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Révolte sociale dans l’Europe en crise

28 avril 2009, 10:02, par Max

Un article de presse sur la situation au Portugal, qui devient insupportable avec l’effondrement de l’économie. La 1er banque nationale est à la limite de la faillite et a été repris par une plus petite. LEs services publiques sont dans un état catstrophique. Les urgences des hopitaux laissent des centaines de gens dans les couloirs et seul le "bakcich" permet d’être soigner plus vite par des personnels sous payés. Le marbre des murs des hopitaux publiques contrastent avec le manque de moyens et de personnels. Des gens meurent dans les ambulances et même chez eux, faute d’être pris en charge après plusieurs heures d’attente. LEs hopitaux existaient mais ils ont fermé des lits ou complètement. A côté de ça, la corruption des milieux dirigeants est senti par les travailleurs comme une injustice de plus en plus intolérable. Récemment, le président de la république, accusé d’avoir détourné des millions d’Euros, a renvoyé tous les juges qui voulaient instruire sa mise en examen. La ministre de l’environnement a fait fermer une entreprise employant 2000 employés, pour ouvrir un hotel à son nom, car le site d’exploitation était à coté des plages prisées par un tourisme de luxe !
Les mouvements sociaux sont quotidiens et à Lisbonne, les manifestations de plus de 300000 employés de la fonction publique sont courantes en ce moment.
Même la police connait des contestations internes car de plus en plus de flics refusent d’aller matraquer des travailleurs alors que les voleurs sont au sommet de l’Etat.
C’est donc une situation de crise sociale que le Portugal n’a pas connu depuis longtemps, et dont la presse française se garde bien de faire l’écho.

lundi 27 avril 2009, par Jornal de Notícias

Des milliers de personnes ont descendu l’Avenue de la Liberté en direction du Rossio pour le traditionnel défilé du 25 avril, cette année marqué par le mécontentement face à la crise économique, associé à un sentiment d’incrédulité face aux mesures politiques qui ont été prises.

Les agents de sécurité et les organisateurs du défilé du 25 avril, l’Association 25 avril n’ont pas fait d’estimation par rapport au nombre de personnes présentes.

Toutefois, Fátima de Sousa, 44 ans, pense que la crise peut motiver de nombreuses personnes à descendre à la rue : “Je ne suis pas une habituée, c’est la première fois que je viens”. Je pense que s’il y a plus de monde, c’est à cause de la crise car les gens sont plus unis pendant les moments difficiles. Ici, les gens se sentent, d’une certaine façon, réconfortés et ont un peu d’espoir” a dit Fátima de Sousa à l’agence Lusa.

De son côté, elle dit qu’elle a profité du défilé pour montrer au fils de 11 ans ce qui c’est passé il y a 35 ans, soulignant que le défilé est comme “une leçon d’histoire”.

"Profondément mécontent", a affirmé Joaquim Medeiros, 69 ans, critiquant l’actuel “situation de misère et chômage” au Portugal.

"Aujourd’hui, la liberté est limitée et même au sein des entreprises, il y a beaucoup de monde qui n’ose pas parler. Nous sommes en train de vivre une démocratie “fasciste”, dit-il.

Graça Osório a également souligné le besoin de construit “un avril nouveau”.

“Je considère la réalité de notre pays dramatique. C’est à cause du capitalisme que nous en sommes ainsi. À un moment si difficile, on exige un avril nouveau”.

Au-delà des traditions, en raison de la liberté et des droits des travailleurs, le défilé a reçu, cette année, la défense de nouvelles causes avec l’appel à la participation électorale aux élections européennes, le droit des homosexuels à la famille et des immigrants à la légalité.

"Emploi et salaires pour tous. Non à l’emploi précaire”, “Démocratie, liberté et justice sont des triplées. Les unes sans les autres, ça ne compte pas. Corruption et vol, non”, “Personne est illégale. Des documents pour tous”, “Les familles d’avril. Les gays et les lesbiennes pour l’égalité” et “Je veux de nouveaux mensonges. On n’a pas encore accompli avril”, ce furent quelques-unes des phrases proclamées en pleine Avenue de la Liberté, au rythme de la musique d’intervention.

Les dirigeants de l’Association Nationale des Sergents se sont également rassemblés lors du défilé, critiquant ce qu’ils considèrent être “l’éloignement institutionnel” des militaires de l’organisation de l’initiative.

"C’est très étrange car ce furent les militaires qui ont fait en sorte que les citoyens puisent vivre dans un pays démocratique”, a dit António Lima Coelho, président de l’association, soulignant l’amitié que la “famille militaire” a reçu lors du défilé.

L’Avenue de la Liberté a également enregistré les lamentations des vendeuses d’œillets qui se plaignent que la crise rend les affaires difficiles

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