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Les écrivains hommes n’ont pas toujours été incapables de lutter contre l’assujettissement des femmes

13 juillet 2019, 21:22

William Thompson :

Thompson, William, Appeal of One Half the Human Race, Women, Against the Pretensions of the Other Half, Men, to Retain Them in Political, and thence in Civil and Domestic Slavery

“..are women kindly told, "they are free to marry or not". Things are so arranged, knowledge, property, civil as well as political exclusions, man’s public opinion, that the great majority of adult women must marry on whatever terms their masters have willed, or starve : or if not absolutely starve, they must renounce at least all the means of enjoyment monopolized by the males. Under these circumstances, man makes it a condition, under which he admits women into a participation - always limited however be his uncontrolled will - of his means of happiness dependent on wealth, that woman shall, like the negro slave, surrender to him all control over her actions, except where those actions are regulated by the higher penalties of law, to all of which she is equally exposed, to many with more severity, than man.”

Women is then compelled, in marriage, by the possession of superior strength on the part of men, by the want of knowledge, skill and wealth, by the positive, cruel, partial, and cowardly enactments of law, by the terrors of superstition, by the mockery of a pretended vow of obedience, and to crown all, and as a result of all, by the force of an unrelenting, unreasoning, unfeeling public opinion, to be a literal unequivocal slave of the man who may be styled her husband. I say emphatically the slave ; for a slave is a person whose actions and earnings, instead of being, under his own control, liable only to equal laws, to public opinion, and to his own calculations, under these, of his own interest, are under the arbitrary control of any other human being, by whatever name called. This is the essence of slavery, and what distinguishes it from freedom. A domestic, a civil, a political slave, in the plain unsophisticated sense of the word - in no metaphorical sense - is every married woman. (…)

It is not necessary here to discuss whether it would promote the happiness of men that women should under such circumstances enjoy political rights. Women are one half of the human race, and as much entitled to happiness on their own account, for their own sakes, as men. Just as necessary would it be to inquire whether the possession of political rights by men would tend to promote the happiness of women. The happiness of every individual, and of all classes, of the human race, ought to be promoted for the sake of such individual or individuals, and not in subservience to the happiness of any other individuals or classes whatever. When every individual is made happy, the happiness of the whole is promoted. The mountebank jargon of "public good" distinct from the good of the individual members of society, will lead astray the human mind no more. It will be found that no person or persons can promote their real happiness, looking comprehensively into all the results of their actions, by any line of conduct which is incompatible with the happiness of others ; that is to say, which detracts more from their happiness than it adds to that of the agent or agents.

the exercise of political rights affords the best opportunity for the exercise of the intellectual powers and enlargement of the sympathies of human beings, leading their attention out of themselves, to matters in which numbers of their fellow creatures, to an indefinite extent besides themselves, are interested.

[Men] exercising political rights from which [women] are excluded, could not by any means impart to [women] the exercise of the intellectual powers, and that enlargement of sympathy, that interest in the affairs of numbers mixed with our own, which distinguishes the benevolent from the selfish. This vice of character, want of comprehensive views, want of interest in anything out of themselves or of their own little domestic circle,...the necessary result of the state of barbarous exclusion, of domestic imprisonment, in which women have been kept,...can never be cured by the enjoyment by any others than themselves of those opportunities for unfolding their powers, which enlarged social, including political, interests, can alone create.”

Thompson, William, Appel de la moitié de la race humaine, des femmes, contre les prétentions de l’autre moitié, des hommes, pour les retenir dans l’esclavage politique et de là, dans l’esclavage civil et domestique

« Les femmes ont gentiment dit : "elles sont libres de se marier ou non". Les choses sont tellement arrangées, connaissance, propriété, exclusions civiles et politiques, opinion publique de l’homme, que la grande majorité des femmes adultes doivent se marier selon les conditions que leurs maîtres ont voulues ou mourir de faim : ou, si elles ne meurent pas de faim, elles doivent renoncer à leur vie. moins tous les moyens de jouissance monopolisés par les mâles. Dans ces circonstances, l’homme en fait une condition, dans laquelle il admet les femmes à une participation - toujours limitée quelle soit sa volonté incontrôlée - de ses moyens de bonheur dépendant de la richesse, cette femme doit, comme l’esclave nègre, lui céder tout contrôle. sur ses actions, sauf lorsque celles-ci sont régies par des peines plus sévères prévues par la loi, à laquelle elle est également exposée, à beaucoup plus sévèrement que l’homme.

La femme est alors contrainte, dans le mariage, par la possession d’une force supérieure de la part des hommes, par le manque de connaissances, d’habiletés et de richesse, par les lois positives, cruelles, partielles et lâches, par la terreur de la superstition, par la moquerie d’un prétendu voeu d’obéissance, et pour couronner tous, et par la suite de tout, par la force d’une opinion publique implacable, déraisonnable et insensible, pour être l’esclave sans équivoque de l’homme que l’on pourrait appeler son mari . Je dis énergiquement l’esclave ; car un esclave est une personne dont les actions et les gains, au lieu d’être, sous son propre contrôle, soumis uniquement à l’égalité des lois, à l’opinion publique et à ses propres calculs, de ceux-ci, de son propre intérêt, sont sous le contrôle arbitraire de tout autre être humain, quel que soit son nom. C’est l’essence de l’esclavage et ce qui le distingue de la liberté. Une domestique, une civile, une esclave politique, au sens simple du terme - sans aucun sens métaphorique - est toute femme mariée. (…)

Il n’est pas nécessaire de discuter ici de la question de savoir si cela contribuerait au bonheur des hommes de voir les femmes jouir de droits politiques dans de telles circonstances. Les femmes représentent la moitié de la race humaine et ont autant droit au bonheur que les hommes, pour leur propre compte et pour leur propre bien. Il serait tout aussi nécessaire de rechercher si la possession de droits politiques par les hommes tendrait à promouvoir le bonheur des femmes. Le bonheur de chaque individu et de toutes les classes du genre humain doit être promu pour le plaisir de tel ou tel individu ou individu, et non pas au détriment du bonheur d’aucun autre individu ou de n’importe quelle classe. Lorsque chaque individu est rendu heureux, le bonheur de l’ensemble est promu. Le jargon mountebank de "bien public", distinct de celui des membres individuels de la société, n’égarera plus l’esprit humain. On constatera qu’aucune personne ni aucune personne ne peut promouvoir son vrai bonheur en examinant de manière exhaustive tous les résultats de ses actions, par quelque ligne de conduite incompatible avec le bonheur des autres ; c’est-à-dire, ce qui nuit davantage à leur bonheur qu’à ce qu’il ajoute à celui des agents.

l’exercice des droits politiques offre la meilleure opportunité pour l’exercice des pouvoirs intellectuels et l’élargissement des sympathies des êtres humains, entraînant leur attention en dehors d’eux-mêmes, à des domaines dans lesquels nombre de leurs semblables, dans une mesure indéfinie, sont intéressé.

Les [hommes] exerçant des droits politiques, dont [les femmes] sont exclues, ne pourraient en aucun cas communiquer à [femmes] l’exercice des pouvoirs intellectuels, et cet élargissement de sympathie, cet intérêt pour les affaires à la fois mêlées aux nôtres, qui distingue le bienveillant de l’égoïste. Ce vice de caractère, le manque de vues d’ensemble, le manque d’intérêt pour quoi que ce soit d’eux-mêmes ou de leur propre petit cercle domestique, ... le résultat nécessaire de l’état d’exclusion barbare, de l’emprisonnement domestique, dans lequel les femmes ont été maintenues, ... ne peut jamais être guéri par la jouissance par quiconque autre que lui-même de ces occasions de développer ses pouvoirs, que des intérêts sociaux élargis, y compris politiques, peuvent créer. »

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