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Réflexions sur la nature de l’État et de la dictature du prolétariat dans la transition au communisme - La discussion sur la question de l’Etat a démarré

26 août 2019, 04:00, par Olivier

Salut Alfred,

Je ne reviens pas sur le début de ton propos sur l’importance des conseils d’usine. je te renvoie au livre d’O. Anweiller : Les soviets en Russie - (1905-1921).

Par contre, sur le fait que les luttes passeront par autre chose que les conseils et des comités dans les usines, je suis parfaitement d’accord avec toi. Je le répète souvent, il faut étudier les nouvelles conditions de lutte dans les pays capitalistes développés, comme la France. Et j’ai souvent parlé de la lutte des "places" en faisant référence à l’article d’Henri Simon d’Échanges et mouvement (article que j’avais initié en lui parlant du sujet avant qu’il ne l’écrive il y a maintenant 10 ans peut-être). Et, depuis lors, nous avons vu ce mode de lutte se développer dans tous les pays. Cela ne veut pas dire qu’il faut ranger les anciens modes de lutte notamment dans les pays moins développés et notamment dans l’"usine du monde " en Chine.

Sur les grèves en Russie.

Certainement, il devait y avoir des faux amis dedans. Mais la plupart des grèves ouvrières étaient de véritables luttes. Il n’y a qu’à lire les lettres de Miasnikov (vieux bolchevik et ouvrier dans ces luttes). Il n’y a aucune raison de ne pas le croire dans l’état de notre documentation actuelle.
Mais enfin, on ne fait pas la révolution prolétarienne contre les ouvriers. Et çà, c’est un principe intangible sur lequel je ne transigerai jamais. Il ne doit pas y avoir de violence au sein de la classe ouvrière. La violence peut s’exercer mais contre les autres classes et couches sociales.
je suis toujours scotché quand je lis cette phrase :

"Qui dit que Cronstadt était blanche ? Non. Pour nos idées, pour la tâche qui est la nôtre, nous avons été contraints de réprimer la révolte de nos frères égarés. Nous ne pouvons considérer les matelots de Cronstadt comme nos ennemis. Nous les aimons comme des frères véritables, notre chair et notre sang".

Boukharine devant le III° Congrès de l’IC (juin 1921).

Voilà ce qui est arrivé ! Ce n’est pas moi qui le dit. C’est le Congrès de l’IC.

Je suis sans voix.

Amicalement

Olivier

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