workers at five of the city’s roughly 17 garages also called strikes, demanding Mubarak’s overthrow, and vowed that buses would be halted Thursday. It was not clear if they represented the entire bus system for this city of 18 million.
Dozens of state museum workers demanding higher wages staged a protest in front of the Supreme Council of Antiquities, crowding around antiquities chief Zahi Hawass when he came to talk to them.
Several hundred workers also demonstrated at a silk factory and a fuel coke plant in Cairo’s industrial suburb of Helwan, demanding better pay and work conditions.
In the desert oasis town of Kharga, southwest of Cairo, five protesters have been killed in two days of rioting, security officials said. Police opened fire Tuesday on hundreds who set a courthouse on fire and attacked a police station, demanding the removal of the provincial security chief.
The army was forced to secure several government buildings and prisons, and on Wednesday the security chief was dismissed, security officials said. They spoke on condition of anonymity because they were not authorized to talk to the media.
In the city of Suez, strikes entered a second day on Wednesday. Some 5,000 workers at various state companies - including textile workers, medicine bottle manufacturers, sanitation workers and a firm involved in repairs for ships on the Suez Canal - held separate strikes and protests at their factories.
Traffic at the Suez Canal, a vital international waterway and a top revenue earner for Egypt, was not affected.
"We’re not getting our rights," said Ahmed Tantawi, a Public Works employee in Suez. He said workers provide 24-hour service and are exposed to health risks but get only an extra $1.50 a month in hardship compensation. He said there are employees who have worked their entire lives in the department and will retire with a salary equivalent to $200 a month.
In Tahrir Square about 10,000 massed again on Wednesday, the day after a crowd of about a quarter-million proved that they had not lost momentum even as Mubarak clings to power. Visitors snapped pictures and took videos while vendors sold nuts, popcorn, Egyptian flags, sandwiches and drinks.
Nearby, 2,000 more protesters blocked off parliament, several blocks away, chanting slogans for it to be dissolved. A huge caricature of Mubarak hung on the gates of parliament and army troops were on the grounds.
Organizers called for a new "protest of millions" for Friday similar to those that have drawn the largest crowds so far. But in a change of tactic, they want several protests across Cairo instead of only in Tahrir Square downtown, said Khaled Abdel-Hamid, one of the youth organizers.
The Obama administration is trying to keep pressure on Egypt’s leaders. White House spokesman Robert Gibbs said Egypt’s government had not even met a minimum threshold of reforms demanded by its people and warned that massive protests will continue until changes are made.
Fresh support for the protesters is coming from an unlikely corner - Egypt’s state-owned Al-Ahram newspaper. The mouthpiece of successive regimes since the 1950s, the paper has sharply changed the tone of its unrest coverage and is using the word "revolution" to describe the anti-Mubarak demonstrations. The newspaper, Egypt’s oldest, previously echoed official statements that called the protesters "outlaws" or "saboteurs" and a "bunch of conspirators."
Efforts by Vice President Suleiman to open a dialogue with protesters over reforms have broken down since the weekend, with youth organizers of the movement deeply suspicious that he plans only superficial changes far short of real democracy. They refuse any talks unless Mubarak steps down first.
Showing growing impatience with the rejection, Suleiman issued a sharp warning that raised the prospect of a renewed crackdown. He told Egyptian newspaper editors late Tuesday that there could be a "coup" unless demonstrators agree to enter negotiations.
Protesters considered the reference to a coup to be a veiled reference to a possible new crackdown. Suleiman, a military man who was intelligence chief before being elevated to vice president amid the crisis, tried to explain the coup remark by saying: "I mean a coup of the regime against itself, or a military coup or an absence of the system. Some force, whether its the army or police or the intelligence agency or the (opposition Muslim) Brotherhood or the youth themselves could carry out ’creative chaos’ to end the regime and take power," he said.
"We can’t bear this for a long time," Suleiman said of the protests. "There must be an end to this crisis as soon as possible." He said the regime wants to resolve the crisis through dialogue, warning: "We don’t want to deal with Egyptian society with police tools."
12. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 08:54, by michael
Some 5,000 workers at various state companies – including textile workers, medicine bottle manufacturers, sanitation workers and a firm involved in repairs for ships on the Suez Canal – are reported to have held separate strikes and protests at their factories Wednesday.
Farmers in the southern governorate of Asyut voiced their support of the Tahrir movement, witnesses said, as did the Port Said protesters, who set up a tent camp in the city’s main Martyrs Square similar to the scene in Cairo’s central Tahrir Square.
In the capital, hundreds of state electricity workers stood in front of the South Cairo Electricity company, demanding the ouster of its director. Public transport workers at five of the city’s roughly 17 garages also called strikes calling for Mr. Mubarak’s overthrow, and vowed that buses would be halted Thursday, though it was not clear if they represented the entire bus system.
In front of the parliament buildings, anti-Mubarak protesters maintained a boisterous demonstration that began Tuesday, the first time the protesters have targeted a site other than Tahrir Square for a demonstration. Several hundred were preparing to spend the night on the street under makeshift plastic tents.
“This is the second stage,” said Mohamed Fadl, a member of the Muslim Brotherhood and former member of parliament, referring to the demonstration outside the People’s Assembly. “The next stage will be to move to more centres around the city, to put more and more pressure on this regime.” That stage, he said, is expected to be on Friday.
Dr. Fadl, who lost his seat in the November elections widely criticized as fraudulent, was examining with his wife the many posters and placards that have been attached to the ornate iron gate at the assembly’s entrance.
Did he not think that such a display was disrespectful of the institution? “Yes, I do,” he said with defiance. “We mean for it to be disrespectful.”
13. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 08:56, by michael
trikes in Egypt, the film ...
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14. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 10:03
Soldat d’Égypte, retourne ton arme contre le régime qui humilie ton peuple, défend et libère l’Égypte de l’oppression. Ouvrier d’Égypte, révolutionne tes conditions d’existence et guide ton peuple vers la victoire. Tu es l’espoir non seulement pour ton propre pays, mais aussi pour toutes les masses arabes opprimées. Paysan d’Égypte, sème dans cette terre fertile qui est la tienne les graines de liberté, de démocratie et du socialisme. Soldats, ouvriers, paysans, chômeurs, vendeurs de fruits et légumes, cireurs de chaussures, opprimés d’Égypte vous êtes en train d’écrire une page glorieuse de votre histoire. Demain vous serez maîtres de la situation, maîtres de votre destin.
Mohamed Belaali
15. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 11:15, by un syndicaliste
A Suez, au Caire, à Luxor, à Mahalla, à Menya, à Quesna... les travailleurs et travailleuses protestent pour soutenir la lutte pour la démocratie et pour demander le respect de leurs droits sociaux et syndicaux. De nombreux secteurs sont concernés, notamment le textile (Mahalla Spinning Company, Misr Spinning and Weaving Company), le ciment (Helwan Cement Company), le charbon (Helwan Coke Company), le tourisme, les telecoms, ou encore l’industrie pharmaceutique (Sigma à Quesna). Plusieurs entreprises liées à la Compagnie du Canal de Suez sont aussi touchées, sans que toutefois que le trafic maritime soit affecté. Des secteurs publics, comme l’éducation ou encore les postes, sont également touchés par ce large mouvement.
16. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 11:33, by Max
La classe ouvrière d’Egypte se joint au mouvement contre le gouvernement.
Lire ici l’article "traduit" de l’anglais.
"Des milliers de travailleurs dans toute l’industrie, l’éducation et les transports ont rejoint la révolte populaire de l’Egypte mercredi par des grèves ou des manifestations qui ont agité le spectre d’une grève générale, un signe inquiétant pour le régime pro-américain du président Hosni Moubarak
....
Thousands of workers throughout industry, education and transportation joined Egypt’s popular revolt Wednesday by staging strikes or protests that raised the specter of a general strike, an ominous sign for US-backed President Hosni Mubarak’s regime
17. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 16:07, by Ali
Pendant que 20 % des Égyptiens vivent avec moins de 2 dollars par jour, Moubarak était donné hier sur CNN comme l’homme le plus riche du monde avec une fortune comprise entre 40 et 75 milliards de dollars.
18. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 16:10, by Zohra
Voilà deux jours qu’on entend parler d’une marche sur le Caire, en provenance de plusieurs villes de province: Mahallah, Alexandrie, Sohag, Suez…
Ce soir, à 20h00, la police a tiré à balles réelles sur des manifestants de Wadi el Guedid (Haute Egypte). 70 blessés. Combien de morts? On le saura bientôt.
La police est donc de retour et c’est une très mauvaise nouvelle. Le nouveau gouvernement n’a finalement rien de nouveau.
La ville de Mahallah, comme celle d’Alexandrie, est déterminée à marcher sur le palais présidentiel et sur le bâtiment de la Radio-Télévision du Caire. Ce sont des points névralgiques du régime actuel. Il faut prévoir le pire.
De tels objectifs mettront très certainement l’armée au pied du mur, elle devra faire un choix, choisir son camp: le peuple ou le président. Soit elle tirera ou violentera les manifestants — très peu probable car elle romprait le pacte qu’elle a avec le peuple et susciterait l’indignation internationale — soit elle sera contraine de lâcher le président en annonçant qu’elle ne se mêlera de rien, ni en faveur de l’un, ni en faveur de l’autre.
19. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 10 February 2011, 16:13, by Mohamed
Une vague de grèves dans diverses branches de l’économie et de l’administration d’Egypte fragilise un peu plus la situation du régime du président Hosni Moubarak, déjà en butte, depuis 17 jours, à un vaste soulèvement populaire.
Des milliers de travailleurs, notamment dans l’industrie textile, la métallurgie et le secteur des télécommunications, participent à des arrêts de travail, à des sit-in ou à des défilés de rue pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.
Quelque 3.000 travailleurs de sociétés travaillant pour l’Autorité du canal de Suez sont en grève, bien que ce mouvement n’affecte pas le fonctionnement de la voie d’eau, qui rapporte au pays près de cinq milliards de dollars par an.
Mercredi, des centaines de fonctionnaires et universitaires ont organisé des manifestations à l’appui de revendications salariales. A Suez, au Caire et à Ismaïlia, des milliers d’ouvriers se sont également mis en grève.
L’agitation touche aussi, selon le quotidien Al Ahram, les secteurs de l’alimentation, de l’électricité et du pétrole, notamment à Alexandrie. A l’aéroport du Caire, 150 travailleurs intérimaires ont manifesté pour obtenir un statut permanent.
Dans le Sud, notamment à Assiout et Sohag, des sit-in ont été organisés dans plusieurs entreprises publiques et privées, y compris pharmaceutiques, rapporte la chaîne de télévision panarabe Al Djazira.
Au 16e jour des manifestations organisées pour réclamer le départ du président égyptien Hosni Moubarak, mercredi, des milliers de travailleurs partout au pays ont ajouté une nouvelle dimension au soulèvement populaire en déclenchant des grèves. Le mouvement se poursuit jeudi.
De nombreux secteurs ont été touchés par ces arrêts de travail. Ainsi, des centaines d’employés des chemins de fer, des transports publics, de l’entreprise nationale d’électricité, des techniciens du canal de Suez ainsi que le personnel d’au moins un hôpital et de certains musées ont décrété la grève.
Le débrayage s’est également étendu à plusieurs usines, notamment de textile, d’acier et de boissons. Selon le réseau Al-Jazira, environ 20 000 travailleurs d’usine ne sont pas entrés au travail.
À l’instar des manifestants, des grévistes réclamaient eux aussi le départ du raïs égyptien, mais ils n’avaient pas tous des demandes politiques, rapporte le site web de la chaîne qatarie. Une constante cependant, ils revendiquaient de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.
Les travailleurs ont décidé de faire la grève « quand ils ont su combien de milliards vaut la famille Moubarak », a affirmé Kamal Abbas, un dirigeant syndical.
La colère des Égyptiens s’est en effet accrue après la diffusion de reportages affirmant que la famille Moubarak avait amassé des milliards de dollars alors qu’environ 40 % des 80 millions d’habitants du pays vivent avec moins de 2 $ par jour, selon la Banque mondiale. La valeur exacte de la fortune de la famille Moubarak est inconnue.
En lançant un appel aux grèves, les travailleurs ont défié le vice-président Omar Souleimane, qui a affirmé que les appels à la désobéissance civile étaient « très dangereux pour la société » et qu’ils ne pouvaient être tolérés.
Ses avertissements sur l’éventualité d’un « coup d’État », lancés mardi, ont donné aux manifestants l’impression qu’il menaçait d’imposer la loi martiale. Loin de battre en retraite, ils ont plutôt promis d’être encore plus nombreux vendredi dans divers quartiers du Caire
Déjà, mercredi, le mouvement de protestation, qui, dans la capitale, se concentre depuis deux semaines à la place Tahrir, s’est étendu aux édifices du parlement, du cabinet et du ministère de la Santé.
20. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 11 February 2011, 07:11, by Ali
Une grève illimitée a été entamée par les employés de la plus grande usine textile d’Egypte, employant 24.000 personnes à Mahallah dans le delta du Nil, pour demander une hausse de leurs salaires.
Des mouvements sociaux portant sur les salaires ou les conditions de travail ont également eu lieu dans les arsenaux de Port-Saïd (nord-est), dans des sociétés privées travaillant sur le canal de Suez (est) ou encore à l’aéroport du Caire.
A Port-Saïd, des manifestants venus du bidonville de Zizara ont saccagé le siège de la police, après avoir fait de même la veille avec le gouvernorat, ont indiqué des témoins à l’AFP.
Environ 3.000 membres du personnel médical de l’hôpital Qasr al-Aini, le plus grand du Caire, se sont dirigés vers l’Assemblée du peuple pour rejoindre des centaines d’autres manifestants bloquant l’accès au bâtiment en criant "Le peuple veut la chute du régime".
21. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 11 February 2011, 19:41, by michael
Here are the workers Stia Alexandria, Omar Effendi, in Cairo, and silk Helwan, and coke in Helwan, and workshops for the railway in Cairo, and alligator Suez Canal Authority, and hospital workers Kafr El-Zayat, a hospital Fayoum year, and drivers of complex positions of Damanhur, Delta Steel Shubra Al Khaimah, and staff the institution of Rose Al-Youssef, and communications Cairo and Suez, and sanitation, and the university unions, Petro Reid, and the staff of the Ministry of Health at the Ministry, like all their comrades in the Nag Hammadi and Mahalla, Kafr El-Dawar, Shebin and other industrial zones in Egypt, rearming claim your rights usurped in the context of revolution, the Egyptian people great, sparked by his youth righteous .
22. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 13 February 2011, 21:09, by Michael
Some have been surprised that the workers started striking. I really don’t know what to say. This is completely idiotic. The workers have been staging the longest and most sustained strike wave in Egypt’s history since 1946, triggered by the Mahalla strike in December 2006. It’s not the workers’ fault that you were not paying attention to their news. Every single day over the past three years there was a strike in some factory whether it’s in Cairo or the provinces. These strikes were not just economic, they were also political in nature.
From day 1 of our uprising, the working class has been taking part in the protests. Who do you were the protesters in Mahalla, Suez and Kafr el-Dawwar for example? However, the workers were taking part as “demonstrators” and not necessarily as “workers” — meaning, they were not moving independently. The govt had brought the economy to halt, not the protesters by its curfew, shutting down of banks and business. It was a capitalist strike, aiming at terrorizing the Egyptian people. Only when the govt tried to bring the country back to “normal” on Sunday that workers returned to their factories, discussed the current situation, and started to organize en masse, moving as a block.
The strikes waged by the workers this week were both economic and political fused together. In some of the locations the workers did not list the regime’s fall among their demands, but they used the same slogans as those protesting in Tahrir and in many cases, at least those I managed to learn about and I’m sure there are others, the workers put forward a list of political demands in solidarity with the revolution.
These workers are not going home anytime soon. They started strikes because they couldn’t feed their families anymore. They have been emboldened by Mubarak’s overthrowal, and cannot go back to their children and tell them the army has promised to bring them food and their rights in I don’t know how many months. Many of the strikers have already started raising additional demands of establishing free trade unions away from the corrupt, state backed Egyptian Federation of Trade Unions.
Today, I’ve already started receiving news that thousands of Public Transport workers are staging protests in el-Gabal el-Ahmar. The temporary workers at Helwan Steel Mills are also protesting. The Railway technicians continue to bring trains to halt. Thousands of el-Hawamdiya Sugar Factory are protesting and oil workers will start a strike tomorrow.
At this point, the Tahrir Square occupation is likely to be suspended. But we have to take Tahrir to the factories now. As the revolution proceeds an inevitable class polarization is to happen. We have to be vigilant. We shouldn’t stop here… We hold the keys to the liberation of the entire region, not just Egypt… Onwards with a permanent revolution that will empower the people of this country with direct democracy from below…
23. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 13 February 2011, 22:33, by Michael
14-02-2011
As of tomorrow, the military council which is currently in power in Egypt will ban all labour gatherings. Strikes will also be banned, and punitive measures will soon be announced against whoever causes chaos and disorders. It was revealed by a source of the Egyptian military.
More than 700 Egyptian workers staged sit-ins in different towns on Sunday in Sinai Peninsula, asking for better wages and working conditions.
Hundreds of workers, who are employed by a company providing service to the multinational peacekeeping forces, gathered outside the office building of the peacekeeping force in Sharm El-Sheikh and El Gorah, demanding rise of their wages.
The mission of the multinational peace keeping force is to watch the execution of the Egypt-Israel peace treaty, which was signed in 1979.
The supreme council of Egyptian armed forces issued "Communique NO. 4" on Saturday, stating it respects all regional and international treaties and agreements, in response to doubts over the Egyptian-Israel peace treaty.
Meanwhile, around 300 workers launched strikes in hospitals and mining sites in north Sinai’s Arish, asking for permanent jobs and medical insurance contracts.
Workers at Egypt’s largest factory have suspended a strike in support of the revolt that toppled strongman Hosni Mubarak but will continue to press for higher wages, they told AFP on Sunday.
’We have stopped striking for now, but we will continue to demand a raise in the minimum wage,’ strike organiser Faisal Naousha said.
Workers at the Misr Spinning and Weaving textile factory — which employs 24,000 people in the Nile Delta city of Al-Mahalla al-Kubra — had protested at the factory on Thursday, calling for political and economic changes.
’Mubarak’s resignation was one of our main demands. Now that it has happened, we will refocus on our economic demands,’ Naousha said.
Last year a court ruling raised the minimum wage from 400 LE ($A68) to 1200 LE ($A203.45), but the workers have not received their dues, he said.
Strikers at the textile plant were joined by government workers across the country in calling for higher pay and better work conditions.
’We need to be practical,’ Prime Minister Ahmed Shafiq told Egyptian television in reference to ongoing strikes around the country.
’It’s very difficult to respond to the demands of all the government employees. The government will do everything it can do,’ he said, adding that it would take a gradual approach in order to maintain credibility.
’We don’t want to make big promises and then fail to deliver.’
The military leadership that assumed power with Mubarak’s resignation on Friday has said the cabinet he hastily appointed in the early days of the revolt would stay on until democratic elections can be held.
24. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 13 February 2011, 22:37, by andrew
In Egypt, there have been reports of protests, sit-ins and strikes at state-owned institutions including the stock exchange, textile firms, media organisations, steel firms, the postal service and railways, the police and the health ministry.
The spirit of rebellion that toppled Hosni Mubarak has swept through Egypt’s vast public sector, inspiring workers fed up with meagre wages and poor working conditions to take to the streets in protest.
From state-owned financial institutions in Cairo to Alexandria’s seaport, workers went on strike on Sunday, disrupting operations and forcing the central bank to declare an unscheduled bank holiday on Monday.
The chant of "Leave, leave, leave!" moved from Tahrir Square, the epicentre of the protest movement that overthrew the president, into the surrounding streets of Cairo’s financial district as workers demanded their bosses’ ouster too.
Outside a state-owned insurance company just a few metres from the square, hundreds of workers were demanding the departure of managers they blame for grievances such as the enormous gap between high and low earners.
"I have been working for five years in the company," said Hala Fawzi, a mother of two. "Finally we have been encouraged to come out and speak," she said, waving a letter written a year ago laying out her grievances against her employer.
25. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 22 February 2011, 20:26, by Zohra
Ils sont en grève depuis cinq jours. Employés des secteurs des transports, de la banque, du pétrole, du textile...: ils demandent une augmentation salariale et de meilleures conditions de travail. La véritable préoccupation des Égyptiens revient sur le devant de la scène.
Pas moins de vingt militaires, deux chars mitraillettes et une longue file de véhicules de part et d’autre de ce check-point, en provenance ou en direction du Sinaï. Un militaire me demande mon passeport. Avec «Vous êtes différente et c’est dangereux» pour seule explication. Son visage est sévère. Inutile d’insister malgré le rendez-vous pris avec un responsable du Terminal des conteneurs de Port Saïd. Je suis étrangère et dois faire demi-tour. Ici: le lieu stratégique qui sépare le Canal de Suez de la Méditerranée, point d’entrée et de sortie de centaines de cargos par jour. Et avec la «révolution», la sécurité est à son maximum. Surtout à proximité d’Israël! Dans ce terminal, les ouvriers sont en grève permanente depuis le 8février. Une paralysie dont on ne veut surtout pas parler. Au téléphone, ce responsable dit «certains sont en grève mais cela n’empêche pas le trafic». Trois mille ouvriers chargent et déchargent des conteneurs dans Port Saïd. Tous demandent une augmentation des salaires et la démission du général Alaa Nada, à la tête des Terminaux - un proche de Moubarak. Une poursuite de la grève pourrait être cruciale. La fermeture du Canal de Suez obligerait les cargos à faire le tour de l’Afrique, rallongeant leur voyage de sept jours, et aurait un impact sur les prix du pétrole et tous les échanges commerciaux en Europe et dans le monde.
La grève qui gronde partout en Égypte depuis le départ de Moubarak paralyse de nouveau le pays. Cheminots et banquiers par ci, guides touristiques et avocats par là... Si les manifestants ont quitté la place Tahrir, la revendication est maintenant sociale et économique. Le moteur même du soulèvement du peuple dont 40% vit avec moins de deux dollars par jour. Comme le rappelle Hassan, attablé à une terrasse de café: «C’est de la révolution sociale et des mouvements ouvriers du 6avril 2008 qu’est partie cette révolution politique. Si on ne profite pas de ce mouvement, on n’aura aucun résultat!» Le Conseil suprême de l’armée égyptienne, qui a pris les commandes du pays, a appelé lundi, à cesser les grèves au nom de «la sécurité et de la stabilité du pays». Mais la rue est, elle, prête à redescendre place Tahrir.
26. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 22 February 2011, 23:21, by Michael
Despite threats from Egypt’s new military government that the wave of strikes which has swept the country will no longer be tolerated, 15,000 workers at Misr Spinning and Weaving in Al-Mahalla al-Kubra are continuing a strike and sit in.
The strike, which began in support of the protests which ousted former president Hosni Mubarak stopped temporarily after he stood down. However, it started again three days later laying out demands for wage increases and the resignation of Fuad Abdel Alim, the company head who is accused of corruption and mismanaging the company, along with three other executives. The factory is the largest in Egypt.
The minimum wage was raised by court order in Egypt last year from 400 LE ($68) to 1200 LE ($204), but never implemented across the country. The implementation of this minimum wage along with an increase in monthly bonuses by up to 300% is a key demand. The workers are also demanding the creation of an independent trade union and the re-instatement of all sacked labour leaders, and the right to counselling and employment opportunities for the children of workers.
Likewise, 6,000 workers at Damietta Spinning and Weaving struck, similarly demanding the resignation of the executive board.
27. Egypte : multiplication des grèves ouvrières dans la foulée des manifestations contre Moubarak. La classe ouvrière donne un tour nouveau à la lutte. La première grève de six mille travailleurs du canal de Suez a notamment commencé... et tous les secteurs sont concernés : Textile, Tourisme, Santé, Employés, Ouvriers agricoles, Aéroport du Caire, Télécommunications, journalistes, etc... Le prolétariat est en marche. Nul ne peut dire jusqu’où il va aller.... WORKING CLASS IS SHAKING THE EGYPT AND ... THE WORLD..., 11 March 2011, 21:57, by Mahmoud
La révolution égyptienne, plutôt que d’être arrivée à l’improviste le 25 Janvier 2011, est le résultat d’un processus de maturation tout au long de la décennie précédente - une réaction en chaîne à partir des manifestations de solidarité avec l’Intifada palestinienne à l’automne 2000. La poigne de fer de Moubarak et le déclenchement de la sale guerre entre les militants islamistes et le régime dans les années 1990 signifiait la mort de la dissidence dans la rue. Les rassemblements publics et les manifestations de rue ont été interdits et, si cela se produisait malgré tout, ils étaient confrontés à la force. Des armes mortelles ont été utilisées contre les grévistes. Les syndicats ont été placés sous contrôle gouvernemental.
C’est seulement après que l’intifada palestinienne ait éclaté en Septembre 2000 que des dizaines de milliers d’Egyptiens sont descendus dans les rues en signe de protestation - sans doute pour la première fois depuis 1977. Bien que ces manifestations étaient en solidarité avec les Palestiniens, elles ont rapidement pris une dimension anti-régime, et la police a voulu réprimer les manifestations pacifiques. Le président, cependant, reste un sujet tabou, et j’ai rarement entendu des slogans anti-Moubarak.
Je me souviens de la première fois en avril 2002, où j’ai entendu des manifestants scander en masse des slogans contre le président lors des émeutes pro-palestiniennes autour de l’Université du Caire. Luttant contre les forces de sécurité bien connues, les manifestants scandaient en arabe : « Hosni Moubarak est comme [Ariel] Sharon. » La colère devait exploser sur une échelle encore plus grande avec le déclenchement de la guerre contre l’Irak en mars 2003. Plus de 30 000 Egyptiens se sont batus avec la police dans le centre du Caire, investissant brièvement la Place Tahrir, et brûlant des portraits de Moubarak.
Les scènes diffusées par Al-Jazeera et d’autres réseaux satellitaire sur l’insurrection palestinienne ou l’attaque américaine en Irak ont incité les militants à travers l’Egypte à abattre le mur de la peur, brique après brique. C’est en 2004 que les pro-palestiniens et des militants anti-guerre ont lancé le mouvement Kefaya, qui s’est attaqué au président et à sa famille.
Bien qu’il n’a pas pu créer un mouvement de masse dans la classe ouvrière et les pauvres des villes, l’utilisation par Kefaya des médias sociaux et traditionnels a contribué à modifier la culture politique dans le pays. Des millions d’Egyptiens, tout en restant assis chez eux, pouvaient voir ces jeunes militants audacieux au centre du Caire se moquant du président, portant des banderoles avec des slogans qui étaient inimaginables une dizaine d’années auparavant.
En Décembre 2006, les travailleurs de la plus grande usine de textile au Moyen-Orient située dans la ville de Mahalla dans le delta du Nil, se mirent en grève. L’action succédait à deux décennies de calme relatif dans les grèves dans l’industrie suite à la répression et à un agressif programme néo-libérale qui avait la bénédiction du FMI et de la Banque mondiale. Après leur victoire, qui a reçu une large couverture médiatique, une vague de grèves a traversé le secteur du textile, les travailleurs des autres usines exigeant les mêmes gains que ceux de Mahalla. Le militantisme dans l’industrie allait bientôt s’étendre à d’autres secteurs de l’économie. Des images de grève ont été diffusées via les médias sociaux et traditionnels, prouvant que des millions de travailleurs pouvaient peu à peu surmonter leurs peurs et organiser des protestations inspirées par les succès rencontrés dans les grèves d’autres secteurs. Comme journaliste couvrant la vague de grèves en 2007, j’ai souvent entendu des grévistes dire : « Nous avons été encouragés à réagir après que nous ayons entendu parler de Mahalla. »
Bien que critiquée par certains comme seulement économique, la vague de grèves a été en substance politique. En avril 2008, une ébauche de révolte a eu lieu dans la ville de Mahalla à propos du prix du pain. Les force de sécurité ont réprimé le soulèvement en deux jours, faisant au moins trois morts et des centaines détenus, recourant à la torture. Les scènes de ce qui a été ensuite connu sous le nom d’ « Intifada de Mahalla » auraient pu constituer une répétition générale de ce qui s’est passé en 2011, les manifestants portant des banderolles caricaturant Moubarak, se battant contre les forces de police dans les rues et s’attaquant aux symboles du Parti National Démocratique tant détesté. Peu de temps après, une révolte similaire a eu lieu dans la ville d’el-Borollos, au nord du delta du Nil.
Bien que ces soulèvements aient été réprimés, le pays a continué à être le témoin presque quotidiennement de grèves et de sit-in des travailleurs comme des petites manifestations organisées par les militants au centre-ville du Caire et dans les provinces. Les travailleurs rassemblés occupaient, au printemps et à l’hiver 2010, les abords du Parlement dans ce que les chroniqueurs locaux ont décrit comme un « le Hyde Parc du Caire ».
Les luttes politiques et économiques quotidiennes contre l’Etat montraient que la légitimité du régime de Moubarak s’érodait rapidement, pour peu qu’elle ait jamais existé.
En octobre 2010, il y avait certainement quelque chose dans l’air. Il était devenu normal de tomber sur une grève ici ou là alors que l’on se rendait à son travail. Les fonctionnaires rentrant chez eux après avoir quitté leur bureau croisaient des militants qui organisaient de petites manifestations au centre du Caire. Ils contemplaient cela et réagissaient très rarement. Mais ils ont été les témoins de scènes quotidiennes de dissidence.