Le mouvement grossit à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse. Mardi vers 15 h 30, 220 détenus, selon une source syndicale, ont refusé de réintégrer leur cellule à l’issue de leur promenade. Ils étaient 80 lundi. Ce mouvement de protestation intervient après la mort par pendaison d’un autre prisonnier, samedi. Ce décès serait aussi à l’origine des deux nuits de heurts dans plusieurs quartiers toulousains. Si le parquet de Toulouse et la sûreté départementale ont confirmé la thèse du suicide, la rumeur selon laquelle le détenu aurait été battu par des gardiens circule chez de nombreux habitants et dans la maison d’arrêt. Des personnels des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) sont intervenus pour ramener l’ordre dans l’établissement, qui accueille plus de 900 détenus.
Le mouvement grossit à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse. Mardi vers 15 h 30, 220 détenus, selon une source syndicale, ont refusé de réintégrer leur cellule à l’issue de leur promenade. Ils étaient 80 lundi. Ce mouvement de protestation intervient après la mort par pendaison d’un autre prisonnier, samedi. Ce décès serait aussi à l’origine des deux nuits de heurts dans plusieurs quartiers toulousains. Si le parquet de Toulouse et la sûreté départementale ont confirmé la thèse du suicide, la rumeur selon laquelle le détenu aurait été battu par des gardiens circule chez de nombreux habitants et dans la maison d’arrêt. Des personnels des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) sont intervenus pour ramener l’ordre dans l’établissement, qui accueille plus de 900 détenus.