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Que penser de la thèse du "réchauffement global d’origine anthropique" ?

23 mars 2010, 14:34, par Robert Paris

Mais le coup de grâce sera peut être donné par deux chercheurs de la riante Germanie, MM. Gerlich et Tscheuschner, qui ont en juillet laissé éclater une véritable bombe (pdf), puisque leur étude affirme ni plus ni moins que la théorie de l’effet de serre, qui jusque là était acceptée comme vérité intouchable, écrite dans le marbre, pourrait bien être... Fausse. Oui, vous avez bien lu. Si la thèse de Gerlich et Tscheuschner se confirme, les théories réchauffistes ne seront plus fondées sur du sable mais... Sur du vent.

Les deux allemands iconoclastes ne sont pas les premiers venus. Ce sont deux universitaires thermodynamiciens des fluides confirmés qui ont confronté la théorie de l’effet de serre avec ce qu’ils savent des comportements des corps gazeux. Leur étude, citant pas moins de 204 références, a été synthétisée dans notre langue par l’indispensable Jean Martin. Et le contenu, technique mais lisible, vaut bien le poids d’Al Gore en cacahouètes.

je résume les points clé pour ceux qui n’ont pas le courage d’entrer dans les détails scientifiques : · La théorie de l’effet de serre découle en grande partie de recherches menées au XIXème siècle par Arrhenius et Tyndall. Le premier fut un fantastique chimiste et prix Nobel, à qui l’on doit de nombreuses avancées. Seulement, en ce qui concerne l’effet de serre, il s’est trompé, comme quoi les plus grands peuvent avoir leurs faiblesses. Sa théorie a été réfutée par Robert Wood, qui inventa de nombreux verres plus ou moins imperméables à divers rayonnements. Wood montra (et fut corroboré par la suite par d’autres chercheurs) que l’augmentation de température dans une serre ne pouvait pas être provoqué par une réflexion radiative des rayons infra rouges sur les vitres, mais provenait d’un effet de convection interne de l’air provoqué par les différences de températures entre couches hautes et basses de la serre. · Gerlich et Tscheuschner affirment en outre que l’effet de serre par "forçage radiatif" des molécules de CO2 des hautes couches de l’atmosphère est totalement incompatible avec la seconde loi de la thermodynamique connue de tous les étudiants de Math Spé, et que l’on peut résumer en français de tout les jours ainsi : "La chaleur ne peut s’écouler d’un corps froid vers un corps chaud. Un transfert de chaleur d’un corps froid vers un corps chaud ne peut intervenir qu’avec une compensation". · Les scientifiques du GIEC n’étant pas des idiots, ils ont très vite buté sur ces écueils, qu’ils ont évacué en incluant, dans leurs modèles informatiques de simulation du comportement de l’atmosphère, une hénauurme approximation, en affectant aux molécules environnant le CO2 atmosphérique une valeur de conductivité thermique... nulle ! Ainsi, les vecteurs de densité de flux de chaleur qui montreraient que la montée en température ne peut s’effectuer que du sol vers le CO2 atmosphérique et non l’inverse, sont ramenés à... Zéro ! Or, il n’existe absolument aucun corps terrestre connu dont la conductivité thermique soit totalement nulle. Notamment, l’air, qui est un excellent isolant lorsqu’il est immobile, emprisonné dans des bulles de polystyrène ou des trames de laine de verre, est au contraire fortement conducteur lorsqu’il est mobile, du fait de la naissance d’échanges par convection, ce qui est le cas dans l’atmosphère. L’approximation du GIEC est donc proprement abusive, et l’on peine à croire que "les meilleurs scientifiques du monde" commettent de telles fautes sans arrière pensée. · Gerlich et Tscheuschner estiment que le calcul 100 fois ressassé selon lequel "sans effet de serre , c’est à dire avec une absence d’atmosphère, la température terrestre moyenne serait de -18°C, et donc l’effet de serre augmente la T° moyenne de notre planète de +33°C" est faux. Une erreur de méthode de calcul intégral est à l’origine de cette valeur erronée. Selon eux, la vraie valeur de température "sans atmosphère" serait plus proche de... -129°C, soit une différence de 144°C avec la moyenne observée. Tous les calculs du GIEC visant à expliquer une hausse de la température terrestre de 33°C par l’effet de serre sont donc faux. · On pourrait estimer rapidement que si la différence entre la planète vide et la planète "en atmosphère" est plus élevée, c’est que le rôle du CO2 est plus important que prévu. Mais dans ce cas, la variation de température observée avec l’augmentation du CO2 serait bien plus élevée. Une sur-température de 144°C entre Terre "vide" et Terre "atmosphérique" invalide les mathématiques du GIEC. · Conclusion de Gerlich et Tscheuschner : "Ce qui a été analysé ici (NDLR : dans cet article) visait à répondre à la question de savoir si l’effet (NDLR : de serre) atmosphérique a un fondement en physique. Ce n’est pas le cas. En résumé, il n’existe pas d’effet de serre atmosphérique et, en particulier, d’effet de serre dû au CO2, ni en physique théorique ni en thermodynamique. Il est donc illégitime d’en déduire des prédictions destinées à proposer des solutions aussi bien pour l’économie que pour la politique intergouvernementale"

Pour l’instant, pas de réaction très sérieuse des réchauffistes à cette étude. Même les bons apôtres du réchauffement du site "Real Climate" sont muets. Gageons que la rentrée sera chaude... sur les forums.

Conclusion : nous nous sommes plantés, mais ne changeons rien.

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