Accueil > ... > Forum 49513

Safran licencieur mondial, détruit l’outils de travail pour satisfaire les financiers

4 juillet 2020, 13:39, par Max

En dehors de l’Hexagone, Safran a licencié depuis mars 10 000 salariés dans le monde, dont 3 000 aux États-Unis, 3 000 au Mexique et un millier au Royaume-Uni, a indiqué M. Barberot du syndicat FO.
En France, on ne compte plus les ’ruptures de contrats’ qu’ils soient des CDD, intérimaires ou prestataires. Tous les secteurs de l’entreprise sont touchés par ces licenciements qui cachent leur nom et dont les syndicats ne parlent pas du tout. .
Ces syndicats sont satisfaits d’eux même car en continuant de signer les accords décidés et imposés par nos patrons, ils font croire aux salariés qu’ils sauvent l’emploi en France ...alors qu’ils ne font qu’endormir encore plus la lutte contre le chômage partiel, les baisse de salaires, les arnaques sur les fiches de paye, et surtout la complicité des centrales syndicales dans le coulage systèmatique des usines, centre de recherches qui débauchent jeunes et anciens pour mieux vider en ’douceur’ les entreprises.
Leur but est d’éviter la lutte de classe celle qui permettrait de relier tous les secteurs de la classe ouvrière d’une même entreprise, d’une même branche industrielle, d’une même région, d’un pays et du monde entier .
Ces mêmes syndicats qui vont crier à la délocalisation lors de fermeture d’usines sur le territoire national , ne sont pas dérangés quand les fermetures concernent des travailleurs de pays voisins ou plus lointains et pourtant ces mêmes syndicats savent profiter des bénéfices engendrés par le fonctionnement de ces usines productives ! Ils iront même réclamer les dividendes réalisés par Safran sur les fermetures de sites hors France. Les CE pourront même proposer des séjours de vacances dans ces pays ruinés par des multinationales comme Safran...ces bureaucraties usurpent le nom de syndicats mais ceux qui ne signent pas ces accords ne proposent rien non plus en termes d’alternative de luttes . Il ne suffit pas d’appeler localement les travailleurs à débrayer pendant 1 heure. Tout le monde sait l’inéfficacité de ce type de réunion quand la seule perspective est une journée d’action type ’usine morte’ ...car elle l’est déjà à l’arrêt ou quasiment. Les centrales qui ont encore parmi ses adhérents des salariés combatifs les montent contre les non syndiqués en leur expliquant que ce qui arrivent est de la faute des autres syndicats ou carrément des travailleurs qui seraient passifs face aux sales coups de la direction...comme s’il s’agissait uniquement d’un problème local, ou de nombre dans un débrayage.
La classe ouvrière est atomisée dans des usines qui se vident de plus en plus . Les effectifs avaient déjà chuté dans les années 2000 mais là c’est la fonte accélérée car la plupart des usines sont vides ou dans un turn over ou les salariés se retrouvent complètement isolés. Les centrales syndicales le savent et du coup ne misent absolument plus sur une quelconque organisation des travailleurs sur les sites industrielles.
Pourtant nous pouvons encore compter sur les lieux de travail pour nous organiser , de la même façon que les gilets jaunes ont su organiser à travers des réseaux sociaux, des manifestations dynamiques, des AG, des points de rencontre comme les ronds points, des professions très éclatées comme les livreurs , coursiers, chauffeurs indépendants ou uberisés, des chômeurs et des femmes au foyer, des agriculteurs et des salariés du tertiaire, et de l’industrie. Les G.J. ont su encourager moralement et politiquement (de part leur indépendance vis à vis des structures intégrés comme les syndicats) des personnels soignants afin qu’ils s’autoorganisent comme les cheminots du technicentre à la rentrée 2019.
Nous devons coûte que coûte aller dans le sens de nous organiser par nous même sur les lieux de travail mais aussi par tous les autres moyens virtuels ou pas, dans nos quartiers par exemple afin de reprendre ce que les syndicats nous ont confisqué depuis des années : la perspective d’une lutte de classe et celle de la fin d’un régime capitaliste qui a fait son temps , celui du salariat et de la propriété privé des moyens de production, comme les usines et tous les outils qu’elles contiennent .
Les syndicats ont combattu dès le début le mouvement autonome des G.J. et bien c’est toute la classe ouvrière qui doit maintenant reprendre l’exemple de l’indépendance de ce mouvement et le faire vivre partout dans chaque usine, entreprise, PME, prestataire, pôle emploi, quartiers populaire.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.