« La première manifestation visible de contestation sérieuse au sein de la communauté scientifique fut un article paru en 2001 dans « Science » signé Wallace S. Broecker, un vétéran de la recherche en géophysique aux Etats-Unis, spécialisé dans l’étude des liens entre la circulation océanique et les climats du pasé. (…) Dans son article de 2001, il commençait par s’étonner de voir que la courbe de Mann « ne montre aucune trace de la période médiévale chaude (d’environ 800 à 1200 après J.-C.), pendant laquelle les Vikings ont colonisé le Groenland. » Il posait ensuite la question de savoir pourquoi la température de la terre s’est mise à augmenter fortement « à l’aube de la révolution industrielle et avant l’émission de quantités substantielles de gaz à effet de serre anthropiques. »
Olivier Postel-Vinay dans « La comédie du climat »
« La première manifestation visible de contestation sérieuse au sein de la communauté scientifique fut un article paru en 2001 dans « Science » signé Wallace S. Broecker, un vétéran de la recherche en géophysique aux Etats-Unis, spécialisé dans l’étude des liens entre la circulation océanique et les climats du pasé. (…) Dans son article de 2001, il commençait par s’étonner de voir que la courbe de Mann « ne montre aucune trace de la période médiévale chaude (d’environ 800 à 1200 après J.-C.), pendant laquelle les Vikings ont colonisé le Groenland. » Il posait ensuite la question de savoir pourquoi la température de la terre s’est mise à augmenter fortement « à l’aube de la révolution industrielle et avant l’émission de quantités substantielles de gaz à effet de serre anthropiques. »
Olivier Postel-Vinay dans « La comédie du climat »