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Dans les circonstances dramatiques de la Côte d’Ivoire, quelle politique pour les opprimés ?

dimanche 19 décembre 2010, par Robert Paris

Cette politique ne doit surtout pas se mettre à la remorque des divers camps de la bourgeoisie. Ils ne peuvent que les mener à la catastrophe, à des illusions mortelles.

Si la plupart des morts et des blessés sont actuellement le fait de Gbagbo et de ses forces de répression, il n’y a rien de bon à attendre d’aucune force de la bourgeoisie, pas plus celle de Ouattara que celle de Gbagbo et le soutien appuyé de l’impérialisme ne nous dit rien de bon sur Ouattara...

Ni Gbagbo ni Ouattara, ni d’autres dirigeants bourgeois ne doivent représenter les travailleurs, les petites gens, les jeunes pauvres, les femmes et tous les opprimés !!!

Par contre, cela ne veut pas dire que ces derniers doivent se jeter dans le désespoir.

Il y a et il y aura certainement des occasions et il faut les préparer.

Et, tout d’abord, il faut que les travailleurs, les habitants des quartiers populaires, les jeunes pauvres, s’organisent pour se défendre et pour répondre aux nécessités de la vie quotidienne, pour le logement, la nourriture, les soins des enfants.... Plus que jamais il convient que les opprimés soient organisés. C’est vital. Ce n’est pas les bourgeois qui vont pallier aux difficultés croissantes de la vie. Pour la simple défense de leur vie face aux bandes armées, aux milices, aux forces militaires, policières et de gendarmerie prêtes à toutes les exactions et violences de toutes sortes, il faut être organisés et armés.

Donc le mot d’ordre d"urgence est défense des opprimés, organisation et armement des travailleurs dans ce but.

En ce qui concerne l’avenir, cette organisation des opprimés en comités de quartiers est la seule perspective d’avenir, puisque la bourgeoisie n’est capable que de mener à de nouveaux massacres à grande échelle et à de nouvelles divisions entre opprimés, par ethnie, religion, région et origine...

Opprimés, exploités, chômeurs, jeunes, femmes, travailleurs nous avons un avenir commun à bâtir et plus tôt on cessera de l’attendre des grands bourgeois mieux cela vaudra...

Le principal ennemi des travailleurs est la bourgeoisie et ses représentants politiques, en particulier ceux de la même ethnie, de la même région, de la même religion, de la même origine.

Assez des discours selon lesquels l’ennemi serait le travailleur d’à côté, qu’il soit de n’importe quelle origine, ethnie ou religion, origine nationale ou régionale !!

L’ennemi ne s’appelle pas dioula, musulman, ni burkinabé. Il ne s’appelle pas béké ni chrétien. Il s’appelle exploiteur, bourgeois, fasciste.

Toutes les forces bourgeoises, qu’elles soient ivoiriennes ou étrangères, se cachent derrière la défense de la démocratie mais elles nous mènent toutes au fascisme : à l’écrasement des travailleurs et des opprimés par les forces armées, les milices, les gangs...

Travailleurs, sauvons-nous nous mêmes !!!

suite à venir...

Messages

  • Plus de 500 travailleurs de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ont quitté la Côte d’Ivoire pour un autre pays de la sous-région, a appris APA dimanche soir de source proche de la mission onusienne dans la capitale économique ivoirienne.

  • Tous ces derniers mois les travailleurs de Cote d ivoire ont montre leur force comme ceux de la poste l éducation la justice et du secteur prive

  • Quant à l’ONU qui nous a amené dans le piège sanglant des élections, il a retiré ses forces chargées des élections et nous laisse devant les bandes armées. Ce n’est pas ses forces qui vont nous sauver.

  • L’ONU maintient ses forces militaires malgré Gbagbo mais ce n’est pas ces forces qui vont aller protéger nos vies dans les quartiers populaires

  • Comme par hasard, la plupart des chronologies explicatives partent de la sédition militaire de 2002 plutôt que des révolte sous Houphouët en 1988-89 ou des révoltes de 1999 et 2000. C’est un choix visant à effacer le caractère social des origines de la situation.

    • la côte-d’ivoire est maitenant le théâtre des violences entre les manifestants.et tout le monde explique les causes à sa manière,il y’a sans doute des personnes comme x et y par ignorence de causes de ces violences et une connaissance limitée sur l’histoire de ce pays,et sur le fonctionnement du capitalisme qui vont tenter de donner raison à bgabgo et tort à ouattara,ou dans le sens inverse.selon moi ni ouattara ni bgabgo n’est la solution de la classe prolotarienne qui est la seule et l’unique victime de ce jeu entre les dirigéants de la côte-d’ivoire et les autres dirigéants du monde.
      et pense que pour le moment la population est prise entre le marteau et l’enclume.car quelqu’en soit le président à l’issu de ces violences la classe prolotarienne contuniera à subir .que dieu protège la classe prolotarienne.à bas bgagbo à bas ouattara...

  • Cette politique ne doit surtout pas se mettre à la remorque des divers camps de la bourgeoisie. Ils ne peuvent que les mener à la catastrophe, à des illusions mortelles.

  • Abidjan a commencé l’année dans un silence inquiétant. Dimanche est normalement ici un jour très animé, où les Ivoiriens font leurs courses pour la semaine. Or, ce wee-end, les rues de la capitale étaient pratiquement désertes, car les gens avaient préféré ne pas sortir de chez eux.

    Dans le quartier de Cocody, on circulait avec une facilité déconcertante. Pas le moindre « patriote » (jeune militant pro-Gbagbo) n’était présent aux barrages qui avaient été dressés la semaine dernière à l’appel du « général de la rue » Charles Blé Goudé, pour faire obstacle à la marche des partisans d’Alassane Ouattara vers le siège de la RTI (radio télévision ivoirienne).

    Constitués de cabines téléphoniques renversées et de matériel de construction volé sur les chantiers, ces barrages se traversaient comme de simples chicanes. En passant devant un ensemble de HLM pouilleux, dont le nom officiel est la « Cité rouge », notre chauffeur nous glisse : « Voici la cité des gâteurs. » Ici, « gâter » signifie piller ou détruire. La masse des bataillons de « patriotes » est faite de jeunes chômeurs, que Blé Goudé peut activer à sa guise pour les transformer en militants politiques, soit en leur donnant un peu d’argent, soit en les incitant à se servir sur le tas. Ce sont eux qui s’étaient livrés à la chasse aux Français en 2004, après que Jacques Chirac eut ordonné la destruction de l’aviation ivoirienne, que Laurent Gbagbo avait envoyée bombarder le camp militaire français de Bouaké (9 soldats français tués).

    « N’est-ce pas le calme avant la tempête ? », se demandait une jeune Ivoirienne, médecin, tout juste revenue de Paris, et peu réceptive à l’affiche publicitaire géante de la Vache-qui-rit, plantée au bord de la voie rapide longeant la lagune, invitant les Ivoiriens à « faire le plein de calcium et de bonne humeur ». « Tout le monde a peur ; tout le monde attend prudemment : voici pourquoi Abidjan ressemble à une ville morte. C’est très triste parce que les Ivoiriens s’entendent parfaitement entre eux, au-delà des ethnies et des confessions. Le peuple, qui ne veut pas de la guerre, est l’otage des politiciens. Je ne comprends pas pourquoi Gbagbo, qui a été battu aux élections, mais avec un score très honorable, ne se retire pas dans la dignité ! »

  • Tout le monde a bien compris qu’en Côte d’Ivoire le choix c’était la Peste ou le Choléra ! !

    Gbagbo est "capturé", mais il était plutôt du coté des chrétiens...

    Ouattara est le même genre de dictateur plus ou moins sanguinaire, mais cerise sur le charnier, il est musulman : ça nous manquait !!!

    Sarkozy ami de la famille Ouattara

    Alassane Ouattara est marié à une riche femme d’affaires française née en Algérie,Dominique Nouvian, qui est arrivée en Côte d’Ivoire à l’âge de 20 ans,alors quelle était mariée à un certain Folloroux, beaucoup plus âgé qu’elle, qui était professeur au lycée technique d’Abidjan.

    M. Folloroux est décédé et Mme Nouvian s’est remariée.

    Le mariage de Dominique Nouvian et d’Alassane Ouattara a eu lieu en octobre 1990,à Neuilly-sur-Seine, et a été célébré par le maire, Nicolas Sarkozy lui-même.

    Son témoin : Martin Bouygues ... comme c’est étrange !!!

    Vous en voulez encore ?

    Propriétaire du grand complexe portuaire d’Abidjan : un certain monsieur Bolloré... qui n’est autre que le beau-frère de ... Gérard Longuet (ministre de la Défense !)

    Que des bons amis !!

    Sans oublier que les massacres de D...., 800 morts à la machette et des brûlés vifs, femmes et enfants compris, ont été réalisés par le camp Ouattara ...

    C’est vraiment remplacer une crapule amie par une autre crapule amie,mais que ne ferait-on pas pour de l’argent !!!

    Faire suivre car ce n’est pas à la télé que l’on obtient ce genre de renseignements !!

    (.....)

    Et Yannick Bolloré, le fils de Vincent Bolloré, est marié avec Chloé Bouygues, la fille de Nicolas Bouygues, frère de Martin Bouygues, les deux fils de Francis Bouygues.

    un certain monsieur Bolloré... qui n’est autre que le beau-frère de ... Gérard Longuet (ministre de la Défense !)

    En effet, la première femme de Vincent Bolloré est Sophie Fossarier et celle de Gérard Longuet est sa soeur, Brigitte fossarier.

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