« A la fois l’analyse théorique et la riche expérience historique du dernier quart de siècle ont également démontré que le fascisme est chaque fois le maillon final d’un cycle politique spécifique ainsi composé : une crise des plus graves de la société capitaliste, une radicalisation croissante de la classe ouvrière, une sympathie croissante vis-à-vis de la classe ouvrière et une aspiration à un changement de la part de la petite bourgeoisie rurale et urbaine, une confusion extrême de la grande bourgeoisie, ses manœuvres lâches et perfides visant à éviter le point culminant de la crise révolutionnaire ; un épuisement du prolétariat et une confusion et une indifférence croissantes, une aggravation de la crise sociale, un désespoir de la petite bourgeoisie, son aspiration à un changement, une névrose collective de la petite bourgeoisie, sa prédisposition à croire aux miracles et aux mesures violentes, une hostilité croissante vis-à-vis du prolétariat qui l’a déçue dans ses espérances. Telles sont les prémisses pour une rapide formation du parti fasciste et pour sa victoire. »
« A la fois l’analyse théorique et la riche expérience historique du dernier quart de siècle ont également démontré que le fascisme est chaque fois le maillon final d’un cycle politique spécifique ainsi composé : une crise des plus graves de la société capitaliste, une radicalisation croissante de la classe ouvrière, une sympathie croissante vis-à-vis de la classe ouvrière et une aspiration à un changement de la part de la petite bourgeoisie rurale et urbaine, une confusion extrême de la grande bourgeoisie, ses manœuvres lâches et perfides visant à éviter le point culminant de la crise révolutionnaire ; un épuisement du prolétariat et une confusion et une indifférence croissantes, une aggravation de la crise sociale, un désespoir de la petite bourgeoisie, son aspiration à un changement, une névrose collective de la petite bourgeoisie, sa prédisposition à croire aux miracles et aux mesures violentes, une hostilité croissante vis-à-vis du prolétariat qui l’a déçue dans ses espérances. Telles sont les prémisses pour une rapide formation du parti fasciste et pour sa victoire. »
Léon Trotsky, Bonapartisme, fascisme et guerre