Quelle perspective pour les suites de la grève aux Antilles
11 janvier 2010, 21:42, par Robert Paris
160 ans après l’abolition de l’esclavage, comment accepter que se perpétue ce passé colonial ? par Jean-Marcel Bouguereau
L’ineffable Frédéric Lefebvre aurait mieux fait se taire hier lorsqu’il a déclaré qu’"il ne peut pas y avoir deux lois de la République, en métropole et Outre-mer". Des raisons structurelles entraînent une révolte qu’aucune augmentation salariale ne suffira à étancher Mais si la situation est devenue explosive, c’est pour des raisons structurelles qu’aucune augmentation salariale ne suffira à étancher. 160 ans après l’abolition de l’esclavage, comment peut-on accepter que se perpétuent une situation où la trace du passé colonial reste scandaleuse ? Les descendants des colons, les « békés », possèdent 90 % des richesses de la Guadeloupe, alors qu’ils ne représentent que 1 % de la population ? Ce sont eux, les blancs, qui tiennent tous les leviers de l’activité économique ? Sans compter les profits scandaleux que se font sur le dos des îliens les compagnies pétrolières
160 ans après l’abolition de l’esclavage, comment accepter que se perpétue ce passé colonial ? par Jean-Marcel Bouguereau
L’ineffable Frédéric Lefebvre aurait mieux fait se taire hier lorsqu’il a déclaré qu’"il ne peut pas y avoir deux lois de la République, en métropole et Outre-mer". Des raisons structurelles entraînent une révolte qu’aucune augmentation salariale ne suffira à étancher Mais si la situation est devenue explosive, c’est pour des raisons structurelles qu’aucune augmentation salariale ne suffira à étancher. 160 ans après l’abolition de l’esclavage, comment peut-on accepter que se perpétuent une situation où la trace du passé colonial reste scandaleuse ? Les descendants des colons, les « békés », possèdent 90 % des richesses de la Guadeloupe, alors qu’ils ne représentent que 1 % de la population ? Ce sont eux, les blancs, qui tiennent tous les leviers de l’activité économique ? Sans compter les profits scandaleux que se font sur le dos des îliens les compagnies pétrolières