Toute l’Afrique (et une bonne partie du monde) a les yeux fixés sur la révolution au Soudan
10 juin 2019, 06:36
Les chefs de la contestation au Soudan appellent à la « désobéissance civile ». L’Association des professionnels du Soudan (SPA) veut faire pression sur les militaires au pouvoir, accusés de répression brutale contre les manifestants. Cet appel survient aussi cinq jours après la violente dispersion par les forces de sécurité d’un sit-in organisé depuis le 6 avril devant les quartiers généraux de l’armée à Khartoum, dans le prolongement du mouvement de contestation déclenché en décembre. Qualifiée de « massacre » par la contestation – au moins 108 personnes sont mortes – cette dispersion a été suivie d’une vague de répression cette semaine. Selon des habitants, un climat de « terreur » s’est emparé de la capitale.
Les chefs de la contestation au Soudan appellent à la « désobéissance civile ». L’Association des professionnels du Soudan (SPA) veut faire pression sur les militaires au pouvoir, accusés de répression brutale contre les manifestants. Cet appel survient aussi cinq jours après la violente dispersion par les forces de sécurité d’un sit-in organisé depuis le 6 avril devant les quartiers généraux de l’armée à Khartoum, dans le prolongement du mouvement de contestation déclenché en décembre. Qualifiée de « massacre » par la contestation – au moins 108 personnes sont mortes – cette dispersion a été suivie d’une vague de répression cette semaine. Selon des habitants, un climat de « terreur » s’est emparé de la capitale.