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Qu’est-ce que la vitesse de la lumière c et est-elle indépassable ?

30 septembre 2021, 06:23, par R. Paris

Citons nos propos précédents :

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article1688

« La « vitesse de la lumière » qu’il ne faut pas concevoir comme une vitesse cinématique mais comme un rapport seuil d’un phénomène… »

« La vitesse de la lumière, aussi, n’est pas une vitesse cinématique de déplacement. Le photon, lui aussi, est un phénomène fondé sur le vide quantique. C’est un couplage d’une particule et d’une antiparticule qui a reçu une énergie suffisante pour que le phénomène reste durable alors que les couples virtuels du vide disparaissent. Le photon est un phénomène périodique dans lequel le cycle consiste dans la transformation : couple virtuel donne photon, puis redonne couple virtuel. Ce phénomène n’est durable que s’il correspond à un certain rapport entre espace et temps. C’est cela qui est appelé « vitesse de la lumière ». La signification de ce rapport distance sur temps est qu’il faut une certaine quantité de vide autour pour effectuer la transformation du cycle entre virtuel et photon avec suffisamment d’énergie. Dans ce sens, la lumière est, comme la matière, une forme d’organisation du vide inorganisé (ou moins organisé), qui permet une transmission durable de l’énergie alors qu’à la base les couples virtuels ne sont pas durables. La différence avec la durabilité de la matière (des particules), c’est que l’énergie est utilisée pour séparer durablement la particule de son antiparticule à laquelle elle restait attachée dans le vide. Cela se réalise par le fait que la particule réelle s’apparie avec une antiparticule proche au sein de son nuage (et devient ainsi virtuelle) et libère ainsi une autre particule qui passe ainsi de virtuelle à réelle. Le dipôle a été cassé par l’apport d’énergie appelé boson de Higgs.
Les corpuscules réels, qu’il s’agisse de photons ou de particules de masse, ne sont justement pas des objets vraiment réels, des « choses ». Ce qui est durable, c’est une structure, un phénomène et ses caractéristiques. Ce n’est pas le même corpuscule qui se contenterait de se déplacer. Le déplacement provient du fait que la propriété (et non un objet) saute d’une particule virtuelle à une autre ou d’un couple virtuel à un autre. Le fait que le phénomène dit « réel » (matière et lumière durables) soit modifié à petite échelle par les interférences du vide explique l’essentiel des étrangetés de la physique quantique. »

Ou encore :

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article934

Les calculs de Richard Feynman montrent que sur de longues distances seuls les quanta qui se déplacent à la vitesse de la lumière parviennent à demeurer en phase les uns avec les autres et sont donc observables (sont « réels » au sens donné par les spécialistes). C’est ce qui nous fait dire que la lumière a une vitesse c bien déterminée, toujours la même dans le vide. Mais cette restriction ne s’applique pas sur de courtes distances, à l’échelle interne de l’atome par exemple.

La question que nous nous posons est :

« Pourquoi ce mouvement de matière dans le vide atteint-il une limite de vitesse appelée vitesse de la lumière qui est le maximum de vitesse d’interaction entre deux masses ? Quel lien le vide établit-il ainsi entre vitesse du déplacement d’une masse et vitesse du déplacement d’un photon lumineux sans masse ? »

Notre réponse :

« La « masse » de la particule provient du temps nécessaire au vide pour reconstruire sans cesse la structure « matière » (durable). Il en découle l’apparence de résistance au déplacement du phénomène. Pourquoi y aurait-il une résistance de la particule au mouvement – une masse -, s’il n’y a pas de vrai mouvement ? La propriété du phénomène de la masse durable se déplace réellement en passant d’une particule virtuelle à une autre. Elle ne se déplace pas instantanément mais elle le fait à la vitesse de la lumière. Ce n’est donc pas d’elle que vient la vitesse limitée de déplacement de la particule. Mais, pour exister, la particule doit casser une liaison particule/antiparticule virtuelle en se rapprochant d’une antiparticule. Cela met du temps. Et ce temps doit être comparé au temps précédemment cité : le déplacement de la propriété de masse d’une particule virtuelle à une autre. En effet, pourquoi l’effort serait-il de plus en plus grand lorsque la particule réelle se déplace à plus grande vitesse, comme le prévoit la relativité ? Pourquoi la masse serait-elle infinie à la « vitesse de la lumière » ? Parce que le temps de parcours du phénomène approche du temps de déplacement du phénomène, alors qu’ordinairement il est bien plus petit. Un temps court supposant une plus grande énergie, il faudrait une énergie infinie pour qu’une particule se déplace à vitesse proche de la vitesse de la lumière. Plus la matière contient d’énergie, c’est-à-dire de couples virtuels contenant plus de quanta de temps, plus elle se déplace lentement parce que le temps s’écoule plus vite. »

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article1688

« Richard Feynman a montré que la ligne droite n’était qu’une probabilité moyenne obtenue par une infinité de parcours possibles autour de cette trajectoire apparemment en ligne droite. La vitesse de la lumière n’est pas constante dans ces parcours multiples. Elle peut être dépassée sur de petites distances par un petit nombre de photons lumineux (voir l’ouvrage « Lumière et matière » de Richard Feynman). La vitesse d’un photon lors d’un parcours n’est pas bloquée sur une constante dont la nature bloque par avance la valeur. Cette vitesse se réalise comme la résultante de multiples parcours autour de ligne droite. Cela signifie que la vitesse est obtenue comme produit d’un processus naturel, à chaque instant et dans chaque lieu. Il n’existe pas dans la nature de vitesse constante de la lumière inscrite dans le marbre. Ce mode de fonctionnement comprend de nombreuses interactions au hasard dont cette « constante » n’est que la résultante. La raison de ceci est que le photon lui-même n’est indépendant du milieu. Il n’est pas seulement un objet qui se déplace mais en même temps une réalité qui se transforme et se construit. Cela est dû au fait que le photon lumineux doit à son interaction avec le milieu d’être une horloge marquant un rythme et c’est ce rythme qui détermine son mouvement dans le temps et dans l’espace.
Ce n’est pas seulement la vitesse de la lumière qui perd son statut de grandeur préétablie. Ce sont toutes les grandeurs qu’on disait invariables : la masse d’une particule ou sa charge, etc... Ces quantités ne sont pas préexistantes mais sans cesse reconstruites et détruites. Les scientifiques ne le pensaient pas. Comme nous verrons, ce sont des expériences dérangeantes de l’étude des particules et de la lumière qui les ont contraint à ces révisions déchirantes. La physique a été amenée à une nouvelle approche scientifique. Les lois, les valeurs des constantes sont le produit du changement permanent et non de la fixité. Elles sont sans cesse reconstruites par le fonctionnement réel et non établies par avance. La nature est dynamique. Elle ne peut être interprétée avec des images statiques comme la vitesse constante, la masse constante, la charge constante ou l’électron égal à lui-même. Les fameuses « lois de conservation » découlent en fait de lois de transformation [14] fondées sur des interactions multiples au hasard Pour en donner une image, il convient plutôt de comparer à la manière dont l’agitation des molécules au hasard établit les lois de la thermodynamique. Ludwig Boltzmann et Willard Gibbs ont en effet montré que la thermodynamique statistique qui détermine température et pression dans les gaz est fondée sur une agitation désordonnée et aléatoire. Le désordre des chocs entre molécules et parois d’un espace de volume fixé produit un ordre, la température et la pression moyens du gaz. C’est ce que font remarquer les physiciens Banesh Hoffman et Michel Paty dans « L’étrange histoire des quanta » rappelant que Louis de Broglie parlait déjà de « thermodynamique cachée des particules » : « La température est l’effet moyen des énergies en jeu (des molécules) , la pression résulte des forces d’impact des molécules sur les parois, etc. De même, selon cette conception, les quantités calculées par la théorie quantique –fonctions d’onde, observables, etc – seraient des effets moyens résultant de mouvements internes des systèmes, plus fins que les phénomènes quantiques observés. » Ces auteurs faisaient également remarquer que cela nécessitait une autre révision déchirante concernant la séparabilité de la particule. Et une troisième concernant l’existence de la particule dans le temps et dans l’espace. Ces modifications de l’image du monde matériel consistaient à considérer que ce sont les particules qui produisent le temps et l’espace dans lequel elles évoluent. D’autre part, cela signifie un changement considérable concernant la relation de la matière et du vide. Loin d’être antinomiques les deux seraient interpénétrés à l’infini, constructifs et destructifs à l’infini, pas des boucles de rétroaction. Ils poursuivent : « Ces électrons, ainsi que les autres particules fondamentales, n’existent pas dans l’espace et le temps. Ce sont l’espace et le temps qui existent en fonction d’eux. (...) Si l’espace et le temps ne sont pas les matériaux de base de l’univers, mais simplement des effets moyens statistiques, d’une multitude d’entités plus fondamentales et plus profondes, il ne paraît plus du tout étrange que ces entités fondamentales, lorsqu’on imagine leur existence dans l’espace et le temps, exhibent des caractéristiques aussi peu appropriées que celle de l’onde ou de la particule. (...) Cette notion d’effets moyens qui n’appartiennent pas à l’individuel n’est pas nouvelle pour la science. La température si réelle et précise que nous pouvons la lire sur un thermomètre ordinaire, n’est qu’un effet statistique des mouvements moléculaires désordonnés. »

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article38

Résumons :

1) Les particules sautent d’un niveau d’organisation à un autre en recevant ou émettant de l’énergie. Le « réel » et le « virtuel » comme le « virtuel de virtuel » sont des niveaux d’organisation des particules.
2) Les antiparticules sont des particules qui « remontent le temps » c’est-à-dire qu’elles ont exactement les mêmes caractéristiques que les particules mais perçoivent le temps en sens inverse.
3) Tout l’Univers est peuplé de couples constitués d’une particule et d’une antiparticule.
4) Le fait d’être en couple leur donne une énergie double qui leur permet d’exister à l’échelon supérieur.
5) Un couple ne peut durer qu’un temps infime puisque l’antiparticule circule en sens inverse du temps.
6) Lorsque le couple se sépare, il perd cette énergie, et les deux particules descendent d’un échelon de niveau du vide. On dit qu’elles « disparaissent » comme on avit dit qu’elles « apparaissent » quand le couple s’est formé.
7) Ces « apparitions » et ces « disparitions » ne sont rien d’autre que des passages d’un niveau à un autre du vide quantique. Ainsi, une particule virtuelle qui a reçu une énergie double de la sienne devient une particule réelle tut comme une particule virtuelle de virtuel qui reçu une énergie double de la sienne devient une particule virtuelle.
8) L’énergie et le temps sont des inséparables. Par exemple l’énergie de formation d’un couple particule-antiparticule correspond à un temps. Leur relation est énergie fois temps égale constante de Planck.
9) Un couple particule-antiparticule définit donc un temps.
10) Dans le vide quantique existent donc des particules et des couples de particules. Les premiers donnent les fermions et les seconds les bosons. Cela signifie que les particules ont tendance à s’écarter les unes des autres et les couples ont tendance à s’agglomérer.
11) Les particules sont chargées électriquement et ont toutes la même charge, les antiparticules ayant la charge opposée, les couples sont neutres.
12) Ces charges électriques amènent un ballet permanent des particules et antiparticules. Elles forment ainsi un nuage autour d’une particule dite réelle. C’est le nuage de polarisation.
13) Aucune particule n’est durablement « réelle » car elle ne peut conserver une telle énergie que de manière éphémère. Cette énergie passe alors à une particule virtuelle proche au sein du nuage et cette dernière devient réelle.
14) La lumière est un transport d’énergie donc un couple particule-antiparticule. Il correspond donc à une énergie de couplage et donc à un temps. Il est donc lié aussi à une fréquence.
15) Les particules émettent et reçoivent de l’énergie de la manière suivant : un couple particule-antiparticule (virtuels) est proche d’une particule réelle. Quand la particule réelle émet son énergie et la donne à la particule virtuelle du couple, la particule réelle devient virtuelle et s’accouple avec l’antiparticule. Voilà comment l’énergie se transmet à la matière. Il faut un temps pour le réaliser et il y a un espace entre la particule virtuelle et la particule réelle. Le rapport de cet espace et de ce temps a la même dimension qu’une vitesse mais ce n’est le paramètre décrivant le déplacement d’un objet mais celui d’une énergie.

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