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L’absurdité de la notion de paramètre climatologique de « température moyenne planétaire » qui n’a rien de scientifique

30 septembre 2018, 07:17

« Un nouveau voyage au centre de la Terre » de Vincent Courtillot :

« « Le climat est souvent défini par les spécialistes comme la moyenne, sur (au moins) trente ans, des conditions d’une région donnée, reconstituées à partir des enregistrements de la température et des précipitations.
C’est plutôt un système qui comprend l’atmosphère, l’hydrosphère, la lithosphère et la biosphère, en interactions permanentes par le biais de processus physiques, chimiques et biologiques…
Bien qu’on ne puisse attendre de l’étude de la seule température une description et une compréhension complètes des changements climatiques, leurs mesures et leur évolution séculaire sont un des indicateurs les plus parlants et les plus fréquemment employés. Un modèle plus complet nécessite naturellement la connaissance de la pression, des précipitations, du champ des vents, de la couverture nuageuse… Mais c’est l’évolution de la température que mettent en avant la plupart des articles et des rapports sur le réchauffement climatique, comme par exemple le tout dernier (4e) rapport du groupe de travail du GIEC (IPCC en anglais) ou un récent article de revue d’Hervé Le Treut pour La Science (janvier 2007)…
Mais d’abord livrons quelques réflexions sur la notion de température globale moyenne de la basse atmosphère…
L’amplitude annuelle des variations journalières de la température dans certaines stations météorologiques dépasse 50°. Celle des variations analysées au compte du réchauffement climatique est en général inférieure au degré Celsius et se mesure en dixièmes de degrés. Extraire l’une à partir des autres n’est pas trivial. La répartition dans le temps des mesures, la répartition dans l’espace des stations, les méthodes de mesure, les corrections appliquées (altitude, températures de l’eau et de l’air supposées égales pour les mesures océaniques, etc.) sont autant de paramètres à prendre en compte pour tenter d’estimer l’incertitude des mesures finales…
Trois physiciens, C. Essex, R. MeKitrick et B. Anderson, ont fait remarquer que, pour un système hors équilibre comme l’atmosphère ou l’océan terrestres, il n’était pas évident de déterminer de manière unique une température moyenne.
Ces auteurs rappellent qu’on peut ajouter des volumes et obtenir un volume, mais que la somme de deux température n’est pas (physiquement) une température et ne peut représenter l’évolution de l’énergie interne du système…
Ce sont les différences de températures et non les températures elles-mêmes qui provoquent la dynamique du système climatique. De plus, celui-ci est en partie chaotique, des changements importants pouvant intervenir sans modification des facteurs qui « forcent » le système. C’est, comme les climatologues le savent bien, une question d’échelle…
La question est de savoir si les moyennes gardent un sens à l’échelle du globe entier…
Le nombre de groupes qui se consacrent au recueil, à la critique et à la synthèse des données d’observation de la température à l’échelle planétaire est très limité. Deux groupes principaux y travaillent, aux Etats-Unis et au Royaume Uni… Avant 1900, les deux tiers de l’océan mondial sont vides de données d’observation… A notre demande de pouvoir réexaminer l’ensemble des données pour procéder à une vérification indépendante, Phil Jones nous répond que… « les données mensuelles ne sont pas disponibles »… « le centre a signé des accords avec les stations disant qu’il ne transmettrait pas les données brutes à des tiers ».
Un autre aspect important est le fait que ces courbes globales reposent sur des moyennes mensuelles. Elles ont donc perdu l’information sur les variations de plus haute fréquence, notamment diurnes.
Si le système climatique est linéaire, ce n’est peut-être pas une limitation sérieuse, mais s’il est non linéaire, comme la plupart des chercheurs le pensent, cela peut se révéler essentiel…
De 1900 à 1987, on constate que la tendance est pratiquement « plate » : il n’y a aucune indication de réchauffement (ni de refroidissement).
En revanche, la courbe effectue un saut en 1987, et la tendance est à nouveau plus plate depuis vingt ans…
Ce n’est pas l’image qu’on en donne en général. Notons tout de suite que la CO² ne peut en rendre compte… »

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