Bénéfices annoncés des banques et crise économique
7 mars 2011, 21:43, par Robert Paris
la plupart des établissements ont en effet aujourd’hui les reins fragiles, en particulier en Europe – comme le démontrent les problèmes des maisons irlandaises et portugaises. D’abord parce qu’ils ont mal nettoyé leurs bilans et que s’y cachent encore d’importants résidus de subprimes. Mais surtout parce qu’ils se sont gavés de bons du Trésor grecs, irlandais, portugais ou espagnols. Or ces pays font face à de telles difficultés qu’il faudra sans doute procéder tôt ou tard à une « restructuration de leur dette », comme en Amérique latine dans les années 1980. Plutôt que de tout perdre, les banques seront alors contraintes d’accepter une réduction de la valeur de leurs créances sur ces pays. « Si on en arrive là, une nouvelle crise bancaire risque de se déclencher », prévient l’économiste Dominique Plihon.
la plupart des établissements ont en effet aujourd’hui les reins fragiles, en particulier en Europe – comme le démontrent les problèmes des maisons irlandaises et portugaises. D’abord parce qu’ils ont mal nettoyé leurs bilans et que s’y cachent encore d’importants résidus de subprimes. Mais surtout parce qu’ils se sont gavés de bons du Trésor grecs, irlandais, portugais ou espagnols. Or ces pays font face à de telles difficultés qu’il faudra sans doute procéder tôt ou tard à une « restructuration de leur dette », comme en Amérique latine dans les années 1980. Plutôt que de tout perdre, les banques seront alors contraintes d’accepter une réduction de la valeur de leurs créances sur ces pays. « Si on en arrive là, une nouvelle crise bancaire risque de se déclencher », prévient l’économiste Dominique Plihon.