Le 26 mars 1991, le peuple malien, après une âpre lutte sanglante pendant laquelle il perdit des centaines de ses fils, jeunes pour la plupart, mit fin au règne insupportable du dictateur fasciste Moussa Traoré.
Mais malheureusement, la révolution a été récupérée par une bande d’intellectuels petits bourgeois qui s’allièrent à une clique militaire pour mettre en place un pouvoir anti-populaire dont les premières mesures fûrent peu de temps après : la libération des criminels et de leur clique, le feu vert donné à la création d’un parti politique qui se réclame ouvertement du dictateur déchu, et un peu plus tard, l’amnistie accordée à l’assassin du peuple qui, aujourd’hui, jouit des privilèges dûs à un chef d’Etat en fonction. Quel scandale ! Quelle trahison !
Notre intelligenstia réactionnaire a mis en place un système économique où, eux et leurs alliés capitalistes nationaux s’enrichissent effrontément.
Pendant ce temps, notre peuple, qui a consenti d’énormes sacrifices pour l’amélioration de son existence, gémit sous le lourd fardeau de la pauvreté et de la misère.
Issaga Soumaré
Le 26 mars 1991, le peuple malien, après une âpre lutte sanglante pendant laquelle il perdit des centaines de ses fils, jeunes pour la plupart, mit fin au règne insupportable du dictateur fasciste Moussa Traoré.
Mais malheureusement, la révolution a été récupérée par une bande d’intellectuels petits bourgeois qui s’allièrent à une clique militaire pour mettre en place un pouvoir anti-populaire dont les premières mesures fûrent peu de temps après : la libération des criminels et de leur clique, le feu vert donné à la création d’un parti politique qui se réclame ouvertement du dictateur déchu, et un peu plus tard, l’amnistie accordée à l’assassin du peuple qui, aujourd’hui, jouit des privilèges dûs à un chef d’Etat en fonction. Quel scandale ! Quelle trahison !
Notre intelligenstia réactionnaire a mis en place un système économique où, eux et leurs alliés capitalistes nationaux s’enrichissent effrontément.
Pendant ce temps, notre peuple, qui a consenti d’énormes sacrifices pour l’amélioration de son existence, gémit sous le lourd fardeau de la pauvreté et de la misère.
Issaga Soumaré
professeur E.S.G. à la retraite à Kayes N’Di-Est