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La crise de 2008, une surprise ?

lundi 6 juillet 2009, par Robert Paris

L’économie des Etats-Unis s’effondrera-t-elle en 2005 ?
par F. William Engdahl

Le Sénat des Etats-Unis a nommé récemment, fait unique dans l’histoire du pays, Alan Greenspan, âgé de septante-huit ans, président pour une cinquième période du plus puissant institut d’émission du monde, le Système fédéral de réserve, ou Fed. Le fait que le président Bush a procédé à cette nouvelle nomination reflète moins les mérites du dirigeant de la Fed que la fragilité des assises financières mondiales.

Superficiellement, une croissance économique mondiale semble s’instaurer enfin, après la chute de 60% de la bourse américaine de 2000 à 2001. La Fed affirme sa conviction que la croissance de l’économie américaine se raffermira. Il y a quelques semaines, elle a porté son taux directeur de son niveau minimal de 1% à 1,25%, et a signalisé son intention de le hisser graduellement, ces prochains mois, à un niveau « neutre » de 3,5 à 4,5%.

Dans le monde entier, du Brésil à la Corée du Sud en passant par le Mexique, une croissance vigoureuse des exportations est annoncée. La croissance économique chinoise est si forte que le gouvernement craint une surchauffe. En Europe, le rythme de l’expansion britannique est le plus élevé depuis quinze ans. La France s’attend à une augmentation de son produit intérieur brut de 2,5% et même l’Allemagne parle d’une croissance accélérée de ses exportations. Le moteur de cette expansion est la croissance économique de Etats-Unis.

Le problème posé par ces perspectives optimistes est qu’elles reposent intégralement sur dollar et sur la création inégalée de crédits avantageux en dollars à laquelle ont procédé Greenspan et le gouvernement Bush. Le but unique et à court terme de ceux-ci est de maintenir l’économie américaine à un niveau qui assure la réélection de George Bush au mois de novembre. Selon des rapporte de Washington, Bush aurait conclu un pacte par lequel il nommerait Greenspan une nouvelle fois à la condition que celui-ci assure la croissance jusqu’aux élections. On a réalisé cet objectif par une combinaison comportant des taux d’intérêt si bas qu’ils n’avaient été observés qu’en temps de guerre ou de dépression, ainsi que par des dépenses visant à stimuler l’économie qui portent le déficit budgétaire à un niveau record et sont financées par des emprunts d’Etat. En raison de cette évolution, le monde a été inondé de dollars bon marché.
Une nouvelle crise économique mondiale ?

Il est d’ores et déjà évident que ces dépenses insupportables prendront fin, selon toute probabilité, en 2005 peu après les élections, quel que soit le président. En raison de la masse monétaire émise par la Fed et par le ministère américain des finances, il est évident que la correction de la surabondance de crédits organisée par Greenspan influera sur le système financier et économique mondial. Quelques économistes craignent une nouvelle Grande Dépression, telle la crise des années trente du siècle dernier. Actuellement, le monde dépend de crédits en dollars bon marché. Si les taux d’intérêt montent aux Etats-Unis, des événements dramatiques surviendront en Europe, en Asie et dans toute l’économie mondiale et seront totalement différents de ce que le monde a connu depuis les années trente. Des dettes que l’on semble pouvoir honorer maintenant ne seront subitement plus remboursables. L’incapacité de paiements et les faillites s’étendront comme en 1931, directement après l’effondrement de la Creditanstalt.

Selon le mythe officiel américain, la récession de 2000/2001 s’est terminée en novembre 2001. Depuis lors, une expansion conjoncturelle ininterrompue a été proclamée. La vérité est moins alléchante. Par des taux d’intérêt dont le bas niveau a battu tous les records, la Fed a incité les familles américaines à s’endetter considérablement ; ainsi, elle a produit ce que l’on pourrait nommer un essor « virtuel », financé par un endettement énorme des consommateurs. Le fait est que, jusqu’à maintenant, il n’y a jamais eu d’expansion économique coïncidant avec une hausse du niveau de l’endettement, bien au contraire.

Le rêve américain de posséder sa propre habitation a été la source d’emprunts record, stimulés par les taux d’intérêt les plus bas depuis 43 ans. Greenspan s’est souvent vanté que ces crédits ont soutenu l’économie des Etats-Unis depuis 2001. Lorsqu’une famille acquiert une maison, elle a besoin de meubles, elle occupe des maçons, des électriciens, des ingénieurs, et l’économie prospère. Des taux d’intérêt dont le niveau est exceptionnellement bas ont permis aux familles de recevoir facilement des prêts bancaires en recourant aux fonds propres de leur habitation comme sûreté ou garantie. Ces prêts liés aux prix immobiliers en hausse ont servi au financement de meubles, d’automobiles et d’innombrables autres objets acquis par les familles américaines. En 2003, les banques ont accordé, outre 1 billion de dollars de nouvelles hypothèques, de tels prêts basés sur les fonds propres des habitations, pour le montant record de 324 milliards de dollars.
Endettement hypothécaire croissant

Cette consommation a nourri l’illusion d’une reprise économique. Toutefois, une dette énorme s’est formée parallèlement. Depuis 1997, l’endettement hypothécaire américain a augmenté de 94% pour atteindre 7,4 billions de dollars. Dans une famille de quatre personnes, cela correspond à un endettement moyen de quelque 120 000 dollars. Depuis 1997, les crédits bancaires destinés à l’acquisition d’immeubles se sont accrus de 200%, à 2,4 billions de dollars. Depuis 1998, le prix moyen des immeubles est monté de 50% aux Etats-Unis. Durant la seule année 2003, de nouvelles hypothèques ont été accordées pour 1 billion de dollars, montant record, contre 202 milliards en 1997.

Dans de nombreuses régions des Etats-Unis, la hausse du prix des habitations est alarmante. A Manhattan, un logement coûte plus d’1 million de dollars. En cinq ans, les prix des logements sont montés de 64% à Boston. En Californie, les prix des immeubles se sont élevés de 50% en six ans ; une hausse sans précédent, stimulée par l’accès facile au crédit institué par Greenspan. De 1997 à 2004, la valeur des maisons s’est accrue de 7 billions de dollars aux Etats-Unis, pour s’inscrire 15 billions, valeur la plus élevée de l’histoire du pays. Le problème est d’une telle acuité que Greenspan s’est vu forcé récemment de dénier l’existence d’une « bulle immobilière », comme il avait dénié en 2000 l’existence d’une « bulle boursière dot.com ».

Or c’est exactement ce que ses taux d’intérêt bas ont occasionné. La « bulle boursière dot.com » s’est transformée en une « bulle immobilière » plus grosse et plus menaçante. Les familles se sont laissées convaincre d’investir l’argent de leur retraite en immeubles plutôt qu’en actions.

La hausse des prix immobiliers a été causée par des taux d’intérêt bas et par l’octroi excessif de crédits auquel se sont livré les banques. Comme deux institutions semi étatiques, la National Federal Mortgage Association (Association hypothécaire fédérale), plus connue sous le nom de FannieMae, et la Government National Mortgage Association (Association hypothécaire gouvernementale) ou GinnieMae, reprennent les contrats hypothécaires des banques et, partant, les risques des banques locales, celles-ci assument moins de risques dans la garantie de crédits qu’elles accordent à des familles constituant des risques moindres et susceptibles de rembourser probablement leur prêt.

Le Congrès des Etats-Unis a approuvé de nouvelles lois qui permettent aux familles d’acheter des habitations sans même disposer d’aucun fonds propre. Il en est résulté une augmentation considérable des hypothèques accordées à des familles économiquement faibles ou constituant un gros risque subjectif. Cette année, le nombre des hypothèques risquées ou de second ordre a augmenté de 70% pour atteindre 18% de l’ensemble des hypothèques aux Etats-Unis. Parmi ces prêts hypothécaires risqués, nombre sont ceux pourvus d’un taux d’intérêt variable. Actuellement, les taux appliqués aux prêts à taux variable sont bas, puisqu’ils ne dépassent que légèrement les 4%. Pour cette raison, quelque 35% des nouveaux prêts hypothécaires sont conclus à taux variable.

Tant que les taux d’intérêt resteront bas, la roulette de l’endettement continuera de tourner. Le problème s’accentuera si les taux d’intérêt montent et que les familles, incitées par des taux d’intérêt variables bas à acquérir une habitation, constatent subitement que la hausse des taux accroît considérablement leur charge hypothécaire mensuelle. Les banques des Etats-Unis seront alors confrontées à un problème de crédits de mauvaise qualité bien pire que celui de 1990 à 1992, quand certaines des plus grandes banques américaines se sont trouvées au seuil de la faillite. Au mois de mai, les taux d’intérêt ont commencé à monter sensiblement aux Etats-Unis et la Fed a été obligée de majorer son taux officiel le 30 juin, pour la première fois depuis quatre ans. De nombreuses banques ayant accordé des prêts hypothécaires à taux variable, une hausse des taux ces six prochains mois aboutira à la résiliation d’une série de prêts hypothécaires. Certains experts de la branche craignent un carnage en 2005.

Toutefois, les familles américaines ne sont pas endettées seulement en raison de leur logement. Selon les statistiques de la Fed, l’endettement des ménages aux Etats-Unis est actuellement de 35 billions de dollars, ce qui porte l’endettement moyen d’une famille de quatre personnes à quelque 450 000 dollars. L’endettement moyen des consommateurs lié aux cartes de crédit, aux automobiles, etc., s’élève à des montants record. Les constructeurs d’automobiles continuent d’offrir des crédits dont la durée peut atteindre de six à sept ans. L’endettement de nombreux Américains ayant acheté une voiture dépasse la valeur de celle-ci. Et l’endettement continue d’augmenter. Tant que les taux d’intérêt demeurent à leur niveau le plus bas depuis 43 ans, la population peut faire face à ses dettes, mais beaucoup ne pourront plus honorer leurs engagements en cas de hausse des taux. Celle-ci a déjà commencé et cette évolution peut se poursuivre de deux façons.
La Fed prise au piège

Comme nous l’avons indiqué, l’institut d’émission a été obligé d’agir en majorant son taux directeur le 30 juin pour la première fois depuis quatre ans, le portant de 1 à 1,25%. Il n’avait pas d’autre choix. Depuis des mois, Greenspan a affirmé que l’expansion économique des Etats-Unis était « solide » et que les taux atteindraient bientôt un niveau « normal ». Il s’agit là d’un bluff calculé. S’il n’avait pas pris de mesures quand les chiffres américains de l’emploi ont convaincu les investisseurs que l’expansion n’allait plus tarder, il aurait dû faire face à une crise du dollar. Selon certains rapports, le gouvernement Bush a manipulé la statistique de l’emploi de manière à refléter une augmentation des postes de travail avant les élections.

Depuis la majoration du taux directeur, Greenspan a calmé sans cesse les marchés effrayés en affirmant que les majorations futures de taux d’intérêt continueraient d’être graduelles et mesurées. En d’autres termes : « Spéculateurs, soyez confiants ! » S’il veut garder la confiance des grands marchés obligataires, il doit les convaincre qu’il surveille constamment l’inflation. Ce qui est fort difficile, vu que les cours sont presque tous montés de 50 à 110% ces derniers mois, en commençant par ceux du cuivre et du pétrole pour aboutir à celui de l’acier en ferraille, en passant par ceux du bois de construction et du soja.

Son seul instrument contre l’inflation est la majoration des taux d’intérêt ou, tout au moins, la promesse d’une majoration. Plus il diffère le relèvement des taux directeurs alors que les prix montent, plus le risque d’une crise du dollar augmente, car les investisseurs étrangers craignent le pire, à savoir que l’économie américaine soit dans un pire état que les fonctionnaires ne l’avouent. La Fed est prise au piège.

Or une hausse des taux d’intérêt menace de faire éclater la bulle des prêts hypothécaires se montant à des billions de dollars, à un moment où les immeubles de l’ensemble du pays sont surévalués d’au moins 20% ou de 3 billions de dollars.

Si les investisseurs en obligations privés ainsi que les grandes caisses de pension et banques ne croient plus aux assurances de Greenspan prétendant juguler l’inflation, le seul soutien de la politique des taux d’intérêt bas serait la disposition des Japonais et, surtout, des Chinois à investir des milliards de dollars supplémentaires en bons du Trésor des Etats-Unis.

Les plus grands détenteurs de reconnaissances de dette de l’Etat américain sont les banques centrales d’Asie et de la région du Pacifique. A elles seules, celles du Japon et de la Chine possèdent, parmi leurs réserves en monnaies étrangères, des obligations d’Etat américaines se chiffrant à plus de 1 billion de dollars. Sur toute la planète, les banques centrales étrangères détiennent des bons du Trésor des Etats-Unis pour un montant de quelque 1,3 billion de dollars. Si l’on y ajoute l’endettement privé, l’endettement net total des Etats-Unis dépassait 3,7 billions de dollars au début de l’année, ce qui faisait de ce pays le plus grand débiteur net du monde. Entre-temps, ce chiffre excède certainement les 4 billions de dollars. Lors de l’élection de Ronald Reagan en 1980, les Etats-Unis étaient encore le plus grand créancier net du monde, leur solde positif s’inscrivant à 1 billion de dollars.

Les pays dépendant du grand marché d’exportations que constituent les Etats-Unis utilisent les dollars provenant de l’excédent de leur balance commerciale pour acheter des reconnaissances de dette américaines afin de maintenir la liaison de leur monnaie au dollar. C’est uniquement parce que le Japon, la Chine et d’autres pays achètent des montants considérables de reconnaissances de dette américaines qu’ils paient au moyen de dollars durement gagnés grâce à leur commerce que les taux d’intérêt restent beaucoup plus bas aux Etats-Unis qu’ils ne le seraient autrement. Si ces achats par l’étranger de titres américains diminuait ou ralentissait seulement, le Département du Trésor américain devrait offrir des taux intérêt plus élevés pour inciter les investisseurs à acheter des reconnaissances de dette. Des millions de propriétaires de logements auraient des difficultés à effectuer leurs paiements. Dans de nombreuses régions, les prix s’effondreraient, ce qui entraînerait une augmentation du chômage.

Cette fois-ci, le « dot.com crash » ne se répétera pas : il s’agissait d’un crash causé délibérément par l’institut d’émission, qui a relevé les taux d’intérêt pour faire sortir l’air de la bulle. En 2000, le taux directeur s’inscrivait à 6,5% et l’institut d’émission avait une marge de manœuvre pour le faire descendre à 1%. Comme investissement de substitution, la bulle de la construction de logements a pu être formée afin de faire surnager l’économie sur une mer de dettes. Aujourd’hui, les taux d’intérêt sont descendus à un niveau minimal, l’endettement s’est porté à un niveau maximal et la dépendance de flux financiers étrangers continuels a atteint une mesure sans précédent.

La spéculation s’étend comme jamais à travers le monde. Les crédits bon marché du monde du dollar ont entraîné des crédits meilleur marché sur toute la planète. Les systèmes économiques du Brésil, du Mexique et même de l’Argentine profitent des banques et spéculateurs à la George Soros, qui recueillent des fonds au taux d’intérêt extrêmement bas aux Etats-Unis et au Japon notamment pour les investir en titres de pays à taux élevés, tels le Brésil, la Turquie ou l’Argentine. En raison de la promesse de Greenspan de maintenir les taux d’intérêt bas aux Etats-Unis, les marchés des pays en voie d’industrialisation ont connu une expansion fulgurante l’an passé. Les risques s’accroissent toujours davantage. Les tirades du gouvernement Bush sur l’éventualité d’attaques terroristes à l’époque des élections dissuadent également les principaux investisseurs d’investir en actions ou obligations américaines. En lieu et place, ils commencent à réaliser les bénéfices résultant du boom sur les marchés des actions que Greenspan a provoqué en 2003 et 2004 et en conservent le produit sous forme de liquidités.

C’est pourquoi le marché américain des actions ainsi que d’autres marchés ont accusé une baisse constante ces derniers mois. La bulle de l’endettement américain dépend de la mesure dans laquelle le rythme de l’expansion économique américaine persistera, attirant des capitaux étrangers et évitant ainsi un effondrement du dollar. Si des caisses de pension étrangères, les banques centrales de la Chine et du Japon craignent que la reprise économique ne cesse aux Etats-Unis, il peut en résulter un important exode de fonds, qui s’éloigneraient des placements en dollars.

Craignant une crise du dollar, la Chine et le Japon ont commencé récemment à acheter des matières premières, du pétrole au fer et du cuivre à l’or. Ils placent les dollars acquis par leurs exportations en biens réels plutôt qu’en reconnaissances de dette des Etats-Unis, qui ne sont rien d’autre que du papier. Les achats paniques de pétrole par une Chine désireuse de constituer des réserves sont un des facteurs principaux qui ont fait monter en flèche le cours du pétrole au niveau record de 42 dollars le baril (état : août 2004) malgré deux augmentations considérables des contingents de l’OPEP. En raison de la demande chinoise, le cours de l’acier est monté aussi de façon fulgurante.

En prenant le pouvoir, Bush a trouvé un budget excédentaire. Depuis lors, il a présenté les plus grands déficits de l’histoire américaine, près de 500 milliards de dollars en 2004 et 600 milliards en 2005, selon les estimations. Lorsque Nixon a aboli le système de l’étalon dollar-or en 1971, on a parlé d’un déficit budgétaire « alarmant » de 23 milliards de dollars !

Comme nous l’avons vu, ces déficits considérables sont financés par le Trésor des Etats-Unis, qui vend des emprunts d’Etat ou des titres analogues aux investisseurs. Depuis 2001, les banques centrales d’Asie, conduites par celles du Japon et de la Chine, ont acheté quelque 43% de tous les emprunts ainsi émis. Elles ont utilisé ainsi les dollars que leur pays avait obtenus en vendant au consommateur américain des automobiles, des produits électroniques, des textiles et d’autres marchandises. D’avril 2003 à avril 2004, la Banque du Japon a dépensé le montant record de 200 billions de dollars pour acheter des emprunts en dollars des Etats-Unis, en réalité pour financer la guerre menée par Bush en Irak. Les banques centrales de Chine, de Corée du Sud et de Taiwan ont acheté presque autant d’emprunts en dollars.

Elles avaient de bonnes raisons d’agir ainsi : leurs monnaies sont liées au dollar ; si le cours du dollar par rapport au yen ou au yuan baissait, les exportations asiatiques diminueraient, ce qui mettrait en péril leur croissance économique et aboutirait à une augmentation massive du chômage dans toute l’Asie. En plaçant l’excédent de leur balance commerciale en emprunts américains libellés en dollars, elles ne se sont souciées – selon leur argumentation – que de leurs propres intérêts.

Une crise du dollar au début de 2005 pourrait donner le signal de la prochaine crise mondiale. La planète entière est ainsi l’otage d’une politique économique hors contrôle, qui part de la condition erronée d’un étalon-dollar. •

(Horizons et débats, numéro 28, novembre 2004)

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