Les meilleurs écrits athées - Seizième partie - Poésies athées
29 décembre 2017, 13:49
Rimbaud dans « Vies » :
« Je ne regrette pas ma vieille part de gaîté divine : l’air sombre de cette aigre campagne alimente fort activement mon atroce scepticisme. Mais comme ce scepticisme ne peut désormais être mis en œuvre et que d’ailleurs je suis dévoué à un trouble nouveau, - j’attends de devenir un très méchant fou. »
Rimbaud :
« Je suis le Saint, en prière sur la terrasse – comme les bêtes pacifiques paissant sur la mer de Palestine. »
Rimbaud :
« Après le Déluge
Aussitôt que l’idée du Déluge se fut rassise. Un lièvre s’arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes et dit sa prière à l’arc-en-ciel à travers la toile d’araignée… Sourds étangs – écume, roule sur le pont et par-dessus les bois ; - draps noirs et orgues, - éclairs et tonnerre, - montez et roulez ; - Eaux et tristesses, montez et relevez les Déluges – Car depuis qu’ils sont dissipés,… c’est d’un ennui ! »
Rimbaud dans « Vies » :
« Je ne regrette pas ma vieille part de gaîté divine : l’air sombre de cette aigre campagne alimente fort activement mon atroce scepticisme. Mais comme ce scepticisme ne peut désormais être mis en œuvre et que d’ailleurs je suis dévoué à un trouble nouveau, - j’attends de devenir un très méchant fou. »
Rimbaud :
« Je suis le Saint, en prière sur la terrasse – comme les bêtes pacifiques paissant sur la mer de Palestine. »
Rimbaud :
« Après le Déluge
Aussitôt que l’idée du Déluge se fut rassise. Un lièvre s’arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes et dit sa prière à l’arc-en-ciel à travers la toile d’araignée… Sourds étangs – écume, roule sur le pont et par-dessus les bois ; - draps noirs et orgues, - éclairs et tonnerre, - montez et roulez ; - Eaux et tristesses, montez et relevez les Déluges – Car depuis qu’ils sont dissipés,… c’est d’un ennui ! »