Dernières nouvelles du trust Renault en avril 2019
23 mai 2019, 11:13
C’est un nouveau coup dur pour le Groupe Renault. Un rapport d’expertise commandé par les juges chargés du dossier du « dieselgate » apporte des éléments très embarrassants pour le constructeur français. Soupçonnée, à l’instar de Volkswagen, PSA et Fiat-Chrysler, d’avoir manipulé les moteurs de ses véhicules diesel afin de minorer les émissions d’oxydes d’azote (NOx), un gaz très toxique, lors des tests d’homologation, la marque au losange est visée par une information judiciaire pour « tromperie aggravée ». Confiée au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, l’enquête pourrait connaître un coup d’accélérateur après la remise d’un rapport très attendu auquel Le Monde a eu accès.
En octobre 2017, les magistrats instructeurs ont ordonné à l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) de procéder à une batterie de tests complémentaires afin de confirmer l’hypothèse de la présence de dispositifs frauduleux. Une campagne d’essais a été réalisée sur deux modèles de la marque : Captur et Clio IV. Les conclusions de l’ISAT sont sans équivoque sur « l’existence d’une modification des dispositifs de dépollution permettant l’adaptation à la procédure d’homologation de façon différente de conditions d’utilisation réelles ».
C’est un nouveau coup dur pour le Groupe Renault. Un rapport d’expertise commandé par les juges chargés du dossier du « dieselgate » apporte des éléments très embarrassants pour le constructeur français. Soupçonnée, à l’instar de Volkswagen, PSA et Fiat-Chrysler, d’avoir manipulé les moteurs de ses véhicules diesel afin de minorer les émissions d’oxydes d’azote (NOx), un gaz très toxique, lors des tests d’homologation, la marque au losange est visée par une information judiciaire pour « tromperie aggravée ». Confiée au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, l’enquête pourrait connaître un coup d’accélérateur après la remise d’un rapport très attendu auquel Le Monde a eu accès.
En octobre 2017, les magistrats instructeurs ont ordonné à l’Institut supérieur de l’automobile et des transports (ISAT) de procéder à une batterie de tests complémentaires afin de confirmer l’hypothèse de la présence de dispositifs frauduleux. Une campagne d’essais a été réalisée sur deux modèles de la marque : Captur et Clio IV. Les conclusions de l’ISAT sont sans équivoque sur « l’existence d’une modification des dispositifs de dépollution permettant l’adaptation à la procédure d’homologation de façon différente de conditions d’utilisation réelles ».