dimanche 19 décembre 2010, par
Cette politique ne doit surtout pas se mettre à la remorque des divers camps de la bourgeoisie. Ils ne peuvent que les mener à la catastrophe, à des illusions mortelles.
Si la plupart des morts et des blessés sont actuellement le fait de Gbagbo et de ses forces de répression, il n’y a rien de bon à attendre d’aucune force de la bourgeoisie, pas plus celle de Ouattara que celle de Gbagbo et le soutien appuyé de l’impérialisme ne nous dit rien de bon sur Ouattara...
Ni Gbagbo ni Ouattara, ni d’autres dirigeants bourgeois ne doivent représenter les travailleurs, les petites gens, les jeunes pauvres, les femmes et tous les opprimés !!!
Par contre, cela ne veut pas dire que ces derniers doivent se jeter dans le désespoir.
Il y a et il y aura certainement des occasions et il faut les préparer.
Et, tout d’abord, il faut que les travailleurs, les habitants des quartiers populaires, les jeunes pauvres, s’organisent pour se défendre et pour répondre aux nécessités de la vie quotidienne, pour le logement, la nourriture, les soins des enfants.... Plus que jamais il convient que les opprimés soient organisés. C’est vital. Ce n’est pas les bourgeois qui vont pallier aux difficultés croissantes de la vie. Pour la simple défense de leur vie face aux bandes armées, aux milices, aux forces militaires, policières et de gendarmerie prêtes à toutes les exactions et violences de toutes sortes, il faut être organisés et armés.
Donc le mot d’ordre d"urgence est défense des opprimés, organisation et armement des travailleurs dans ce but.
En ce qui concerne l’avenir, cette organisation des opprimés en comités de quartiers est la seule perspective d’avenir, puisque la bourgeoisie n’est capable que de mener à de nouveaux massacres à grande échelle et à de nouvelles divisions entre opprimés, par ethnie, religion, région et origine...
Le principal ennemi des travailleurs est la bourgeoisie et ses représentants politiques, en particulier ceux de la même ethnie, de la même région, de la même religion, de la même origine.
Assez des discours selon lesquels l’ennemi serait le travailleur d’à côté, qu’il soit de n’importe quelle origine, ethnie ou religion, origine nationale ou régionale !!
L’ennemi ne s’appelle pas dioula, musulman, ni burkinabé. Il ne s’appelle pas béké ni chrétien. Il s’appelle exploiteur, bourgeois, fasciste.
Toutes les forces bourgeoises, qu’elles soient ivoiriennes ou étrangères, se cachent derrière la défense de la démocratie mais elles nous mènent toutes au fascisme : à l’écrasement des travailleurs et des opprimés par les forces armées, les milices, les gangs...
Travailleurs, sauvons-nous nous mêmes !!!
suite à venir...