Les salariés de Radio France ne sont pas responsables de son déficit. Notre sort financier dépend à 90 % de l’Etat qui a décidé, depuis trois ans, de ne plus octroyer la dotation promise. 87 millions d’euros n’ont pas été versés. Nous avons tenu grâce aux économies, mais cette fois les caisses sont vides et le trou menace de se creuser encore un peu plus : 21 millions dès 2015, pire les années suivantes, puisque l’Etat entend négocier un Contrat d’objectifs et de moyens revu à la baisse.
Comment accorder le moindre crédit à un PDG qui se rend compte neuf mois après sa nomination, que la trésorerie est à sec ? Comment croire que Bercy, qui siège au Conseil d’administration de Radio France, n’était pas au courant ? Comment faire confiance au ministère de la communication, qui prend un malin plaisir à lâcher publiquement le PDG d’une entreprise publique ?
Les salariés de Radio France ne sont pas responsables de son déficit. Notre sort financier dépend à 90 % de l’Etat qui a décidé, depuis trois ans, de ne plus octroyer la dotation promise. 87 millions d’euros n’ont pas été versés. Nous avons tenu grâce aux économies, mais cette fois les caisses sont vides et le trou menace de se creuser encore un peu plus : 21 millions dès 2015, pire les années suivantes, puisque l’Etat entend négocier un Contrat d’objectifs et de moyens revu à la baisse.
Comment accorder le moindre crédit à un PDG qui se rend compte neuf mois après sa nomination, que la trésorerie est à sec ? Comment croire que Bercy, qui siège au Conseil d’administration de Radio France, n’était pas au courant ? Comment faire confiance au ministère de la communication, qui prend un malin plaisir à lâcher publiquement le PDG d’une entreprise publique ?