Quand le massacre du Bataclan dévoile les mensonges de l’Etat-Sentinelle
4 juillet 2018, 10:53
Le soir des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, huit soldats de l’opération « Sentinelle » sont arrivés peu après 22 heures aux abords du Bataclan, où se déroulait la prise d’otages. Ils se sont positionnés près des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du Val-de-Marne, arrivés les premiers mais sous-équipés, et qui se faisaient tirer dessus par les terroristes. Les militaires ne sont pas intervenus. Les policiers leur ont alors demandé de leur prêter leur fusil d’assaut Famas ; ce que les soldats ont refusé de faire.
Un brigadier-chef de la police appelé sur place ce soir-là a affirmé qu’il avait demandé l’autorisation d’engager ces hommes. Mais la préfecture de police, qui a autorité sur le dispositif « Sentinelle », lui a répondu : « Négatif, vous n’engagez pas les militaires, on n’est pas en zone de guerre. » Contactée, la préfecture de police « ne souhaite pas commenter, puisqu’une enquête est en cours ».
De son côté, le général Bruno Le Ray a affirmé à la commission d’enquête qu’il n’avait « jamais reçu de demande d’autorisation » de la préfecture de police pour entrer dans le Bataclan. Il a ajouté que si cela avait été le cas, « il l’aurait refusée, faute de plan d’action prédéfini », détaille le rapport.
Le porte-parole du gouverneur militaire de Paris, Guillaume Trohel, explique : « La situation était très confuse, ce soir-là. Avant de donner une mission à quelqu’un, il faut savoir ce qu’il se passe ! On ne peut pas envoyer une unité à l’aveugle. » Les militaires auraient-ils pu prendre l’initiative d’eux-mêmes ? « Ce n’est pas le sujet, dit-il. On peut le faire dans le cadre de la légitime défense, mais pas dans ce contexte, car il y avait déjà tout un dispositif de sécurité mis en place. »
Il est clair... que l’attitude des autorités n’a rien eu de clair !!!
Le soir des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, huit soldats de l’opération « Sentinelle » sont arrivés peu après 22 heures aux abords du Bataclan, où se déroulait la prise d’otages. Ils se sont positionnés près des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du Val-de-Marne, arrivés les premiers mais sous-équipés, et qui se faisaient tirer dessus par les terroristes. Les militaires ne sont pas intervenus. Les policiers leur ont alors demandé de leur prêter leur fusil d’assaut Famas ; ce que les soldats ont refusé de faire.
Un brigadier-chef de la police appelé sur place ce soir-là a affirmé qu’il avait demandé l’autorisation d’engager ces hommes. Mais la préfecture de police, qui a autorité sur le dispositif « Sentinelle », lui a répondu : « Négatif, vous n’engagez pas les militaires, on n’est pas en zone de guerre. » Contactée, la préfecture de police « ne souhaite pas commenter, puisqu’une enquête est en cours ».
De son côté, le général Bruno Le Ray a affirmé à la commission d’enquête qu’il n’avait « jamais reçu de demande d’autorisation » de la préfecture de police pour entrer dans le Bataclan. Il a ajouté que si cela avait été le cas, « il l’aurait refusée, faute de plan d’action prédéfini », détaille le rapport.
Le porte-parole du gouverneur militaire de Paris, Guillaume Trohel, explique : « La situation était très confuse, ce soir-là. Avant de donner une mission à quelqu’un, il faut savoir ce qu’il se passe ! On ne peut pas envoyer une unité à l’aveugle. » Les militaires auraient-ils pu prendre l’initiative d’eux-mêmes ? « Ce n’est pas le sujet, dit-il. On peut le faire dans le cadre de la légitime défense, mais pas dans ce contexte, car il y avait déjà tout un dispositif de sécurité mis en place. »
Il est clair... que l’attitude des autorités n’a rien eu de clair !!!