Apeurée par la montée de l’insurrection du peuple travailleur, la bourgeoisie capitaliste déterre la hache de guerre
21 mars 2019, 10:52
La ministre des Armées Florence Parly devrait rencontrer les représentants des forces de l’ordre en fin d’après-midi pour discuter du déroulement des opérations samedi.
La mobilisation des militaires vient s’ajouter à une série de mesures annoncées mardi par l’exécutif, parmi lesquelles la possibilité d’interdire des manifestations en cas de présence d’ « ultras », les contraventions alourdies de 38 à 135 euros pour participation à une manifestation interdite, la mise en place de « brigades anticasseurs », l’usage de drones, l’utilisation d’un produit marquant codé pour tracer les manifestants, et le filtrage des rassemblements en amont.
Le recours à l’armée française pour menacer des manifestations qui s’opposent à l’inégalité sociale marque un tournant historique et international. Une vague de grèves et de manifestations secoue le monde, poussée par la colère contre des décennies d’austérité et de militarisme. Aux « gilets jaunes » et aux grèves contre le gel des points d’indice à travers l’Europe correspondent les mobilisations de masse contre la dictature algérienne, des grèves d’enseignants américains et des maquiladoras mexicaines, et des grèves de masse au Sri Lanka ainsi qu’en Inde.
La décision de Macron d’employer l’armée lors de l’acte 19 fait partie des tentatives de plus en plus désespérées de la bourgeoisie internationale d’intimider cette opposition politique naissante et de créer les conditions pour la réprimer par les armes.
La ministre des Armées Florence Parly devrait rencontrer les représentants des forces de l’ordre en fin d’après-midi pour discuter du déroulement des opérations samedi.
La mobilisation des militaires vient s’ajouter à une série de mesures annoncées mardi par l’exécutif, parmi lesquelles la possibilité d’interdire des manifestations en cas de présence d’ « ultras », les contraventions alourdies de 38 à 135 euros pour participation à une manifestation interdite, la mise en place de « brigades anticasseurs », l’usage de drones, l’utilisation d’un produit marquant codé pour tracer les manifestants, et le filtrage des rassemblements en amont.
Le recours à l’armée française pour menacer des manifestations qui s’opposent à l’inégalité sociale marque un tournant historique et international. Une vague de grèves et de manifestations secoue le monde, poussée par la colère contre des décennies d’austérité et de militarisme. Aux « gilets jaunes » et aux grèves contre le gel des points d’indice à travers l’Europe correspondent les mobilisations de masse contre la dictature algérienne, des grèves d’enseignants américains et des maquiladoras mexicaines, et des grèves de masse au Sri Lanka ainsi qu’en Inde.
La décision de Macron d’employer l’armée lors de l’acte 19 fait partie des tentatives de plus en plus désespérées de la bourgeoisie internationale d’intimider cette opposition politique naissante et de créer les conditions pour la réprimer par les armes.