Le rapport définitif de contre-expertise judiciaire sur le crash du Rio/Paris, remis aux juges d’instruction, tend à dédouaner un peu plus le constructeur aérien Airbus. Il met à nouveau l’accent sur la responsabilité des pilotes, suscitant l’indignation de familles des victimes qui craignent de voir le constructeur échapper à un procès. Point de départ de la catastrophe ? Le givrage en vol de sondes Pitot, qui a conduit à un dérèglement des mesures de vitesse de l’Airbus A330 et désorienté les pilotes. Le rapport final réaffirme que la « cause directe » de l’accident « résulte des actions inadaptées en pilotage manuel » de l’équipage. « Le pilotage manuel a été imposé par la déconnexion du pilote automatique consécutive au givrage momentané des sondes », écrivent les trois experts, reprenant leur formulation initiale en y ajoutant l’épithète « momentané ». Ces sondes, qu’Airbus avait modifiées après l’accident, sont pourtant un élément clé de la bataille judiciaire que se livrent la compagnie aérienne et le constructeur. « Les actions des pilotes étaient conformes à la situation présentée par des écrans confus et des alarmes erratiques », estime pour sa part l’association, qui réclame un procès pour que soient déterminées « les responsabilités d’Airbus et d’Air France ».
Le rapport définitif de contre-expertise judiciaire sur le crash du Rio/Paris, remis aux juges d’instruction, tend à dédouaner un peu plus le constructeur aérien Airbus. Il met à nouveau l’accent sur la responsabilité des pilotes, suscitant l’indignation de familles des victimes qui craignent de voir le constructeur échapper à un procès. Point de départ de la catastrophe ? Le givrage en vol de sondes Pitot, qui a conduit à un dérèglement des mesures de vitesse de l’Airbus A330 et désorienté les pilotes. Le rapport final réaffirme que la « cause directe » de l’accident « résulte des actions inadaptées en pilotage manuel » de l’équipage. « Le pilotage manuel a été imposé par la déconnexion du pilote automatique consécutive au givrage momentané des sondes », écrivent les trois experts, reprenant leur formulation initiale en y ajoutant l’épithète « momentané ». Ces sondes, qu’Airbus avait modifiées après l’accident, sont pourtant un élément clé de la bataille judiciaire que se livrent la compagnie aérienne et le constructeur. « Les actions des pilotes étaient conformes à la situation présentée par des écrans confus et des alarmes erratiques », estime pour sa part l’association, qui réclame un procès pour que soient déterminées « les responsabilités d’Airbus et d’Air France ».