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Le tronc d’arbre, créateur, vivant et dynamique

29 août 2018, 08:02

« Des ouvriers étaient employés à écorcer des chênes sur l’un des penchants d’un coteau situé entre deux vallées, dans la propriété que j’habite. Le temps était très favorable à ce genre de travail ; aussi avançait-il assez vite, lorsque peu à peu il devint moins aisé. L’écorce ne se souleva plus qu’avec peine, et bientôt il fut impossible de l’enlever autrement que par petits morceaux.

 » Les ouvriers, n’ayant aperçu aucune variation dans l’état de l’atmosphère, attribuèrent unanimement ce phénomène au voisinage de quelque troupeau de moutons.

 » En effet, j’avais donné l’ordre au berger d’amener le sien sur le revers du coteau où travaillaient les ouvriers.

 » Cela bien constaté, je fis retirer les moutons, et à mesure qu’ils s’éloignaient, le pelage des arbres devenait plus aisé. Néanmoins, la sève, pendant toute la journée, ne reprit pas sa circulation avec la même activité qu’auparavant.

 » Cette expérience, répétée deux années de suite, a produit le même effet. »

Les Annales de la Société d’Horticulture de Paris (tome XII, page 322), s’occupent également de cet étrange phénomène et citent un cas analogue constaté dans les pépinières royales de Versailles en 1817.

L’auteur de la communication conclut ainsi :

« Quoique je sois très porté à chercher une explication, bonne ou mauvaise, à tous les phénomènes de la végétation, je ne suis jamais arrivé à expliquer celui-là. C’est sans doute le plus délicat de tous ceux que nous offrent les végétaux. M. de Candolle n’en a rien dit dans sa Physiologie générale. »

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