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Si Covid n’existait pas, ils l’auraient inventé !

5 septembre 2020, 08:45, par Laurence

"Les réformistes feront croire qu’il existe une solution pour résoudre la crise de lire le dernier édito de l’organisation Lutte Ouvrière, courant auto proclamé révolutionnaire communiste, qui reproche à l’Etat bourgeois son inaction et conseille aux travailleurs une perspective purement économique à leurs revendications et notamment "imposer de partager le travail" . C’est quand même bien méconnaitre la situation actuelle qui impose aux salariés le chomage ou le l’activité partielle ! Les patrons eux même partagent le peu de travail car ils veulent éviter trop de tension sociale à cause des pertes de salaire énormes. On n’accepte pas de partager la misère , nous voulons prendre l’argent là ou il a été distribué bien avant la crise sanitaire et l’éffondrement économique. Pour cela , et pour interdire les licenciements , nous ne demandons rien à l’Etat et encore moins aux licencieurs ! Est ce qu’on demande à un voleur ou à 1 criminel de partager quoi ? notre porte monaie ? notre vie ? Nous sommes en position de légitime défense et nous devons nous organiser en tant que classe ouvrière indépendamment de tous les courants politiques opportunistes, pour en finir avec la propriété privé des capitaux et l’Etat qui défend ce principe l’arme à la main .

"Face à la menace d’une seconde vague de l’épidémie, le gouvernement a consacré sa semaine de rentrée aux discours sanitaires. Gestes barrières, port du masque obligatoire, y compris à l’extérieur, conseils aux « Papys, Mamies », Castex et Macron ont multiplié les recommandations comme si nous étions de grands enfants ou des demeurés !

À côté de ça, ils refusent la gratuité du masque. Et pendant qu’ils en appellent à la responsabilité de chacun, ils cachent leurs propres manquements. Parce que, malgré la crise dramatique que nous avons traversée, avec plus de 30 000 morts, le gouvernement n’a pas fait ce qu’il fallait pour affronter une nouvelle flambée de contaminations.

Il n’a pas fait ce qu’il fallait dans les hôpitaux. Il n’a pas fait ce qu’il fallait dans les Ehpad. Il n’a pas fait ce qu’il fallait dans l’Éducation.
Si tant est que la promesse du Ségur de la santé de créer 7 500 emplois dans les hôpitaux soit honorée, il ne s’agit là que de saupoudrages face aux besoins. Et voir le gouvernement mégoter sur les 300 euros d’augmentation demandés par les hospitaliers alors qu’il a débloqué des centaines de milliards pour le grand patronat est aussi révoltant que significatif : la Santé publique et les hôpitaux ne sont pas sa priorité.
Les Ehpad ne sont pas mieux traités. Le ministre de la Santé a annoncé la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale dédiée au grand âge. Mais, dans les maisons de retraite, où sont les créations d’emplois ?

Beaucoup d’établissements n’ont pas d’infirmière et de médecin à demeure 24 heures sur 24. Il faut aussi plus de personnel, plus d’animateurs, et il faut augmenter les salaires. Rien n’a été fait. Et nous voilà en train de revivre les mêmes horreurs avec certains Ehpad, condamnés à reconfiner leurs résidents dans leur chambre !

Dans l’Éducation nationale, c’est la même passivité, la même incurie : il n’y a pas eu d’embauche d’agents de service dans les écoles, les collèges ou les lycées, pour assurer le surcroît de travail lié aux désinfections. Pas d’embauche d’infirmières ni de médecins scolaires. Et pas de recrutement d’enseignants pour dédoubler les classes, ce qui serait salutaire non seulement pour assurer la distanciation physique, mais aussi pour rattraper le retard scolaire. Et puisque les personnels et les élèves de plus de onze ans porteront le masque, il n’est plus question de distanciation, ni même d’empêcher le brassage des classes. « Tout peut reprendre normalement », dit le ministre. Et en cas de mise en quatorzaine et de cours à distance, les professeurs, les parents et les élèves seront, comme en mars dernier, livrés à eux-mêmes.
La situation exceptionnelle exigerait des mesures exceptionnelles, à commencer par des créations d’emplois massives. Eh bien non ! Et le plus fou est qu’il y a des millions de chômeurs qui ne demandent qu’à travailler et que, tous les jours, les ministres clament leur volonté de combattre le chômage !

Jeudi, le gouvernement va officialiser son plan de relance. L’État dispose de 100 milliards, l’équivalent de 2,7 millions d’emplois payés 1 800 euros net mensuels, cotisations sociales incluses. Et au lieu de créer directement ces emplois dans les secteurs vitaux de la société, il va, une fois de plus, arroser les grandes entreprises et leurs propriétaires.

À coups d’aides publiques, de baisses d’impôts et de cotisations, l’État aidera la bourgeoisie à restaurer ses profits. On comprend que le Medef jubile : le gouvernement fera remonter les cours boursiers et donnera, de nouveau, du grain à moudre aux spéculateurs.
Les emplois sont détruits par dizaines de milliers, les salaires sont amputés, les conditions de vie aggravées, mais Macron vole au secours des profits des privilégiés !

Les mesures exceptionnelles et les milliards qui vont avec sont réservés aux capitalistes. Ils vont encore grossir les fortunes d’une minorité déjà richissime. Les intérêts des travailleurs et de la société sont à l’opposé et nécessitent un tout autre plan.
Contre les licenciements, il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Contre l’explosion du chômage, il faut créer des emplois dans la Santé, l’Éducation, les transports.

Ces emplois ne généreraient pas de profits pour la classe capitaliste, ils produiraient de l’utilité sociale, du bien-être pour tous. Ils répondraient, enfin, aux besoins les plus indispensables de la société et des classes populaires. Alors, contre le plan du gouvernement pour la relance des profits, défendons nos intérêts de travailleurs !" Toutes ces mesures sont un programme électoral dans le cadre de la démocratie bourgeoise, c’est à dire un plan comme on en a vu en Grèce, promis par l’extrême gauche avant d’arriver au pouvoir et d’appliquer l’austérité au peuple. Rien n’est remis en cause dans les fondements du système de la propriété privé par la classe capitaliste. Couper les aides et embaucher dans les services publiques seraient juste 2 points minimum d’une lutte et d’un mouvement d’ensemble du prolétariat qui viserait à offrir une autre perspective à la vague de licenciements et de faillites . L’annulation des dettes des chomeurs et salariés sans revenus suffisant nécessite de collectiviser les banques et donc détruire tous les appareils d’Etat, institutions et ministères qui défendent le système banquaire international actuel. Une telle perspective est donc forcément à partager avec l’ensemble des mouvements de gilets jaunes et révolutionnaires mondiaux.

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