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En quoi les vaccins à ARN messager sont-ils dangereux ?

5 novembre 2021, 00:44, par Max

C’est sur la foi des bons résultats d’un essai clinique de phase 3 que le vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 a été autorisé en urgence par les Britanniques, puis les Américains, puis le monde entier. Mais peut-on se fier aux données remontées des 153 centres d’investigation qui ont mené cet essai sur près de 44 000 personnes de plus de 16 ans en Argentine, au Brésil, en Allemagne, en Turquie, en Afrique du Sud et aux États-Unis ? Une récente enquête du BMJ lance un pavé dans la mare et questionne le sérieux du déroulé de cet essai clinique.

Les révélations de Brook Jackson, ex-attachée de recherche clinique de l’un d’entre eux, sèment le doute, entachant la success-story d’un vaccin dont le protocole d’essai clinique est évidemment irréprochable... sur le papier. Et ce d’autant plus qu’elles ont été publiées le 2 novembre dans le très réputé British Medical Journal (BMJ) qui leur a consacré une enquête.

Tout commence début août 2020 quand Brook Jackson, quinze ans d’expérience dans la surveillance des essais cliniques, est embauchée par la société texane Ventavia qui gère trois centres d’investigation dans le cadre de l’essai Pfizer. Mille patients y ont déjà été recrutés. Elle remarque rapidement des irrégularités, avec des pratiques qui laissent à désirer : les vaccins ne sont pas conservés aux températures exigées, ils sont administrés par un personnel pas toujours qualifié ni respectueux des procédures très strictes qu’impose un essai en double aveugle, des patients sont laissés sans surveillance dans les couloirs, et les effets secondaires ne sont pas scrupuleusement rapportés ni investigués...

Alors Brook Jackson prend des photos avec son téléphone portable, copie des documents internes, enregistre des conversations. Et, après avoir signalé – sans succès – ces irrégularités à sa direction, elle alerte la FDA (Food and Drug Administration, l’autorité de régulation étasunienne) par courrier le 25 septembre 2020... Elle se fait aussitôt licencier par Ventavia – qui craint alors une inspection de l’autorité américaine.

Après avoir vérifié ces accusations, confortées par le témoignage d’autres employés de Ventavia, le BMJ note que la FDA n’a pas déployé beaucoup de moyens pour garantir le bon déroulement des essais, citant un rapport d’août 2021 dans lequel elle déclarait n’avoir pu inspecter que neuf des 153 sites de l’essai. Parmi ces neuf ne figurait aucun des sites de Ventavia, en dépit des alertes lancées par Brook Jackson...

"Pourquoi la FDA n’inspecte-t-elle pas les sites de recherche clinique alors qu’elle reçoit des allégations crédibles de corruption ? Où se trouve le bureau des enquêtes criminelles de la FDA ? Où est l’unité de fraude du FBI dans le domaine de la santé ? Ils sont aux abonnés absents (...) Au lieu de cela, on nous dit juste que c’est de la science, de la science, de la science. Si vous le dites assez souvent, c’est que ça doit être vrai », a commenté Paul Thacker, le journaliste à l’origine de l’enquête.

Alors que les indications pédiatriques du vaccin viennent d’être validées pour les enfants de plus de 5 ans aux États-Unis, que se généralisent les conseils de 3ème dose et même de 4ème dose, cette enquête pose évidemment de nombreuses questions sur le bon déroulé et sur la qualité des données recueillies lors de cet essai.

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