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Et maintenant, la guerre commerciale mondiale !

8 mars 2018, 00:41, par Max

La démagogie de ce president américain n’a rien à envier à celui d’un Montebourg prétendant empêcher la fermeture des usines automobiles en France... Trump tweete depuis un téléphone portable ou 1 PC fabriqué en Chine avec des puces électroniques chinoises...la production d’acier aux USA est comme celle des passoires, pleine de fuite car les subventions de l’Etat à cette industrie filent directement dans d’autres secteurs industriels et dans les poches des actionnaires et millionaires amis de Trump.
voir iciquelques chiffres sur la production mondiale d’acier.

"Donald Trump ou la nostalgie des hauts-fourneaux

En supportant le charbon et l’acier, le président des Etats-Unis développe une idée qui fleure bon le XIXe siècle, estime Philippe Escande dans sa chronique.
Chronique. Donald Trump est un personnage balzacien. Un rentier de l’immobilier qui dépense son argent en politique et rêve d’une Amérique fumante et industrieuse. Il aime les mines de fer de l’Alabama et les hauts-fourneaux de Pennsylvanie. Pour le président des Etats-Unis, la sidérurgie est la mère de toutes les batailles économiques. Cette ambition de « l’acier américain » a longtemps été portée par US Steel, le bien nommé. Un groupe né en 1901 de la première restructuration du secteur conduite par le banquier John Pierpont Morgan.

En 1960, au sortir de la guerre, il était encore numéro un mondial, alimentant la soif de métal des industries automobiles et de la construction. Le groupe pointe aujourd’hui au 24e rang mondial du secteur. Exclu de l’indice Dow Jones des 30 principales capitalisations américaines, il a été également sorti de celui des 500 premières. Quant à son concurrent de la grande époque, Bethlehem Steel, il a fait faillite en 2001 et son usine historique de Bethlehem en Pennsylvanie a été transformée en casino.

A l’heure où les Etats-Unis peinent à conserver sur leur sol des fabricants de puces électroniques, la nostalgie du président américain pour le charbon et l’acier paraît bien étrange. A la fin du XIXe siècle, l’acier comptait pour près de 7 % de l’emploi manufacturier américain et plus encore de la totalité de la production de biens industriels. Aujourd’hui, c’est moins de 1 %.

« Ceinture de rouille »

D’autant que les expériences passées ne portent pas à l’optimisme en matière d’aides et de lois en faveur de ce secteur. Depuis quarante ans, la profession se fait une spécialité d’exiger un bouclier et de tendre la sébile. A peine arrivé à la présidence des Etats-Unis, au début des années 1980, Ronald Reagan a accordé de généreuses subventions à US Steel, qui s’est empressé de les utiliser pour se diversifier dans le pétrole. Une activité qu’il cédera vingt ans plus...

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