Face à l’effondrement actuel du capitalisme, la politique de classe du prolétariat le mène à prendre la tête du peuple travailleur
19 mai 2020, 23:10
Cher Robert,
Je me suis mal exprimé. J’essaie de clarifier.
Je ne parlais pas de nos Gilets Jaunes qui, dans leur grande majorité, refusent les idéologies fascistes et déjouent les pièges qui leur sont tendus, ni de ces quelques petits patrons proches des travailleurs qui sont dans le mouvement.
La « frange réactionnaire au sein de Gilets Jaunes » c’est par exemple « Les Gilets Jaunes Constituants » qui sont clairement pilotés de l’extérieur par une autre partie de la classe moyenne.
Une partie de la petite bourgeoisie plus aisée que les Gilets Jaunes, bien installée dans la société, réactionnaire, tente de conserver ses intérêts et son identité culturelle. Elle se sent menacée par le bas par le prolétariat, par le haut par la classe capitaliste « mondialiste » et a développé une « conscience de groupe » pour défendre ses intérêts.
Ce groupe essaie d’attirer le prolétariat vers sa propre lutte. Il s’appuie sur des petits partis et mouvements (nationalistes, cathos, royalistes, …) qui avancent masqués et ont inventé une rhétorique sur mesure pour les Gilets Jaunes : un discours de « fausse lutte des classes ». Ils remplacent « les travailleurs » par « le peuple », les capitalistes par les oligarques et « le capitalisme » par la « finance ». « Le peuple contre la finance ! » On croirait entendre l’extrême gauche mais en fait c’est de droite. Ils tentent d’influencer le programme des Gilets Jaunes vers leurs intérêts de groupe et contre les prolétaires. Ils manient très bien les réseaux sociaux et sont financés.
C’est ce que je pense avoir observé mais c’est juste une marge, pas la masse du mouvement.
Cher Robert,
Je me suis mal exprimé. J’essaie de clarifier.
Je ne parlais pas de nos Gilets Jaunes qui, dans leur grande majorité, refusent les idéologies fascistes et déjouent les pièges qui leur sont tendus, ni de ces quelques petits patrons proches des travailleurs qui sont dans le mouvement.
La « frange réactionnaire au sein de Gilets Jaunes » c’est par exemple « Les Gilets Jaunes Constituants » qui sont clairement pilotés de l’extérieur par une autre partie de la classe moyenne.
Une partie de la petite bourgeoisie plus aisée que les Gilets Jaunes, bien installée dans la société, réactionnaire, tente de conserver ses intérêts et son identité culturelle. Elle se sent menacée par le bas par le prolétariat, par le haut par la classe capitaliste « mondialiste » et a développé une « conscience de groupe » pour défendre ses intérêts.
Ce groupe essaie d’attirer le prolétariat vers sa propre lutte. Il s’appuie sur des petits partis et mouvements (nationalistes, cathos, royalistes, …) qui avancent masqués et ont inventé une rhétorique sur mesure pour les Gilets Jaunes : un discours de « fausse lutte des classes ». Ils remplacent « les travailleurs » par « le peuple », les capitalistes par les oligarques et « le capitalisme » par la « finance ». « Le peuple contre la finance ! » On croirait entendre l’extrême gauche mais en fait c’est de droite. Ils tentent d’influencer le programme des Gilets Jaunes vers leurs intérêts de groupe et contre les prolétaires. Ils manient très bien les réseaux sociaux et sont financés.
C’est ce que je pense avoir observé mais c’est juste une marge, pas la masse du mouvement.