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Documents de Barta sur la deuxième guerre mondiale :

19 juin 2011, 19:55

Y en a-t-il qui croient encore que nous étions du côté des "bons" contre les "méchants" dans cette Seconde guerre ? il faudrait être bien dupe pour continuer à le croire. Churchill a avoué avoir déclenché la guerre : "Nous sommes entrés en guerre de notre propre chef, sans avoir été directement attaqués." ("We entered the war of our own free will, without ourselves being directly assaulted.") (Guild Hall Speech, juillet 1943) Il a aussi admis que les bombardements de cibles civiles allemandes n’étaient pas une thérapie anti-fasciste mais qu’il s’agissait de protéger les acquis de la haute finance ! "Cette guerre n’était pas seulement pour éliminer le fascisme en Allemagne, mais plutôt de s’approprier les marchés allemands." ("The war was not just a matter of the elimination of Fascism in Germany, but rather of obtaining German sales markets.") (mars 1946) "Le crime impardonnable de l’Allemagne avant la seconde guerre mondiale a été d’avoir tenté d’extirper sa puissance économique du système d’échange mondial, ce qui enlèverait à la finance mondiale l’opportunité de faire des profits" ("Germany’s unforgivable crime before the second world war was her attempt to extricate her economic power from the world’s trading system and to create her own exchange mechanism which would deny world finance its opportunity to profit.") (communication à Lord Robert Boothby, in "Sidney Rogerson, Propaganda in the Next War", préface à la seconde édition, 2001.) Il a même admis qu’il s’agissait de détruire la nation allemande ! "Vous devez comprendre que cette guerre n’est pas contre Hitler ou le National Socialisme, mais contre la force du peuple allemand, qu’il faut écraser une fois pour toutes, sans égard au fait qu’il soit entre les mains d’Hitler ou d’un prêtre jésuite" ("You must understand that this war is not against Hitler or National Socialism, but against the strength of the German people, which is to be smashed once and for all, regardless of whether it is in the hands of Hitler or a Jesuit priest") (lu dans Emrys Hughes, "Winston Churchill - His Career in War and Peace", p. 145 ; propos rapporté par Adrian Preissinger, "Von Sachsenhausen bis Buchenwald", p. 23). "L’Allemagne est trop forte. Nous devons la détruire ("Germany is too strong. We must destroy her") (novembre 1936). Le 11 mai 1940, les bombardiers de la Royal Air Force (R.A.F.) sont les premiers à raser des cibles civiles, dans ce cas-ci contre l’Allemagne : "Churchill a ordonné une série de raids nocturnes sur Berlin dans le but précis d’éviter les attaques allemandes dans l’espace aérien londonien. Après que Berlin ait été attaqué six fois, l’aviation allemande a reçu l’ordre d’attaquer Londres, et, comme Churchill l’avait anticipé, la pression sur les frappes aériennes a été allégée. Alors ont commencé les blitz d’attaques" ("Churchill ordered a series of night raids on Berlin for the specific purpose of diverting German attacks from the airfields of London. After Berlin was attacked six times, the German air force was ordered to attack London, and, as Churchill anticipated, the pressure on the airfields was relieved. Thus began the blitz") (Benjamin Colby, "Twas a Famous Victory", p.173). Le 8 juillet 1940, il affirmait que ce dont l’Allemagne a besoin, c’est : une attaque asolument dévastatrice et exterminatrice sur le territoire allemand par de très gros bombardiers : "une attaque absolument dévastatrice, exterminatrice par de très lourds bombardiers sur le territoire allemand..." ("an absolutely devastating, exterminating attack by very heavy bombers on the Nazi homeland...") (cité par Geoffrey Wheatcroft, Spectator, 29 septembre 1979). "Je ne veux pas entendre de suggestions sur comment détruire l’économie et la machinerie de guerre ; ce que je veux ce sont des suggestions sur comment nous pouvoir griller les réfugiés allemands en fuite de Breslau." ("I do not want suggestions as to how we can disable the economy and the machinery of war ; what I want are suggestions as to how we can roast the German refugees on their escape from Breslau.") (Cité dans Juan Maler, "Die Unvollendete", p. 27)

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