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La grande arnaque de l’opération "sauver Haïti" !

samedi 6 février 2010, par Robert Paris

Le gouvernement haïtien de Préval a annoncé officiellement que, pour le moment, il n’avait touché aucun centime de l’aide internationale pour Haïti !

Tous les peuples du monde sont sollicités actuellement par des campagnes massives pour faire croire que l’on aide ce "malheureux peuple victime de la nature et du sort"...

Mais C’EST FAUX !!!

Tel n’est nullement l’objectif de l’intervention internationale qui avait été planifiée avant le séisme. Elle visait à mettre Haïti sous tutelle internationale, sous occupation militaire et sous l’égide d’un gouvernorat dirigé par les USA.

Le séisme a seulement servi de prétexte pour couvrir cette opération de police...

Le caractère international vise, comme lors de la guerre d’Afghanistan à mobiliser les Etats du monde dans une guerre au nom du "bon droit" : une "guerre juste" comme l’appelle Obama...

Ceux que le dispositif militaire impressionnant gênerait, on leur répond qu’il y a de petits bandits en Haïti ou que des prisonniers se sont évadés !

Ce n’est pas la première fois que ce genre d’argument est employé. N’oublions pas que la première occupation d’Haîti par l’armée américaine s’est faite au nom de "la lutte contre les brigands".

Les grands brigands mondiaux viennent de tromper massivement l’opinion et les classes ouvrières du monde et il convient d’analyser ce qui vient de se passer car cela aura une grande importance dans la gestion du monde alors que la crise du système se prépare à repartir de plus belle....

suite à venir...

La presse relève la colère du peuple haïtien :

Plus de trois semaines après le séisme qui a devasté le pays, l’ancien président américain Bill Clinton, s’est rendu hier à Port-au-Prince, pour le deuxième fois depuis sa nomination en tant qu‘émissaire de l’ONU pour Haïti.

Une arrivée particulièrement chahutée, au moins 200 sinistrés venus réclamer des tentes pour se loger ont manifester leur colère devant le commissariat de police, qui sert de siège au gouvernement depuis la catastrophe.

Bill Clinton, désigné ce mercredi par le secrétaire général des Nations Unies, pour coordonner l’aide internationale sur l‘île, a notamment rencontré l’actuel président haïtien René Préval, qui doit faire face à de plus en plus de critiques de sa population qui l’accuse de ne rien faire pour venir en aide aux centaines de milliers de sinistrés, bien souvent condamnés à loger dans les rues.

Pour le moment, seules 4000 tentes ont été livrées sur l‘île alors que la communauté internationale en avait promis plus de 100 000.

l’ancien président a été accueilli par quelque 200 manifestants qui réclamaient des tentes pour se loger.

« Nos enfants brûlent sous le soleil. Nous avons droit aux tentes. Nous avons droit au logement, » a lancé Mentor Natacha, 30 ans, une jeune mère de deux enfants originaire de Pont-Rouge, un quartier du nord de la capitale dont les habitants se plaignent de dormir dehors depuis le séisme.

C’est la deuxième visite à Port-au-Prince de l’émissaire onusien depuis la secousse qui a fait au moins 212 000 morts selon une dernière estimation des autorités haïtiennes.

4 000 tentes sur les 200 000 promises
Les manifestants semblaient sans animosité à l’égard de M. Clinton, désigné mercredi par le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, pour coordonner l’aide internationale à Haïti. Mais beaucoup d’Haïtiens reprochent à leur gouvernement de ne rien faire pour venir en aide au million de sinistrés dénombrés dans le pays.

« Le gouvernement haïtien n’existe pas pour nous », résumait Béatrice Saint-Julien, qui campe tant bien que mal au milieu des décombres en face du tribunal où dix Américains membres d’une association religieuse ont comparu jeudi pour avoir tenté de sortir illégalement du pays une trentaine d’enfants. Leur avocat Edwyn Coq a expliqué qu’il entendait réclamer leur mise en liberté provisoire. « Je travaille à ce qu’ils retrouvent la liberté aujourd’hui », a-t-il dit.

A Washington, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a espéré hier une résolution « rapide » de ce dossier.

« Nous allons continuer à fournir un soutien (consulaire), comme nous le faisons toujours pour les Américains inculpés et espérons que l’affaire pourra être résolue rapidement », a-t-elle déclaré à la presse.

Les autorités haïtiennes se sont plaintes que cette affaire ait relégué au second plan les problèmes liés à l’organisation des secours et la reconstruction du pays.

Selon Patrick Delatour, le ministre du Tourisme qui est désormais chargé de la reconstruction, l’Etat n’a reçu que 4 000 tentes sur les 200 000 promises par la communauté internationale.

Dans l’anarchie ambiante, la police a annoncé avoir arrêté 100 des 4 000 détenus qui se sont évadés de la principale prison de Port-au-Prince lorsqu’elle a été détruite par le séisme.

Pour ajouter à la désorganisation des secours, deux hommes, probablement américains, sont morts dans la nuit de jeudi à vendredi en République dominicaine dans l’accident de leur hélicoptère qui venait d’Haïti, ont indiqué les autorités locales.

Des avions remplis d’aide refoulés, des dizaines de personnes obligées de dormir sur le tarmac faute de pouvoir s’envoler, des tonnes d’aide attentant d’être distribués du fait d’une mauvaise coordination : la colère grondait samedi à l’aéroport de Port-au-Prince.

"Envahissons la piste !" crie une voix. "Faut en parler à Obama", lance une autre.

Des dizaines de Français et Franco-Haïtiens étaient remontés samedi matin : depuis le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti mardi, ils attendaient d’être évacués et vendredi devait être le bon jour. Mais à la dernière minute, l’avion qui devait les emmener vers la Guadeloupe a été interdit d’atterrir. Ils ont dormi sur le tarmac.

"Ils rapatrient les Américains, et les autres, rien", s’énerve Charles Misteder, 50 ans. "Le monopole américain faut que cela cesse. Ils nous dominent et ne nous laissent pas rentrer chez nous. Prenons la piste".

Dans la foule, les Américains, à qui les autorités haïtiennes ont transféré la gestion de l’aéroport, sont accusés de monopoliser l’unique piste de l’aéroport pour évacuer tous leurs ressortissants en Haïti (40.000 à 45.000), ce que dément l’ambassade des Etats-Unis.

D’autres sont interloqués. "Je n’ai pas pu dire à ma famille que j’étais en vie. La coordination, c’est n’importe quoi", dit Wilfried Brevil, agent d’entretien de 33 ans.

"J’étais à l’hôtel Christopher", siège de la Mission de l’ONU en Haïti (Minustah), effondré lors du séisme, lance furieuse et exténuée, Danièle Saada, 65 ans.

"J’ai été extrêmement choquée, je m’en suis tirée, les autres pas. J’ai décidé de rentrer en France, je n’ai plus rien et puis voila je suis bloquée", ajoute cette membre de la Minustah.

Cette gestion de l’aéroport par les Américains a même créé des tensions diplomatiques après le refoulement vendredi d’un avion français qui avait à son bord un hôpital de campagne, alors que les moyens pour traiter les blessés manquent cruellement.

"Quand un avion qui transporte à bord un hôpital de campagne ne peut pas atterrir, ce n’est pas possible", a réagi le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. "Il y a eu un problème de coordination et de discernement."

Le responsable a dit avoir protesté auprès de l’ambassadeur américain Kenneth Merten, mais le Quai d’Orsay a démenti quelques heures plus tard quelque protestation officielle.

"On décide en coordination avec l’ONU et les Haïtiens", a expliqué M. Merten, en rappelant la nécessité de hiérarchiser les priorités : "il est clair qu’il y a un problème", a-t-il reconnu. Il met néanmoins en avant le fait que les Américains ont été capables de rendre, en 24 heures, utilisable l’aéroport dont la tour de contrôle a été touchée par le séisme.

Finalement les Français devaient être évacués samedi et l’hôpital de campagne était attendu dans l’après-midi.

Sur le tarmac, des caisses remplies d’aide et des engins attendent au soleil. Là aussi, il y a un "gros problème de coordination", reconnaissent les autorités haïtiennes.

"Les Haïtiens n’ont pas été avertis de l’arrivée de vols. Et quand ils doivent atterrir, il n’y a pas de prise en charge et une grande quantité de matériel est arrivée sans coordination", constate un responsable du gouvernement haïtien, Michel Chancy.

L’ambassadeur américain explique que jusqu’à samedi, "on ne savait où les Haïtiens voulaient installer leurs points de distribution" de l’aide internationale.

Pendant ce temps dans les rues, des rescapés traumatisés et affamés demandent aux étrangers qu’ils voient passer s’ils n’ont pas de nourriture à leur donner.

Mais c’est surtout la colère croissante au sein de la population qui inquiète désormais les autorités locales autant qu’internationales. Cette grogne s’est exprimée au travers de plusieurs manifestations mardi et mercredi. "Le gouvernement haïtien n’a rien fait pour nous, nous n’avons pas trouvé de travail. Ils ne nous ont pas donné la nourriture qu’il faut", a déclaré à Sandrac Baptiste, qui manifestait à Pétion-Ville, dans la banlieue de Port-au-Prince. Un autre protestataire, un bloc de ciment à la main, a crié qu’il était prêt à se battre. "Si la police tire sur nous, nous mettrons le feu", ont dit en choeur les manifestants.

Ce ressentiment, Didier Le Bret, ambassadeur de France en Haïti, le comprend parfaitement. "Vous ne pouvez pas pendant 4 semaines brasser des millions d’aide et exiger d’une population qu’elle reste calme. L’aide a du mal à arriver. Elle arrive, mais y a toujours un sentiment d’impatience", a-t-il expliqué jeudi sur Europe 1. "Il y a une tradition de quasi-anarchisme des ONG dans ce pays. Elles font un travail merveilleux, mais il faut remettre un peu tout le monde au pas." Pour le diplomate, une seule solution : "Tant qu’on n’aura pas remis le gouvernement et les autorités haïtiennes au cœur du dispositif, on n’y arrivera pas", a-t-il assuré.

Messages

  • Ci dessous un lien qui permet de lire un hedomadaire altermondialiste Haitien qui est tiré aux USA et distribué dans les rues en Haiti.

    Haiti Liberté

    • l’armada yankee dans le pays, est ce pour sauver des vies humaines ou pour défendre leurs propres intérêts ? Car la solidarité de la Communauté internationale notamment celle des Etats-Unis est très contradictoire, vu que jusqu’à nos jours un très grand nombre de gens de la population est encore sous les décombres, et l’ONU en accord avec Préval vient d’annoncer la suspension des recherches, alors qu’aujourd’hui même, après une quinzaine de jours, on vient de trouver un survivant. Qui pis est, 12,000 infi rmiers-ères des Etats- Unis sollicités par leur syndicat s’étaient mobilisés et étaient prêts à rentrer en Haiti pour aller apporter leur aide au peuple haïtien. Il s’agissait d’une offre faite à l’administration d’Obama par le truchement de la directrice du syndicat National des Infi rmiers-ères. Jusqu’à présent elle n’a encore eu aucune réponse de qui de droit.

      L’aide sous le contrôle des militaires américains jusqu’à présent n’a pas encore été acheminée aux masses populaires. On pourrait citer bien d’autres exemples, pour bien montrer combien la vie du peuple haïtien a été jugée secondaire. A ce stade, fils et filles du pays à nouveau martyr, unissons nous et serrons les rangs pour nous relever de ce traumatisme, de ce cauchemar afi n de libérer notre pays et construire une nouvelle société dans la démocratie, l’égalité et la justice, l’indépendance et la dignité de tous. La nature de l’impérialisme ne changera jamais, seuls les peuples, par une lutte constante, peuvent exiger et imposer le changement qui aille dans le sens de leurs intérêts de classe opprimée. Et même sur les cendres du pays nous combattrons encore !

      Haïti Liberté

  • Cela fait un mois que le séisme s’est produit et l’opération mondiale de sauvetage de l’Etat Haitien et d’extermination du prolétariat révolté de l’île révolutionnaire se poursuit inlassablement sous couvert d’humanitaire.

    N’importe quel militaire gradé sait, même s’il n’a jamais été lui même dans ce type d’opération, que l’Etat ment tout le temps à ses propres "citoyens" sur la nature des interventions militaires.

    Ces militaires le savent car ils sont tout simplement formés politiquement à cette défense de l’intérêt dit "supérieur" de la nation.

    Au Rwanda, le génocide a été organisé avec un commandemment français, pas simplement pour les opérations de soutien aux génocideurs, mais surtout pour la construction des milices fascistes, de l’armée rwandaises, des forces de police.

    C’est la même armée française qui a écrasé Madagascar, torturé, fait la police,bombardé , envahi , l’Indochine, l’Algérie, etc..qui a planifié la terreur au Rwanda.

    Et cette armée, n’est pas une armée qui feraient le contraire de ce que la République lui dit de faire.

    La république est autant en guerre contre la planète entière (le prolétariat de tous pays )qu’elle l’était en 1848 ou en 1871 contre la classe ouvrière qui la menaçait dans ses fondements.

    La guerre devient totale au moment ou le capitalisme ne connait plus de limite et ce sont les guerres mondiales qui ont marquées les pays impérialistes. Par contre cette guerre a continué entre les deux guerres contre les peuples et les prolétaires des pays colonisés et impérialiste de seconde zone(Espagne).

    L’histoire de l’après 2eme guerre mondiale est juste l’histoire des révolutions qui sont détournées par les réformistes,écrasés par les staliniens, les fascistes, les Etats, tout ces groupes sociaux étant guidés et dirigés par les intérêts des pays "vainqueurs" à la sortie de la boucherie de 39/45.

    Haiti est un nouvel épisode de cette répression contre révolutionnaire.

    Au Rwanda Radio mille collines a permis aux génocideurs de se coordonner dans leur massacre, de créer un climat raciste, de terreur.

    Comment imaginer que cette radio, outils de propagande, soit le fruit du hasard pour les bourreaux.

    Les machettes ont été livrés par la FRance car il ne fallait pas éveiller les soupçons et donc envoyer des armes "locales".

    La radio est l’instrument importé à tout point de vue : dans sa conception, dans sa réalisation, industrialisation, son utilisation à des fins de propagande.

    Cette semaine, Télérama, un hebdomadaire de programme télévisuel français, mais qui commente tout le temps des faits politiques et culturels, explique comment une grosse radio française apporte son "soutien" en Haiti (évidemment elle glorifie cette "pierre" apportée à la recontrustion du pays)

    Extrait de l’article :

    " La radio au secours d’Haiti,

    L’assistance radio, spécialité française.

    Outre ses envoyés spéciaux, Radio France a détaché en Haiti des techniciens- avec 400 kilos de matériel, dont des émétteurs- pour remettre en ondes quelques radio sinistrées, à commencer par la radio
    de l’ONU, Minustah FM. Le batiment principal de l’ONU ayant été détruit, ils ont réinstallé la radio une première fois dans la base logistique l’organisation, à son tour endommagée lors de la prémière grosse réplique. Depuis le 18 janvier, Minustah FM émet sur 3 fréquences, avec la ferme intention d’aider la population."

    Pour écouter en direct cette radio cliquez ici

  • C’est en effet difficile de voir ceux-là mêmes comme Bill Clinton, George W. Bush et Nicolas Sarkozy, cet héritier du revanchisme français, dont les décisions politiques sont en une grande partie responsables des malheurs d’Haïti maintenant se métamorphoser en champions de son bien-être. Le paradigme de la charité, de la dépendance et de la prise en charge, c’est celui-là même que l’impérialisme bien-pensant (ou son pendant le néocolonialisme globaliste) avait déjà imposé sur le reste du tiers-monde, Haïti servant comme laboratoire. Il faut rejeter catégoriquement cette voie-là.

  • Le seul ciment qui maintient encore les larges morceaux de gravats et les blocs de béton de ce gouvernement est la peur que les soldats américains sont venus entrer de force dans les tripes vides du peuple haïtien avec leur présence armée à travers le territoire national. Arno Klarsfeld, envoyé spécial du gouvernement français et conseiller spécial de Matignon, l’a dit en clair : "Sans les États-Unis, Haïti serait à feu et à sang depuis longtemps". Il faut dire : c’est donc fondamentalement pour empêcher l’explosion sociale que les forces armées américaines se retrouvent en Haïti.

    En reconnaissant la situation funeste de destruction de toute l’autorité de l’État démontrée dans le spectacle d’incompétence des premiers jours après le séisme, le plan de sauvetage national doit reconnaître que l’État haïtien n’a jamais eu confiance dans les Haïtiens et s’est toujours reposé sur les étrangers pour être son relais dans le maintien de la servitude et de l’exploitation du peuple. C’est cette politique menée depuis cinq siècles qui a abouti à la misère actuelle. La continuation d’une telle politique ne peut qu’ouvrir la voie aux prévisions les plus pessimistes.

  • Il est clair que ce n’est pas le CNG qui nous donnera la démocratie. Mais les exploités en lutte peuvent créer leur propre démocratie. Dans de nombreux endroits, à Gonaïves, à Jérémie dans certains quartiers de Port-au-Prince, se sont constitués des comités de quartier et parfois, de ville. Il semble que dans certains endroits, ces comités ne se cantonnent pas aux problèmes du quartier, à l’hygiène ou à une vie associative, mais qu’ils attirent les éléments les plus combatifs qui prennent position sur les problèmes du moment, qui organisent les manifestations, etc. C’est une voie à suivre et à élargir. Ces comités qui se multiplient pourraient devenir l’organisation des masses exploitées en lutte.

    Il faut que dans ces comités, les travailleurs les chômeurs en lutte puissent débattre démocratiquement de tous les problèmes politiques, qu’ils puissent entendre se confronter tous les arguments de tous les courants politiques. Il faut que les travailleurs, les chômeurs, les pauvres puissent discuter des solutions à apporter aux problèmes urgents, prendre et exécuter les décisions qui s’imposent : par exemple, comment faire respecter la liberté, comment se protéger collectivement contre l’arbitraire, contre les interventions des forces de répression, comment répartir les produits pour que chacun mange à sa faim...

    (...) Il est clair que ce n’est pas le CNG qui protège la société contre les macoutes qui redeviennent actifs ou contre les exactions d’hommes armés, officiels ou officieux, de toutes sortes. Pour ce qui est des macoutes, il tolère la renaissance officielle du duvaliérisme et pour cause, puisque le CNG lui-même est composé de serviteurs de Duvalier. Et quant aux exactions, c’est l’armée qui est la principale responsable. Alors, il faut que les masses exploitées se protègent. Il faut qu’elles s’organisent pour cela, et qu’elles se donnent les moyens matériels pour se protéger centre les réactions des militaires, des macoutes, des bandits armés de toutes sortes : la seule solution, c’est le peuple en armes.

    Il est clair aussi que le CNG ne donnera pas le pain à tout le monde. Pour cela, il faudra que les pauvres contrôlent la production et la répartition des richesses. Et il faudra confisquer les grandes propriétés foncières et les mettre à la disposition des paysans.

    Aucun gouvernement au service des riches n’osera toucher aux riches. Pourtant, c’est indispensable ; il y va de la survie des classes exploitées

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