Gilets jaunes et luttes de classes en France : ce n’est qu’un début, le combat continue !
20 juillet 2019, 08:14
Terrifiés par un soulèvement issu des 90 pour cent moins riches de la population, les bureaucraties syndicales ont attaqué les « gilets jaunes. » Les syndicats ont étranglé des grèves de routiers et de dockers qui devaient se solidariser avec eux. Reprenant les infâmes calomnies des staliniens français qui traitaient les trotskystes au 20e siècle d’« hitléro-trotskystes », le patron de la CGT stalinienne, Philippe Martinez, a maintes fois déclaré que du « brun » se cachait derrière les gilets jaunes. De nombreux partis, dont le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pabliste, ont repris ces propos. Même ceux qui étaient en apparence moins hostiles comme La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas joué un rôle très différent : malgré les 7 millions de voix reçues par Mélenchon aux présidentielles de 2017, LFI n’a pas organisé une seule manifestation de masse pour défendre les « gilets jaunes. »
Terrifiés par un soulèvement issu des 90 pour cent moins riches de la population, les bureaucraties syndicales ont attaqué les « gilets jaunes. » Les syndicats ont étranglé des grèves de routiers et de dockers qui devaient se solidariser avec eux. Reprenant les infâmes calomnies des staliniens français qui traitaient les trotskystes au 20e siècle d’« hitléro-trotskystes », le patron de la CGT stalinienne, Philippe Martinez, a maintes fois déclaré que du « brun » se cachait derrière les gilets jaunes. De nombreux partis, dont le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pabliste, ont repris ces propos. Même ceux qui étaient en apparence moins hostiles comme La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas joué un rôle très différent : malgré les 7 millions de voix reçues par Mélenchon aux présidentielles de 2017, LFI n’a pas organisé une seule manifestation de masse pour défendre les « gilets jaunes. »