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Comment les cheminots peuvent gagner...

20 mars 2018, 13:09

"https://www.lanouvellerepublique.fr/recherche/la-cgt-locale-prete-a-la-greve-generale"
Les motifs de se mobiliser sont nombreux, estime Régis Barboux, le secrétaire de l’Union locale qui évoque pêle-mêle les Ehpad, les ordonnances Macron, le pouvoir d’achat des retraités ou encore le ferroviaire, lui aussi sujet d’inquiétude depuis que le rapport Spinetta a été rendu public. « Le statut des cheminots est quelque chose auquel il ne faut pas toucher, il ne s’agit pas, comme on veut nous le faire croire, d’une question de privilèges. Derrière, il y a la sécurité des circulations en jeu », s’insurge Olivier Carré, ancien cheminot encarté à la CGT : « La fermeture des petites lignes nuira à l’égalité des transports pour tous, surtout si, derrière, c’est pour faire le profit des bus Macron. »
Et ce n’est pas la première fois que Le Blanc-Argent suscite des inquiétudes, rappelle Régis Barboux : « Depuis une dizaine d’années, il a été attaqué plusieurs fois. » Et le secrétaire de souligner que la ligne qui circule entre Valençay et Salbris passe à proximité de nombreuses entreprises et pourrait être une « solution pour mettre moins de camions sur les routes », en transportant des pièces industrielles, en plus du volet scolaire.
Parmi les sujets d’inquiétude récurrents, Faurecia qui a fait l’objet d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en 2015, est aussi d’actualité. « On est aujourd’hui 116 salariés à la production sur un effectif global de 200 », chiffre le secrétaire du CE de Theillay, qui se dit en « état d’alerte sur l’avenir du site de Theillay. Il n’y a pas de charge de travail qui arrive, aucun nouveau projet. Si on reste comme ça, fin 2018 on sera tombé à 105 et fin 2020 à 67. Or, 2020, c’est demain. » « Depuis une vingtaine d’années, on se bat pour maintenir le site », déplore Pierre Bertoux, ancien de chez Matra. Et de dire : « il ne faut pas rester que sur les voitures et les camions, mais se diversifier, élargir la gamme vers d’autres secteurs comme l’aéronautique. Mais on ne nous a jamais écoutés. » Pour le représentant de la CGT, la réalité est simple : « Les politiques s’en fichent et je ne parle pas des patrons qui s’en contrefichent. » Pierre Bertoux émet une autre piste industrielle : « L’installation d’une fonderie aluminium électrique » qui viendrait compléter la filière de déconstruction régionale autour de l’entreprise Re-Sources notamment, l’un des fleurons locaux de la fin de vie des automobiles. Quinze ans après la fermeture de Matra, à la CGT, le sujet industriel est encore brûlant"

des militants de la CGT toujours prêt à devenir des "bons" bergers de la classe ouvrière en même temps que de "bons" conseillers des patrons !

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