L’Allemagne se tourne à nouveau vers l’extrême droite ?
27 août 2020, 07:44, par K.
Un scandale a eu lieu en Allemagne. Des responsables des Renseignements Généraux ont détruit des documents sensibles relatifs à l’implication de groupes néonazis dans une série de meurtres (9 étrangers dont 8 Turcs). L’affaire a été portée devant une Commission d’enquête parlementaire, et compte tenu de l’émotion qu’elle suscite, un grand ménage est à prévoir chez les RG allemands. Heinz Fromm, le chef du renseignement intérieur, a déjà annoncé lundi 2 juillet sa retraite anticipée. D’autres mouvements sont à prévoir.
Selon le tabloïd allemand Bild, les dossiers détruits par les agents des services intérieurs contiennent une liste de 73 noms correspondant à leurs potentiels contacts au sein de la mouvance d’extrême-droite. Depuis la fin de l’année dernière, le spectre d’une « Fraction armée brune » (en référence à la Fraction Armée Rouge d’extrême gauche des années 70) est régulièrement évoqué dans la presse allemande. Selon Der Spiegel, des néonazis allemands auraient prêté main-forte au commando palestinien auteur de l’attentat anti-israélien des J.O. de Munich en 1972.
Un scandale a eu lieu en Allemagne. Des responsables des Renseignements Généraux ont détruit des documents sensibles relatifs à l’implication de groupes néonazis dans une série de meurtres (9 étrangers dont 8 Turcs). L’affaire a été portée devant une Commission d’enquête parlementaire, et compte tenu de l’émotion qu’elle suscite, un grand ménage est à prévoir chez les RG allemands. Heinz Fromm, le chef du renseignement intérieur, a déjà annoncé lundi 2 juillet sa retraite anticipée. D’autres mouvements sont à prévoir.
Selon le tabloïd allemand Bild, les dossiers détruits par les agents des services intérieurs contiennent une liste de 73 noms correspondant à leurs potentiels contacts au sein de la mouvance d’extrême-droite. Depuis la fin de l’année dernière, le spectre d’une « Fraction armée brune » (en référence à la Fraction Armée Rouge d’extrême gauche des années 70) est régulièrement évoqué dans la presse allemande. Selon Der Spiegel, des néonazis allemands auraient prêté main-forte au commando palestinien auteur de l’attentat anti-israélien des J.O. de Munich en 1972.