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La gauche communiste (encore appelés "communistes de gauche") cautionne la dictature vaccinatoire

14 octobre 2021, 13:14, par Le Communiste International Pour Le Soulèvement Révolutionnaire

Vous vous trompez sur le PCint Le Prolétaire.

Le PCint n’est pas contre les manifestation anti passe sanitaire ; ce qu’il dénonce c’est la caractère démocratique et interclassiste de ces manifs. Il appelle le prolétariat à lutter contre la dictature sanitaire de la bourgeois sur un terrain de classe, en s’organiser de façon autonome sur des positions de classe.

Rien que le titre de l’article le confime : "Manifestations contre le « pass sanitaire », La lutte contre l’autoritarisme bourgeois ne peut se mener que sur des positions prolétariennes de classe !"

même dans l’extrait que vous avez mis, il critique le fait que ces manifestation se fassent au non de la liberté individuelle et du démocratisme, il ne critique pas les manifs contre le passe mais le contenu "liberté et démocratie" ainsi que l’interclassisme.

Il suffit de lire également la fin de l’article : "Le capitalisme et les Etats bourgeois sont en dernière analyse les responsables de la catastrophe sanitaire mondiale de la pandémie par leur négligence criminelle à tous les niveaux des besoins de santé publique. Depuis le début ils répondent à cette pandémie en accroissant démesurément leur contrôle social, en interdisant, réprimant, à tour de bras ; en un mot en faisant retomber les conséquences d’un mode de production fondé sur la recherche « quoi qu’il en coûte » du profit, sur la population en général, mais plus précisément sur les prolétaires obligés de travailler sans protections ou plongés dans la misère. Les dernières mesures annoncées l’illustrent une nouvelle fois, en menaçant les travailleurs de licenciements et en pesant encore sur leur vie quotidienne (alors que les députés se sont absous du pass sanitaire pour siéger au parlement !) ; même si la vaccination est efficace, elle ne peut à elle seule venir à bout de l’épidémie en l’absence toujours criante de moyens hospitaliers et autres : leur passage en urgence est en réalité dictée, non par les besoins sanitaires de la population, mais par les besoins de l’économie capitaliste.

Contre la pression inexorablement croissante du capitalisme, dont le pass sanitaire n’est qu’un exemple, les défilés même nombreux seront toujours insuffisants : seule une force suffisamment puissante pourra le faire reculer avant de pouvoir le renverser. Cette force, c’est celle du prolétariat ayant retrouvé ses armes et ses orientations de classe et reconstitué son parti révolutionnaire, internationaliste et international, pour diriger son combat jusqu’à la victoire finale. Dans un avenir plus ou moins proche le prolétariat sera de nouveau appelé à lutter pour se défendre ; les bourgeois s’y préparent, les prolétaires doivent s’y préparer aussi, se préparer à lutter sur leur terrain, celui de l’affrontement classe contre classe.
Contre toutes les offensives anti-prolétariennes, retour à la lutte de classe contre le capitalisme et l’Etat bourgeois !"

ou : " Cependant ces manifestations drainent aussi, comme chaque fois en pareil cas, des éléments prolétariens qui entendent manifester leur hostilité au pouvoir. Mais en l’absence d’une force de classe, leurs intérêts propres sont noyés dans la mélasse d’un faux unanimisme « populaire » où dominent toutes les illusions petites bourgeoises.
Les courants de gauche et d’ « extrême »gauche qui y appellent ne le font pas pour y défendre une orientation de classe en rupture avec cet unanimisme, bien au contraire. C’est ainsi qu’un texte « unitaire » signé de la France Insoumise, de Solidaires, du NPA, de l’UNEF, etc., fonde son opposition au pass sur la façon « non démocratique » par laquelle aurait été prise la décision de l’instaurer, « par un seul homme » ( !), méthode « génératrice de fortes tensions, ce qui est délétère en pleine crise épidémique » ( !!), et il termine par un appel à la contribution « des multinationales et des plus riches » à la « solidarité nationale » !!! (3). Comme si Macron décidait tout seul selon ce qui lui passe par la tête, comme si ce n’était pas le capitalisme lui-même qui générait en permanence les tensions et comme si la solidarité nationale n’était pas une escroquerie propagée par la classe dominante !
En réalité Macron et son gouvernement ne sont que les fondés de pouvoir de la bourgeoisie, naviguant à vue en fonction des intérêts parfois contradictoires de celle-ci. Et les fortes tensions que redoutent nos démocrates indiquent au contraire la voie de salut pour les prolétaires face à la pression et à l’oppression bourgeoise : la voie des affrontements ouverts contre les capitalistes et leur Etat, la voie de la reprise généralisée de le lutte de classe contre le capitalisme."

Ce n’est pas bon de déformer des textes.

Nous ne sommes pas du PCint, nous sommes algériens et nous vivons en algérie mais nous sommes internationalistes., nous somme organisé autour d’un groupe qui s’appelle : Le Communiste International Pour Le Soulèvement Révolutionnaire".

Nous vous mettons le texte complet :

Manifestations contre le « pass sanitaire »
La lutte contre l’autoritarisme bourgeois ne peut se mener que sur des positions prolétariennes de classe !

Samedi 24 juillet, des dizaines de milliers de personnes (plus de 160 000 selon les sources policières), soit beaucoup plus que les « anti-vax » qui refusent par principe toute vaccination, ont à nouveau manifesté dans des dizaines et des dizaines de villes, grandes ou petites, contre le « pass sanitaire » et les autres mesures gouvernementales annoncées face à la pandémie comme les menaces de licenciement des personnels qui refuseraient de se faire vacciner, des amendes voire des peines de prison pour non présentation du pass sanitaire, etc. Les infirmières qui avaient dû l’an dernier s’occuper de malades sans pouvoir se protéger de manière adéquate, risqueront maintenant d’être licenciées si elles ne le sont pas assez !

Ces mesures autoritaires (qui au passage contredisent les affirmations faites quelques semaines auparavant…) (1) s’inscrivent dans une logique répressive mise en œuvre par les gouvernements successifs sous des prétextes divers, bien avant l’apparition de la pandémie. Il s’agit d’une tendance de fond qui répond à l’aggravation inexorable des tensions sociales au fur et à mesure que les difficultés du capitalisme lui imposent d’accroître l’exploitation des prolétaires tout en réduisant toujours plus les dépenses sociales, dénoncées bien évidemment comme des « charges » intolérables par les bourgeois (Macron, 12/6/18 : les aides sociales coûtent « un pognon de dingue »). Cette tendance s’est manifestée avec une force et une efficacité sans précédent lorsque dans de nombreux pays, de l’Amérique Latine à l’Asie en passant par l’Afrique ou le Moyen-Orient, les gouvernements ont décrété des confinements pour casser les luttes prolétariennes et surmonter leurs problèmes pour maintenir la paix sociale.

De même l’imposition de confinements successifs, d’un état d’urgence permanent et la prise de mesures autoritaires par le gouvernement français, a ses racines dans le fait qu’il a été successivement confronté au mouvement des Gilets Jaunes et aux luttes contre l’attaque sur les retraites. C’est cela qui explique aussi le passage récent des lois répressives dites de « sécurité globale » et contre le « séparatisme ». En effet le gouvernement n’entend pas arrêter ses attaques antisociales, même si la réduction des indemnités de chômage a été repoussée à début octobre et l’attaque contre les retraites remise à plus tard (Martinez, le pompier social en chef, avait prévenu que sinon ce serait « jeter de l’huile sur le feu » !) (2) ; la baisse des Aides au Logement effective depuis le début de l’année devrait rapporter en 2021 plus d’un milliard d’euros à l’Etat, alors que les subventions et les aides au patronat se sont multipliées.

Dans cette situation où menace toujours une vague de licenciements et de plans sociaux (175 000 emplois seraient menacés selon l’OFCE, Capital, 15/7/21) et où la reprise économique tant vantée se montre de plus en plus problématique, il est vain d’espérer un assouplissement de la classe capitaliste et de son gouvernement.

Les manifestations contre le pass sanitaire se sont déroulées aux cris de liberté ! démocratie ! au nom de l’individualisme et derrière les drapeaux bleu-blanc rouge – signe de leur nature politique majoritairement petite bourgeoise ; c’est la raison pour laquelle on y retrouve, comme dans les autres grands pays où de telles manifestations ont eu lieu (Etats Unis, Allemagne, etc.), la présence de courants d’extrême droite. La croyance en une démocratie idéale et les illusions d’une lutte « populaire », interclassiste, qui pourrait faire reculer le gouvernement sont typiques de tout mouvement petit bourgeois, incapable d comprendre que la plus démocratique des démocraties n’est jamais autre chose que le masque de la dictature de la classe dominante bourgeoise.

Cependant ces manifestations drainent aussi, comme chaque fois en pareil cas, des éléments prolétariens qui entendent manifester leur hostilité au pouvoir. Mais en l’absence d’une force de classe, leurs intérêts propres sont noyés dans la mélasse d’un faux unanimisme « populaire » où dominent toutes les illusions petites bourgeoises.

Les courants de gauche et d’ « extrême »gauche qui y appellent ne le font pas pour y défendre une orientation de classe en rupture avec cet unanimisme, bien au contraire. C’est ainsi qu’un texte « unitaire » signé de la France Insoumise, de Solidaires, du NPA, de l’UNEF, etc., fonde son opposition au pass sur la façon « non démocratique » par laquelle aurait été prise la décision de l’instaurer, « par un seul homme » ( !), méthode « génératrice de fortes tensions, ce qui est délétère en pleine crise épidémique » ( !!), et il termine par un appel à la contribution « des multinationales et des plus riches » à la « solidarité nationale » !!! (3). Comme si Macron décidait tout seul selon ce qui lui passe par la tête, comme si ce n’était pas le capitalisme lui-même qui générait en permanence les tensions et comme si la solidarité nationale n’était pas une escroquerie propagée par la classe dominante !

En réalité Macron et son gouvernement ne sont que les fondés de pouvoir de la bourgeoisie, naviguant à vue en fonction des intérêts parfois contradictoires de celle-ci. Et les fortes tensions que redoutent nos démocrates indiquent au contraire la voie de salut pour les prolétaires face à la pression et à l’oppression bourgeoise : la voie des affrontements ouverts contre les capitalistes et leur Etat, la voie de la reprise généralisée de le lutte de classe contre le capitalisme.

Le capitalisme et les Etats bourgeois sont en dernière analyse les responsables de la catastrophe sanitaire mondiale de la pandémie par leur négligence criminelle à tous les niveaux des besoins de santé publique. Depuis le début ils répondent à cette pandémie en accroissant démesurément leur contrôle social, en interdisant, réprimant, à tour de bras ; en un mot en faisant retomber les conséquences d’un mode de production fondé sur la recherche « quoi qu’il en coûte » du profit, sur la population en général, mais plus précisément sur les prolétaires obligés de travailler sans protections ou plongés dans la misère. Les dernières mesures annoncées l’illustrent une nouvelle fois, en menaçant les travailleurs de licenciements et en pesant encore sur leur vie quotidienne (alors que les députés se sont absous du pass sanitaire pour siéger au parlement !) ; même si la vaccination est efficace, elle ne peut à elle seule venir à bout de l’épidémie en l’absence toujours criante de moyens hospitaliers et autres : leur passage en urgence est en réalité dictée, non par les besoins sanitaires de la population, mais par les besoins de l’économie capitaliste.

Contre la pression inexorablement croissante du capitalisme, dont le pass sanitaire n’est qu’un exemple, les défilés même nombreux seront toujours insuffisants : seule une force suffisamment puissante pourra le faire reculer avant de pouvoir le renverser. Cette force, c’est celle du prolétariat ayant retrouvé ses armes et ses orientations de classe et reconstitué son parti révolutionnaire, internationaliste et international, pour diriger son combat jusqu’à la victoire finale. Dans un avenir plus ou moins proche le prolétariat sera de nouveau appelé à lutter pour se défendre ; les bourgeois s’y préparent, les prolétaires doivent s’y préparer aussi, se préparer à lutter sur leur terrain, celui de l’affrontement classe contre classe.

Contre toutes les offensives anti-prolétariennes, retour à la lutte de classe contre le capitalisme et l’Etat bourgeois !

(1) « Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas (…) » interview de Macron au Parisien, 29/04/2021

(2) Déclaration sur LCI, le 5/07/2021

(3) Libération, 22/07/2021. Si parmi les signataires on trouve des dirigeants de syndicats de la CGT, celle-ci en tant que telle n’en fait pas partie, ne voulant sans doute pas compromettre son statut de partenaire social responsable.

Parti Communiste International

26 juillet 2021

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