« Le but de Nazarbaïev est de transmettre le pouvoir à sa famille, à son clan, et ce projet reste intact, assure l’opposant numéro un au régime kazakh, l’ancien homme d’affaires Moukhtar Abliazov, qui vit en exil en France. Ces deux dernières années, les structures du pouvoir ont été remodelées, le Conseil de sécurité a autorité sur tous les “organes de force”, et désormais sur la présidence. [Le président] avait seulement besoin de gagner un peu de temps, mais vous verrez que sa fille Dariga sera candidate à la prochaine présidentielle. »
L’annonce de la démission de l’unique président qu’ait connu le Kazakhstan n’en constitue pas moins un choc dans un pays tenu d’une main de fer, où la société civile a été systématiquement écrasée durant trois décennies. « Nous n’avons même pas été prévenus en avance, ce qui est très surprenant, relate une journaliste de la radio nationale. Il n’y a pour l’instant pas d’explications sur la suite, nous sommes simplement assis ensemble à digérer la nouvelle. » « Cette journée entre d’ores et déjà dans l’histoire », écrivait sur les réseaux sociaux la journaliste Irina Petrouchova, basée à Londres.
« Le but de Nazarbaïev est de transmettre le pouvoir à sa famille, à son clan, et ce projet reste intact, assure l’opposant numéro un au régime kazakh, l’ancien homme d’affaires Moukhtar Abliazov, qui vit en exil en France. Ces deux dernières années, les structures du pouvoir ont été remodelées, le Conseil de sécurité a autorité sur tous les “organes de force”, et désormais sur la présidence. [Le président] avait seulement besoin de gagner un peu de temps, mais vous verrez que sa fille Dariga sera candidate à la prochaine présidentielle. »
L’annonce de la démission de l’unique président qu’ait connu le Kazakhstan n’en constitue pas moins un choc dans un pays tenu d’une main de fer, où la société civile a été systématiquement écrasée durant trois décennies. « Nous n’avons même pas été prévenus en avance, ce qui est très surprenant, relate une journaliste de la radio nationale. Il n’y a pour l’instant pas d’explications sur la suite, nous sommes simplement assis ensemble à digérer la nouvelle. » « Cette journée entre d’ores et déjà dans l’histoire », écrivait sur les réseaux sociaux la journaliste Irina Petrouchova, basée à Londres.