« D’une immense générosité, Beethoven n’est pas l’esclave de son époque, mais il est pleinement engagé dans son temps. Très politique, il se tient informé par les journaux de tous les événements marquants. Son œuvre est action, car, pour lui, il n’y a pas de dichotomie entre le musicien et le citoyen. C’est pourquoi il rejettera la corporation des musiciens serviteurs du pouvoir en place et « apolitiques ».
« Beethoven s’abreuva de l’esprit révolutionnaire démocratique, issu de la révolution française, qui s’étendait alors à travers l’Europe. Il a été enthousiasmé par l’idéal démocratique, puis déçu quand Napoléon a transformé ce mouvement de transformation en un nouvel empire. Beethoven efface alors rageusement la dédicace à Napoléon de sa troisième symphonie. Ses positions, très radicales pour l’Autriche et l’Allemagne de l’époque, ne l’empêchèrent pas d’être reçu dans les milieux aristocratiques.
« En 1802, la troisième symphonie, dite "héroïque", est un hymne à la révolution française. Il l’a, à l’origine, dédiée à Napoléon, celui-ci lui apparaissant alors comme le continuateur du combat de la révolution française et son enthousiasme pour l’armée napoléonienne imprègne toute l’œuvre. « Ainsi, celui-là ne vaut pas mieux que les autres, après tout. Il va devenir un tyran pire que les autres. » écrit-il alors. »
« D’une immense générosité, Beethoven n’est pas l’esclave de son époque, mais il est pleinement engagé dans son temps. Très politique, il se tient informé par les journaux de tous les événements marquants. Son œuvre est action, car, pour lui, il n’y a pas de dichotomie entre le musicien et le citoyen. C’est pourquoi il rejettera la corporation des musiciens serviteurs du pouvoir en place et « apolitiques ».
« Beethoven s’abreuva de l’esprit révolutionnaire démocratique, issu de la révolution française, qui s’étendait alors à travers l’Europe. Il a été enthousiasmé par l’idéal démocratique, puis déçu quand Napoléon a transformé ce mouvement de transformation en un nouvel empire. Beethoven efface alors rageusement la dédicace à Napoléon de sa troisième symphonie. Ses positions, très radicales pour l’Autriche et l’Allemagne de l’époque, ne l’empêchèrent pas d’être reçu dans les milieux aristocratiques.
« En 1802, la troisième symphonie, dite "héroïque", est un hymne à la révolution française. Il l’a, à l’origine, dédiée à Napoléon, celui-ci lui apparaissant alors comme le continuateur du combat de la révolution française et son enthousiasme pour l’armée napoléonienne imprègne toute l’œuvre. « Ainsi, celui-là ne vaut pas mieux que les autres, après tout. Il va devenir un tyran pire que les autres. » écrit-il alors. »