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La bourgeoisie française, le couteau entre les dents…

14 avril 2016, 07:22

A Toulouse une jeune femme de 27 ans s’est vue refuser un emploi parce qu’elle s’appelle Marion, comme la rapporte la Dépêche du Midi.

La Toulousaine a dans un premier temps exercé en intérim en tant qu’assistant commerciale dans une entreprise du sud-est de la ville, spécialisée dans le matériel médical. Son niveau était assez satisfaisant puisqu’il a débouché sur une Action de formation préalable au recrutement soutenue par Pôle emploi.

Au motif qu’il y avait déjà une personne qui portait le même prénom qu’elle au sein de l’entreprise en question, Marion n’a pas décroché le job. La société a exigé de cette dernière qu’elle prenne un pseudonyme, celui de Marie, pour ne pas porter à confusion vis-à-vis des clients. Mais elle n’est pas d’accord et le fait alors savoir à la boite. Elle explique que pour la différencier de l’autre Marion, son nom de famille est suffisant. Cet argument ne convainc pas l’entreprise qui a mis fin à son contrat de formation. Le journal s’est procuré le document sur lequel la société a invoqué cette raison : "Problème d’identité au sein de la société. Deux mêmes prénoms non voulus par la direction”, peut-on lire.

Le chef d’entreprise assume complètement. “C’est une pratique courante dans le secteur commercial, on prend des pseudonymes. Nous sommes une toute petite société et la confusion entre les deux Marion s’était déjà produite. Les clients devaient pouvoir les distinguer". Autre raison invoquée par le responsable de la PME : “Elle était aux 35 heures dans le cadre de sa formation et nous, on travaille 39 heures. ça a coincé au niveau des horaires”.

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